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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Pour ma part je pense que les marques constructeuurs font pression pour que les équipes qu'elles sponsorisent soient équipées en disque, il ne s'agit sans doute pas d'un pur choix technique et si les disques étaient supérieurs aux patins en terme de distance de ralentissement, ça se verrait clairement en descente de col, non? 

Comme certains l'ont déjà maintes fois expliqué, c'est l'adhérence du pneu au sol qui permet le ralentissement. Si on dépasse la limite d'adhérence et bien ça glisse et ça ne freine plus.

Bloquer une roue est assez facile en patins quand on exerce trop de force sur le levier et avec de bons patins, donc ça veut dite que dans les mêmes conditions de surface de sol et de boyau ou pneu, un disque ne ralentira pas plus vite.

Simplement il est clair que la force à exercer sur la manette est beaucoup plus faible avec des disques qu'avec des patins. En cas de freinage surprise en patins, si on est pas trop attentif c'est possible d'être surpris par le vélo équipé en disque devant. Mais ça, ça arrivait déjà  tt le temps avant l'apparition des disques.

Quand il pleut les disques ça répond rapidement et mieux et ça n'use pas les jantes, comme cela l'a été dit énormément de fois.

Avec l'habitude, sous la pluie, on apprend vite à sécher ses patins pour éviter toute surprise    

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Je crois Jean-Pierre que tu oublies toute une frange de cyclistes qui roulent quelques soient les conditions.

Ce n'est pas parce que tu ne roules pas sous la pluie que personne ne le fait. On est des milliers (millions?) à rouler par tous temps pour plusieurs raisons :

- le manque de temps qui ne nous permets pas le luxe de choisir la météo

- le fait que l'on ne soit pas en sucre

- le fait de s'habituer à rouler sous la pluie si quand tu prépares une cyclo, une rando, ou tout autre chose, tu n'auras pas le luxe là encore de choisir la météo.

Bon stock de patins ;)

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C'est sur la majorité des cyclistes route qui suivent un entrainement régulier sont amenés à rouler sous la pluie.

Dans ma région (ouest) quand il pleut au départ on attend que ça cesse ou on remet au lendemain ou plus tard. Il arrive fréquemment que la pluie nous surprenne  en cours de sortie et tt le groupe poursuit le programme prévu. Seul en général je raccourcis quand même la distance.

On est en majorité avec des patins et je n'ai fait de stats mais je dirais que en groupe, on a moins de chutes sur le mouillé que sur le sec, sans doute qu'on est plus attentifs, prudents et qu'on anticipe plus.

Tous les anciens coureurs de mon groupe se marrent de voir les plus jeunes ne jurer que pas leurs disques.

Ce qui est ch....nt c'est de ne pouvoir choisir son modèle de vélo dans les deux configurations. Du coup disque obligatoire pour les hauts de gamme. 

 J'ai roulé en disque, c'est très cool au niveau puissance,  il faut quand même du doigté quand on vient des patins. Ceci dit les derniers étriers Shim ultegra sont super puissants surtout avec des patins adaptés.

 

 

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C'est clair que ça pose un problème en compétition. Maintenant les compétiteurs doivent échanger de vélo avec un équipier à la moindre crevaison ou attendre que le mécano arrive avec sa clé pour démonter la roue, ce qui prend plus de temps qu'avec un blocage rapide classique.

À moins que l'axe traversant ne soit conçu pour pouvoir être retiré sans outil, comme chez Mavic, dont les axes sont équipés d'un levier très semblable à celui d'un blocage rapide ordinaire, et qui permet de démonter la roue à la main. Mais ça ne s'est pas généralisé. Il semblerait, d'après l'article de Guillaume Judas que j'ai tant de fois cité ici, que les équipes ne veulent pas renoncer au gain en aérodynamisme, aussi ténu soit-il que donne une roue sans levier de blocage rapide.

https://www.3bikes.fr/2019/04/15/freinage-a-disque-pour-velos-de-route-le-point-en-2019/

En ce qui me concerne, je ne suis pas compétiteur et mes roues à disques sont tout bonnement équipées de blocages rapides classiques. Avec les avantages qui vont avec (facilité de démontage et remontage, surtout) mais les inconvénients aussi : rigidité et donc rendement moindre (pas sensible à mon niveau, ceci dit) mais surtout possibilité que les plaquettes frottent après remontage puisque la roue aura pu légèrement changer de position contrairement à une roue munie d'un axe traversant. Dans ce cas-là, il faut recentrer l'étrier. Facile à faire, mais agaçant. Rien que pour éviter cela, je prévois que mon prochain vélo permettra le montage d'axes traversants… Comme j'ai toujours un outil multi-fonctions avec moi — contrairement aux compétiteurs — dévisser l'axe sera toujours possible. 🆒

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Ta réponse est juste, et tu fais bien la différence entre compétition et loisir.

Dans ton cas tu accepte de perdre un peu de temps en cas de besoin, au pire tu te retrouve avec un léchage des plaquettes (Pour moi insupportable😄) et tu prend le temps de regler de nouveau.
En compétition tout cela est impossible malheureusement.

 

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Les pros n'ont qu'à avoir une trousse à outils sous la selle avec tout le matos pour se démerder, ça nous fera des vacances sur leurs petits problèmes d'intendance, et nous pourrons continuer à avoir des vélos à patins, youpie!!!

Marre de la dictature des pros, en plus ils sont juste 200 et ils imposent leur brol au monde entier, hé les gars, faut pas déconner.

(c'est pourrire, ne tirez pas sur l'ambulance svp)

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Ben justement, les pros se voient imposer le disque, sauf certains leaders qui ont droit à des modèles à patins qui ne sont pas ou plus aux catalogues de leurs sponsors matos...

Sous prétexte de standardisation de la production (ce qui est une blague puisque chaque marque s'enferme dans des solution propriétaires pour à peu près tout ce qui était standard autrefois, du boîtier de pédalier au jeu de direction en passant par la tige de selle...), et surtout pour faire renouveler le parc, la machine commerciale impose un truc à tout le monde, même là où ça ne convient pas vraiment.

Le nouveau truc n'est pas pire à l'usage pour Monsieur tout le monde, il fonctionne assez bien, il est juste un peu plus lourd et beaucoup plus cher. Il impose aussi une maintenance qui refuse la moindre erreur, maintenance à laquelle renonceront beaucoup d'amateur sur le long terme, c'est un peu ce qu'on a fait avec l'auto et la moto il y a quelques années...

Sans compter que le disque pour le Beauceron, ben... Joker. Si, ça fait "comme les pros". A qui on l'a imposé. 😆

A+

Olivier

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Les coureurs pourraient aussi, tout simplement, emporter une clé Allen dans la poche. Depuis que je suis en disque, j'ai pris l'habitude d'en avoir toujours une dans la poche en roulant, j'en ai une autre à portée de main dans le coffre de la voiture. Bon, ce n'est pas la mer à boire.

Ce qui est beaucoup plus compliqué est le réglage des étriers à chaque changement de roue. Sur les cadres haut de gamme, parfaitement surfacés et bien finis au niveau de la fixation des étriers, c'est assez facile. Mais dès qu'on descend en gamme, cela peut devenir une galère, avec un étrier qui se replace mal au moment du serrage.

Il faudrait vraiment que les fabricants trouvent une solution pour cela afin de séduire les derniers récalcitrants.

Et encore aujourd'hui, force est de reconnaître qu'en termes de sensations, le passage au disque ne pose pas de problème sur la plupart des vélos très haut de gamme (vélos autour de 10 000 euros voire plus).

Au niveau en dessous (6000 - 8000 en gros), il faut accepter de rouler avec un vélo plus lourd, et pas vraiment adapté aux parcours vallonnés si on recherche la performance.

Encore en dessous, ça devient tendu, et beaucoup de vélos à un prix considéré comme "abordable" avec un freinage à disque sont des brouettes, pas vraiment agréables à utiliser et à relancer.

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Toi tu es sacrément conservateur dans ta réflexion.

Juste un truc, le Di2 est arrivé d'abord sur la route et ensuite en VTT.

Et si le disque pour plein de raison apporte un grand plus en VTT, c'est moins flagrant sur le route.

D'ailleurs il y a 2 ou 3 ans, l'argument avancé par les mécano pro pour utiliser les disques sur les Trek n'était pas un meilleur freinage, pas la possibilité de monter des roues plus large, mais juste de ne plus avoir besoin de lester les vélos pour atteindre les 6.8 kgs

Alors si charger la mule est un progrès, on n'a pas la même notion du progrès.

PS : tu me rappeler les ratios de ventes alu vs carbone en route et VTT. Juste histoire de voir qui sont les plus progressistes

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De toute façon en ce moment on achète qui qu'il y a. Le choix est très restreint dans nombre de marques, ou alors avec des délais en mois.

C'est facile de faire des présentations presse, des tests journalistes. Mais à part mettre l'eau à la bouche, c'est le vide sidéral derrière

"Bonjour Monsieur, je viens de voir les essais du dernier Cyclovite Galibier. Il est top ce vélo, je veux l'acheter"

"D'accord Monsieur, c'est en effet un excellent choix. Je vous le commande de suite. Livraison dans 5 mois. S'il n'y a pas de report, que votre taille est disponible aujord'hui"

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je te reponds :

acheter un velo de route en disque (ou non) avec pneu tubeless

dès l'achat démonter ses pneus pour mettre des chambres a air il y en a 3 autour de moi qui l'ont fait je n'ai vu ca que pour des velos routes , malgré tout le bien du tubeless que je leur ai servi

d'ailleurs ce fil de discussion est assez rétrograde ,moi ca me fait marrer

avec mon canyon a disque (140) quand je descends un col c'est comme avec ma moto ,freinage tardif pas besoin d'effort sur le levier, j'arrive en bas , pas mal aux mains a force de freiner

sur un tourniquet (930 *70fois) il y a 2  semaines ,chute devant moi je m'arrete sans dommages et le gars derriere me mets par terre derriere avec son velo (a patins)

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rétrograde écris tu ? ça te fait marrer ?

content pour toi, a te lire je ne rigole pas , mais tu as le mérite de me faire sourire

derriere toi un gars en vélo a patins qui te mets a terre , comment sais tu que ce n'est pas a cause du gars qui n'a pas réagit assez vite ou était tout simplement trop prêt ? il vaut mieux pour te donner raison que ce soit la faute des patins , surtout si c'était sec , car la c'est plus une connerie que tu écris , mais un monument !!

bonne journée

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sous la pluie , sur le sec avec des 8000 ou 9100 et des patins de " bonnes factures ", et , entre nous, tu as vu cela dans les pelotons, ? il y a plus de chutesque précédement ? alors c'est pour cela qu'INEOS roulent toujours en tête du peloton car leur pina n'ont pas de disques ? tu ne vas ps psycoter toi aussi ? 

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Donc si je te suis bien, il faut maintenant mettre environ 8.000 euros pour avoir un vélo assez acceptable, le mieux étant 10.000.

On considère 6.000 comme un minimum.

En vélo à patins, pour 3.000 tu as une super machine, pour 4.000 du tout bon.

Dis moi que je me trompe.... nous prendrait-on pour des andouilles dans cette énorme arnaque?

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Relativise quand même : Jean Guy n'est pas tout à fait du même niveau que nous… lui c'est Eric Hennuy à la puissance 2 (au moins). On risque donc très fort de ne pas avoir les mêmes perceptions que lui s'agissant de la qualité d'une machine. Pas sûr par exemple que ton cher Merckx trouve grâce à ses yeux… 😇

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