Marc DESHAIRS Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 " - J’ai lu les échanges de ce topic mais ces pionniers dont il est question ont roulé dans les années 80 alors que j’ai commencé une décennie plus tard. Mais j’ai vraiment aimé lire ces échanges, avec beaucoup de respect pour ces gars et les braquets de l’époque : 41x23 pour jouer la gagne sur la Marmotte ! C’est ici forcément à l’image des cadences utilisées à l’époque. Il est possible que ces cyclistes seraient allés plus vite avec un triple plateau mais il est tout autant probable que cela aurait fait « cyclotouriste » à leurs yeux. Un 30x23 étant équivalent à un 36x28, souvent utilisé par les pros eux-mêmes ! " Avec le respect que je dois à ce Monsieur ; J'habite les Alpes depuis toujours , j'ai vu de nombreuses équipes pro en stage, idem pour les ascensions HC pendant le tour et critérium :Personne n'utilise de 3° plateau ! ( à part j.Longo à l'époque ) ni les braquets cités dans les propos ci-dessus . Sportivement, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 Bonjour, Je pense que ce qu’Olivier a voulu dire, c’est que si les cyclosportifs de l’époque d’antan avaient mis un triple, qu’ils ne mettaient alors pas pour des questions d’image et de culture cycliste, ils se seraient retrouvés avec le même développement que le 36x28 utilisé parfois par des pros sujourd’hui. Les pros n’utilisent peut être pas tant que cela ce genre de braquets dans les Alpes, mais certainement ailleurs, comme dans les Dolomites ou autour d’Innsbruck ou 11 % et plus peuvent être le tarif minimum sur des kilomètres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 J'ai beaucoup apprécié cet entretien avec Olivier, que je salue.Il ne me reconnaitra pas sous mon pseudo, sauf peut-être si je lui dis que dans la montée de l'Alpe d'Huez, quand il m'a dépassé en 2007 (pour mon unique participation à la mi-marmotte), je l'ai encouragé avec un : "Allez Laurent" 😆. Il m'a corrigé en disant, "non Olivier"😆 (Olivier comme son pote Calonne). Et pourtant je n'étais pas trop cuit, une demi-Marmotte ça passe. Je lui avais que Snel était juste devant et je viens de vérifier, il a fini devant Snel.C'est Olivier qui m'a "débauché" du défunt site cyclosport.com des 2 Patrick (Patrick Gilles vient ici de temps en temps) en m'incitant à aller voir velo101. C'était en 2002.C'était toujours un plaisir de parler avec Olivier ou d'échanger avec lui sur les forums. J'ai aussi apprécié les encouragements de sa femme dans certains cols.Ravi de le voir en photo (probablement) avec son fils.J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-marc BEGAGNON1639476532 Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 Dans les années 80 il y avait un savoyard qui terminait dans le top 10 ou 20 je ne sais plus avec un triple. (maillot avec une grosse croix de Savoie) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 Bonjour, Je connais Olivier depuis 3 ans, j’ai roulé plusieurs jours avec lui (au moins en début de sortie, on ne roule pas du tout à la même vitesse). C’est une personne absolument remarquable et de très grand talent, à tous points de vue, et bien au delà du vélo. J‘espère le voir à nouveau ce printemps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pascal LUITEL Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 Personnellement j'ai commencé dans les cyclosportives au début des années 90 avec un triple. Dans les pelotons on me regardait bizarrement, mais je montais aussi vite et souvent plus vite que les autres dans les pentes.Puis je suis passé au double avec une grosse couronne à l'arrière en montagne, et depuis 6 ans j'apprécie vraiment le compact. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 "Avec le respect que je dois à ce Monsieur ; J'habite les Alpes depuis toujours , j'ai vu de nombreuses équipes pro en stage, idem pour les ascensions HC pendant le tour et critérium "Ce qu'il dit au niveau des braquets des pros est juste; actuellement beaucoup utilisent 39/30, équivalent à 36/28 et donc équivalent au triple 30/23 utilisé par les cyclos d'antan.Le style de pédalage des pros à beaucoup changé, beaucoup plus en souplesse.Et cela est permis par le nombre élevé de vitesses disponibles sur les cassettes actuelles...Pour la petite histoire, de mémoire:Louison Bobet utilisait un 47/22 comme petit braquet (Izoard). Bobet, Coppi, Bartali on connu la roue à 2 pignons qu'il fallait retourner en fonction du sens de la pente, pour sûr ils étaient habitués à arracher le braquet, quand ils ont connu le dérailleur ils ont gardé le style et les braquets démesurés pour grimper.Merckx affectionnait un petit plateau de 44 dents; Thierry Claveyrolat, grimpeur émérite avait 44/23 comme plus petit braquet début des années 90.En cyclosport un tel utilisait 36/21 pour la Marmotte fin des années 80.😉.Mon copain Didier Dendal utilisait un 39/21 comme plus petit braquet sur son Eddy Merckx lors de la Marmotte 97 ;je l'ai constaté.Et il faisait +- 20 au classement.Aujourd'hui les cyclos utilisent 34/32 et les pros 39/30. Mais ils ne vont pas moins vite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 En cyclosport un tel utilisait 36/21 pour la Marmotte fin des années 80..Ben oui, moi. Mais uniquement parce que je le valais bien 😃. Pour la Louison Bobet, c'était 36/20. Je suis toujours persuadé que c'est ce qu'il me fallait, c'était l'optimum dans mon cas : de la force, mais pas de vitesse de jambes.Mon copain Didier Dendal utilisait un 39/21 comme plus petit braquet sur son Eddy Merckx lors de la Marmotte 97Mais lui, ça ne compte pas, parce qu'avant, comme après, son opération ratée de l'endofibrose iliaque, c'était le seul moyen qu'il avait trouvé de laisser le sang circuler plus ou moins correctement dans la (les?) jambe affectée.Passe-lui le bonjour 😄 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-marc BEGAGNON1639476532 Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 39/21 ça me laisse rêveur, une année j'avais pris le départ avec 39 /25 à partir de plan l'achat j'ai compris que la montée de l'alpe allait être dure. Dans la première rampe j'aperçois un copain avec le hayon de l'espace ouvert, j'ai glissé mon vélo dedans et j'ai dis plus jamais ça ! Ce braquet était vraiment trop gros pour moi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 Ça c'est le différence qui tue : 36/21 pour la Marmotte et 36/20 pour la Bobet!Et tu sentais la différence?Au fait je pense qu'il me fallait personnellement des braquets équivalents dans les 2 cyclos car la partie après Arvieux de l'Izoard, vaut bien la fin du Galibier ou le début de l'Alpe!Pour Didier, çà fait un bail que je ne l'ai vu, je n'ai plus fait de course à pied chrono depuis 2 ans, lui il doit encore courir, si par hazard je le croise, je transmettrai😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 1 février 2019 Share Posté le 1 février 2019 Tu as quand même moins de fatigue dans les jambes quand t'arrives à Brunissard (les rampes dures de l'Izoard) que sur la fin du Galibier ou sur l'Alpe.Je te parle d'une époque où je n'avais que 2X6 vitesses. Je pense que le 20 devait me permettre d'avoir un pignon que je sautais avec 13-21.Plus jeune j'ai fait largement pire : grimper à Chacaltaya (5230m) avec je pense 45:23 sur une route de jeep comme tu n'en as sûrement jamais vu dans ta vie (sauf si t'as visité des mines à très haute altitude). 5 km pour passer de 4800 à 5230m dans cette caillasse. En descendant jusqu'à 0 tour/mn, quand t'es arrêté par une grosse pierre et qu'il faut donner un gros coup pour passer dessus et continuer sans poser pied à terre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 Il faudrait faire une étude approfondie sur l'évolution des braquets et surtout l'adaptation physiologique à ceux-ci.Comme je disais précédemment les coureurs qui ont connu les premiers dérailleurs autorisés en course après la guerre, ont aussi connu le mono ou bi-vitesses. Avec un tel dispositif simplifié à l'extrême il fallait bien "piocher" ou "emballer". Coppi en 5 vitesses il avait aussi un truc du genre 52/45 et 15/19 comme pignons; il ne fallait pas de trous, dent par dent ou presque : mon premier vélo en 1980 avait 52/42 et 14/22 en 5v, le second en 1988 avait 52/42 et 13/21 en 7v, c'était comme çà. Mais pour la montagne je me rappelle que j'avais quand même réussi à l'équiper en 40/26; à l'époque en double on ne pouvait faire mieux que 39/28 en roue libre Maillard.Actuellement avec 11 ou 12 vitesses on a des cassettes 11-30 voir 11-32.Et les pros les utilisent, ils n'en changent même plus pour la plaine, cela leur permet de se passer à 95% du temps du petit plateau.Sram vient de sortir un 12v pour les pros : 50/37 devant et 10-28 derrière.La mode est aux écarts important alors que jadis ils étaient extrêmement réduits. Ce serait une étude intéressante à faire sur la force à déployer, les cadences et les puissances résultantes en fonction des braquets à travers les âges... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 à l'époque en double on ne pouvait faire mieux que 39/28 en roue libre Maillard.Jacques Roux (Altigraph), dans son « Guide du vélo en montagne » parle ainsi de son tout premier vélo utilisé dans les Alpes en 1955 : cadre de marque Hurtu, roues de 650, pneus de 35… et pédalier à deux plateaux 48-34.Comme quoi cela existait déjà à l'époque. Mais sans doute fallait-il bien chercher. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 Quand j'ai acheté mon vélo en 1988, c'était Campa ou Shimano, plus petit plateau de 39, TOUS mes collègues de l'époque avaient du 130 ou 135, le 110 était quasi inconnu chez nous!Les spécificités exotiques fabriquées à St Etienne ou à Lyon dont le "650B spécial cyclo " étaient inexistants dans les clubs belges, j'en ai jamais vu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 En 1983 Fons Moors a gagné la Marmotte en profitant des efforts de Bernard Piguet. Le lendemain j'ai lu qu'il avait, à mon ébahissement, 52/36 comme plateaux (lu ds le Dauphiné le lendemain).Sur cette même Marmotte j'avais utilisé 52/42 avec 25 à l'arrière.J'ai pensé qu'avec 6 vitesses ces 52/36, en jouant des manettes, permettait de mieux étager les rapports/développements.C'est ainsi que je me suis retrouvé à chercher la solution 52/36 et j'ai trouvé chez Stronglight du matériel 3 plateaux utilisable en double plateaux.C'est quand même du bas de gamme et le plateau de 52 avec 110 mm, ça manque largement de rigidité, mais c'est ce que j'ai utilisé pendant pas mal d'années. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 Ça ne m'étonne pas, en Belgique le fait que les côtes soient toutes relativement courtes permet de se passer de petits développements, même si les braquets d'alors n'étaient pas optimaux pour certains raidards. Et donc pas de raison pour les fournisseurs de sortir des sentiers battus questions braquets.Alors qu'en haute montagne, la longueur des ascensions impose les petits braquets, surtout pour ceux qui ont moins de «coffre». Comme Jacques Roux, cyclotouriste qui n'a jamais fait de compétition… ou moi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-marc BEGAGNON1639476532 Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 42 /25....putaing!! Les cuisses.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 36/21, c'est plus gros que 42/25, ça fait comme 42/24,5Plus que les cuisses, ce sont les reins (quand tu montes assis) qui doivent avoir du répondant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 Sur un raidard de 200-250m pas loin de chez moi (dans Gex, sous-préfecture, maxi ~15%) j'avais fait des essais pour voir avec quel braquet je faisais le meilleur temps.Je dois avoir les résultats qq part, mais le plus efficace (pour moi) c'était dans les 42:16 je crois, je partais lancé autour de 15-20 km/h. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-marc BEGAGNON1639476532 Posté le 2 février 2019 Share Posté le 2 février 2019 Pour cette Marmotte j'étais à l'aise avec 32 /22 et 24.Un monde nous sépare ! lol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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