Aller au contenu

Innsbruck 2018


Stéphane DOURLENS

Messages recommandés

Le sélectionneur français est moins sévère que le belge. Stuyven avait facilement répondu à l'attaque de Barguil au GP de Wallonie et l'avait emporté; Barguil finissant 3ème. Stuyven, en forme, n'est pas sélectionné, Barguil qui avait montré ses limites y est. Tant mieux pour lui, et tant pis pour Stuyven.

Tiens à propos de Naesen, aussi un oublié de la sélection belge, il fait encore une excellente course hier, terminant 3ème de du Tour de l'Eurométropole. Il est toujours en forme depuis Plouay et Montréal, mais pas repris dans la sélection.

Je crois que la raison pour laquelle Naesen n'est pas sélectionné, est qu'il se serait mis au service de son grand ami Van Avermaet qui a déjà au moins un BMC avec lui.  De toute façon, je vois difficilement un Belge remporter ce championnat du monde. Les Français ont une équipe beaucoup plus solide.

Je vois bien une victoire en solitaire (j'ai déjà ma petite idée, mais comme je joue aux pronos, je ne vous la dirai pas 😆 )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas forcément une bonne nouvelle. Rolland joue sans problème le rôle d'équipier. Barguil, MOins certain. D'autant qu'il y a deja 3 leaders. Cela risque de desiqulibrer l'EDF lorsqu'il faudra rouler sur des attaquants . C'est bien d'avoir des leaders d'équipes mais il faut également et surtout des équipiers qui se mettent à la planche sans arrière pensée.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chez les pros peut-être pas. Quoique, Dylan Teuns est en forme et Van Avermaet peut à nouveau surprendre comme il l'avait fait à Rio. Sur une course en circuit, même aussi escarpée que celle-ci, je le crois capable de tout. Comme Sagan d'ailleurs…

Mais chez les juniors tout le monde voit Remco Evenepoel gros comme une maison. Et en espoirs, Bjorg Lambrecht a un parcours à sa convenance.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'espère me tromper... Mais j'ai l'impression que ce CDM, côté spectacle, risque de nous décevoir...

Je sais que seules les circonstances de course décideront de la difficulté "réelle" du parcours... Mais j'ai l'impression que ce parcours que l'on présente généralement comme très difficile ne sera peut-être pas si sélectif...

En effet, la côte du circuit est très roulante et n'a rien à voir avec celle de Domancy à Sallanches... Et si aucune équipe ne durcit très rapidement la course en montant cette côte à un "rythme d'enfer" dès les premiers tours... Il n'y aura pas beaucoup d'écrémage au niveau des favoris ou outsiders... De plus le choix de placer un "mur" comme dernière côte risque de bloquer totalement la course... Avec finalement une "course de côte finale" avec 50 coureurs au pied...

Bref ça risque finalement d'être assez décevant...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le GP de Wallonie était plus corsé cette année. Je ne me souviens plus du dénivelé total, mais il était nettement supérieur à celui des années précédentes. Larrivée était en côte, à la citadelle de Namur (qu'Isaac connaît très bien 😉). Barguil avait attaqué dans la montée. Stuyven avait répliqué, l'avait repris facilement et avait attaqué à son tour. Barguil n'avait pas pu répondre. Finalement il y a eu un petit regroupent sur les derniers centaines de mètre de plat au sommet et Stuyven a gagné facilement le sprint (je pense qu'il ne s'était même pas relevé depuis son attaque dans l'ascension).

Ceci étant dit, le championnat du monde est plus long et son dénivelé est certainement supérieur à celui du GP de Wallone. Il n'y a pas photo: Innsbruck est plus dur que le GP de Wallonie, et surtout la concurrence n'est pas comparable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je te rejoins. Et en plus, je ne pense pas que ce soit un grimpeur qui s'impose mais un puncheur. C'est une erreur de placer un mur au Final car favorise la course d'attente. C'est un parcours à la liege / Lombardie mais pas une etape de haute montagne. Seules l'EDF et l'équipe de Hollande, voire Italie peuvent faire le ménage compte tenu de leur densité de coureurs et si c'est leur stratégie.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je suis aussi de cet avis et pense que les attentes d'un Sallanches bis pour ceux qui les ont risquent justement de se faire attendre.

Je vois bien en effet une course de côte comme tout spectacle.

Le cyclisme moderne qui n'est qu'une entreprise a vocation commerciale utilise l'histoire de ce sport comme motivation d'achat.

Les commerciaux du cyclisme fabriquent des épreuves dont ils comptent retirer le plus de bénéfices.

Un évènement, sportif ou pas, rapporte de l'argent quand il devient un pseudo événement.

C'est le cas pour le Tour de France qui n'est plus qu'un Barnum publicitaire avec le cyclisme pour alibi et faire valoir, pareil pour le Giro et La vuelta qui rivalisent en surenchères d'étapes dites spectaculaires, montées à 25% et autres stupidités - il faut bien attirer le chaland sur des considérations voyeuristes.

Pour ces championnats d'Innsbruck c'est bien évidemment la même logique commerciale qui a poussé au profil, pensant au profit, que plus ce sera dur dans l'idée du profane plus la populace vaguement cycliste (nous) regardera et fera audience.

C'est bien sûr nous prendre pour ce que nous sommes, et prendre aussi les coureurs pour aussi c.. que nous.

Car ce sont les coureurs qui font la course, et croire un seul instant qu'ils vont la passer à se tirer dessus pendant toute sa durée ou la plus grande c'est ne pas les connaitre, ou plutôt en les connaissant c'est mentir à tout le monde.

Des coureurs décidés à en découdre donneront plus de spectacle et se donneront plus eux-mêmes sur 80 km de plat que sur 280 km de montagne.

La montagne est dure en cyclisme pour nous autres, Jalabert disait qu'un professionnel peut se farcir dix cols dans la journée pendant un mois sans autre fatigue que celle résultant de la vitesse à laquelle il a décidé de passer ces cols.

A Innsbruck en effet rien ne garantit que le peloton ne décide de faire la course plus ou moins tranquille en attendant la dernière montée.

Mais peu importe, le plateau a été tellement bien vendu que nous serons devant nos TV - moi pas sûr car j'ai des obligations ce jour-là, et que les rentrées monétaires auront eu lieu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'épreuve route du championnat du monde est somme toute une classique de fin de saison, avec oui toutes les conséquences que cette course d'un jour à cette époque comporte, parmi elles une quasi incertitude totale de savoir comment elle peut se dérouler.

Les pronostics en cyclisme relèvent du hasard le plus complet donc ils ne sont pas possibles, et moins encore sur une classique que sur un grand Tour.

C'est pourquoi bien chanceux sera celui qui arrivera à dire aujourd'hui qui sera champion du monde dimanche prochain.

Les Français souhaitent un Français, les Espagnols un Espagnol, les Colombiens un Colombien, je souhaite un beau vainqueur plus qu'un beau drapeau.

Cibler le championnat du monde comme course d'un jour est possible de la part de certains coureurs mais même les plus aptes ne sont pas sûrs d'eux, si tant est qu'on puisse être sûr de soi-même en quelque chose.

Note que les temps ont changés car en 1980 B. Hinault avait dit dès la connaissance du mondial à Sallanches qu'il serait champion du monde.

Une semaine avant Sallanches il ne pouvait pas suivre un junior entrainé et à Sallanches on aurait dit courait face à des cadets.

Mais c'était Hinault, c'était en France, beaucoup d'intérêts différents s'unirent pour souhaiter la victoire d'Hinault ce jour-là.

Pour F. Aru il cède sa place car il reconnait être dans une petite forme non digne de figurer au départ d'une course si importante.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...