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Zonda C17 et pneu en 23


Bernard DUPONT

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Excuse mais pour moi une descente rapide c'est beaucoup plus une question de technique de virage, de trajectoire, d'anticipation, que de freinage. Le  disque demande un peu moins d'effort sur la manette, mais pour moi c'est à peu près le seul intérêt  (sur le sec évidemment). Cet été à 10 dont 4 avec des disques, les 3 premiers en bas, on était en patins (Aubisque, Marie Blanque, Hourquette, ....). En revanche je ne me risquerai  pas dans de telles descentes avec des 23 sur des jantes de 17 c'est certain.

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En effet, je l'ai cette pince, légère mais dans une trousse elle prend de la place, je l'utilise vraiment dans des cas extrêmes, un jour, elle s'est coincée, ça fait plutôt mal, plastique de qualité très moyenne...

Je suis surpris, je pensais que c'était une vraie galère en cas de crevaison, comment ça se répare ? l'opération dure combien de temps ? La pression est elle constante ? Quel modèle conseilles tu ? 

Merci pour ton retour 😆

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Je veux juste tenter d'expliquer que, de ce que je peux en avoir comme expérience, un bon descendeur c'est avant tout un expert en trajectoire, pas craintif, habitué aux grandes vitesses   connaissant son matos et ses limites, plutôt qu'un gars équipé de FAD.

Je précise que je n'ai jamais essayé les FAD sous la pluie  en descente de col, mais dans cette configuration, à mon âge, je serais plus que prudent et donc assez lent.     

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Non, je ne changerais pas de roues, c'est trop tard, peut être que je suis passé à côté d'un super truc, le tubless j'y pense et puis j'oublie, pour l'heure, c'est juste sur la moto et 2 crevaisons en 20 ans, beaucoup en vante les mérites, je trimbale 4 chambres qui parfois ne servent pas mais le bon côté du rustique c'est simple à réparer on en trouve partout sauf pénurie et je ne suis pas copain avec les rustines...exception des Vélox car je suis un vieux nostalgique, j'emporte une boite...

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un bon descendeur c'est avant tout un expert en trajectoire, pas craintif, habitué aux grandes vitesses   connaissant son matos et ses limites, plutôt qu'un gars équipé de FAD

Tu as bien sûr raison, sauf sur un point : tu mets en opposition les compétences d'un bon descendeur et un système de freinage.

En conclusion, un bon descendeur équipé de freins à patins ira toujours plus vite qu'un mauvais descendeur avec des disques, mais rien ne te permet d'affirmer qu'un bon descendeur équipé de freins à patins ira aussi vite qu'un bon descendeur équipé de disques 😉

 

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Je savais qu'en écrivant mon message je mettais la main dans les rayons 😆

une descente rapide c'est beaucoup plus une question de technique de virage, de trajectoire, d'anticipation, que de freinage.

 

--> partiellement vrai... si tu peux retarder le freinage, tu restes à pleine vitesse plus longtemps donc globalement tu vas plus vite... et tu as oublié les relances derrière les virages qui peuvent aussi faire gagner bcp de temps

Le  disque demande un peu moins d'effort sur la manette, mais pour moi c'est à peu près le seul intérêt

--> je le répète encore une fois. Pour qqu'un de mon poids, l'adhérence sur route sèche est moins un problème que pour des poids plus légers. Par contre les freins à disques sont plus efficaces. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas pour qqu'un qui pèse 15kg de moins

Cet été à 10 dont 4 avec des disques, les 3 premiers en bas, on était en patins (Aubisque, Marie Blanque, Hourquette, ....)

--> là où tu as raison c'est qu'un piètre descendeur en patin sera toujours un piètre descendeur à disque. Donc le résultat aurait probablement été le même avec les systèmes de freinages inversés.

Pour moi, Pierre Plana, le freinage à disque me permets de descendre aussi vite  voire un peu plus vite en prenant moins de risque donc avec plus de confiance. Mais je descendais déjà très correctement avec les patins. Simplement sur certains freinages dans de fortes pentes, je serrais un peu les fesses...

J'ai pu noter lors de sorties avec mes compagnons de route habituels, que ceux qui me suivaient avant que j'ai les disques n'y arrivent plus... Si c'était une seule personne, ce ne serait pas significatif, comme il s'agit de 4/5 personnes, je ne crois pas qu'elles aient toutes simultanément un appréhension subite en descente.

Ceci dit je n'ai pas la prétention de descendre "comme un pro", juste "correctement" pour un vieux cyclo. Je ne relance plus après les virages, et je suis très prudent sur les virages sans visibilité que je prends très à la corde. Donc globalement je descends quand même moins vite qu'il y a 20 ans ou en cyclosportives j'essayais de compenser mes faiblesses en montée par des descentes très rapides avec des grosses relances en 53/11 et de gros risques dans les courbes, et j'étais en patins...

 

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ou en cyclosportives j'essayais de compenser mes faiblesses en montée par des descentes très rapides

Je me reconnais dans ta description... Pfff, ça ne marche pas ! Classiquement, les cyclos que je venais de dépasser dans la descente me repassaient dans les premiers hectomètres de l'ascension suivante... en me jetant un regard amusé. On perd plus de temps en montant mal qu'en descendant mal !

Cet été en descendant le Ventoux, je ressentais un léger manque de progressivité de mes freins (chorus sur roues zonda) en fin de freinage (tardif) et je me suis forcément posé la question de l'avantage des disques dans cette situation (la question ne se pose pas s'il pleut 😉).

P.S. puisque tu aimes les descentes, je partage mes impressions. J'ai analysé également les différences de comportement entre les voitures, les motos et les vélos en conduite "active" lorsque je descendais le Ventoux. Le vélo est clairement pénalisé par son faible empattement et sa faible chasse, ce qui le rend plus "nerveux" que les autres véhicules à haute vitesse. Mais corriger ce défaut en modifiant sa géométrie reviendrait à le rendre pataud à basse vitesse. Un autre détail, qui concerne mon attitude cette fois : en voiture ou à moto, j'essaie de regarder le plus loin possible vers la sortie du virage et je me concentre exclusivement sur la trajectoire alors qu'à vélo, l'état du revêtement de la route me préoccupe davantage, surtout s'il est mauvais; je regarde alors moins loin et ma trajectoire est moins fluide. 

 

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Hello, 

Puisque la moto est évoquée, (second plaisir) il est bien plus facile et moins dangereux de faire des tours de piste et d'apprendre l'art de la trajectoire, le retardement du freinage, les sortie de virage propres qu'à vélo où en dehors du casque, il n'existe aucune protection, s'il faut compter sur les ronds points pour apprendre...tout le monde sait conduire en ligne droite, d'ailleurs pourquoi ne serait il pas permis de dire je pilote un vélo, en instrument de navigation, j'ai un gps, mécaniquement je me débrouille, les cv sont sous le cuissard..aussi, je suis admiratif des vttiste où savoir descendre prend un tout autre sens et devient une spécialité..

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Puisque la moto est évoquée, (second plaisir) il est bien plus facile et moins dangereux de faire des tours de piste...

C'est plus ou moins l'argument publicitaire des responsables des circuits pour inviter les motards aux "track days" : pouvoir exploiter le potentiel de sa machine et apprendre à piloter dans un environnement "sécurisé", plutôt que sur la route. Pour y avoir participé, j'y ai été témoins de très nombreuses chutes, et à des vitesses souvent beaucoup plus élevées qu'à vélo. La combi en cuir ne rend pas invulnérable...

 

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Hello, 

Très juste, chuter avec intelligence, le terme existe et doit faire partie de l'apprentissage, tester les limites avec son bagage technique (top case ou simple musette) entre prendre simplement du plaisir et volonté de progresser, les deux ne sont pas incompatibles et puisque tu y a goûté, tu peux pas nier le fait que techniquement, t'es plus à l'aise partout...

Pour continuer sur cette réflexion, les 24 h du mans vélo, c'est une super idée...C'est aussi en faisant ce genre de parallèle que tu peux franchement rigoler à entendre les motards avoir mal au cul après seulement quelques heures....Pouvoir avancer/ reculer/ monter/descendre sur un chariot de selle, si c'est pas du bonheur ça ?!!

Désolé d'être largement sorti du sujet des Zonda en 23, le monde du 2 roues est vaste et les passions se rejoignent toujours quelque part..

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Je me garderai bien de contester tes expériences évidemment, je constate seulement qu'aujourd'hui j'ai vu Bernal et Roglic descendre sous la pluie et qu'apparemment Bernal n'avait pas de difficultés particulières avec ses patins.

Bon c'est un sujet très longuement discuté et argumenté on ne va pas remettre ça. 

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Sans doute et il y en a même plusieurs qui ont chuté et avec des ......... disques.

Bernal et Roglic sont bien arrivés ensemble au bas de la descente.

Mais bon dans la mesure où pour moi et beaucoup d'entre nous, le problème ne se pose absolument pas, parce qu'on ne voit que des inconvénients, dans le cadre de notre pratique, aux FAD, on va laisser aux partisans de ce progrès technique le plaisir de leur choix sans le contester plus.   

 

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