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il y a 1 minute, Béga69 a dit :

l'épreuve a été racheté , 300 boules l'inscription....

L’HISTOIRE CONTINUE !

BORDEAUX - PARIS REVIENT avec CLSO by SMH

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En 2014, Extra Sports relançait Bordeaux-Paris, la plus ancienne et la plus longue épreuve d’un jour. 123 ans après sa création et 35 ans après la dernière édition professionnelle, les 1 000 participants de Bordeaux-Paris 2014 renouaient avec la légende. Il aura fallu attendre 8 ans (2022) pour reprendre la route sous un format "ultra-distance" plutôt que "cyclosportif".

 

Différents éléments extérieurs (COVID, JO en France...) eurent raison des éditions suivantes. A la l'initiative de l'ancien champion et passionné Pierre Rolland, les équipes de CLSO by SMH, spécialisées dans l'organisation de Cyclosportives dont la célèbre Cyclosportive La Vache qui rit, ont acquis la propriété de l'épreuve pour les années futures. Une opportunité unique de faire revivre le mythe et de rassembler tous les amoureux de la petite reine en associant DÉFI, CONVIVIALITÉ et VALORISATION DU PATRIMOINE.

 

Comme à notre habitude, nous placerons le participant au coeur de nos préoccupations avec de nombreux cadeaux et services. 

 

C'est donc officiel, la plus ancienne, la plus longue, la plus atypique des courses d’un jour est de retour.

 

Ci-dessous l'affiche officielle ainsi que la présentation des formats proposés et le lien des inscriptions. Les réseaux sociaux et le site internet seront ouverts dans les prochaines semaines. D'ici là, nous vous invitons à consulter le règlement de l'épreuve pour découvrir toutes les informations pratiques.

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S'inscrire

En bref

 

En 2026, Bordeaux - Paris proposera deux formats de course : un ultra de 650km et un mini Bordeaux-Paris de 350km. Ces deux distances permettront de satisfaire les cyclistes aguerris et aussi bien les cyclistes en quête d’aventure.

 

650KM - ULTRA  - 1 base de vie tous les 150 kilomètres environ

  • Solo : face à vous-même
  • Duo : du départ à l'arrivée avec votre binôme, pour le meilleur et pour le pire
  • Relai duo : changement d'équipier à mi-parcours à la 2ème base de vie
  • Relai quatuor : changement d'équipier à chaque base de vie

 

350KM - EXPERIENCE : au départ de Châteauroux à mi-parcours - 1 base de vie ensuite. Solo ou Duo

 

La barrière horaire à l'arrivée est de 40 heures (16,5 km/h).

 

Les lieux de départ et d'arrivée seront inédits par rapport aux éditions précédentes. On vous réserve un cadre d'exception. 

 

Les modalités de départ (peloton ou petits groupes) seront précisées ultérieurement. 

 

Le drafting et les groupes (max 10) seront acceptés.

 

Tous les participants bénéficieront d'un maillot collector, d'un cadeau, d'un sac de délestage, d'un repas à l'arrivée, de ravitaillements chauds sur les 3 bases de vie, d'un suivi live GPS, d'une dotation finisher, d'une assistance mécanique, de soins de relaxation à l'arrivée... et d'autres surprises communiquées dans les prochaines semaines.

 

Derrière le mythe, Bordeaux-Paris est avant tout une épreuve d’Ultra Cycling abordable pour les plus grand nombre. La distance (650 km) est importante, tout en évitant la démesure et le dénivelé positif est relativement faible (5000 D+). Nul besoin d’un entraînement titanesque pour être finisher de cette épreuve d’anthologie.

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A propos de Bordeaux - Paris 

 

Créée en 1891, celle qui fut une des plus anciennes et une des plus longues épreuves cyclistes d’un jour au monde, a toujours été une épreuve à part, car réservée à des spécialistes, du fait de ses 600 km et de son finish spectaculaire derrière un Derny, l’ultra historique. Bordeaux-Paris fut surnomée “le derby de la route” puis, lors de ses dernières éditions “ le marathon de la route “. Un défi sportif que de grands noms cyclistes ont relevé (BOBET, ANQUETIL, VAN SPRINGEL, DUCLOS LASSALE...) mais qui en a effrayé beaucoup d’autres du fait de sa longueur et de sa difficulté.

 

Cette course fut réservée aux professionnels jusqu’en 1988, avant de connaître quelques éditions cyclotouristes jusqu’en 2010. Avec Paris-Roubaix et Paris-Brest-Paris, Bordeaux-Paris fait sans aucun doute partie de ces grandes épreuves qui attirent les amateurs de longues distances ou les cyclos désireux de se confronter à eux-mêmes.

 

Vestige d’un cyclisme du siècle dernier, qui exacerbe l’imaginaire, monument historique du cyclisme; Bordeaux-Paris apparaît pourtant, 130 ans après sa création, d’une modernité évidente.

 

Ce défi sportif unique de plus de 650 km non-stop, de l’océan à la Tour Eiffel, la diagonale mythique des quais de Garonne aux quais de Seine, en passant par Châteauroux et le fameux château de Chambord, colle plus que jamais à son époque et au succès grandissant de l’Ultra Cycling.

“ Il n’y a pas de plus beaux défis que ceux que l’on se lance à soi-même “

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Nos autres épreuves

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CHABLAIS LEMAN SPORT ORGANISATION by SMH Evénements

This email was sent to jeanmarcbegagnon@gmail.com

Envoyé avec Brevo
Posté
il y a 19 minutes, Béga69 a dit :

l'épreuve a été racheté , 300 boules l'inscription....

abusé le prix meme si je me doute que l'organisation coute cher .......

pour le prix je préfère allez rouler dans les Vosges un week-end avec des potes et  me faire un resto pour 150€ le tout   ....... 

Posté (modifié)
il y a 18 minutes, Sylvain KARLE a dit :

abusé le prix meme si je me doute que l'organisation coute cher .......

pour le prix je préfère allez rouler dans les Vosges un week-end avec des potes et  me faire un resto pour 150€ le tout   ....... 

Pfffff  t'as pas d'ambition. Terminer un Bordeaux-Paris, c'est entrer dans la légende, ça pose quand même son homme ! 🤣

Modifié par Thierry GEUMEZ
Posté
il y a 39 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Pfffff  t'as pas d'ambition. Terminer un Bordeaux-Paris, c'est entrer dans la légende, ça pose quand même son homme ! 🤣

🤣

j'ai la schtroumpfite aigue 

  • Haha 1
Posté (modifié)

Intéressant.
Je relève une erreur puisqu'on y lit :
Cette course fut réservée aux professionnels jusqu’en 1988, avant de connaître quelques éditions cyclotouristes jusqu’en 2010. 

C'est faux. En 1986, pour essayer de la sauver, les organisateurs ont ouvert l'épreuve aux amateurs FFC, UFOLEP, et peut-être d'autres.
Tout comme je m'étais précipité sur La Marmotte dès que j'en avais appris l'existence, je l'ai aussi fait pour Bordeaux-Paris. Ce qui m'avait forcé à modifier mes façons de faire habituelles. En effet, je ne reprenais l'entraînement que lorsque le temps le permettait, fin février en général (pied du Jura).
Donc cette année-là j'avais accumulé 40 heures supplémentaires au boulot et pris 2 semaines de congé fin avril-début mai pour cumuler environ 3000 km d'entraînement sur ces 2 semaines (courses incluses, mais conçues comme un entraînement). Je roulais tous les jours (aucun problème de récup à l'époque). C'est comme ça que j'ai pu arriver aux 5000 km avant Bordeaux-Paris, ce que j'estimais être un minimum.

Je m'arrête là pour le moment parce que j'ai autre chose à faire, mais je reviendrai.

Modifié par Bernard MOREAU
  • Like 3
Posté

Je note que je m'entraînais pendant que le panache de Tchernobyl passait sur la région (30/4/86 et ensuite), mais je vérifiais sur un site à proximité que les doses supplémentaires que je recevais restaient bien inférieures à celles de mes séjours en Bretagne.
Le départ a été calamiteux, nous, les 900 environ amateurs, partions 5 mn avant les pros et Elites dans Bordeaux à 23h sur des pavés si bien que les éclairages obligatoires fournis par A.S.O. se cassaient la gueule bruyamment, semant la panique. Comme je suis un peu myope et n'utilisait pas de lunettes, j'ai ralenti pour éviter l'accident et la chute jusqu'à arriver à une zone plus sûre. C'est là que j'ai appris qu'un groupe de 80 coureurs s'était enfui dans l'obscurité.
J'ai passé 2 heures sans succès à essayer de former un groupe de chasse. Finalement au bout de ces 2-3 heures ça a marché, nous devions être une 12aine, mais impossible de les faire rouler un poil plus vite, 1 ou 2 km/h auraient suffi pour revenir sur la tête.
Les ravitos étaient situés tous les 100-150 km environ. 
C'est à ce sujet que j'ai eu un coup de chance. Des membres de ma famille m'avaient signalé grâce à un article du journal "Le Télégramme" qu'un groupe de 5 cyclos léonards prévoyait de participer à B-P sous la houlette de l'un d'entre eux, ex-président d'un club cycliste auquel j'avais appartenu 10 ans plus tôt (je vivais alors aux USA, mais j'avais voulu faire quelques courses en France pendant mes vacances). On a pu se rencontrer sans problème à Bordeaux et leur chauffeur a pris mes 5 musettes préparées par mes soins.
Entre le 80e ou 100e et le 350e km, mon groupe s'était effiloché et vers le 200e km nous n'étions plus que 4. Les 3 autres se connaissaient et ils étaient suivis par leurs femmes. Je voyais bien que dès que ce n'était pas moi qui roulait en tête l'allure baissait, m'obligeant à revenir mener.
Avant d'arriver au 350e km et son ravito, ils essayaient de s'accorder sur un arrêt de 2mn, mais je n'ai jamais dit que j'étais d'accord, si bien qu'après avoir pris ma musette, je suis parti seul sans les attendre.

Plus tard, je me suis trouvé à plus de 2 h de la tête de course et la voiture-balai m'a dépassé, j'étais hors délai, livré à moi-même à peut-être 100 ou 150 km de l'arrivée, mes 5 léonards avaient tous abandonné et voulaient voir l'arrivée. En me dépassant ils m'ont laissé ma dernière musette et ont filé.

Les choses se compliquaient, il ne fallait rater aucune flèche et cela devenait de plus en plus difficile de passer les intersections car on traverse des zones de plus en plus peuplées  Puis un motard bien âgé m'a demandé ce que je faisais sur mon biclou et je lui ai expliqué. Alors ce gars incroyable, ancien cycliste et pas pressé, me devançait quand une intersection approchait, regardait les panneaux, arrêtait la circulation si besoin et me montrait par où continuer.
C'est comme ça que j'ai pu finir mon 1er Bordeaux-Paris, 61e et dernier. Les centaines de cyclistes piégés comme moi en début d'épreuve avaient tous abandonné, j'étais le dernier des mohicans.

  • Like 3
Posté
il y a 42 minutes, Bernard MOREAU a dit :

Je note que je m'entraînais pendant que le panache de Tchernobyl passait sur la région (30/4/86 et ensuite), mais je vérifiais sur un site à proximité que les doses supplémentaires que je recevais restaient bien inférieures à celles de mes séjours en Bretagne.
Le départ a été calamiteux, nous, les 900 environ amateurs, partions 5 mn avant les pros et Elites dans Bordeaux à 23h sur des pavés si bien que les éclairages obligatoires fournis par A.S.O. se cassaient la gueule bruyamment, semant la panique. Comme je suis un peu myope et n'utilisait pas de lunettes, j'ai ralenti pour éviter l'accident et la chute jusqu'à arriver à une zone plus sûre. C'est là que j'ai appris qu'un groupe de 80 coureurs s'était enfui dans l'obscurité.
J'ai passé 2 heures sans succès à essayer de former un groupe de chasse. Finalement au bout de ces 2-3 heures ça a marché, nous devions être une 12aine, mais impossible de les faire rouler un poil plus vite, 1 ou 2 km/h auraient suffi pour revenir sur la tête.
Les ravitos étaient situés tous les 100-150 km environ. 
C'est à ce sujet que j'ai eu un coup de chance. Des membres de ma famille m'avaient signalé grâce à un article du journal "Le Télégramme" qu'un groupe de 5 cyclos léonards prévoyait de participer à B-P sous la houlette de l'un d'entre eux, ex-président d'un club cycliste auquel j'avais appartenu 10 ans plus tôt (je vivais alors aux USA, mais j'avais voulu faire quelques courses en France pendant mes vacances). On a pu se rencontrer sans problème à Bordeaux et leur chauffeur a pris mes 5 musettes préparées par mes soins.
Entre le 80e ou 100e et le 350e km, mon groupe s'était effiloché et vers le 200e km nous n'étions plus que 4. Les 3 autres se connaissaient et ils étaient suivis par leurs femmes. Je voyais bien que dès que ce n'était pas moi qui roulait en tête l'allure baissait, m'obligeant à revenir mener.
Avant d'arriver au 350e km et son ravito, ils essayaient de s'accorder sur un arrêt de 2mn, mais je n'ai jamais dit que j'étais d'accord, si bien qu'après avoir pris ma musette, je suis parti seul sans les attendre.

Plus tard, je me suis trouvé à plus de 2 h de la tête de course et la voiture-balai m'a dépassé, j'étais hors délai, livré à moi-même à peut-être 100 ou 150 km de l'arrivée, mes 5 léonards avaient tous abandonné et voulaient voir l'arrivée. En me dépassant ils m'ont laissé ma dernière musette et ont filé.

Les choses se compliquaient, il ne fallait rater aucune flèche et cela devenait de plus en plus difficile de passer les intersections car on traverse des zones de plus en plus peuplées  Puis un motard bien âgé m'a demandé ce que je faisais sur mon biclou et je lui ai expliqué. Alors ce gars incroyable, ancien cycliste et pas pressé, me devançait quand une intersection approchait, regardait les panneaux, arrêtait la circulation si besoin et me montrait par où continuer.
C'est comme ça que j'ai pu finir mon 1er Bordeaux-Paris, 61e et dernier. Les centaines de cyclistes piégés comme moi en début d'épreuve avaient tous abandonné, j'étais le dernier des mohicans.

Tu as quand même été seul, ou mal accompagné, sur une bonne partie du parcours. A te lire, on se dit que tout s'est peut-être joué quand le groupe de 80 s'est échappé. Des lunettes auraient-elles changé la donne ? 

Posté
Il y a 20 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Tu as quand même été seul, ou mal accompagné, sur une bonne partie du parcours. A te lire, on se dit que tout s'est peut-être joué quand le groupe de 80 s'est échappé. Des lunettes auraient-elles changé la donne ? 

La raison pour laquelle je ne portais pas de lunettes c'est qu'à l'époque il n'y avait que des lunettes en verre minéral et que comme je courrais encore en FFC je trouvais qu'elles présentaient un risque en cas de chute. 
Je n'étais pas vraiment gêné, seulement par faible luminosité.
Il est probable que sans ce problème de vue, je me serais mieux positionné puisque sur la ligne de départ j'étais plutôt bien placé et j'aurais eu de bonnes chances de me trouver dans le groupe de tête.

Ce dont je n'ai pas parlé c'est à quel point c'est spécial de rouler en course de nuit à travers la campagne avec tous ces villages qui attendaient notre passage avec souvent de la musique. Je ne sais pas s'il y aurait eu autant de monde sans les pros. Finalement les loupiotes ne servaient pas à grand chose, il y avait toujours des phares de voitures suiveuses pour éclairer la voie.

Mais le sentiment d'avoir raté ma course m'a incité à revenir en 1988 pour la der des der.
Je ne suis pas revenu en 1987 parce que cette année-là Sport communication (ou organisation ?) avait mis sur pied un Défi national sur 5 épreuves cyclosportives (Epervier, J.Anquetil, B. Hinault, Marmotte, L. Bobet9 et que cela me suffisait bien en plus de mes courses FFC.

 

Bien sûr ce Bordeaux-Paris c'était sans les dernys.

Je dois dire aussi que j'avais pris en grippe mes 3 derniers accompagnateurs parce qu'ils n'arrêtaient pas de se plaindre auprès de leurs femmes -- qui se faisaient ch.er à les suivre à même pas 30 km/h -- que ce n'était pas le bon bidon, la bonne saveur, le bon casse-croute.

Je vous raconterai peut-être 1988 et cette échappée à 13 sur 350 km.

PS : c'est en 1987 que j'ai couru la J. Anquetil. J'avais fini 12e je crois et j'aurais fait mieux si je m'étais rendu compte à temps que tous ou presque étaient cuits dans mon petit peloton sur la bosse d'arrivée. Je ne m'en suis aperçu qu'en accélérant un peu avant l'arrivée.
 

  • Like 2
Posté
il y a 47 minutes, Bernard MOREAU a dit :

La raison pour laquelle je ne portais pas de lunettes c'est qu'à l'époque il n'y avait que des lunettes en verre minéral et que comme je courrais encore en FFC je trouvais qu'elles présentaient un risque en cas de chute. 
Je n'étais pas vraiment gêné, seulement par faible luminosité.
Il est probable que sans ce problème de vue, je me serais mieux positionné puisque sur la ligne de départ j'étais plutôt bien placé et j'aurais eu de bonnes chances de me trouver dans le groupe de tête.

Ce dont je n'ai pas parlé c'est à quel point c'est spécial de rouler en course de nuit à travers la campagne avec tous ces villages qui attendaient notre passage avec souvent de la musique. Je ne sais pas s'il y aurait eu autant de monde sans les pros. Finalement les loupiotes ne servaient pas à grand chose, il y avait toujours des phares de voitures suiveuses pour éclairer la voie.

Mais le sentiment d'avoir raté ma course m'a incité à revenir en 1988 pour la der des der.
Je ne suis pas revenu en 1987 parce que cette année-là Sport communication (ou organisation ?) avait mis sur pied un Défi national sur 5 épreuves cyclosportives (Epervier, J.Anquetil, B. Hinault, Marmotte, L. Bobet9 et que cela me suffisait bien en plus de mes courses FFC.

 

Bien sûr ce Bordeaux-Paris c'était sans les dernys.

Je dois dire aussi que j'avais pris en grippe mes 3 derniers accompagnateurs parce qu'ils n'arrêtaient pas de se plaindre auprès de leurs femmes -- qui se faisaient ch.er à les suivre à même pas 30 km/h -- que ce n'était pas le bon bidon, la bonne saveur, le bon casse-croute.

Je vous raconterai peut-être 1988 et cette échappée à 13 sur 350 km.

PS : c'est en 1987 que j'ai couru la J. Anquetil. J'avais fini 12e je crois et j'aurais fait mieux si je m'étais rendu compte à temps que tous ou presque étaient cuits dans mon petit peloton sur la bosse d'arrivée. Je ne m'en suis aperçu qu'en accélérant un peu avant l'arrivée.
 

Fameuse épopée dans tous les cas et de très beaux souvenirs ! Bravo pour ta performance ! 

 

Ce genre de défi totalement hors de ma portée me rappelle immanquablement la célèbre citation : "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" (origine incertaine, beaucoup l'attribuent à Mark Twain). Mais le doute ne t'a visiblement pas envahi.

Posté
il y a 3 minutes, Thierry GEUMEZ a dit :

Mais le doute ne t'a visiblement pas envahi.

10 ans plus tôt j'avais fait ma 1ère épreuve de longue durée : un clm de 24h dans le comté d'Onondaga (état de N-Y).
Un collègue de boulot m'avait demandé quelle distance je pensais pouvoir couvrir en 24h et j'avais sauté sur l'occasion pour pouvoir lui répondre.
Le pb c'est que je n'avais pas de temps libre, je ne pouvais m'entraîner que les week-ends (et encore).
J'estime que j'avais réussi à faire environ 2700 km (avec une sortie de 270 km) avant la course.
J'avais fini 2e avec 679 km (+ 4 ou 5 km car ne voyant plus de flèche j'avais craint d'en avoir raté une et fait demi-tour jusqu'à rencontrer un autre concurrent tout tranquille qui avait l'itinéraire sur le guidon).
C'est dans la 24e heure que j'avais couvert la plus grand distance : tous calculs faits 2h avant l'arrivée on m'annonçait que j'étais bien placé, en 3e position, pas loin du 2e. J'ai donc accéléré et si on me l'avais dit un peu plus tôt la victoire était envisageable.

Donc je savais que la distance de B-P (autour de 600 km) ne poserait pas de problème.

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Le 01/10/2025 à 21:24, Bernard MOREAU a dit :

J'ai passé 2 heures sans succès à essayer de former un groupe de chasse. Finalement au bout de ces 2-3 heures ça a marché,

Faudrait savoir !

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Posté
il y a une heure, James JEAU a dit :

Faudrait savoir !

Parce que toi tu te souviens si c'est au bout de 2h5', 2h15 ou 2h45 que t'as réussi à t'échapper dans une course il y a 39 ans (et en plus au milieu de la nuit et sans regarder tes notes éventuelles) ?😂
 





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