Je viens de regarder le documentaire et de lire tous vos commentaires. Je n'y ai vu que le portrait d'un manipulateur, mégalomane et mythomane. Ce qui me frappe surtout (de Poulidor à Coppel) c'est la grande fragilité psychologique dans laquelle vivent les coureurs. C'est cette fragilité (manque d'accompagnement et de suivi psychologique, de réponses ou d'apaisements aux doutes du sportif professionnel) qui permet l'emprise de ce genre d'individu sur des athlètes précaires. Les vraies victimes, ce sont encore les coureurs, actifs ou retraités (le passage sur Menthéour est terrible, j'ai une pensée pour sa veuve qui témoigne) De ce point de vue, le reportage n'explique rien et n'apporte rien. Comme d'autres l'ont dit plus haut, je trouve ce "journalisme" particulièrement dégueulasse et indigne. Aller chercher Coppel à la sortie du bus avec la caméra (sans prendre rendez-vous et sans s'annoncer) cela relève au minimum de l'irrespect ; attendre Mondory (qui purge une suspension pour dopage, avec tout ce que cela signifie de violence sociale et symbolique) devant son domicile c'est complètement indécent. Je m'étais déjà fait la réflexion lors du visionnage du dernier "reportage" de France TV sur les moteurs, mais le "service public" télévisuel ne mérite vraiment plus de porter ce nom...