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Ch. du monde : les 10 circuits les plus difficiles


Franck PASTOR

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Les championnats du monde 2018 se seront déroulés à Innsbruck sur un circuit, de l'avis général, très difficile. Mais d'après l'article ci-dessous, ce ne serait que le 10e circuit le plus difficile de l'histoire de ces championnats du monde. Je vous laisse découvrir quel aura été le plus dur d'entre tous, selon le journal L'équipe. Indice : ce n'était pas une surprise pour moi, je connais fort bien la difficulté de ce circuit pour le pratiquer chaque année. 🆒

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Diaporama/Les-mondiaux-de-cyclisme-sur-route-les-plus-durs-de-l-histoire/7097

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Trop fort l'Equipe :

prendre Poulidor pour Thévenet 😲

Je parle de la légende concernant Montréal (et le circuit du Mont Royal) 1974.

En 1974 et en 1996 j'y étais.

Duitama était tellement difficile (compte tenu de l'altitude) que personne n'aurait pu y aller (en dehors de ceux vivant en altitude) sans l'aide de l'EPO qui cette année là atteignait le sommet de son efficacité grâce à l'acquis des toubibs des diverses équipes sur des années d'expérimentation.

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En effet, pas mal de confondre Poulidor et Thévenet…

Pour Duitama, c'était 1995. 😉Et pour certaines équipes, même l'EPO n'a pas suffi. Par exemple l'équipe belge n'a pas pu s'acclimater, ils ont tous abandonné sans jamais avoir pu jouer le moindre rôle. J'ai lu un article récemment dans la presse cycliste flamande qui évoquait cette bérézina.

Ce qui est surprenant, c'est que le circuit de Sallanches en 1980 ne figure pas dans ce classement. Apparemment la dénivellation totale n'était pas aussi importante qu'on l'imagine.

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Hello,

j’avais remarqué la confusion Thévenet/Poulidor. Peut être que dans son inconscient le journaliste qui a fait la légende de la photo se rappelle que Thevenet avait fait pas loin de 100km d’échappée pour n’être repris qu’à 6 km de l’arrivée par un “peloton” où ils ne devaient pas être plus que 5, de mémoire Merckx, Poulidor, Mariano Martinez, Van Springel et un italien. Tous les autres,ou presque, avaient sauté ou bâché. Une hécatombe.

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Ce serait intéressant de savoir qui avait "infiltré" l'équipe belge de Duitama.
Une affaire PDM91 bis?

J'ai sous les yeux l'article dont je parlais, dans la revue flamande «Bahamontes» (ben si, c'est son nom), dans le numéro de décembre de cette année. Ils ont interviewé Peter Verbeken, l'un des coureurs belges sélectionnés pour ce championnat du monde 1995 en Colombie.

Apparemment la faillite de l'équipe belge était due à une combinaison de facteurs : les plus costauds absents de la sélection, mauvaise acclimatation à l'altitude, une part de malchance, motivation défaillante…Si le facteur dopage a joué un rôle, alors Verbeken n'en a pas parlé, ce qui peut se comprendre. 🤐

Mais peut-être que le problème, pour eux, ne s'est pas trouvé là.

Déjà les gros poissons, effrayés par le circuit, l'altitude et l'insécurité colombienne, avaient décliné la sélection : Frank Vandenbroucke, Johan Museeuw et Johan Bruyneel. La sélection belge se composait donc de coureurs dits de «second plan» : Luc Roosen comme leader désigné, Nico Mattan, Geert Van Bondt, Kurt Van de Wouver, Wim Vansevenant, Geert Verheyen et donc Peter Verbeken.

Peter Verbeken raconte que la préparation s'est faite à Colorado Springs, dans les Rocheuses, et déjà là l'acclimatation à l'altitude ne s'était pas bien faite, selon lui : « même à allure de promeneur, les cardio-fréquencemètres s'emballaient comme en pleine course ».

Ensuite, une fois en Colombie même, lors d'un des derniers entraînements le groupe belge avait trouvé le moyen d'être rattrapé en pleine côte par un jeune en habits citadins et sur vélo pour femme. Là, Verbeken s'est dit que ça serait dur pour le championnat… 😃

De fait, Wim Vansevenant malade, n'a pas pris le départ, Luc Roosen, largué, a abandonné après cinq tours, Nico Mattan a cassé une cale et a dû bâcher également parce qu'il n'avait pas confié de chaussures de rechange au mécanicien (à la grande fureur d'Eddy Merckx — alors sélectionneur), Van de Wouver, Verheyen et Van Bondt ont également jeté l'éponge, et le dernier Belge à tenir a été justement Peter Verbeken.

Il se trouvait en 19e position aux côtés du Mexicain Arroyo à trois tours de la fin, quand il a également décidé d'abandonner, démoralisé. Il s'en est mordu les doigts après coup, car il se sentait (physiquement) suffisamment fort pour terminer, et cet Arroyo a finalement fini précisément 19e (sur 20 classés). Avoir bouclé ce championnat, même dernier, aurait quand même été une belle prestation, selon Verbeken.

Bref, pour la Belgique, un championnat à oublier !

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Pas à cette époque, mais qq années plus tard, vers la 30aine : j'avais défié un collègue un peu plus jeune sur notre parcours commun pour aller au boulot car il avait fait l'acquisition d'un superbe vélo de course.

Il y avait 26 km : 8(?) km de montée douce de 2525 m à env. 2850 m, descente à 2600m puis montée à 2925m sur 5 km.

Je lui avais proposé de lui laisser 10 mn d'avance. Refus complet.

Après plusieurs autres propositions il avait accepté un départ ensemble, lui sur son beau spade et moi sur un VIEUX débris de vélo de femme à 3 vitesses dans le moyeu (qui fumait presque à l'arrivée).

En arrivant j'ai attendu qq minutes avant de passer sous la douche, j'étais en train de me sécher quand j'ai entendu qu'il se pointait 😆.

Je crois qu'il m'en a voulu 😬

 

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