Travail de nuit.

[Jean-Roland LAISEMENT]

J'aimerais savoir comment vous découper votre journée quand vous travaillez de nuit : rythme de sommeil , calage de l'entraînement , heures des repas, vie sociale. Tout en prenant en compte que l'on travaille aussi le week-end. 

Jr

[Claude MUNIER]

Rythme de sommeil : complètement chamboulé

Calage de l'entrainement : depuis quelques années , je ne me sens plus assez lucide pour faire une sortie vélo après une nuit de travail ; c'est donc une petite sortie course à pied ( environ 10 km).

heure des repas :auparavant je prenais un petit dèj en rentrant , puis dodo , puis vélo (35-40 km) puis repas au retour et repas du soir à heure habituelle ; maintenant je rentre , c'est dodo , petit dèj , cap .

Vie sociale :humeur exécrable en sortant de nuit .Et en bossant le week-end , la vie sociale elle n'existe pas .

A partir de 16h00 , faut plus me demander grand chose .

Ca passait mieux quand j'avais 20 ans ...

Je ne fais pas 1 semaine complète de nuit ; je ne travaille de nuit que tous les 6 jours .

[Christian SOREL]

La nuit est faite pour dormir...mais comme cette société fonctionne à l'envers 😉

[Thierry GEUMEZ]

Je confirme, la nuit est faite pour dormir. Mais certaines grosses unités de production ont besoin de plusieurs jours pour démarrer ou pour être arrêtées… difficile de faire autrement que tourner en feu continu. Les hôpitaux continuent également d'assurer les soins aux malades ou aux opérés pendant la nuit. Es-tu toujours d'avis que la société fonctionne à l'envers ? 😉

 

[Jean-Roland LAISEMENT]

Et bien je vais essayer de me construire un plan de "vie" pour essayer de m'en sortir correctement vu que j'ai entre 15 et 20 nuits par mois à faire.

Jr

[Jean-marie NICOL]

Exactement !! J'ai un ami qui en activité travaillait comme conducteur de métros à la  RATP, maintenant il est retraité.

Eh bien il me disait qur pendant presque toute sa carrière, il n'avait presque pas vu le jour !!

En effet, il commencait à 3h00 du matin, et en rentrant chez lui il dormait, puis repartait prendre son train le soir, pour s"engouffrer dans sa station de métro pour bosser !!!!

Maintenant qu'il est retraité depuis 10 ans il a bien apprécié la lumière !!

[Christophe LE PHAR]

Tout dépend de ce que tu cherches : si tu  fais de la compétition, et que tu veux être performant, c'est  sans doute compliqué.  Si tu veux t"entraîner pour garder la forme, c'est différent. J'ai bossé de nuit pendant environ quatre ans,  pas toutes les nuits et en cycle décalé , parfois deux nuits de suite avec selon le cas deux  ou trois jours derrière.  De longues nuits, 10 heures, couché à 7 heures, levé à 12-13h.  Je roulais après les nuits quand je ne reprenais pas le soir, et ça me faisait du bien, une  bonne fatigue, mais je ne m'imposais rien , ni distance, ni rythme. Je prenais une légère collation au lever, thé, un fruit, biscottes, et  une fois l'organisme réveillé, je complétais sur le vélo avec une pomme, des céréales, de la boisson.

Et parfois j'étais engourdi et mou tout le temps, parfois j'avais la patte légère, l'envie d'allonger. Bizarre, le vélo.

[Jean-Roland LAISEMENT]

Je cherche surtout à rester performant et gagner quelques fois comme cette année , c'est pour celà que je cherche à m'adapter à ce nouveau rythme de vie.

Jr

[Christophe LE PHAR]

Là par contre, pour garder un niveau de compétiteur, je me garderais bien de me prononcer. Un truc certain en revanche,  c'est que quoi qu'on fasse à côté,  dans la "vie sociale", il faut faire des choix.

[Jean-Roland LAISEMENT]

À demain , je vais bosser...j'attends vos retour d'expérience .

Jr

[Clement BETOURNE]

très très dur de concilier travail de nuit et entrainement surtout en période hivernale quand le moral en prend un coup, j'en fais que 2 tout les 10 jours mais c'est tout de même difficile d'aller s'entraîner en sortant de nuit en sachant qu'il en reste une le soir même après tout dépend de tes habitudes si tu te lèves à Midi ou 15 H la gestion du temps n'est pas la même.

[Thierry GEUMEZ]

J'ai fait les 3 x 8 pendant plus de 35 ans. 

Sommeil : je dormais plus longtemps après les nuits lorsque j'étais jeune. Durant les dernières années, impossible de dormir plus de 4-5 heures pendant la matinée, je faisais une petite sieste après le repas de soir, avant de repartir travailler, et la fatigue s'accumulait au fil des nuits, je devais parfois m'arrêter pour dormir un peu sur un parking autoroutier sur le trajet du retour (100 km lors des 11 dernières années). La somnolence est un réel souci, j'ai évité l'accident de justesse des dizaines de fois. Mon entourage me demandait parfois "depuis que tu fais les nuits, tu dois être habitué ?". Effectivement on s'habitue… à être fatigué. Il est cependant amusant (agaçant) d'écouter le JT à chaque changement d'heure : c'est terrible ce décalage de une heure deux fois par an pour les enfants, les personnes âgées, les vaches, etc... 😃

Repas : je décalais pour conserver le même rythme que lorsque je travaillais de jour. L'estomac ne supporte pas toujours bien le décalage horaire : merci Rennie et Gaviscon ! La fatigue a aussi pour conséquence une plus grande attirance pour les aliments sucrés… pas top pour la ligne.

Vie sociale : compliqué de planifier les rencontres (familiales, amicales ou sportives) lorsqu'on travaille 3 week-ends sur 4. Les démarches administratives en semaine sont par contre plus aisées.

Activités sportives : les sorties club systématiques du week-end, pas possible. Les cyclos ou les randos : il faut que ça tombe un week-end où tu ne travailles pas ou tu dois prendre un jour de congé (ou deux si tu fais les nuits). Les entraînements subissent les variations de l'état de fatigue. Là aussi la situation évolue avec l'âge.

Les études montrent que l'espérance de vie est réduite lorsqu'on travaille de nuit sur une longue période.

Le salaire est supérieur (prime de nuit, sur-salaire des week-ends et des jours fériés).

 

 

[Bernard LUC]

ça m'a toujours fait rigoler ce decalage d'une heure, au passage de l'heure d'eté à l'heure d'hiver, les pauvres choux et les vaches qui ne le supporteraient pas !

et pourtant dés que vous sortez tard le soir, coucher à 2 h du mat' par exemple, hé bien c'est pire, et pourtant c'est la vie, faut s'amuser un peu

[Bernard JOSI]

Bonjour j ai travaillé  deux ans de nuit .je me couchait vers 6 heures jusqu à 12 ou 13 heures .un bon déjeuné et je partais rouler l après midi .je mangeais vers 19 heures et partais au boulot .je le ferais plus trop fatiguant à la longue et les performances baisse , sans parler de la vie familiale  et sociale qui deviennent compliquer voir inexistante. 

[Georges MAILLET]

"En effet, il commencait à 3h00 du matin, et en rentrant chez lui il dormait, puis repartait prendre son train le soir, pour s"engouffrer dans sa station de métro pour bosser !!!!

Maintenant qu'il est retraité depuis 10 ans il a bien apprécié la lumière !!"

D'après mes informations, puisées à bonne source, le typ en kestion s'est installé au Groenland. Il va postuler pour présenter les éditions de la nuit de la principale chaîne d'infos locale. Vu son passé, il a de sérieuses chances.

Donc, retour à la kaze "départ"      🤐

Kanpanssévouh ? Comprendre "qu'en pensez-vous ?".

Szalu, c'est un voisin hongrois qui m'a soufflé cette "énigme" ...

[Georges MAILLET]

"L'estomac ne supporte pas toujours bien le décalage horaire : merci Rennie et Gaviscon !"

Qui sont ces deux types, Thierry ?

Figure-toi que j'ai connu un Marcel Rennie au collège de Seynod (74) et un René Gaviscon à Nice où il "tenait" un quartier chaud - ce qui me permettait d'accéder gratos à des "services" que l'on peut qualifier d'agréables. Sont-ce ces deux-là ?

"Les études montrent que l'espérance de vie est réduite lorsqu'on travaille de nuit sur une longue période."

J'ai lu et entendu cela dans une commune ouvrière où la majorité des salariés "faisaient les 3 x 8" ... beaucoup s'accomodaient de ce rythme, générateur de salaires rehaussés.

Szalu, pour te plaire   🆒    comme tu peux t'en douter, Rennie et Gaviscon n'avaient aucune "attache" hongroise - toute règle supporte des exceptions, nesspa    😉

[Jean-marie NICOL]

Hongrois que z'qu'on voit !

Szalu Georgio

[Bernard LUC]

hongrois rever !

en cas d'incendie, hon grill' hon grill'

[Georges MAILLET]

"Hongrois que z'qu'on voit !"

Bel effort, JM   !

[Georges MAILLET]

"hongrois rever !

en cas d'incendie, hon grill' hon grill'

Bel effort bis, Bernard, regarde au-dessus    😉