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Giro 2021


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En effet, et c'est justement là tout le problème : il faut que le cyclo change ses préoccupations, sa façon d'envisager la pente plus précisément, s'il ne veut pas vivre l'enfer dans ce genre d'ascension.

C'est justement ce qui m'agace dans ton discours pourquoi veux tu que le cyclo lamba change sa pratique: ce qui te convient, ne me convient pas.

Celui qui vit l'enfer est celui qui ne se connait pas et qui pratique que rarement le vélo.

Un cyclo pratiquant connait ses imites et sait adapter ses braquets et son rythme d'ascension puor ne pas vivre l'enfer

En fait tu ne t'adresses pas au "bon" public sur ce forum

 

 

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"En effet, et c'est justement là tout le problème : il faut que le cyclo change ses préoccupations, sa façon d'envisager la pente plus précisément, s'il ne veut pas vivre l'enfer dans ce genre d'ascension.

Plus facile à dire qu'à faire, j'en ai conscience. Changer de «philosophie» du vélo, même provisoirement, est tout sauf une évidence."

 

Sans vouloir t'offenser, Franck, tu passes quand même beaucoup de temps à vouloir calquer ta vision du vélo sur les autres

Il faut comprendre que beaucoup de cyclistes ont besoin du "challenge" sportif en montagne

Personnellement si j'avais l'opportunité de monter un jour le Zoncolan, j'utiliserais un braquet me permettant d'arriver en haut sans mettre pied à terre, mais pas un braquet me permettant de monter "facilement"

Sur une montée aussi mythique, j'aurais besoin d'en chier un minimum, d'avoir le plaisir de m'être battu pour arriver en haut

C'est une philosophie du vélo aussi respectable que la tienne, non ?

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Ça m'est arrivé dans le mur de la Vélomédiane, dans les Ardennes. Un cycliste devant moi m'avait carrément coupé la route en zigzaguant dans la partie la plus raide, autour de 20%. J'avais dû donc mettre pied à terre (en râlant très fort contre le type de devant qui avait bien sûr un braquet du genre 39/25…). J'avais quand même pu repartir sur mon 24/34: j'ai enfourché mon vélo, enclenché une pédale, appuyé à fond dessus pour reprendre de la vitesse (c'est nettement plus facile sur 24/34 que sur 39/25) et j'ai pu enclencher la deuxième pédale l'instant d'après.

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Je ne calque pas ma vision du vélo sur celle des autres, au contraire il me semble qu'elle est radicalement différente sous bien des aspects. Je la compare à celle des autres, ça oui…

Ta philosophie du vélo est certes parfaitement respectable, mais alors qu'on ne dise plus que telle ou telle montée est dans l'absolu infernale, infaisable sans mettre pied à terre, qu'on est obligé d'en chier pour la monter. Parce que c'est alors juste une affaire de choix, de philosophie du vélo, comme tu dis. Et on n'est pas obligé de la partager.

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Oui je suis d'accord, je respecte la tienne, ça m'arrive souvent d'ailleurs en montagne de grimper vraiment tranquille, notamment sur les sorties longues avec plusieurs cols

Mais j'ai parfois aussi envie du challenge sportif, et parfois en te lisant on a l'impression que tu ne comprends pas qu'on puisse avoir cette envie

Tu vois bien que beaucoup te font la remarque, et ça ne date pas d'hier, donc c'est forcément que tu donnes cette impression un peu excessive

Après, je suis d'accord sur le fait que si quelqu'un dit qu'il n'y a aucun intérêt à faire ce genre de montée, parce que c'est trop dur, là effectivement ça n'a pas de sens, il n'a qu'à changer de braquets

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il faut que le cyclo change ses préoccupations, sa façon d'envisager la pente plus précisément

Le cycliste a avant tout une expérience de la marche : à pied, la vitesse varie beaucoup moins qu'à vélo au gré des variations de la pente; le cycliste comprend mal, voire refuse, de voir son allure ralentie par la pente, au point qu'il oublie parfois de changer à temps de braquet ou veut imaginer qu'il suffit de forcer un peu pour vaincre l'obstacle.

 

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Je poursuis dans ma thématique "horribles pentes" - désolée pour le hors sujet, mais dès que je vois des gros pourcentages, c'est plus fort que moi, il faut que je creuse la question.

Je continue d'éplucher le site indiqué par Thierry. Deux montées parmi les plus dures de France partent de mon chez moi du travail: le Galibier bien sûr, et moins connu, ce qu'ils appellent la "montée de la Sausaz", plus connue en Maurienne sous le nom de "montée de la Planchette". Je confirme une route terrible par ses pourcentages, qui se poursuit à VTT jusqu'à la Tarentaise mais avec un bon bout qu'on peut faire sur le vélo de route. Paysage grandiose sous La Croix des Têtes. Je signale au passage pour les nombreux cyclos qui passent par Saint-Michel.

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Selon mon expérience, pas plus d'effort que si, justement, on grimpait cette même pente à pied, ce qui représente certes toujours un certain effort physique. Mais un effort devenu «humain».

Ou alors c'est que même ces braquets de VTT sont encore trop gros.

Il n'y pas si longtemps, des braquets du genre 28/28 était considérés comme des braquets de VTT. Or, dans ce genre de pentes, c'est plutôt des braquets du genre 28/40 qui serait adapté, pour un organisme, disons, «normal».

Autre remarque : même si vous avez monté des braquets qui vous permettent de monter facilement, vous pouvez toujours descendre les pignons si vous avez décidé d'en ch… Au moins, vous aurez le choix.

Dans le cas contraire, en revanche…

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Je suis d'accord, Franck. Avec un braquet VTT, guère plus d'effort qu'à pied si tu souhaites aller aussi doucement qu'à pied -mais à ce moment-là pourquoi s'embêter avec un vélo? Ceci étant les passages à 20% sur route qui durent longtemps... même à pied tu fais chauffer les muscles. 

 

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Sur quels braquets ?

Il y a eu une étude semblable dans le magazine belge Sport et Vie, il n'y a pas si longtemps. Ce sont ses résultats que j'ai en tête : de mémoire, vitesses de marche et de vélo et sensations de fatigue équivalentes quand les pentes dépassent les 20%.

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Selon mon expérience, pas plus d'effort que si, justement, on grimpait cette même pente à pied, ce qui représente certes toujours un certain effort physique. Mais un effort devenu «humain».

C'est ce que recherche ceux qui utilisent un vélo électrique (un effort certain mais mesuré , humain comme tu dis) et pourtant tu les critiques vertement.

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OK, Franck, même si sur ce type d'ascension, je peux te dire d'expérience que les passages durs sont très, très long - mais tu connais la montagne, je ne vais pas te faire l'injure de te l'expliquer.

Lors de l'ascension que j'ai faite de ce sommet, c'était limite mais ça passait avec mon 28, un jour de plus grande force ça n'aurait pas posé de problème - si ce n'est le mal de jambe, mais comme dit Guillaume, on fait aussi du vélo pour ça. Le braquet adopté n'était pas une question de principe - juste le type de braquet adapté à ma pratique du vélo de l'époque, très axée sur le cyclosport et la recherche de vitesse. 

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