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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Bon, le vélo est beaucoup moins nerveux du coup...

Par curiosité, tu sais quantifier ? Avec mes faibles moyens, je n'ai pas noté de différence entre 25, 28 et 30. Par contre, dès que j'ai monté plus gros, la différence en côte est réellement sensible, mais je ne dispose ni du matériel, ni du protocole pour la quantifier. Pas un gros problème pour un type comme moi, mais pour un compétiteur, j'entends bien que ça fait une différence non négligeable.

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Lorsque je suis passé de 23 à 25 mm, j'ai ressenti dans les premiers temps que le pneu avant travaillait un peu plus en danseuse, mais cette sensation s'est estompée avec l'habitude. 

Certains assimilent l'absence de souplesse à du rendement. Je n'ai pas plus que toi les moyens de le quantifier, je me borne à constater que mes moyennes n'ont pas changé. 

Il faut aussi garder à l'esprit que toute pièce à deux faces. La plus grande précision qu'offrent les pneus étroits bien gonflés fait perdre des informations utiles quant à la tenue de route. En l'absence de ces informations, le décrochage à la limite intervient brutalement, "par surprise". 

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Je n'ai pas précisément quantifié cet écart, car pour moi les gros pneus c'est assez nouveau. La première fois que j'ai roulé avec du 28 mesuré à plus de 30, c'était l'hiver dernier avec des tubeless Specialized, et j'avais été malgré tout étonné par le rendement.

Je pense qu'au train entre 30 et 35 km/h, ça ne change rien en termes de rendement. Au-delà de 40, l'aéro est moins favorable. Et à basse vitesse ou lors des relances fréquentes, le poids (en périphérie) et le côté ballon du pneu est sensible quand on se met en danseuse.

C'est un truc à creuser effectivement. Ou plutôt à refaire.

Il y a quelques années sur un autre support, on avait fait un dossier en comparant les effets d'une baisse de pression sur la diminution des vibrations mais aussi la baisse de rendement.

Avec un SRM et un capteur de vibration positionné sur le haut du guidon et sous la selle.

Sans surprise, sur la plupart des pneus testés (en 25 à l'époque), entre 8, 7 et 6 bar, il y avait une diminution très nette des vibrations (encore plus avec des pneus à flancs en coton).

Mais il y avait aussi une perte de rendement, et l'idée était de trouver le bon compromis entre un gain de confort (et sûrement d'adhérence en diminuant les vibrations) sans trop altérer le rendement.

Pour nous à l'époque, et pour un testeur de 60 kg, on arrivait à un compromis idéal à 7 bar de pression pour des pneus de 25. Il y avait quelques différences selon les pneus testés, mais ça se tenait à peu près. En gros, en dessous de 7, le rendement chutait de manière trop importante, alors qu'il y avait déjà une bonne différence de vibrations entre 8 et 7 bar.

Il y a 5 ans, j'ai fait un autre test sur un autre support encore, avec un capteur de puissance pour comparer différents pneus du marché. Cela restait un test de terrain, et je l'ai fait seul, ce qui limitait quand même mes moyens. En gros, pour ne pas subir de critiques sur le protocole, il aurait fallu effectuer 10 montées avec chaque paire de pneu, et en tirer une moyenne.

Avec 7 pneus à comparer, plus le montage/démontage et la nécessité de faire ce test le même jour dans les mêmes conditions climatiques, c'est juste impossible à faire sans une logistique de dingue à côté.

Compte tenu des faibles différences mesurées sur une côte test, j'avais préféré donner des indications en secondes, et éviter de le faire en watts (car souvent l'écart est dans la fourchette d'imprécision du capteur de puissance).

Bref, les différences existent bien, même si elles sont minimes entre des pneus de même section et de même catégorie. Par contre on connait tous la théorie des gains marginaux, qui cumulés les uns avec les autres peuvent devenir importants. Et je pense aussi qu'il faut savoir de temps en temps faire confiance à ses sensations.

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on connait tous la théorie des gains marginaux

Les gains sont d'abord marginaux (mais essentiels) pour les compétiteurs qui veulent augmenter leurs chances de succès... et ils deviennent ensuite colossaux pour les fabricants qui entretiennent de cette façon l'illusion des cyclos qui s'identifient plus ou moins aux champions 😃

 

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J'ai besoin de tes conseils, Michel.

Mon cadre en acier, plus lourd de 800 grammes par rapport à un cadre en carbone, me pénalise terriblement dans les côtes. Penses-tu qu'un nouveau vélo conçu en priorité autour de la réduction de son poids me permettrait de te suivre lorsque la pente dépasse 5% ?

 

PS : j'ai pris 2 kg cet hiver 

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Ce n'est pas vraiment ce qui se passe dans le cas du freinage à disque. C'est même exactement l'inverse.

Tu ajoutes facile 500 g au poids du vélo + un vélo avec un empattement plus long et donc un comportement moins nerveux + des pneus plus lourds + des pneus moins gonflés.

Ce qui fait une somme de petits inconvénients.

Et tout le discours marketing est dans le cas présent de te faire croire que tout cela n'a pas d'importance, car ce qui compte c'est un freinage plus puissant et donc ta sécurité.  Mais bien sûr si tu veux la sécurité ET la performance c'est 12 000.

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Mais Jean, moi JE NE VEUX PAS FREINER.

Pourquoi ils veulent tous qu'on freine, à la fin?!

Depuis le temps qu'on te dit que c'est le vélo à pignon fixe qui est le plus adapté à ta pratique :

  • léger et économique, parfait pour les fins de mois difficile ;
  • une seule vitesse pour passer partout, ça correspond à ton style ;
  • pas de freins, parfait pour qui NE VEUT PAS FREINER ;
  • un look rétro et cool à la Eddy Merckx (sur piste).

Quand franchira-tu donc le pas ?

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et ils deviennent ensuite colossaux pour les fabricants qui entretiennent de cette façon l'illusion des cyclos qui s'identifient plus ou moins aux champions

Je ne suis qu'à moitié d'accord. Certes, il y a des personnes qui cherchent à se procurer la réplique exacte de celui de Sagan, mais ceux-là sont marginaux. A contrario, la grande diversité de l'offre des vélos neufs est la preuve que les fabricants cherchent à offrir des vélos adaptés aux cyclos lambdas comme moi. Un exemple : je roulais jusqu'en 2007 sur un Colnago Master Piou en taille 55. Il m'était presque impossible de rouler les mains en bas ; la douille était trop courte pour moi. C'était la norme pour les vélos de route jusqu'à ce que Cannondale et Spe proposent des vélo avec une géométrie adaptée aux cyclosportifs. Pour moi, ça a été le jour et la nuit, j'ai enfin pu rester des heures sur la selle sans avoir des douleurs aux cervicales. Le succès de ces vélos a été - et est toujours la preuve qu'il y a une forte demande pour des machines adaptées à nos besoins. 

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on prononce correctement les molécules et on connait le jargon, ça facilite les choses dans les officines. 😆

La chimie pharmacologique ne m'intéressait pas du tout : concurrence extrême, développements interminables et batailles de brevets pour sauver des riches occidentaux de maladies qu'on a pas le temps de développer en Afrique.

La médecine a fait d'énormes progrès, il est important de pouvoir soigner chaque être humain le mieux possible. Après, même si j'avais un enfant myopathe ou des parents avec Alzheimer, je préfèrerais qu'on éradique le paludisme et le Sida avant de trouver un traitement à ces pathologies. On est suffisamment bien traités sous nos latitudes.

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 je roulais jusqu'en 2007 sur un Colnago Master Piou en taille 55

Colnago donnait la taille "axe pédalier-sommet tube selle", ton vélo correspondait plus ou moins à un 53 "axe-axe". J'ai eu la même taille pour mon Colnago Superissimo parce que le vélociste l'avait déterminée à partir de mon EJ, donc sans tenir compte de mon buste court... Les membres du forum qui nous connaissent doivent être étonnés que nous ayons pu rouler sur la même taille 😆

 

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Je ne suis pas sûr, mais est-ce que ces vélos n'était pas d'abord destinés aux pros pour les classiques, ou c'est l'inverse qui c'est passé ?

A ma connaissance le premier qui à lancé çà, c'était Specialized. 

Le Roubaix que j'avais essayé était bien confortable et stable, mais je n'ai pas aimé le manque de nervosité dans les relances.

Le Synapse que j'avais essayé plus tard était nettement mieux dans ce domaine, mais il filtrais un peu moins bien les vibrations. 

En tout cas toutes les marques ont maintenant des vélos dit "confort".

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bonjour

je suis étonné qu'un delta de 8oo grs pénalise " tant que ça " .

je vais prendre 1 exemple simple .

supposons 1 cycliste qui pèse 63 kgs et 1 vélo de 7kgs . masse à déplacer , 70 kgs .

si ce même cycliste , par des changements de composants ou en changeant de vélo , arrive à " gagner " 700 grs . soit 1 vélo de 6,3 kgs , il aura en tout et pour tout , diminué la masse globale de 1 % . donc .....

 

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