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Rik van looy


Invité

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Jean-Patrice, toi qui dois avoir une maison pleine de souvenirs cyclistes, t'aurais pas par hasard gardé qq part la liste des engagés du critérium de Callac de 1964?

Faudrait peut-ĂȘtre que j'Ă©crive Ă  la mairie du lieu, ou alors aux organisateurs. J'en pensais rien Ă  l'Ă©poque, mais aujourd'hui c'est clair que ça me ferait plaisir de voir cette liste.

Y'a un callacois dans la piĂšce?

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Bonsoir

L'Empereur d'Herentals est le seul a avoir gagné toutes les grandes classiques. Dans le film proposé en lien sur le post Merckx 69 on le voit en fin de carriÚre gagner une étape du Tour de France aprÚs une longue échappée.

Ci joint un lien pour un de ses succĂšs Ă  Roubaix :

http://www.ina.fr/sport/cyclisme/video/RCC01004333/la-course-paris-roubaix-remportee-par-van-looy.fr.html

 

 

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Ce mec Ă©tait mon idole,il lui manque que BX-Paris.ce n'Ă©tait pas un suceur de roues,il a mĂȘme gagnĂ© une Ă©tape de moyenne montagne,Ă©chappĂ© avec un autre sprinter, Belge lui aussi si mes souvenirs sont bons,je crois que c'Ă©tait une arrivĂ©e Ă  perpignan,ce jour lĂ  coureurs devaient escalader le col de la "Chioula"(je ne suis pas sur de l'orthographe)et un autre col du beau Van looy ce jour lĂ 

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Bonjour

Oui j'ai lu des articles sur la fameuse garde rouge, des costauds sur le vélo correctement rémunérés pour l'époque et totalement dévoués à Rik 2, (Van Steenbergen étant Rik 1).

Les images qu'on peut retrouver des courses gagnées par Rik Van Looy montre un coursier offensif qui savait terminer le travail avec panache.

 

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Rik Van Looy, "L'Empereur d'Hérentals"


"Rik 2" apparaĂźt sur le devant de la scĂšne internationale Ă  l'automne de la carriĂšre de "Rik 1er" alias Rik Van Steenbergen ! MĂȘme stature imposante, si ce n'est que Rik Van Looy est plus rĂąblĂ©, mais tout aussi puissant (177 cm pour 80 kg). Toute la Belgique a assistĂ© Ă  la passation de pourvoir entre les deux hommes dans le courant de la saison 1957-58, il faut souligner, Ă  ce sujet, qu'il serait anecdotique voire prĂ©somptueux d'imaginer ce que serait devenu les annĂ©es "vĂ©lo" de cette Ă©poque-lĂ  avec la prĂ©sence de ces deux "bouledogues" en mĂȘme temps ! Une pĂ©nurie de succĂšs pour les autres coureurs, certainement, agrĂ©mentĂ© d'une rivalitĂ©, entre les deux Rik, frisant la "guerre civile", soyons en sĂ»r. Rik Van Looy appartenait Ă  la fameuse "Garde Rouge" de la formation Faema, il en Ă©tait le leader et Ă  ce titre les coureurs qui la composaient se muaient en vĂ©ritable tapis rouge pour emmener "l'Empereur d'Herentals" quĂ©rir les lauriers. Et quels lauriers, le Belge de Grobbendonk, oĂč il est nĂ© en 1933, a remportĂ© toutes les classiques majeures du calendrier ! MĂȘme, le Roi Eddy n'y est pas parvenu (Merckx a toujours butĂ© sur Paris-Tours). En 1957, il a tout juste 22 ans lorsqu'il s'adjuge Paris-Bruxelles, deuxiĂšme maillon (le premier Ă©tant Gand-Wevelgem 56, mais moins significatif en son temps) d'une chaĂźne qui allait s'achever en 1968 avec son triomphe dans la FlĂšche-Wallonne, derniĂšre classique qui manquait Ă  son copieux palmarĂšs. Entre temps, il remporte trois "Enfer du Nord" en 1961-62 et 65, deux "Ronde" en 59 et 62, triomphe Ă  l'occasion de Gand-Wevelgem Ă  trois reprises en 1956-57 et 62, une "Doyenne" en 61, s'approprie Paris-Tours deux fois en 1959 et 67, s'octroie la classique des "Feuilles-Mortes" en 1959 aprĂšs son unique succĂšs lors de la "Primavera" 1958. Ajoutez Ă  cela le Tour de Belgique 1961, le maillot vert du Tour de France en 1963, douze six-jours pour agrĂ©menter son hiver, et enfin deux titres de Champion du Monde sur route en 1960 et 1961.
Une anecdote, justement, concernant les Mondiaux fait partie de la légende du cyclisme et celle-ci a un rapport trÚs étroit avec Rik Van Looy, puisqu'il fait partie intégrante de la fameuse 'Trahison de Renaix'! Nous sommes à la fin de l'été 1963, période traditionnelle des Championnats du Monde, cette année-là, ceux-ci se déroulent chez notre cher 'Rik Imperator', à Renaix (Belgique). Tous les pronostiqueurs de la planÚte ont fait du leader de la Faema leur favori incontestable et incontesté ! Les jeux, aprÚs une course limpide et sans nuage, sont fait ! Un peloton d'une trentaine d'ùmes se présente en vue de la banderole d'arrivée. On reconnaßt au milieu des convives, le rapide Français Darrigade, les Hollandais Post, Janssens et De Haan, les Italiens Zilioli et Cerami, les Britanniques Simpson et Wright, quelques outsiders Français Poulidor et Anquetil, et enfin les Belges avec les frÚres Desmet, Planckaert, Beheyt et, bien entendu Rik Van Looy, en personne. Du cousu main, pensait-on alentour ! C'était sans compter sur un compatriote de 'Rik2' qui aux abords de la ligne tenta crùnement sa chance en sortant du peloton lancé à vive allure! Benoni Beheyt, puisque c'est de lui qu'il s'agit, lançait le sprint pour son leader, avions nous la naïveté de croire ? Et bien que nenni ! Le coéquipier de sa 'Majesté' coupa le fil en premier au grand dam d'un public, venu tout exprÚs assisté au troisiÚme sacres de leur héros, et qui se consoleront, néanmoins avec le titre acquis et la médaille d'argent de l'infortuné Van Looy. Cette mésaventure laissera des traces indélébiles chez le Belge qui, à la suite de ce camouflet passera deux saisons pratiquement blanche ! Toutefois, pendant ce laps de temps, il n'aura de cesse de faire payer au 'présomptueux' Champion du Monde, le crime de lÚse-majesté, perpétré à son égard par celui-ci. Et c'est ainsi que notre 'pauvre' Benoni Beheyt ne remportera plus aucune épreuve significative, ou de course de grande notoriété de sa carriÚre ! L''Empereur d'Hérentals' avait une nouvelle fois dicté sa loi !

MIchel Crepel

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Si Jean-Patrice ,le Giro avant les annĂ©es 60 Ă©tait un peu "folklo"...Il y avait des primes a chaque village et les coureurs italiens se faisaient la politesse pour passer la ligne en premier car untel Ă©tait natif du village ou de la rĂ©gion...J'ai cotoyĂ© pendantquelques temps "Gem" et quand il avait des moments de luciditĂ© (c'est a dire le matin) il m'en a racontĂ© des bonnes sur le Giro.Bon avec lui il faut en prendre et surtout en laisser..Il m'a dit qu'un jour dans une Ă©tape des coureurs reprenaient en coeur les chansons qu'un des coureurs chantait,et les spectateurs leur lancaient des fleurs !!! .A la mĂȘme Ă©poque sur le Tour ils auraient recus des briques!!!...Mais il est vrai que dans la montagne la course Ă©tait lancĂ©e ...Mais pour les italiens entre-eux.Les Ă©trangers ne pouvaient pas passer par le "mur" fait par les spectateurs et parfois aussi la police !!!...Seul Gaul(sponsort italien oblige) et parfois Anquetil aussi lui aussi sponsort italien; avaient droit au "passage" mais pas aux poussettes ...RĂ©servĂ©s au seuls italiens et surtout aux "locaux"...

 

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En effet Jean-Pierre et Guilaume.Le col de la "Chioula" n'est quand mĂȘme pas la Tourmalet .Que V.Looy l'ai passĂ© en tĂȘte,ce n'est dĂ©ja pas si mal ,n'oublions pas que si il n'Ă©tait pas un pur grimpeur il pouvait "faire mal" a pas mal de monde dans les bosses...Qu'il soit battu par Guido Reybrooek ,qui lui n'Ă©tait qu'un attentiste (la qualitĂ© principale des sprinters)(Voir Paris -Tours 1966 devant un certain V.Looy)Reflete tout a fait le dĂ©roulement de l'Ă©tape qui a Ă©tĂ© tout simplement "annulĂ©e" par le peloton pendant pas mal de temps.Mais pour Van Looy qui Ă©tait dĂ©ja un peu sur le dĂ©clin celĂ  a du lui redonner le moral.

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