Michel RENOU1639476521

Couleurs sans doute proches de celle de l'entreprise Direct Energie ?

Quelqu'un a t-il aperçu le maillot Direct Energie quelque part ? Une présentation officielle va t-elle avoir lieu ?

Finalement, changement de monture au dernier moment, le vélo sera là pour Noël ! Un BH quartz ultegra 2016, avec cassette 11-32 shimano et pédalier FSA Gossamer 386 50x34. Restent les roues qui me paraissent moyennes, les Shimano RS010 (fiche technique du vélo : http://www.cycles-mari.com/velos-complets/2091-quartz-ultegra-bh-bikes-2016.html#/taille_du_cadre-xs/couleur-noir_bbleu_orange). Je reste donc dans une gamme de prix qui me parait plus raisonnable (2500 euros), avec un vélo un peu plus polyvalent, mais quelques accessoires un peu moins top. Je pense passer à des ksyrium elite en mars-avril... Il n'y aura donc plus qu'à rouler dès le 25 décembre.

Finalement, je ne roulerai pas en BTWIN 920 n'ayant pas eu les réponses favorables par Decathlon ce que je regrette, mais plutôt avec un cannondale synapse carbone monté en ultegra avec un compact 50x34 et une cassette allant jusqu'à 32 dents. Le poids en est de 7.3 kg sans les pédales, ce qui fera un peu plus avec et des mavic ksyrium equipe S. Le tout pour un total de 2800 euros. Qu'en pensez vous ?

N'en jetez plus ! Le maillot je l'ai largement mouillé en faisant du sport jusque là, pour savoir où je m'engage. Je ne demandais que des conseils, ce qui est le propos d'un forum. Après, je ne veux pas m'engager au delà d'une certaine pratique. Comme certains me l'ont dit, il y a en a qui achètent un vélo, grimpent le Ventoux et redescendent et c'est leur seule expérience du vélo. Point barre. Je ne recherchais que des conseils pour m'améliorer, pas des leçons de morales. Je vais donc effectivement partir du boulot accompli cette année, qui n'était pas ridicule loin de là et porter mes efforts à 6 mois avant de le grimper, ce qui est déjà beaucoup mieux. Je pense honnêtement qu'avec 2000/2500 km, je ne devrais pas être loin du but et que l'étalement permettra et repos et compensation utile à certains moments. Une programmation permet juste de réajuster d'une année sur l'autre des erreurs constatées et en cela c'est utile. Le reste n'est que littérature.

OK ! Message reçu 100 %. Bon je double dès décembre les heures roulées en me dégageant 2x2h au lieu de 1x2h et je profite de mes RTT pour rouler au lieu de courir seulement. Pour le reste, je travaille dans la formation et je ne peux pas arriver en sueur, il faudrait des douches sur place, ce n'est pas le cas. J'admire les gens qui sont capables de faire çà. Là, je n'en ai pas le courage, il faut l'avouer. Pour le reste, j'ai trouvé un autre site qui est de très bon conseil : nutri**** qui est sans doute théorique de vélo 101. Du coup, cela répond beaucoup mieux à mes attentes... Je pense qu'il y a de bons bouquins qui reprennent les théories et notions de l'entraînement en détail, mais là aussi je suis largué. Quant à quelqu'un qui me concocte un plan, çà me parait au dessus de mes moyens et de mes exigences... Je reprend le vélo aussi pour mon plaisir, pas pour faire les cyclosportives de haut vol, même si grimper les cols m'a toujours paru le summum de l'extase à vélo.

Je comprend votre agacement. Dans mes premières années cyclistes, j'accumulais les kilomètres sans vraiment les compter et je grimpais tout. Désormais, avec un emploi du temps chargé, en pratiquant la course à pied également, je suis contraint de me poser ces questions du mieux possible. Libre à vous de penser que c'est inutile et qu'en montant sur un vélo tout est possible. Tout le monde le sait.... Reste la possibilité d'optimiser cet entraînement. En relisant les différents articles récoltés, j'espère pouvoir sortir un peu de l'empirisme, mais je suis bien d'accord que seuls les kilomètres comptent vraiment et que ce qui prime avant tout est la volonté de le faire. Maintenant, il faut être sérieux et ne pas négliger la question santé. On ne passe pas de la sédentarité ou presque, à une ou plusieurs ascensions du jour au lendemain surtout après 50 ans. Donc au delà du Ventoux, j'espère pouvoir aussi compléter ma saison au delà des 4/5 mois de cette année.

Bonjour, désormais, il va falloir que je détermine un plan d'entraînement, afin de pouvoir passer des trois mois d'entraînement qui ont vraiment été trop courts (d'autant que différents soucis matériels se sont ajoutés à la préoccupation de l'entraînement, vous l'avez compris). Je ne me fais pas trop d'illusions sur la période réservée aux vraies ascensions, car il est difficile de monter des cols dans le Vercors avant le début avril au plus tôt, plus fréquemment seulement à la fin avril, voire début mai. Ma problématique va à nouveau être de devoir faire baisser mon poids de corps (à nouveau entre 79 et 80 kg pour 175 cm) sachant que je ne veux pas trop ressentir les effets négatifs d'une baisse de poids et que pour des raisons professionnelles, je ne pourrais pas dépasser les 2h de selles par semaine avant la fin février. Si certains, en particulier ceux qui vivent à proximité des grands massifs montagneux, pouvaient m'expliquer comment ils s'entraînent avant de commencer à grimper les cols, cela me serait très utile, mon optique, je le rappelle étant de grimper le Ventoux à la mi-juin. En particulier, si vous avez connaissance d'articles, de livres ou de sites internet m'expliquant la problématique particulière du cyclisme en montagne, je serais preneur. J'ai quelques articles de la revue le cycle, d'autres du site de frédéric grappe, mais tout cela est un peu éparpillé ou au contraire très technique et n'explique pas tellement la progression, mais l'amélioration. L'idéal évidemment serait de tout regrouper afin d'avoir un ouvrage technique spécifique au cyclisme en montagne, mais apparemment il n'existe pas...

Bon, merci pour ces infos, très utiles et qui me permettent d'envisager une meilleure année 2016 en montagne pour l'essentiel, j'espère. En tout cas, sûrement beaucoup plus de vélo.

Bonjour, malgré les bien tristes évènements actuels à Paris, une petite pensée pour le vélo, histoire de respirer un peu dans une conjoncture morose ... Quelle différence entre les deux types de roues mavic cosmic et les ksyrium elite s ? Je dois bien avouer que cela ne faisait pas trop partie de mes préoccupations jusque-là. Quelle est selon vous la meilleure solution de roues ? J'imagine qu'il doit falloir à la fois de la rigidité pour les descentes, mais aussi une certaine souplesse pour les montées. Y a t-il d'ailleurs une solution idéale roue + pneumatiques, en particulier pour ceux-ci y a t-il un gonflage idéal en montagne ?

Bonsoir, perso, j'aime aussi beaucoup la marque Bianchi (et le design italien en général). Mais le rapport qualité/prix est le principal critère pour moi, d'autant que le Decat de Valence est à moins de 10 km de chez moi. Aussi je pense me renseigner très tôt pour un 920 qui me parait largement suffisant pour ma pratique afin de l'acheter en février-mars au plus tard. J'ignore si l'on peux négocier une cassette comme dans la plupart des autres chaines de magasin de vélo, mais de toute façon, il me parait impossible désormais de grimper avec plus grand que mon 32x24. La perspective de pouvoir remonter des cols longs et pentus ne m'effraie pas trop, car après avoir affronté le Tourmalet, le Galibier ou le Luitel par Séchilienne jusqu'à mes 25 ans laisse malgré tout un certain instinct de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, la condition cependant est d'avoir les bons braquets, ce qui n'a pas été mon cas cette année. Merci à tous, je continue de toute façon à rester vigilant sur les opportunités en cycle.

Que pensez-vous des vélos de Decat, particulièrement du BTWin 920 ? Malgré mes recherches, il me semble presque exclu de trouver aussi bien ailleurs (d'après mes lectures de journaux spécialisés), d'autant qu'ils proposent une vraie solution de financement. Reste que je ne suis pas dupe de l'entretien et du SAV qui n'est pas aussi performant généralement qu'un vélociste spécialisé course.

Encore merci pour vos conseils et vos encouragements, particulièrement à l'auteur du blog sur les cols alpins que je ne connaissais pas et que je vais parcourir plus avant dès demain... Ma prochaine tâche va être le choix d'un vélo pour les dix prochaines années, ce qui me poussera très loin, j'aurais alors 62/63 ans si... Ne voulant pas dépasser un budget de 2500 euros pour rester dans un prix acceptable pour un petit rouleur, mais avoir un matériel de qualité, je pense me tourner vers un vélo cadre carbone, monté en shimano ultegra (ou 105), mais cela ne court pas les rues à ce prix (le vélo est devenu un sport trop cher et le financement passera par un crédit). Ma première préoccupation va être de choisir une monture plus adaptée à la pratique montagneuse et permettant d'adopter d'emblée les développements en fonction de mes capacités actuelles et futures. J'aimais bien le triple, mais apparemment les double plateaux sont plus en vogue maintenant. J'ai souvent été en difficulté avec le 32x24 cette année, en raison de ma lourdeur (relative) et mon manque d'entraînement au dessus de 4h de vélo. Certaines fins de cols ont été accomplies à 6/7 km/h de moyenne, avec l'écume aux lèvres. J'accepte donc toutes les remarques pertinentes par rapport à ce choix de matériel,

Merci pour vos messages qui ont été de très bons conseils. Reprendre le vélo à un niveau correct avec une certaine difficulté, m'a permis de comprendre que le temps avait passé, ce qu'on a tous du mal à accepter. De légers problèmes de santé passés, des morts subites de sportifs autour de moi, m'ont aussi permis de comprendre que si l'entêtement a du bon, il peut aussi conduire à la catastrophe. La grande leçon du sport est sans doute là. Ne pas se surestimer et rester lucide quant à ses possibilités.

Bonsoir et retour au forum vélo 101 après quelques péripéties... Pour répondre aux quelques questions qui m'ont été posées et finir sur une note définitive (et non positive malheureusement), je pense qu'il est très difficile de grimper le Ventoux dans de bonnes conditions avec trois mois d'entraînement seulement. J'explicite donc ici les raisons de mon échec afin d'en tirer profit la prochaine saison (malgré le beau temps actuel). Les trois mois d'entraînement m'ont permis de me situer à un niveau permettant de grimper des cols de 7/8 kms et de répéter cet effort deux fois (pour ceux qui connaissent : Tourniol, Bataille et Tourniol petit côté au retour), ce qui ne m'était plus arrivé depuis près de 25 ans (malgré une ascension du Turini assez facile il y a 4 ans). Cet objectif ayant été atteint à la mi juin, le mois qui suivait m'aurait sans doute permis de grimper le Ventoux dans des conditions acceptables en passant de 2 à 3 sorties de 60/70 km par semaines (soit plus de 200 km), mais je me suis rendu compte très vite, que mon poids qui ne baissait pas assez vite, était un facteur limitant. Rendu à 76.5 kg, avec un petit régime à la clé, la fatigue s'est peu à peu installée. Les nombreuses sorties (mais petites en longueur) ne m'ont plus permis de baisser mon poids après quelques évènements extra-sportifs (fêtes familiales...). Ensuite et pour finir, le changement de montures (les 2 vélos de mon père se sont trouvés passablement usés et nécessitaient d'importants travaux de remise en état au regard des dizaines de milliers de km accomplis) s'est trouvé le principal facteur limitant. Les roues libres employées n'étaient pas adaptées à des cols très longs et à un état de forme juste acceptable. Il m'aurait fallu passer à un développement plus grand de deux dents à l'arrière eu égard du poids encore à trainer. Mon départ pour l'Italie fin juillet pour une période de trois semaines a fini par m'enlever tout espoir de vaincre le Ventoux cette année. A mon retour, malgré quelques sorties à vélo, j'ai repris mes activités de course à pied et les résultats enregistrés ont été plus qu'encourageants puisque j'ai amélioré mes temps de plus de 1 minute au km. Le changement de foulée s'est imposé à moi, étant désormais beaucoup plus longues. Les quelques kilos perdus sont revenus avec le travail et la fatigue. Mon idée désormais est de rééditer cet entraînement en 2016 (pour mes 53 ans) en changeant de monture (nouveau vélo avec développements adéquats), en préparant cette ascension dès que possible (préparation à partir du 1er janvier 2016 pour une montée toujours en juin). Finalement, malgré la déception d'être resté au pied du géant, le virus du vélo m'a repris. Je pense simplement qu'il faut savoir être réaliste quand on a plus 20 ans, avoir le matériel adapté est peut être la condition minimale avant toutes les autres.

Merci à tous de vos réponses. Cela fait bien plaisir, car au fil des rencontres à vélo, je me suis rappelé que le cyclisme, çà n'était pas seulement de la compèt, mais aussi des moments de camaraderie. J'en veux pour preuve les ascensions en discutant et celles où je suis seul. Dans le premier cas, je ne vois pas la pente, dans le second je me hisse laborieusement. J'avais choisi ce week-end du 13 juin pour aller grimper le Ventoux, mais en raison du petit retard de préparation, ce n'était pas sérieux d'y aller. Le but est de rendre hommage à mon père décédé le 9 juin 2014, mais aussi de retrouver des sensations perdues depuis 30 ans environ, quand nous grimpions ensemble Chamrousse ou Tourmalet. La planification a certes du bon, mais il faut aussi se fier aux sensations. Finalement, ce soir, le Vaucluse et la Drôme sont en alerte orange aux pluies et j'ai moins de regret. Je garde évidemment le projet d'aller escalader le Mont Noir, dès que cela ira mieux pour les orages. Ce qui apparemment ne sera pas le cas ni ce week-end, ni en début de semaine, peut être samedi prochain, 20 juin. Après suivant le temps professionnel disponible, j'irai grimper le Ventoux au début juillet, au petit matin, sans doute par Mallaucène (pour mon père) et qui sait plus tard, par Bédoin, histoire moi aussi d'éprouver la légende.

Pas si loin de la forme suffisante finalement, car aujourd'hui j'ai pu achever la randonnée initiée samedi dernier, soit presque 70 km de montée et descente. Je suis retourné sur le Tourniol que j'ai monté en dedans, avec deux cyclos pour qui j'ai assuré le tempo sur les 6 derniers kms, dans la facilité la plus extrême. Pour grimper le col de la Bataille, ce fut un peu plus difficile, car je ne le connaissais pas au delà du 2e km et le fameux passage à 10 % m'a fait coincer. J'ai cependant pu me hisser en haut du col avec les jambes un peu lourdes. L'erreur principale a été de ne pas consommer un gel, car le pain d'épice s'est avéré insuffisant entre les deux cols. Un petit coup de fouet aurait été bien utile et aurait limité les dégâts car en ayant absorbé de la crème de marron cela s'est immédiatement avéré bénéfique. J'ai pu remonter par le Tourniol depuis Léoncel dans une certaine difficulté, mais sans excès. Le dénivelé de 1600 m absorbé cette journée, me prouve que d'ici la fin du mois de juin, j'aurais sans doute le Ventoux dans les jambes, restera à trouver le bon moment et à se tester encore sur le Mont Noir. Autre contentement, je m'apprête également à passer la barre des 77 kg pour passer en dessous, vers les 76,5 kg ce qui représente un beau progrès en peu de temps.

Finalement, test révélateur hier sur Tourniol et col de la Bataille, la conclusion est qu'il me manque encore quelques kilomètres pour être à l'aise et il parait difficile de faire le Ventoux dans de bonnes conditions. Je n'abandonne donc pas cette idée, j'essaierai plutôt au début juillet quand j'aurais effectué plus de sorties, car mes progrès sont bien réels. Hier matin, monté les 9 premiers kms du Tourniol, sans difficulté, puis baisse importante d'énergie sur les 2 derniers kilomètres. J'ai cependant battu mon record d'ascension. Incapable ensuite d'accélérer dans la Bataille pour m'apercevoir qu'un patin de frein frottait sur la jante. Au retour la petite montée depuis Léoncel sur le Tourniol se fait sans difficulté, les patins desserrés. La sortie s'est déroulée sur 3h30 et je finis frais. Principale satisfaction, depuis deux semaines, j'ai franchi le cap des 78 kg et me retrouve à 77.5. Cependant, le constat est fait, la petite angine est passée par là et les deux semaines où je n'ai pas pu rouler correctement ont trop ralenti ma progression. Il apparait donc que trois mois pourrait suffire à se préparer, mais il aurait fallu partir d'un poids nettement moins élevé (81 kg pour arriver à 77 en 3 mois). Passer la barre des 75 kg parait indispensable pour ma taille (174 cm) Ensuite différents problèmes mécaniques avec changement de vélo, des obligations familiales et un petit problème de santé ont rendu l'échéance plus difficile à tenir. Enfin depuis peu, le brusque changement de temps (printemps frais) et soudaine élévation des températures a rendu l'adaptation plus difficile.

S'il fait les mêmes températures que cet après midi (34 °) sur Valence, je ne prendrais pas grand chose effectivement, sinon du liquide le plus frais possible et quelques tubes/barres. Je suis allé rouler hier et aujourd'hui, contraint par la réparation de mon vélo. Hier en fin d'après midi, je n'avais aucune force en grimpant et j'ai fait demi tour, pensant que le vélo de rechange (btwin triban 5 triple plateau), y était pour quelque chose, les vitesses étant mal réglées (sauts de chaine). Mais l'impression a été la même ce soir, avec mon vélo actuel, remis à neuf (changement roulement roue arrière), pas de jus dans le col du Tourniol et les jambes lourdes. Peut être les trop courtes sorties récentes, n'ont pas permis d'entretenir mon début fringant ou suis-je saturé de vélo et de discipline. Surtout mes heures de sorties après 17h, ont été contraintes par le manque de disponibilité, préférant nettement rouler à la fraîcheur du matin (meilleures sensations). Désormais, si cela ne reviens pas, je me sens même dans l'expectative de grimper le Ventoux le 13/14 juin ou plus tard, en septembre, ce qui n'aurait plus la même signification. En tout cas, il va me falloir retrouver du jus. Samedi, je pense à nouveau tenter d'enchaîner col du Tourniol/col de la Bataille et retour et surtout mardi 9 juin, je tenterai un ultime test sur le Mont Noir. Restera à me refaire la cerise pour le samedi ou dimanche suivant, si cela n'est pas trop court... J'aurais aimer conserver plus de temps à me ressourcer la dernière semaine, mais les différents problèmes de santé, de mécanique et les obligations familiales ont brisé mon bel entrain.

Dommage pour Chabeuil, car je serais justement sur le Ventoux si tout va bien, ce samedi. C'est vrai que le port d'un sac à dos, n'est pas très commode, mais je pense rester dans la Ventoux 2h et demie et tout dépandra du temps ce jour là. Si cela souffle en haut, des manchettes et jambières peuvent compléter l'imperméable et cela commence à encombrer.

Nouvelles impressions contradictoires la semaine passée : une ascension très facile du Tourniol mercredi avec un très bon cyclo rencontré en chemin et une deuxième ascension au retour par l'arrière des Limouches. J'ai quasiment pu discuter partout malgré des pulsations un peu élevées (160-161)Pour explication, j'avais quelque peu arrosé la communion de mon fils et mon poids était un peu remonté, mais tout cela n'a pas beaucoup compté, j'étais très à l'aise, surtout dans la deuxième ascension avec un fort vent de face à 60/70 km/h. Ce samedi, il m'aurait fallu durcir encore la sortie, je voulais doubler col du Tourniol et col de la Bataille et l'ascension du Tourniol au retour, ce qui aurait fait plus de 1600/1700m de dénivelé, mais un nouveau couac se présente. De multiples frottements m'ont d'abord ralenti au point de me faire faire demi tour dans le col du Tourniol, dans la descente ce bruit ne m'a plus quitté sans que je sache d'où il provenait. Je les avais déjà ressenties dans certains ascensions, Il s'avère donc qu'il s'agit du moyeu de ma roue arrière, qui a manqué de graisse. Faute d'outils suffisants, je vais devoir attendre la réparation mercredi et récupérer un vélo de fortune pour pouvoir un peu rouler mardi. J'espère récupérer mon vélo à jour pour aller sur le mont noir, soit mercredi, soit samedi prochain. Pour couronner le tout, j'affronte un début d'angine qui m'a empêché de dormir correctement toute cette nuit. Au matin j'avais perdu 800 grammes ce qui m'a fait passer la barre des 78 kg avec laquelle je flirte depuis un bon mois. Bien dommage alors que j'allais utiliser une alimentation liquide (640) pour la première fois afin de la tester avant le Ventoux. Décidément, ne rouler que 3 mois avant le Ventoux s'avère plus compliqué que prévu. Enfin, je m'interroge sur les bagages à emporter, j'aurais deux bidons de 750 ml et une sacoche sous la selle, mais il va me falloir emmener un imperméable au regard de la fraîcheur en haut des cols et dans les descentes encore actuellement, que me conseillez-vous dans le cas du Ventoux (sac à dos éventuellement ?).

Bonjour nouvelle ascension réussie hier, celle du col des Limouches, col très large, pas très difficile en pourcentage (6/7 %) et assez régulier. L'ascension a été relativement facile, toujours à 11/12 km/h, sans véritable progression, si ce n'est de pouvoir redescendre une dent de temps en temps, pour me mettre en danseuse. Le seul bémol est un temps toujours maussade pour une fin de mois de mai. J'espérais pouvoir multiplier les sorties, mais le vent et l'extrême fraîcheur au sommet des cols m'a refroidi au sens propre et figuré. Donc mon poids reste stable et oscille toujours entre 78 et 79 kg. Il aurait fallu de biens plus longues sorties (de 3h30 à 4h30) pour espérer fondre encore un petit peu (j'espérais un poids de 75 kg, mais cela est illusoire d'ici 3 semaines). Par contre, les pulsations ont bien baissé et j'ai pu stabiliser l'élévation en respirant plus régulièrement. J'oscille entre 151 et 155, 157 dans les parties à 8 %, pour une FC maximum de 175 environ. J'étais régulièrement au delà de 160, il y a un mois, ce qui était trop. Si la sortie d'hier avoisinait les 3h, par contre j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour partir. Ma check-list de départ : alimentation (pain d'épice), bidons, matériel, lunettes, manchettes, pompe, changement de pneus était trop importante pour ne rien oublier. D'ailleurs l'imperméable dans la descente du col aurait été nécessaire en raison du froid, je ne l'avais pas non plus. Aussi n'ai je effectué que 58 km et grimpé qu'un seul col en raison des conditions météo et de l'heure tardive. J'avais prévu d'enchaîner une deuxième ascension, j'en avais les capacités physiques, ce qui aurait représenté presque une heure de plus, mais je n'en ai pas eu le courage. La séance d'hier était sans doute trop peu difficile pour ma progression. Je pense effectuer l'ascension du mont noir depuis saint pierre de Chérennes d'ici une semaine et demie, vers le 2/3 juin, si les conditions météo s'y prêtent évidemment. La programmation optimale serait d'avoir une semaine un peu moins dure avant le Ventoux. Mais là aussi, il faudra les bonnes conditions météorologiques.

Nouvelle montée du Tourniol aujourd'hui dimanche 17 mai, pas très rapide (entre 11 et 12 km/h), mais sans défaillance cette fois ci, Je n'ai pas eu de fringale (pain beurré, banane et pain d'épice avant de partir). Je me suis bien alimenté au pied du col (2 autres tranches de pain d'épice, de la boisson sucrée) et j'ai même pu accélérer à certains moments, descendre une dent pour moins mouliner. J'ai pu effectuer la même ascension que deux ou trois autres cyclos car en arrivant au sommet du col j'ai retrouvé les mêmes qui m'avaient salué lorsque je réparais une crevaison. J'ai même pu revenir sur un cyclo que je vois régulièrement monter ce col. La température était très fraîche et la descente a été perturbée par un rallye de voitures de courses anciennes. Le progrès est manifeste, il va falloir maintenant trouver un autre col pour s'exercer.

Première vraie montée de l'année, avec l'ascension du col du Tourniol jusqu'au bout (1145m) cet après midi. Beaucoup de difficultés dans les trois derniers kilomètres, qui enchaînent lacets sur lacets. De plus le genoux gauche commence à couiner. Les sensations n'ont plus rien à voir avec celles de samedi dernier. Changements entre le matin et l'après midi, entre la fraîcheur et la chaleur (supportable à 25/26°), avec un vent très soutenu dans cette partie de la vallée du Rhône, j'ajoute que la diminution calorique à table, y est sans doute aussi pour quelque chose ?. Il m'a fallu vraiment m'accrocher pour ne pas faire demi tour, alors que j'ai pu escalader les 7 premiers kilomètres (800 mètres d'ascension) à une moyenne de 13.5 km/h, subitement la moyenne est tombée à 8/8,5 km/h et l'alimentation sucrée n'y a rien fait. La partie terminale a été un calvaire. Petit excès de fatigue ou simple palier de progression ? En tout cas, je n'ai plus qu'un mois pour me préparer, avec peu d'espoir de passer à 3 séances par semaine, faute de temps supplémentaire. Je ne vois guère d'autres possibilités pour progresser plus rapidement.

Effectivement, en faisant très attention, petite baisse de poids de 1 kg environ depuis 1 semaine. J'ai surtout éliminé le pain, dont je suis gros consommateur, j'ai aussi supprimé le fromage de la plupart des repas et ait mis l'accent sur les légumes et les fruits à tous les repas. La baisse n'est pas spectaculaire, mais il me faut conserver de la vigueur pour monter les cols et ne pas tomber dans la privation extrême pour assurer aussi au travail. Avec cette petite baisse de poids (78 kg et des poussières), ma première montée de col (800 mètres, soit la moitié du Tourniol), objectif que je m'étais fixé s'est plutôt bien passée, sans souffrance excessive, même si la moyenne de 11.6 km/h n'est pas spectaculaire, j'ai presque pu accrocher un cycliste affûté qui montait et pensait me déposer. J'en étais étonné, j'approche des 800 km depuis un mois et demi, avec seulement deux sorties de 3h par semaine, mais il est difficile d'en faire beaucoup plus pour ménager la progression. Une autre question m'inquiète, depuis aujourd'hui seulement, concernant les températures. Le thermomètre est passé de 18° à 25/26° subitement et on annonce du 29/30° pour mardi et mercredi, deux jours d'entraînement. Travaillant le matin, je ne peux aller rouler que l'après midi, sans doute en pleine chaleur, que me conseillez vous ? Connaissant bien la région du Ventoux, l'éventualité d'une chaleur accablante, même matinale n'est pas totalement exclue...