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Votre col le plus redouté


Didier SALEMBIER

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dix dernier km du col agnel versant italien (environs 1100m d+ sur 10km

Tu exagères un peu : sur les derniers 9,4 km il y a 2744-1830 = 914 m soit 914/9400 = 9,7%

http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Colle-dellAgnello&MountainID=1894

Je l'ai escaladé une seule fois, j'avais entre 55 et 60 ans.

J'ai mon temps qq part car c'était durant l'épreuve "La Campionissima" et il y avait un classement sur le col d'Agnel, les 10 derniers km + ou -.

La difficulté est augmentée par l'altitude, avec une moyenne de presque 2300 m, on a une perte de puissance de l'ordre de 10%, de sorte que ces 9,7% sont ressentis comme du 10,5 à 11 % à une moindre altitude.

C'était heureusement le 1er col (avant Izoard, Montgenèvre, Sestrières). Au total entre 230 et 240 km et pas loin de 5000 m de D+.

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Habitant le plat pays qu'est la Belgique les seuls cols que j'ai parcourus en vélo sont le col d' Ibaneta ( col de Roncevaux ) dans les Pyrénées ainsi que les autres cols qui culminent à max. 1500 m sur le Camino Francès lors de mes deux pèlerinages à Compostelle. Mais je les ai passés en VTT avec mes bagages ( soit 12 kgs ) sur le porte-bagages , c'est pas comme en vélo de route je puis vous l'assurer.

Donc pas de cols mythiques.

 

Comme j'ai 68 ans je crois que je ne pourrais jamais avoir un palmarès auréolé de passages de plusieurs grands cols mais j'envisage néanmoins pouvoir vaincre le Ventoux qui pour moi reste un col mythique dans la mesure où il représente la Provence que j'apprécie tout particulièrement.

En juillet dernier alors que j'étais à Vacqueyras j'ai dû renoncer à entreprendre le Ventoux car le mistral soufflait vraiment trop fort. Ce sera sans doute pour cette année si les jambes sont encore bonnes ( ce que j'espère ).De toute façon ce sera par Sault, ascension la moins dure.😉

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Bonsoir Sergio,

J'ai fait le Stelvio en Juin de cette année, c'est l'un de plus beau cols que j'ai fait, si ce n'est le plus beau. Je suis monté par Bormio, le versant théoriquement le plus facile car moins pentu, moins long et avec un pourcentage maximum moins élevé, les 3 derniers kilomètres font très mal car ce sont les plus raides, à 2500m et après quelques kilomètres ou la pente s'est adoucie ça calme...

Le côté Prato est plus vert, plus joli même si les deux versants ont leur charme, c'est plus long et plus raide mais plus régulier sur le papier.  C'est le versant par lequel je suis descendu donc difficile de jauger la difficulté. C'est un col à faire en tout cas, je suis content d'avoir eu une fenêtre météo favorable (c'était pas gagné...). Saches que si tu le fais tu ne seras pas tout seul, c'était blindé de cyclistes en pleine semaine, de motards aussi mais peu de voitures, les tunnels côté Bormio sont éclairés et l'asphalte avait été refait à l'occasion du passage du Tour d'Italie.

Sinon mon col le plus redouté je l'ai fait pas très loin de là en descendant la vallée: le Motirolo depuis Mazzo, 12.4km à 10,5% de moyenne, km3 au km9 la pente oscille entre 11 et 14% de moyenne avec un pointe à 18% et...zéro temps mort. Pas en forme et avec un genou récalcitrant, j'ai...achevé mon genou et du renoncer au Passo Gavia qui figurait dans le suite du programme...pas eu le temps de la faire celui-là à cause de la météo. Conclusion: faudra que je revienne!

🆒

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Bonjour Sergio

Même réponse à peu de chose près que Michel

Le Stelvio n'a rien à voir en terme de pourcentages avec certains cols cités dans ce post, je le comparerais un peu au Galibier (en comptant le Télégraphe), peut-être en un peu plus dur du fait que les pourcentages les plus difficiles (côté Prato, le plus difficile) sont sur les 12 derniers kms, contre 9 au Galibier

Mais on ne dépasse que très rarement les 10%, que ce soit par Prato ou Bormio, c'est toujours "relativement" roulant

 

En ce qui concerne le décor, j'avais fait les deux côtés le même jour, et j'avais trouvé le versant Bormio plus chouette esthétiquement, mais le versant Prato c'est le "mythe", avec ses 48 lacets numérotés, c'est rouler dans les traces de Fausto Coppi et Bernard Hinault

J'avais eu, contrairement à Michel, la "malchance" (je le pensais ce jour là) d'avoir eu la pluie sur toute la partie basse côté Bormio et la partie haute côté Prato

Mais la lecture il y a quelques semaines d'un article du magazine "200" relatant la montée m'a fait changer d'avis (l'auteur qui est monté sous la flotte parlait d'un "temps de Stelvio")

Donc finalement je pense que pour ma première expérience, j'ai eu de la chance, même s'il m'a fallu une bonne demi-heure pour me réchauffer et me sêcher dans un café en haut

 

Voilà, "mon" Stelvio je pourrais en parler pendant des heures

J'en ai rêvé pendant 4 ans avant d'y aller (comme l'a dit l'auteur de l'article, "jusqu'à cet instant je n'avais jamais pris une photo dans la figure", c'est la même chose que j'ai ressenti en voyant les photos)

Pendant 4 ans, j'y ai pensé sans arrêt, j'ai visionné des dizaines de vidéos sur Youtube (en vélo, en moto, en bagnole)

Le jour dit, je l'ai fait

Et je ne rêve que d'une chose, c'est d'y retourner, si possible avec d'autres forumeurs (il y en a déja un, Benoit, que ça branche)

Donc l'appel est lancé, organiser un séjour là bas à plusieurs je suis 110% partant, en plus je pourrais vous guider sur d'autres montées (Mortirolo, Gavia ou d'autres moins connues, Torre di Fraele, Val Grosina, Bernina, les petits cols autour de Livigno), et il me manque l'Umbrail que je rêve aussi de faire avec sa partie non asphaltée

 

A+

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Salut Guillaume,

J'ai été un peu déçu par l'Umbrail, je l'ai fait dans la foulée du Stelvio avant de redescendre sur Bormio, le début est sympa, ombragé avec des virages rapprochés et en terrasse, la partie non goudronnée m'a laissée sur ma faim, c'est assez court finalement et la fin du Col pénible, vue bouchée, c'est plutôt dépouillé, bref c'est fait...

😕

J'avais aussi coché le Bernina et le Foscagno mais j'ai dû composer avec mon genou et la météo mitigée. Un peu plus à l'ouest je te recommande chaudement le Passo della Spluga depuis Chiavena, une belle surprise!

😉

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la partie non goudronnée m'a laissée sur ma faim, c'est assez court finalement et la fin du Col pénible, vue bouchée,

J'ai un avis totalement différent. L'Umbrail ne couvre certes pas un vaste territoire, mais pour moi ce fut une grande surprise.

Je n'avais pas pensé trouver en Suisse une région aussi sauvage dans un pays où en général on voit partout la trace de l'homme. Ce n'est pas une vaste zone, mais j'ai adoré. Bon, il y avait un grand soleil et ça aide.

Pour en revenir au sujet, j'ai cette année monté le col que je redoutais le plus : le col de La Cumbre en Bolivie à 4653m en partant de l'Amazonie, à 1230 m d'altitude. 

Il y a une autre ascension que j'aimerais faire, mais ce n'est pas un col : monter au sommet du volcan Mauna Kea sur la grande île d'Hawaï, à plus de 4100 m. Les passages sur la route en terre, en fin d'ascension, avec des %ages inhumains à cette altitude doivent être particulièrement étonnants et éprouvants.

Par contre, soleil assuré si l'on en juge par les considérables investissements au sommet en télescopes (dont un Franco-canadien).

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oui tout a fait le mont tauch,l'arrivée d'une cyclo,un truc de fou avec des passages à 22% en plein cagnard,ce jour là j'ai compris pourquoi ça s'appelait l'enfer du mont tauch,au départ l'organisateur demandait qui était là l'année précédente?pas beaucoups de courageux!!!ce truc là tu le fais une fois pour voir

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En descendant sur l'Umbrail et Bormio, y a -t'il vraiment une portion non goudronnée? Il me semblait qu'elle n'existait que pour rentrer en Suisse, donc après la bifurcation pour Bormio, mais je l'ai faite en 97 donc ça date un peu, j'étais parti de Sta Maria i.m Müstair, puis descendu jusqu'à Prato, avant de remonter le val Trafoi (patrie de Gustavo Thoeni).

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Hey les fous du Stelvio ! Je l'ai grimpé moi aussi en juin dernier (depuis Prato) et ça caillait bien là-haut mais quel pied ! Récit + photos => http://lesbaroudeursenvadrouille.wordpress.com/2014/07/01/10eme-etape-prato-allo-stelvio-santa-caterina-di-valfurva/

Sinon, j'y repars en 2015 (le samedi 22 août très précisément) => je gravirai l'Umbrail et enchaînerai avec le final du Stelvio versant Bormio 🆒

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