Brigitte CRETON

Il ne t'a pas gêné entre Mézilhac et le Gerbier ? Sinon je trouve qu'il gêne quand même aussi (le vent de N, on aura le même que l'an dernier) sur le début de la montée de St Agrève. Là, il gêne tout le monde 😃 Sinon, il m'a vraiment freinée sur ma tentative ratée d'AVM ... rafales de travers dans la descente sur Antraigues, puis dans la barricaude parfois, et enfin tout le temps sur les plateaux jusqu'au col du Viallard.

Je ne sais pas encore quel maillot je vais mettre 😆. Et puis il y a le cuissard, les chaussettes ... La préparation pour l'ardéchoise, c'est tout un art 😃

Vous me verrez peut-être aussi sur l'ardéchoise. Je pars devant, donc vous allez me doubler 😃

Un petit 22 de moyenne sur ma meilleure ardéchoise (en 2015 et avec seulement 3 mn d'arrêts cumulés ... je ne peux plus vraiment gagner sur les arrêts) ... maintenant j'essaye la volcanique ...en espérant, contrairement à la drômoise ou corima où j'étais en "queue de grand parcours", être un peu au cœur de la foule voir si ça change quelque chose 😃. Ce qui est certain c'est que sur la volcanique je ne vais pas stresser à cause du vent (2017), du temps qu'il fait (2016) etc ... on ne reste pas longtemps en altitude.

Je trouve que le jambon cru et la viande des grisons tiennent mieux à la chaleur que le jambon blanc. Un voire deux mini-sandwich dans une poche, une compote pour le dessert ou une banane dans l'autre, le tour est joué. Sinon deux mini-cakes salés aux jambons, gruyère, olives etc . Il y a aussi la solution de partir avec un mini sac à dos contenant juste le pique-nique. Une fois qu'on a tout mangé, le sac se replie et se met dans la poche du maillot. Comme le sac ne gêne que par temps chaud (ou si trop chargé) et que le matin il ne fait pas chaud, ça se fait bien.

Ca ne sera pas pareil ! à priori beaucoup plus facile mentalement (sauf grosse galère meteo) de faire une AVM avec la dynamique de cette journée qu'un chantier en solo.

Merci 😆

oh oh il n'y a pas de quoi 😆 Comme tu dis, j'ai du temps (boulot à temps partiel avec looongues vacances) , et je roule tranquille , sauf certaines sorties ... Disons que j'ai pris une sorte d'habitude de rouler (et le fait d'en faire bien moins qu'en 2014 fait que, depuis, j'ai l'impression de ne pas rouler beaucoup 😃) Par rapport aux collègues qui ont du temps (disons jeunes retraités) , et qui font entre 10 000 et 15 000 km/an , j'ai l'impression d'avoir une pratique un peu différente : mes sorties sont plus irrégulières ... aussi bien des 30 km que des brevets longue distance ... également en terme de rythme car je fais aussi du cyclocamping à 17 km/h ... beaucoup de changements dans mes parcours aussi ... Je n'ai pas tellement d'atouts "physiques" par rapport aux copines ; je suis même assez limitée (je l'ai toujours été même jeune), sauf en endurance. Par contre j'ai quelques avantages quand la journée est longue, pas de crampes, pas mal au c... , pas de difficultés à m'alimenter et quand je suis cuite, j'avance encore, pas tellement plus mal que quand je ne le suis pas . Le seul truc dont je suis fière, c'est que ça fait huit ans que je suis "tombée dedans" , et je n'ai pas perdu ma motivation : c'est de l'amour vrai 🆒

Oui je suis d'accord avec toi . Le "flatage" d'ego est parfois discret car c'est les proches qui s'en occupent, il existe néanmoins. Parfois il a existé à une époque, et les gens en ont fait le tour, du coup ils ont plus de recul par rapport à ça . Il y a aussi ceux qui ont leur compte de flatage en dehors du sport.

L'ego , son importance et ses excès ne sont pas spécifiques au vélo. Quand je pratiquais les sports de montagne, ski de rando, alpinisme (où la notion de vitesse avait peu d'importance, car très dépendante des conditions ), on retrouvait l'ego dans la "communication" , et également l'évaluation de la difficulté (c'était à qui descendait la pente la plus raide à skis par exemple) . On collectionnait les sommets et on totalisait le dénivelé annuel. Il y avait aussi des pratiquants qui ne chiffraient rien du tout et se clamaient bien fort purs contemplatifs : on les retrouve aussi dans le vélo ... c'est aussi un moyen de s'affirmer et de conforter son ego. Je crois qu'on est ainsi, que l'on fasse de belles sorties ou de belles performances, nous avons besoin d'un minimum de reconnaissance de nos efforts.

Marrant car quand j'ai commencé , l'étape du défi personnel en solo (en 2010) m'a parue plus facile que le défi personnel accompagnée ou en groupe (le temps est venu pour ça ... mais après) . Simplement car j'étais très inquiète à l'idée qu'on m'attende, de ne pas pouvoir suivre un rythme qui ne serait pas le mien, etc . Et du coup en solo j'étais bien moins stressée. Moi c'était le tour du vercors ... 300 km en 17 h 30 avec plus de 3 h de pause. J'avais juste fait 200 km un an avant. A part la meteo (je voulais LA belle journée, en fait il faisait un peu trop chaud ...) , je ne m'étais pas posé trop de questions, et ça m'a pris d'un coup une semaine avant maxi. Et je partage à 100 % les conseils et idées de Jo .

Avec le matos qui existe maintenant, on a tout ce qu'il faut avec 15 kg de chargement (de plus on a des vélos de route ... donc ça reste léger) . Mais j'en vois plein des voyageurs qui se trimballent 3kg de riz, 3 litres d'eau et même un jeu de boules de pétanques 😃 (véridique) ; ils ont quand même un peu de mal avec le dénivelé ! Par contre avec 15 kg, je ne trouve pas qu'on en bave (car en fait, on oublie l'idée de grimper vite qui est sous-jacente quand on fait des sorties classiques) . La vitesse en bosse est réduite de 25% voire 30% , mais sur le plat, ça n'a pas une énorme influence.

Il y a encore bien plus contemplatif que les Audax ... dans les clubs certains groupes font des sorties de 40 bornes à 20 km / h pour aller prendre un café 😃. Ce qui est toujours plus dynamique que de se planter devant la télé. Moi je trouve que le mot "tourisme" ne correspondait pas tellement à la FFCT . Les gens y font plus du vélo que du "tourisme", pour moi cyclotourisme évoque plus le cyclo qui voyage en transportant sa tente et son duvet, et qui visite la région ou le pays traversé . C'est ce que je fais en été avec 4 à 5 h de vélo par jour, le reste est du tourisme. Les clubs FFCT de ma région proposent des voyages avec assistance autrement plus costauds que ça en terme de vélo, du style traversée des alpes, et le soir personne ne fait trop de tourisme. Mais au fond, je fais peut être un contresens sur le mot tourisme , car en anglais "touring" conserve l'idée de simplement "faire un tour", se déplacer, et dans ce cas , on fait tous du cyclotourisme 😃 puisqu'on se déplace sur un vélo, sauf quand on fait du HT !

Pareil pour moi, cuissard ASSOS dès que je fais du long surtout par temps chaud ; aucun souci sur PBP, j'aurais pu remonter sur une selle le lendemain (utilisation de crème bepanthen en préventif pour les 400 premiers km puis plus de crème, je n'y pensais plus . ) J'ai eu un cuissard ekoi mais il n'était pas fait pour la longue distance.

Il y a le circuit des 7 Majeurs ; si tu le fais en trois jours en dormant une nuit à St Véran, une nuit à Demonte, cela fait des étapes de plus ou moins 130 km et 3500 m D+ / jour. En partant de Barcelonnette, on fait successivement Vars, Izoard, Agnel, Sampeyre, Fauniera, Lombarde et Bonette. On avait trouvé deux bonnes adresses à St Véran et à Demonte en Italie pour manger/dormir, je peux te les rechercher si nécessaire. Voici l'adresse de la confrérie des 7 majeurs avec des détails sur les circuits http://www.les7majeurs.com/ Si tu veux "zapper" l'Izoard car déjà fait, tu peux grimper Agnel directement après Vars.

Oui c'est ça ... de manière générale il y a eu très peu de poissons d'avril cette année. Je crois que personne ne voulait croire qu'on était vraiment en avril . Moi j'ai fait du ski ce jour-là dans 50 cm de poudreuse fraiche sur 1m50 de sous-couche, mais c'était vrai de chez vrai ... et personne n'a émis un doute d'ailleurs.

On devrait se voir aussi sur l'ardéchoise !

Macuègne-Homme mort sur le fameux brevet terriblement venteux en 2015 http://www.multiactiv.fr/2015/05/pbp-4-4-brevet-600-km-de-grenoble-vent-debout.html Et col St Jean et Perty (article ancien ... dans l'autre sens pour toi) http://www.multiactiv.fr/article-sederon-4-4-un-dernier-petit-tour-dans-les-baronnies-87853376.html

Une boucle avec le col du Perty http://www.multiactiv.fr/article-perty-et-pertie-sont-dans-une-rando-109758088.html

Voilà déjà pour la section de Sault à Ste Jalle (fin du récit, car le début c'était le Ventoux) http://www.multiactiv.fr/article-un-ventoux-frais-et-ses-petits-a-cotes-servis-chauds-107588116.html

J'ai fait tout ça mais pas le même jour 😃 . Le parcours m'a l'air top ; et relativement raisonnable quand même, car certains de ces cols ne sont pas très difficiles, en particulier tout le début très roulant s'enchaine bien jusqu'à St Auban , tout comme la fin (Macuègne, Homme Mort) qui était sur un brevet 600 km . Il n'y a que le col St jean que je n'ai pas fait dans ce sens . Je vais essayer de te retrouver mes récits pour les différentes parties ...

Oui même l'an dernier où le soleil brillait, il y avait un très fort mistral ... le parcours, qui est par ailleurs très sympa, est quand même très exposé au vent de nord ... avec quelques tronçons bien connus pour ça. La température était correcte, même si je commence à avoir très envie de retrouver la tenue d'été ...

Je ne peux pas utiliser ces sacoches (vélo trop petit, selle trop proche de la roue). Mais je crois qu'il ne faut limiter son chargement à l'essentiel, ou alors, on passe carrément au cyclocamping et on ne roule pas du tout de la même façon , moins vite, étapes moins longues et moins de grimpées. Une petite sacoche "backpacking" et un chargement de 3-4 kg au total change très peu la vitesse moyenne d'un cycliste sur une longue étape.

Tous les ans je vais de Valence en Normandie (800 bornes environ) sans assistance motorisée en dormant à l'hotel, dans la famille ou chez des amis, deux nuits (trois étapes) ou trois nuits (4 étapes) . J'équipe le vélo en mode backpacking (1 sacoche de selle de 6 litres avec un sac de compression dedans ) et je prends un petit sac à dos type camelback, et également une petite sacoche de cadre .

Hier Corima Drôme Provençale, parcours de 155 km /2400 D+ . Bonne forme mais conditions pas faciles pour moi avec vent + solitude , peu de participants (en tout cas d'un niveau proche du mien) sur ce parcours, et très disséminés dans la pampa. Températures assez froides du côté du col de la Sausse, mieux à l'Ouest. Ca ne m'a pas dérangée.