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Et vous votre 1ère victoire c'était comment ?


Emile ARBES

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Pas couru chez les jeunes . Ma 1ere gagne en 4eme cat. Un cricri a Lunel dans l'herault, de tous les costauds qui faisaient les primes , j'avais compris que personne voulait gagner pour pas marquer des points, mais personne pouvait partir pour en croquer. J'ai donc sagement attendu le dernier tour pour partir comme un facteur....personne est venu me chercher.

La 2eme a Sorgues (3 et 4)dans le vaucluse. J'attends a l'affut le sprint de la 1ere prime et je contre. Je fais toute la course seul. Primes , primes en haut du talut, et victoire, j'avais gagné plus que le salaire mensuel du papa. Un bouquet enorme, deux coupes, je suis rentré a Avignon en vélo avec ce bardat sur la bécane....J'était pas qu'un peu fier.

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Et vous votre 1ère victoire c'était comment ?

Trop normale : J'avais fini la saison précédente sur une place de 2 suivie d'une place de 3 (en 3 et 4).

A l'entame de ma 2e saison je m'entraînais avec 2 copains en janvier-février et début mars, et comme ils trouvaient que c'était moi qui marchait le mieux des 3 avant la 1ère course, ils avaient décidé de miser sur moi pour la course d'ouverture, mi-mars.

A la mi-course je me suis échappé avec 2 autres gars, dont un de mes copains. Donc je n'avais qu'un adversaire à l'arrivée, trop facile finalement.

Le lendemain, dans l'amphi à la fac mon voisin s'adresse à moi et me dit que la fille qui m'avait offert le bouquet allait se marier avec son frère la semaine suivante. Bizarre comme coïncidence.

Bien sûr les journaux me donnaient favori pour les courses suivantes ... ponctuées par une série de 3 crevaisons ds autant de courses!

J'ai dû attendre 4 mois pour regagner!

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J'ai un peu honte de répondre vu mon expérience mais bon faut bien faire vivre le forum...En fait je me demande  : une victoire c'est quand on est premier à passer la ligne et pas quand on est 1er de sa catégorie sur une course ? Sinon lors de ma seule année de compétition en 4 courses j'ai jamais gagné car soit j'avais pas le niveau d'arriver en position de sprinter avec la tête soit je savais pas comment faire techniquement et tactiquement, mais par contre à la 2 ème ou 3ème course sur un terrain qui me convenait :  circuit avec deux grosses bosses à Argonay vers Annecy, à force de suivre les mines d'un mec et de prendre des relais parce que je voulais pas faire celui qui fait de la patinette derrière on a fini par se retrouver qu'à deux avant la dernière bosse et là j'ai pas su gagner soit parce que j'étais cuit (mais lui aussi peut être...) soit parce que mentalement je ne suis pas un gagneur, j'étais déjà content et un peu impressionné d'être avec le meilleur, donc dans ma tête j'allais même pas devoir lutter avec lui. D'ailleurs à un moment alors qu'on prend des relais "à bloc " pour prendre de l'avance sur ce qui reste du petit peloton, je luis dis au mec que je suis cuit, ça aurait pu être du bluff pour le laisser finir et placer une attaque mais non...c'était pas du bluff, j'étais vraiment déjà bien cuit. Je me suis fais "engueuler" après d'avoir dit cela par un copain qui courrait après et qui nous regardait en s'échauffant avant sa course, paraît que ça se dit pas quand c'est vrai...Lui c'est un vrai compétiteur qui veut gagner au profond de lui moi non j'ai pas la gagne chevillée au corps et à l'esprit...

Bref pour finir mon épopée trépidante, donc il démarre dans la bosse, pour le geste je fais semblant de partir aussi mais :  mal aux jambes, impression de ne plus avoir de forces...bref je me rassoit et je finis 2 mais comme il est pas dans ma catégorie je suis 1er.   . Je précise sans esprit de polémique que c'était "une course de village" avec des fsgt et des ufolep niveau faible. Voilà,  voilà,  c'est tout mais sur le moment ça fait de drôles d'impression de jouer dans une course...

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Moi en 1960 chez les débutants avec un vélo pretè parce que je ne pouvais pas faire de la competition.c'etait encore la periode que le sport etait considéré pour les pauvres.

J'avais un vélo semi course avec lequelle je faisais beaucoup des longues distances.Un jour le poisonnier m'a pretè son velo de course avec des tubes parce que il avait confiance en moi.C'etait un criterium sur 2 jours dans le dernier virage de 90°j'ai pris un risque et je suis arrivé avec 5m de longuer.En rentrant j'ai jeté mon bouquet dans le fossé parce que je voulais encore rouler le lendemain.Le lendemain j'ai terminé 5° .Comme on avait  un commerce de grossiste en textile il y a un client qui a téléphoné pour dire que le fils a gagné une course et qu'il roulait le lendemain a Blanden.

A l'arrive ma mère etait la et depuis je n'ai plus fait de la course.La semaine après il y a meme Poeske Sherens(7 fois champion de monde de sprint)qui est venu demander pour venir membre du "Stoempersclub"mais c'etait un "NON".Dommage que j'ai perdu mon père a 4 ans parce que alors je serai sure que j'aurai fait une carriere de cyclist.

Après j'ai fait des randonnées de longue distances mais je regrette toujour que je suis pas devenu coureur professionelle.

Maintenant j'ai beaucoup de plaisir de faire des marathons de VTT a mon aise et surtout de profiter de la nature et des beaux coins qu'on découvre.

PS:je suis flamand donc excuse pour les fautes.  

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en juniors à une dizaine de km de chez moi....je crois qu'il ne reste qu'un tour (de 3 km) je part seul et ma pauvre mere me voit arriver et que je me relève et elle saute sur plaçe et me dit qu'il reste encore un tour,crotte,le nez dans le guidon et je résiste au peloton pour le dernier tour.....ouffff!....c'était en 1987!!

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Bonsoir Roger,

La première phrase reflète bien la période des années 60, je rajouterai même que cela n'était pas très bien vu, on était pris pour des mecs bizarre.

Dommage pour toi, car le destin de ton père ta plongé dans le désarroi et ta mère avait besoin de quelqu'un pour le remplacer et c'est tombé sur toi!

Ne t'excuses pas pour les fautes tu écris très bien !

Sportivement.

émile

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Une course en circuit fermé de 6 km. Le plus jouissif ne fut pas la montée sur la première marche du podium sinon, lors de la course, rouler fort devant, réussir dans un premier temps à me débarasser d'un gros paquet  de compétiteurs à l'usure...avec la certitude de mettre une mine au moment opportun et de laisser ainsi mes principaux adversaires cloués sur place, ce que je n'ai pas manqué de faire à l'entame du dernier tour. Arrivée en vainqueur avec 40 secondes d'avance.

Hélas, ces moments de grâce sont trop rares. C'est pourquoi il faut savoir les apprécier et les savourer pleinement quand ils se presentent à toi...

Le plus dur, confirmer !!!  Donc ne pas se prendre la tête plus que ça, et toujours se faire plaisir quelles que soient les circonstances...

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Moi ma premiere "gagne" c'était le 14 juillet 1966 a Houilles,j'étais en cadet 2 (Bien sûr tout le monde me l'a dit Oh!,bof!une victoire un 14 juillet c'est facile tout le monde a "sa course")...,c'était le temps béni où l'on pouvait encore choisir parmi les nombreuses courses organisées....Il est vrai qu'il n'y avait que une vingtaine de participants.(dont cinq de mon club le V.C. Houilles club organisateur.)Le dimanche précédent j'avais fait 4 a Argenteuil ce qui m'avait mis en confiance,c'était la premiere fois que je finissait dans les 5 premiers.Je suis parti seul,comme une fusée, sachant que j'allais me faire revoir par le paquet.J'ai roulé a fond un tour et demi ,je me suis fait reprendre par quatre coureurs ,et non des moindres,il y avait Pacheco de Mantes qui allait très vite au sprint,Martial Vezzoli de l'A.S.Chatou qui lui était plutôt grimpeur,un autre coureur de Poissy dont je ne me souviens plus du nom,et mon équipier Alain Miroglio.Moi comme je venais de me faire revoir je ne passais plus de relais.Limite a me faire larger a chaque relance....Puis,au fil des tours j'ai trouvé que cela ne roulait pas trop fort.Nous n'avions aucun écart avec le peloton,a part sur la ligne d'arrivée où tout le monde hurlait des écarts fantaisistes.Alors a la sortie d'un virage j'ai juste "vissé" un petit peu,rien que pour voir ,a ma grande surprise il y a juste Alain Miroglio et Martial Vezzoli qui sont revenus sur moi en me passant en trombe...Jai eu juste le temps de sauter dans la roue de Miroglio...Mais là plus question de "ratonner"il restait 3 tours avant l'arrivée et mort où pas je devais passer.Miroglio m'a fait signe d'attaquer...Moi qui avait déja du mal a suivre !!!...Puis a la cloche je suis sorti de l'arriere.Vezzoli et Miroglio se sont regardés et j'ai pris une centaine de mètre d'avance.Bien sùr Miroglio ne pouvait pas rouler sur moi et c'est Vezzoli qui a roulé ,mais il était un peu juste et il m'a repris une cinquantaine de mètres.Je me retournais tout le temps(chose a ne jamais faire,je ne l'ai su qu'après)je suis passé devant un dirigeant de mon club et je lui ai fait un geste interrogatif en demandant "qu'est ce que je fait"?Il m'a répondu dans un hurlement "mais p....roule,roule.."Alors là j'ai donné tout ce que j'avais dans les jambes...J'ai gagné avec deux longueurs d'avance sur...Pacheco qui était revenu sur nous...Si il y avait dix mètres de plus je suis sur qu'il me passait...Je n'ai pas levé les bras (c'était interdit par le réglement)mais je n'y ai même pas pensé...J'ai été étonné que l'on me considérait comme un "vrai coureur" ensuite...Mais je n'ais pas pu confirmer cette victoire car l'année suivante j'ai changé de club,et je courais en junior...Je n'ai gagné que deux ans plus tard;une course organisée par le club de Cormeilles en Parisis, en haut de la côte de St Martin du Tertre,moi qui grimpait comme un fer a repasser.!!!...Mais j'étais souvent le plus frais aux arrivées ,je voyais des coureurs qu'il fallait aider a descendre de vélo et qui restaient prostrés pendant de longues minutes pour reprendre leur respiration.Il est probable que je ne donnait pas "tout" sur le vélo...J'étais il est vrai un peu dilettante...      

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Bonjour à tous,


 


J'ai commencé à courir en 1976 à la FSGT en cadet 1. j'ai eu quelques haut, quand je ne m'y attendais pas, et plus souvent des bas quand je m'attendais à des hauts. Paradoxalement en junior 2, alors qu'objectivement je n'avais pas le niveau même si j'avais toujours l'air facile, les dirigeants du club de l'époque, ont faillit m'embarquer au Tour de l'ariège, avec les Polonis et autres nations ds pays de l'Est; Une vrai galère dans laquelle je n'aurai probablement pas plus loin qu'une étape. Je n'y suis pas allé. Ouf.


 


Quelques années plus tard le contecte a changé. J’ai 23 ou 24 ans. J'ai déçu les espoirs des autres, mais pas les miens. je n'en avais aucun. J'ai trop compris ce qui me séparait des meilleurs, tant physiquement, que mentalement. J’ai achevé mes études supérieures.    


 


Je m’en souviens d’autant mieux que ce fut la seulen course que j'ai gagné. Pourtant, c’était mal barré.


Nous sommes à la fin du printemps 1983 ou 84. L’épreuve se nomme « la Ronde de St Orens dans la banlieue toulousaine.  Depuis le début de l’année, je n’ai pas vraiment le bon coup de pédale. Le vélo est un hobby qui me permet de calmer le trop plein d’énergie qui m’habite.


Le circuit de 5 ou 6 km, comporte une descente d’environ 800 mètres, une portion plate de 3 km, une bosse d’environ 800 m qui va s’accentuant, puis une portion plate avant la ligne d’arrivée.


Je ne suis pas très confiant sur mes chances au départ. J’ai déjà la tête aux vacances avec ma copine avec laquelle nous devons partir en Espagne cet été. Je crains la chute, car je ne veux pas tout gâcher.


 


Très vite, je me retrouve dans les dernières positions du peloton. Dans la bosse, ça monte vite, et même presque trop vite pour moi, puisque c’est tout juste si je ne me fais pas larguer dans le 1ier quart de l’épreuve. Mal placé, je ne vois rien des échappées qui partent et sont reprises au fil des tours.


 


Dès la mi course, ça va mieux. Je suis décontracté. je n'ai plus peur de chuter. Je me suis rendu compte qu’après la bosse, aucun des coureurs ne semble en mesure de relancer très fort, d’autant que la descente toute droite qui suit la ligne d’arrivée favorise les regroupements. J’opte pour la solution que j’ai très souvent employé par le passé qui consiste à aborder l’ascension bien placé, à monter le plus souple possible, à me laisser glisser légèrement dans la bosse, puis à me replacer après le sommet et dans la descente.


 


Dans le dernier tiers de l’épreuve, le peloton s’étant amaigri des 2/3, 5 ou 6 coureurs vont au tapis. Ouf, je n’en suis pas. En compagnie de 2 ou 3 autres, cette fois je suis obligé de prendre beaucoup de vent. Nous rentrons sur les hommes de têtes. Une échappée de 2 ou 3 coureurs est partie dans l’intervalle. Vent de côté, quelques uns déployés en éventail mettent les autres dans l’herbe et la caillasse. C’est un peu sauve qui peu. Il faut être lucide. Si ça dure trop longtemps, je saute moi aussi. 


 


Nous parvenons une trentaine au bas de la bosse à 3,5 tours de la fin. Curieusement, je me sens tellement facile qu’une confiance inébranlable m’envahie subitement. Il semble que cela se voit. Depuis plusieurs tours je reconnais des spectateurs que je ne connais pas et qui me montrent du doigt.


Je suis sûr que personne ne pourra me lâcher dans la bosse.


Dernier passage sur la ligne : l’un des protagonistes tente le tout pour le tout.  Combien sommes-nous en chasse ? Je n’en sais rien. Pour la dernière ascension et pour la 1ière fois, je reste sur le grand plateau. Ça saute de tout les côtés. Sans démarrer, je monte au maximum. Je me retourne au sommet de la côte. Deux concurrents me suivent à 50 ou 100 mètres. Je m’arrache. Avec l’effort que je viens de fournir, je n’ai aucune chance au sprint. Il reste environ 1 km. J’ai mal aux jambes. Heureusement que je n'ai pas de montre cardiaque. Vais-je tenir ?  Je ne cesse de me retourner. Toujours le même écart. Je passe la ligne un peu surpris de ne pas avoir été repris. J’ai gagné presque sans y croire.


 


10 ans plus tard, je vais à la préfecture pour faire faire une carte grise. Deux employées me reconnaissent et m’interpellent sur ma participation à cette épreuve 10 ans avant. Dire que j’ai peut laissé passé 2 autres chances …/…       

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C'est vraiment pas passer loin le jour ou lors d'un critérium (en cadet 2 éme année), après 20 kms d'échappée il me restait 3 tours à faire grosso modo 6 kms, mes proches me voyaient déjà gagner la course, donc applaudissement à chaque passage dans les derniers tours, puis le peloton a commencé à accélérer, moi aussi mais trop tard à 800 ml de la ligne ça fuse de tout les coté, je prend une roue quant même et je dispute le sprint mais pas très bon dans cette discipline, donc je fini 8 éme.

Top 5 : 3    Top 10 = mini 6    Top 20 = plus de 10....mais bon, pas de victoire

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En 2008 en cadet 2ème année, au billot l'oudon dans le calvados, c'était un matin avant la course des 3, une bosse infernale, on part à 2 du même club dans la dernière bosse et on se dispute la victoire à la pédale, je lève les bras, un de mes plus beaux souvenirs, suivi de 4 autres bouquets cette saison !

Arrivé en junior je remporte 2 courses en 2 ans, et depuis 2 ans en espoir tous les samedi soir je suis le vainqueur officiel des soirées arrosés.

L'année prochaine je remet ca en 3 j'espère m'amuser autant qu'en soirée ! 😆 

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