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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
Thierry, vas jeter un coup d'oeil sur "Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....", tu auras un échantillon d'Audiard dans "Rue des Prairies" !😉 -
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
Je sais, j'ai forcé le trait mais c'est plus par respect pour ses années de radio-reporter, que pour sa présence à France Télévision ! J'ai une admiration sans bornes pour les radio-reporters d'antan ! En outre, je n'apprécie pas la manière dont les télés se séparent de leurs anciens, même si je me moque de la façon dont ils s'y prendront pour Holz qui, lui, ne possède aucune culture vélocipédique !😉 -
Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
Certes mais ne manque t'il pas, également, l'exception qui confirme la règle, type un "Blaireau" dans Stockeu en 1980 qui se dit, " je bâche ou je continue ?" ! Sa réponse intérieur génèrera l'exceptionnel ! 😉 Un Merckx en 1969, lors du Ronde Van Vlaanderen, qui, à 70 bornes de Meerbecke lâche les bourrins et fait un doigt d'honneur magistral à Guillaume Driessens venu à sa hauteur lui intimer l'ordre de stopper sa chevauchée et qui, finalement, achève la besogne près de 6' devant le non moins "Fuoriclasse Bergamasque" ! Vous l'expliquez comment ? 😉 -
Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
https://www.youtube.com/watch?v=1_0ym7uo_EU -
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
Ils reprennent Hanouna et le tour est joué !😉 De Guaudin à Gadin, il n'y a qu'un pas ! -
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
C'est un euphémisme ! 😉 Faut oser, je dirai ! -
Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
En effet, Bernard ! La boxe, également, faisait partie de cet engouement populaire et l'idylle entre Piaf et Cerdan en est la parfaite illustration. Dans le même registre, un Audiard, copain comme cochon avec des énergumènes tels Blondin, Pousse, Gabin .... usait de tout son talent pour incorporer aux films dont il était le scénariste des scènes cultes liées à sa passion dévorante pour la "Petite Reine". Ainsi, dans "Rue des Prairie", j'ai toujours en mémoire ce sprint héroique de Gabin sur une chaise de bistrot ! Comme je le mentionnais, il y a peu, Simenon, par Maigret interposé, aimait à faire de la Grande Boucle un évènement majeure de ses intrigues. L'assassin qui n'opère à Paris qu'aux moments des arrivées de l'étape de Tour est typique de l'univers populaire de cette époque. Maigret qui rentre au "36" et qui, malgré ses appels ne reçoit aucune réponse, constate avec bienveillance la cohorte de ses adjoints l'oreille collée à la TSF, attendant, dans un silence de cathédrale, le sprint du "Basque bondissant" ! Mais je m'égare ...... 😉 -
"France Bashing" = en effet dénigrement de la France à l'étranger, or je ne vois plus beaucoup d'étrangers sur le forum ! En France, le Français qui émet des réserves sur sa nation peux très bien être un patriote, d'ailleurs, c'est pour cela que l'on se trouve dans un pays démocratique et que ses ressortissants votent ! 😉 Pour terminer, avec le Giro, il existe, sans aucun doute, maintes raisons pour les quelles les "GT" s'avèrent si insipides que la simple théorie récurrente du niveau global très élevé ! Voir les autres sports !
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
Oui, c'est pas faux ! 😉 Oui, ou comment savoir sortir par la grande porte ! Le plébiscite est parfois triste conseilleur ! -
Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
La « ballade » des pseudos ! Au XXème siècle, le Roi "Rik1er", accompagné de son fidèle et néanmoins ennemi intime, l'"Empereur d'Herentals", guerroyaient sur les terres désertées de toutes âmes qui vivent de sa seigneurie le "Lion des Flandres". La famine guettait pourtant l'armée "Flahute". En effet, la "Ficelle" était rare et ardue à élaborer sans la présence du "Boulanger de St Méen" demeuré en Armorique où la traditionnelle chasse aux "Blaireau" bat son plein à cette période de la saison. Qu'importe, la destinée allait leur entrouvrir les portes salvatrices de la rédemption. Les croyances ne sont pas un vain mot en ces temps immémoriaux et c'est sous la forme inattendue d'un vol de rapace que tout allait se décanter. Mais pas n'importe quel rapace. L'"Aigle d'Adliswil" était, en son temps, annonciateur de victoire pour les indigènes de la lointaine Helvétie et à l'instar de l'"Aigle de Tolède" pour les "hispanisants escaladeurs", ils avaient été recueillis par un "Vieux Gaulois" qui tenait boutique sur les hauteurs de Ste Marie de Campan. Depuis, ce dernier, avec l'aide de son ami berger nommé "Grand Fusil", pour la longueur de son appendice génétique, erraient aux quatre coins du royaume Européen dans le but de retrouver le "Colosse de Mannheim", véritable réplique du "Colosse de Rhodes" disparu, lui, depuis des lustres. Leur périple les fit croiser le chemin d'ermites tel le "Bourguignon", le "Basque bondissant" ou encore le "Lyonnais". Ces trois bougres avaient, tous trois, été déshérités et privés de leurs terres respectives par le "Roi de Montlhéry" alors maître incontesté du protectorat de Sologne. Las de toutes ces tribulations vaines ils interrogèrent "Monsieur Fred" apôtre, entre autre, de l'inénarrable artiste peintre "Maître Jacques". Ce dernier, dont les oeuvres sont encore encensés de nos jours tels "La Joconde", "Le Poeske", "Le Pieux" ou encore "Le Campionissimo", était surtout connu, autrefois, pour ses joutes impitoyables en compagnie du "Baron de St Léonard de Noblat" sur les pentes escarpées des volcans de la province Auvergnate. Le "Baron", aujourd'hui éleveur de "Poupou", nom donné aux gladiateurs défaits dans l'arène, était, également, grand chasseur de "Biquet", devant l'Eternel. Cet animal, rare, émigré de la lointaine côte Armoricaine est un cousin du "Blaireau". En outre, ces deux gibiers étaient le met préféré des agapes du "Gitan", âme damnée, qui, en compagnie de son acolyte le "Cannibale" semaient la terreur au royaume de Flandres et de Wallonie. Plus au sud, régnait le "Cecco". Ce vieux sage, fils spirituel du "Bergamasque", autre grand prédateur, exerçait son despotisme jusqu'au tréfonds des terres du "Roi du Vigorelli". Seuls "Il Diablo" et "Le Pirate" rivalisaient de cruauté dans cette région retirée des Dolomites. C'est par l'entremise du "Musicien" qu'ils s'accordaient quelques brèves condescendances de voisinage. Pourtant, tout ce beau monde avait tenté, à maintes reprises, de réunir ce royaume en un seul et même continent, en pure perte. Sous la houlette du "Major", pour les Grands Bretons, de "Tonin le Sage" pour les François, du "Rouquin" pour les Germains, du "Teinturier" pour le Grand-Duché, de "Stan" pour les Wallons, du "Grand" pour les Ibères ou du "Missile atomico" véritable transfuge de la botte, la paix avait transpiré l'espace d'une oraison funèbre, celle honorée par toute la confrérie des rustres pour la mise en bière de "La Locomotive humaine" fils du "Basset" et aïeul du "Petit Ramoneur". Pour cette cérémonie, même le "Yankee Volant" avait effectué le déplacement de sa lointaine contrée. Le "Nabot" et l'"Inusable" avaient, de concert, chanté les louanges du disparu. La "Longo", sa pécheresse, avait, la veille décrété la loi "Marsal" pour les épouses des seigneurs. Au loin, sur une colline attenante au cimetière, le "Placide" sonnait le tocsin comme à ses plus beaux jours. Aidé dans sa tâche pas le "Père futé" ils entonnèrent la marche révolutionnaire des gueux partant à l'abordage des monts Alpins ou Pyrénéens. Sur son trône instable le "Roi René" n'en menait, pourtant, pas large. A ses côtés son fidèle "Dédé" avait vieilli et le "Maçon du Frioul", vil parmi les vils, lorgnait sur l'opportunité de déstabiliser, encore un peu plus, le vieux Normand. Toutefois, l'"Homme de Florennes" veillait au grain. Avec pour comparse le "Frisé", il faisait régner l'ordre. Véritable "Sarko" avant l'heure, il possédait de lui ce même langage de « charretier » et la même taille lilliputienne. Enfin, après que le "Beppe" avec le concours de son inséparable "Il Furbo" eut mis en terre le malheureux, "Buster Keaton", "Stab", le "Bourreau" et le "Showman" délivrèrent l'assistance de tout ce galimatias de singeries hypocrites. Seul le "Lion de Mugello" demeurera prostré devant le cercueil drapé de jaune, rose et orné de liseré or de l'infortuné défunt. En fait à la mort de "La Locomotive humaine", le "Roi René" trépassa à son tour. "Dédé", son compagnon des premières heures, s'en alla rejoindre l'"Ange de la Montagne" dans son antre au-delà du Rhin. En ce lieu de villégiature pour "vieux carnassiers", il fit la connaissance de l'"Argentin", fier hidalgo, s'il en est, dont le père, l'"Homme coureur", avait décelé chez lui des dons inconsidérés pour la magie racoleuse. Ce dernier enrôla, alors, le "Forgeron", prestidigitateur atypique, du royaume de Transylvanie. Le garant de cette communauté, était un certain "Géant de Colombes". Celui-ci avait pris pour épouse la "Canins", vieille mégère, qui, jadis avait eu maille à partir avec la "Longo". Les deux "Donzelles", s'étaient entredéchirées sur les cimes d'Huez pour les beaux yeux de l'"Homme pendule", mort aux champs d'honneur, le siècle dernier. La rivalité avait été, pourtant, entretenue par l'entremise de ce fieffé "Pédaleur de charme" qui, à ses heures perdues, entretenait un "boxon" où sévissaient des hommes de peu de foi tels le "Tacticien", l'"Aigle noir" ou encore le "Dernier des Flandriens", véritables barbares assoiffés de « vilainies ». Ils mettaient en scène des combats d'un autre âge dont la cruauté n'avait d'égale que le sang déversé par les deux protagonistes de ces combats douteux. En effet, le "Taureau de Vaugirard" et le "Taureau de Nay" s'affrontaient sans vergogne sous les vociférations hilarantes des convives déguenillés et hirsutes. Le "Grand Chambellan" de ces soirées caustiques, le "Bourreau", sorte de "Monsieur Loyal" déconfit pour la circonstance, haranguait les foules en jetant en pâture aux âmes damnés les insurgés du royaume. Ainsi, de brave combattants tels le "Blond", le "Styliste", le "Professeur", le "Blond Jovial" voir le "Finisseur" terminèrent, honteusement, dans le moule ventripotent de ces outres dégoulinantes. Un jour, l' "Espagnol de Mont de Marsan", fils de "Gibus", le bien nommé, croisa la route du "Revenant", lui-même descendant du "Grimpeur de poche". Tous deux, décidèrent de mettre un terme à cette situation orgiaque, révélatrice des us et coutumes de ces "hors la loi" usurpateurs. Les deux oisifs rédempteurs écumèrent le royaume à la recherche de compagnons d'infortune aptes à les aider dans leur quête du "Graal". Ils tombèrent sur un groupe de renégats dont le chef, la "Perruche", était connue pour ses agissements sulfureux et ses hauts faits d'armes. Ses sbires du moment n'étaient autres que "Popof" le taciturne, "Roger le Fou", le bien nommé, l'"Echassier" baroudeur émérite et la "Pétrolette" ancien adepte, lui, de la confrérie secrète de la "Mère poule". A noter que cette dernière enfanta la "Mère Poularde" qui sévira, un siècle plus tard, sur les rampes mouvantes du Mont St Michel. Pour reconquérir ce cimetière de déshérités, ils firent, également, appel aux jeunes "condés" qui trépignaient d'impatience dans leur kolkhoze doré. Ainsi se joignirent à la rébellion, le "Jaja", la "Broche", le "Grillon", l'"Irlandais", l'Ordinateur", l'"Intello" et l'"Américain". Ce dernier, venu spécialement de son Minnesota natal deviendra, d'ailleurs, le précurseur d'une race nouvelle, celle des "conquistadors" sans scrupules. Michel Crepel -
Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale ....
Michel CREPEL a posté un sujet dans Discussions Route
Poupou, Le Blaireau, La Joconde, Le Cannibale .... ? Il fut un temps, pas si lointain, où les coursiers faisaient tellement partie intégrante des foyers auxquels ils apportaient joie et réconfort, qu'il n'était pas rare de les voir trôner, par l'entremise d'un cadre voir d'une photo, sur le bahut du salon convivial. En outre, les plus adulés se voyaient affubler d'un surnom ou d'un pseudonyme la plupart du temps assigné par des journalistes, alors, véritables confidents et amis, sans jeu de mots, des "saute ruisseau" ! Pourtant, la coutume demeure toujours bien ancrée chez certains de nos voisins ancestraux tels l'Espagne (Purito, El Pistolero, El Imbatido, Samu ...), l'Italie (Petit Prince Cunego, Requin de Messine Nibali, le Grillon Bettini ...) voir l'Allemagne (Gorille de Rostock Greipel, Déménageur d'Amstadt Kittel, le Kaiser Zabel) mais a totalement disparu du côté de la Belgique (Tommeke Boonen), en France (Mimosa ou La Machine Chavanel) voir aux Pays Bas ! Les raisons sont multiples et variées mais le temps où le fait de voir son champion franchir en tête la ligne d'arrivée d'une épreuve, éclairait d'un jour nouveau un après midi galère voir une existence misérable, est à jamais révolu ! Ceci expliquant cela en dehors de la passion dévorante des tifosi et des aficionados, bien évidemment ! Auriez vous des idées de surnom ? -
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
https://www.youtube.com/watch?v=mFU6GusRFzY 😃😃😃 On aura tout vu, tout entendu ! 😉 -
Il serait, enfin, temps que nos amis Italiens trouvent des guerriers pour ce tirer la bourre sur les routes de la péninsule ! En effet, lorsque Merckx, Hinault voir Indurain, pour ne parler que des plus récents, se déplaçaient dans la "Botte", l'adversité Transalpine, dense à ces époques, était à son paroxysme et ces trois-là devaient batailler ferme pour parvenir à leurs fins ! Dans l'ordre, celle-ci a diminué au fur et à mesure que les Transalpins eurent privilégié les classiques aux épreuves par étapes ! Eddy (Gimondi, Motta, Zilioli, Bitossi, Balmamion, Adorni, Dancelli, Bertoglio, Battaglin ou Barronchelli déjà) a sans aucun doute plus souffert de la cohorte Italienne que le Blaireau (Moser, Sarroni, Contini, Visentini, Battaglin, Panizza, ou Barronchelli encore), quant au "Grand", en dehors de Chiappucci, Bugno ou Chioccioli, pas grand chose ne pouvait lui arriver ! Aujourd'hui, les Transalpins avec Nibali et Aru, ne peuvent même pas aligner trois représentants certains de figurer dans le "top 5" des trois "GT" !!!! Grandeur et décadence ! D'ailleurs, il en va de même pour les classiques !
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
En effet, ils pourraient même mettre Mireille Matthieu ! C'est sûr lorsqu'on a connu Goddet, Blondin, Nucera, Chany, Cazenave, Fallet, Audiard, Pousse, Zitrone, Chancel, Chapatte, Godard, Briquet ou Brouchon comme "intervieuveur", la relève de France Télévision apparaît un tant soit peu, inexpérimenté, mais bien dans l'air du temps ! Pardon, il ne t'était pas destiné personnellement, "Jojo" ! -
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Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques DAUDON dans Discussions Route
Mon ami Jean François Guiborel a, et j'en suis moi-même convaincu, toujours loué la culture vélocipédique du "bonhomme" ! "JRG" est avant tout un reporter radio et juché à l'arrière d'une moto, il n'avait pas son pareil (avec JP Brouchon, G Briquet, G Kédia ...) pour commenter les étapes. Rendons, donc, SVP, à "JR", ce qui appartient à Godard ! Après "JPO", c'est "JRG", donc, pas vraiment judicieux de se passer de conteurs et d'abandonner les clés du camion à des "Jaja" ou Vasseur au passé sulfureux, comme vous aimez à le réitérer, ici-même, lorsqu'il s'agit des coursiers (souvent) étrangers et qui ne connaissent du cyclisme que la période "EPO" à nos jours ! 😉 -
Les « Trois Glorieuses » du « Blaireau » : Bernard Hinault au « Giro ». La présence de Bernard Hinault, lors du Tour d'Italie, soulevait, à l'instar d'un Eddy Merckx une décennie auparavant, un enthousiasme des plus mitigé de la part des "tifosis" les plus irréductibles. En effet, et c'est tout le paradoxe de la situation, ces derniers étaient, et demeurent toujours, partagés entre la fierté de s'ériger en hôte des phénomènes de leur génération respective et à l'inverse ils honnissent la simple idée de voir l'un des leurs être terrassé par ces champions avides de succès et boulimiques à souhait. Le "Cannibale", en personne, victime non- expiatoire malgré l'entêtement de certains, des agissements et malversations d'intrigants notoires, en est l'illustration indéniable. Ce ne fut, heureusement, pas le lot du "Blaireau" qui, par ailleurs, dû faire face, lors de ses trois Giro victorieux, à une coalition Italienne, de tous les instants, qui usa de tous les artifices sportifs, plus ou moins légaux, pour le déstabiliser. En pure perte, toutefois. Et pourtant, ils ne relâchèrent jamais la pression, ne rechignant aucunement à la tâche qu'ils s'étaient tous assignés, espérant secrètement que le Breton, isolé et attaqué de toutes parts, finisse par déposer les armes, épuisé, las et finalement démoralisé par tant de "haine". C'était, évidemment, mal connaître le formidable esprit de compétition, l'abnégation sans borne et la ténacité hors du commun qui animait le natif d'Yffiniac dans l'adversité. Son triomphe de 1980, premier succès d'un Français depuis Jacques Anquetil en 1964, fut le plus accompli car acquis de main de maître lors de l'ascension du Stelvio, à l'entame de la troisième semaine de course. Le Passo dello Stelvio (2754 m) s'apparente, pour les Tifosis, à notre Galibier voir notre Izoard. C'est dire si dans l'esprit Transalpin, le dompter classe, à jamais, son pourfendeur en "Campionissimo". En cet été 80, la neige s'est invitée sur les pentes du géant des Dolomites. Aux confins de cette vallée du Haut Adige, à l'orée du Tyrol Autrichien, son "spectre" sculptural glace les os et atrophie les muscles des plus endurcis. Pour son premier Giro, Bernard Hinault, néophyte averti, s'était contenté, durant la première quinzaine, de s'imprégner de l'atmosphère si particulière de la course Italienne, d'observer les us et coutumes du peloton et de tenter d'amadouer, quelque peu, une foule vindicative à l'encontre de tous ceux qui pourraient porter atteinte à l'accomplissement de leurs favoris autochtones. Dès les premiers lacets (des quarante-cinq que compte le Stelvio) le leader de la "bande à Guimard" délègue à l'avant son lieutenant préféré, le Vendéen Jean-René Bernaudeau. D'une sérénité insolente, et malgré la présence du "Chouan" en éclaireur, le "Blaireau" porte des attaques brèves mais tranchantes afin d'estimer la fraîcheur de l'opposition. Subodorant celle-ci émoussé, il place, à huit bornes du sommet, une ultime mine assassine qui irradie, pour le compte, les dernières velléités de conquête d'adversaires éberlués. Seul, face la meute réorganisée mais avilie, il accélère, encore, la cadence et rejoint bientôt le "Ventre à Choux" au moment même d'aborder la descente. Les deux compères, complices comme "cochons", se lancent à corps perdu dans un contre-la-montre par équipe, digne des plus grands « Barrachi » de l'époque héroïque, en direction de Sondrio, terme de l'étape du jour. Ils couperont la ligne d'arrivée quatre minutes et vingt-deux secondes devant les premiers poursuivants. Un gouffre. Le sort le l'épreuve, s'en trouvait alors, inexorablement et définitivement scellé. Wladimiro Panizza relégué à plus de cinq minutes, Giovanni Battaglin à six minutes et Tommy Prim à près de huit minutes donne un aperçu du traumatisme. Son succès de 1982, en revanche, se résumera à une lutte sans merci entre le Breton et la formation Bianchi du Suédois Tommy Prim et de l'Italien Silvano Contini. Moins fringuant que de coutume, surtout lors de la traversée des Dolomites, il subira la domination des hommes de la Céleste. Il pliera mais ne rompra pas. Accablé par tant d'adversité immanente et proche de la rédition, il trouvera, néanmoins, les ressources insoupçonnées et insoupçonnables pour terminer ce Giro en trombe. Bernard Hinault devancera, finalement, Prim de deux minutes et trente-sept secondes. Suivent Giovanni Battaglin et le "Lilliputien escaladeur" Lucien Van Impe. Enfin, la saison 1985 verra Vicente Torriani, l'organisateur du Tour d'Italie, jouer de toute son influence pour ériger un Giro "made in Moser". Le "Cecco" victorieux l'année précédente, après maintes et maintes tentatives infructueuses, est bien décidé à récidiver cette année, et ce, même si la présence du nouveau "Cannibale" refreine quelque peu l'ardeur incommensurable et communicative de ses admirateurs les plus fidèles. Pour servir ses desseins ambitieux l'impétueux Torriani va lui concocter un tracé de "derrière les fagots" que n'aurait, nullement, renié un Sean Kelly, par exemple, coureur atypique, certes, mais totalement réfractaire à la haute montagne, quand bien même eut il remporté une Vuelta (88). Ce rafistolage maison réalisé, la partie montagneuse est reléguée à la portion congrue tandis que les chronos sont rallongés de manière grotesque voir risible. Ajoutez, en prime, l'hystérie collective de Tifosis en état de transe d'idolâtrie, et vous aurez un échantillon de l'ambiance exécrable et détestable qui agrémentera le parcours. Grappillant les secondes de bonifications tel un pingre Gaulois ses sesterces, le "Cecco" croit, fermement, tenir sa proie. En outre, le chrono de Maddaloni, exercice de prédilection du Trentin, capital pour l'attribution finale du maillot rose, devrait être, pour tous "aficionados" du cru, une formalité. A leurs crédits, il convient de leurs allouer que le natif de Palu di Giovo est invaincu dans la discipline depuis près de deux ans. Bernard Hinault, lui, est dans le flou quant à sa capacité à rivaliser avec l'enfant du pays. Mais le "Blaireau" reste le "Blaireau" et quand un défi, quelqu'il soit, lui est proposé, il ne se défile jamais. Et malgré un public des plus versatiles, entièrement voué à la cause de son compatriote et à la limite de l'agressivité gratuite, Bernard Hinault, dans un jour de plénitude totale atomisera le "Cecco" pour le compte. Francesco Moser, abasourdi, laissera dans l'affaire cinquante-trois secondes, tout juste cinq secondes de moins qu'un certain Greg Lemond, équipier puis futur rival du Breton. Bernard Hinault remporte, donc, son troisième Giro en trois participations avec un peu plus d'une minute d'avance sur Francesco Moser et un peu moins de trois minutes sur l'Américain. En outre, cette année là, il réalisera son deuxième et dernier doublé Giro - Tour. Michel Crepel
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Et oui, Guillaume, ce sont les coureurs qui font que ..... ! Le Blaireau et Bernaudeau, sublime !! Comme quoi, certains ne devraient jamais devenir "DS", ils demeureraient alors, à jamais, dans la "Légende" ! N'est ce pas "JR" et "Marco" ? Ha le "Petit Prince", l'énigme de cette première décennie du XXIème siècle ! Sinon, tu as les "Trois Cimes de Lavaredo de 68" du "Cannibale", les "Trois Glorieuses du Blaireau", "Giro 90 de Gianni Bugno", "Charly Gaul en 56", sans omettre l'abominable le quinette Vars, Izoard, Madeleine, Mont Genèvre et Sestrières du Tour d'Italie 49 avec le duel "Campionissimo - Gino le Pieux ochestré par "La Joconde" que je mettrai en ligne sur "101" ! 😉
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Les "Trois Cimes de Lavaredo" Merckx Giro 68 !
Michel CREPEL a posté un sujet dans Discussions Route
Eddy Merckx impérial : « Giro » 1968. Pour bien appréhender ce qui va suivre, il est nécessaire d'imaginer, objectivement, la foi qui anime, à cette époque, le nouveau dépositaire à la gérance du peloton international. A 22 printemps, ce fils d'épicier de Woluwe-Saint-Pierre, dans la banlieue de Bruxelles, semble nanti de tous les ingrédients de l'athlète hors norme. Ses prédispositions iconoclastes concernant les fluctuations météorologiques sont tout bonnement stupéfiantes. Cet atout, non négligeable, et pour cause, le sublime, aussi bien, lors des froids polaires des classiques printanières que pour le franchissement des massifs montagneux, en été, par des journées caniculaires. Despote, avant l'heure, dans la catégorie amateur, ce superbe athlète de 181 centimètres pour soixante quinze kilogrammes, fut, tout d'abord, couvé par un certain Rik Van Looy, dès son passage au sein des rangs professionnels. L'''Empereur d'Herentals'', alors, grand ordonnancier, de la modeste formation Sollo Superia, lui dispensa les premiers rudiments aptes à canaliser la débauche d'énergie du jeune belliqueux. ''Monsieur'' Gaston Plaud, inénarrable et incontournable garant de la suprématie Peugeot dans l'hexagone, fignola, cisela et tenta d'arrondir les angles encore abruptes et saillants de ce diamant à l'état brut. En vain, néanmoins, car l'impatient est désireux de mettre en oeuvre, sans attendre, son trop plein d'explosivité. Passés maîtres dans l'art de la prémonition, les Transalpins de la Faema, puis plus tard de la Molteni, plus altruistes et moins mégalomanes que leurs consoeurs, lui offriront, avec délectations et sans contrepartie aucune, les clés de la boutique. La suite, comme vous le savez, leur donnera raison. Nous étions à l'orée de la douzième étape, de ce Giro 68, et ce premier jour de juin annonçait une rencontre mémorable et inoubliable avec l'apocalypse, le rationnel, celui qui engendre l'effroi, la frayeur et l'innommable pour l'éternité. Peu de coursier, même aujourd'hui, ne subodore combien ces hommes, qui ont vécu cette journée dantesque, gardent, à jamais, enfoui au plus profond de leurs entrailles, les stigmates, encore à vifs, de cette étape démentielle. Cortina d'Empezzo, la haute, la rebelle, cité Olympique, douze années auparavant, va revivre les angoisses et les liesses de sa grandeur passée. Juin, en hiver, même notre ''grandguignolesque'' Voltaire, n’aurait pas osé s'affubler d'un pareil bonnet d'âne. Le blizzard balaie la vallée, chemine et serpente, tel un anaconda aviné, enrobant, au passage, tout être et objet gisant, inconsidérément, dans les infractuosités de sa quête mortuaire. Edouard-Eddy Merckx, lui, est seul, tel un éclaireur en proie à ses frasques suicidaires. Casquette vissée au crâne et gants polaires, frisants le dérisoire, tentant d'épouser une fourche au touchée improbable, ce Rasmussen des temps modernes, tranche la route, fend le froid, rompt la glace, dompte la neige et ''caramélise'' ses adversaires. Au delà de la tempête rageuse et furieuse qui paralyse membres et cerveau, au comble de la déraison, le Wallon a, de par cette chevauchée hors du temps, ébranlé voir soumis l'adversité. Ce raid insensé aux travers de ces routes inviolées, car immaculées de poudre blanche, et de ces pentes monstrueusement fantomatiques, car dénués d'arbres et de végétations, a engendré, chez les suiveurs et les coureurs, l'incompréhension, l'aberration et, enfin, l'admiration. En Italie, comme ailleurs, les légendes vont bon train et certaines, tenaces, laissent entendre que jamais, de mémoire d'homme, on avait vu un coursier escaladé un col à une vitesse telle. Le ''Bergamasque'', dont l'avenir de sempiternel dauphin s'ébauche cet après midi là, tel un automate s'extirpe de sa monture le visage ravagé par les meurtrissures et les larmes. Les autres, tous les autres franchissent la ligne, tels des zombies transis, gelés et écoeurés par tant d'insolence faîte homme. Plus que les écarts enregistrés aux ''Trois-Cîmes'' de Lavaredo, c'est la chappe de plomb majestueuse et implacable, que le tout jeune Eddy Merckx a poser, promptement et inexorablement, sur le peloton, qui interpelle suiveurs et tifosis. Les adversaires du ''présomptueux'', eux, n'ont pas encore évalué, les dégâts insidieux, causés à leurs ambitions initiales et légitimes, par le scénario irréel vécu et imposé, contre toute attente, ce premier jour de juin. Ils ne s'en remettront, jamais ! Le néophyte d'Outre Quiévrain a ouvert un gouffre immuable entre lui et ses adversaires. Le ''Showman'', le ''Messie''* et le ''Bergamasque'', respectivement second, troisième et sixième, sont, désormais, à des années lumières de celui qui allait devenir, en remportant ce Giro 68, le cinquième étrangers, après Koblet, Clerici, Gaul et Anquetil, a figurer au palmarès de l'épreuve reine des tifosis et, surtout, le premier Belge. Ceint, en outre, du maillot de meilleur grimpeur, gageure en forme de clin d'oeil pour un représentant du plat pays, Il n'offrira pas, pour l'heure, sa toute nouvelle notoriété, à tord, sans aucun doute, à la face du royaume des Francs, lors du Tour de France de cette année là. On sait ce qu'il en advint. Son triomphe de 68 aura des répercussions malheureuses de l'autre côté des Alpes. Las de tant d'impudence et d'insolence mêlée, de la part d'un tout jeune freluquet, même pétri de talent, des gens malintentionnés et sans scrupule, aucun, s'ingénieront à lui ''pourrir'' sa marche triomphale et inexorable vers un second sacre d'affilé lors du Tour d'Italie 1969 . A Savone, la bien nommée, étape sans réel difficulté le jeune Eddy a rendez vous avec son destin. Brutus a fait des émules, en ces lieux chargés d'histoire, et la mort du toréador ne bouleverse, en aucune manière, les états d'âmes lorsque celui-ci n'est pas un autochtone. Mis hors course pour une sombre histoire de dopage ''abracadabrantesque'', c'est en pleurs que le ''Cannibale'', incrédule et meurtri, s'enfermera, seul, dans sa chambre d'hôtel au soir de cette rocambolesque journée. Finalement, hissé par tout un peuple, auréolé du sobriquet révélateur de ''dieu vivant'' par nombres de tifosis dissidents, peu avares de superlatifs, et surtout, soutenu, contre vent et marée, par des instances Internationales, irréprochables, en la circonstance, pour qui la duperie ne faisait aucun doute, Eddy Merckx verra sa peine commuée en ''travail d'intérêt général'' à savoir, participer à sa première Grande Boucle ! Et là, mes amis, la rage au ventre, blessé au plus profond de ses entrailles, le ''Cannibales'' entamera, alors et pour toujours, sans plus aucune once de sentiments vis à vis de ses adversaires, sa boulimique vengeance ! Le palmarès invraisemblable de ce Tour de France 1969 est édifiant à ce sujet. * ''Messie'', pseudo ''donné'', par votre serviteur à Michèle Dancelli pour avoir redonné la ''vie'' aux tifosis un jour le mars 1970. En effet, ce jour là, le Brescian a mis fin a 17 années d'austérité (victoire de Loretto Petrucci en 1953) en remportant la ''Primavera'' ! Michel Crepel -
Le parcours, certes, quoique celui du Tour est souvent ...... ce qui n'empêche pas .... bref ! Pareillement, lorsque le Giro est trop accidenté, on crie aux "Saute ruisseau" suppliciés" ! Idem, pour le Tour le nombre de chutes spectaculaires et irrémédiables ainsi que les d'abandons colossaux que l'on enregistre la première semaine dénature quelque peu la hiérarchie finale ! Pourtant, on y rajoute des "pavetons" ! L'amateurisme, en effet, quoique le pullman Orica sous l'aire d'arrivée d'une étape, c'est pas trop professionnel non plus ! Donc, je demeurerai sur le côté "chauvin" ! 😉
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Absolument et je n'en disconviens pas ! Mais charité, bien ordonnée, commence par soit même ! 😉
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Alors ? Cela ne vous évoque rien ? Nous sommes à J-4 et rien sur cette merveilleuse épreuve ? Ha, merde, il n'y a que très peu de Français au départ et aucun vainqueur potentiel ! Ceci, explique cela, vive la Coupe de France PMU ! 😉 Je suis sur "101" depuis janvier 2001 et je me rappelle l'engouement que suscitait le Tour d'Italie à cette époque. D'ailleurs, nombre d'autochtones de "La Botte" étaient présents sur le forum à l'instar des Belges et des Espagnols, finalement, boutés hors de celui-ci, grâce à la "gentillesse" toute "Franchouillarde" des indigènes du coin ! Ils ne sont jamais revenus mais je vous rassure, je les côtoie toujours au gré de mes pérégrinations sur Facebook au sein duquel les "amoureux de la Petite Reine" se donnent rendez-vous ! 😉
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"Mimi" a raison, on est ok sur les deux ans de suspension dudit Zakarin, d'ailleurs aucun de vous n'oublie de le mentionner, après les louanges d'usage mais il n'en est pas moins vrai qu'Ag2r n'est pas, non plus, une "oie blanche" et cet état de fait, vous auriez tendance à l'oublier, lorsque vous évoquez les "tribulations" de "Jicé" et Bardet, par exemple ! 😉 Et des deux "Mimi", l'un est d'outre Quièvrain, le seconde de Gaule !
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Oui mais il est probablement plus sûr de terminer 20ème que 1er ! Désolé !😉
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Astana - Ag2r = même combat ! 😉
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Si nous avalisons les déclarations de Thibault, pourquoi ne pas faire de même avec celles d'Ilnur ! 😉 Dont acte ! "Sur le site officiel de son équipe, la formation Katusha, le vainqueur du jour explique comment il en est arrivé là : "Normalement j'aime les contre-la-montre et j'ai eu quelques bons résultats mais, durant ces deux dernières années, petit à petit, j'ai essayé d'améliorer mes qualités en montagne. Ce fut très difficile mais j'ai peut-être perdu dix kilos pour avoir plus de rapidité sur les montées. Bien entendu, quand vous progressez en montagne, vous perdez en chrono mais plus tard vous avez une chance d'équilibrer la balance. Maintenant, j'y suis même si je vois encore pleins de points à améliorer. Je veux continuer mon développement". "Honnêtement, je ne m'attendais pas à gagner cette course, je voulais être en forme et viser le Top 5. Durant la course, j'ai donné le maximum, surtout lors de l'étape reine et sur ce chrono final. J'ai travaillé pour obtenir le meilleur résultat possible mais c'est une grande surprise pour moi de l'emporter. Je n'ai pas encore analyser le résultat de cette dernière étape et j'ai besoin de le faire pour comprendre ce qu'il s'est passé. Tout ce que je sais c'est que j'ai était à fond, à 100%, et maintenant je suis très heureux. Je veux remercier mon équipe, tous les coureurs, les managers et le staff pour leur soutien et leur aide. Ma victoire est la victoire de toute l'équipe !" continue Zakarin."