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Les larmes de Mathieu Van der Poel


Michel ROTH

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Il n'aime pas le gout de la défaite, il avait oublié ce que c'était cette saison. C'est aussi à ca qu'on reconnait un champion. 

Wout Van Aert a répondu présent le jour où ca compte le plus, c'est également à ça qu'on reconnait un champion. 

Ca vaut toujours mieux que se chercher des excuses et ca n'empêche pas de féliciter son adversaire. Je trouve que c'est une plus belle réaction que s'énerver. 

 

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D'après sa biographie par Jean-Paul Ollivier, Poulidor avait chialé comme un gamin devant son directeur sportif Antonin Magne quand il avait perdu le Tour 63 dans l'étape du col du Grand Saint-Bernard. Par la suite, il a su prendre du recul par rapport à la défaite.

De même, Mathieu Van der Poel n'a pas pleuré cette année lors de sa nouvelle défaite au championnat du monde de cyclo-cross.

Il peut arriver à n'importe adulte de pleurer à l'occasion, sans que cela soit une habitude.

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Oui cette année là WvA est devenu champion du monde de choix de pneus. Le matos est aussi une composante de la discipline mais j'ai trouvé dommage pour les athlètes d'avoir un terrain aussi piégeur et si mal aménagé. De mémoire il y avait une terre très boueuse et molle avec des cailloux tranchants en dessous qui on provoqué beaucoup de crevaisons. 

Je préfère quand ca se joue à la technique et à la pédale comme cette année. 

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Je me souviens très bien avoir vu Fignon en pleurs à la télé juste après sa défaite de 1989… ce que je peux très bien comprendre, dans des circonstances pareilles !

Il l'avoue d'ailleurs sans détours dans son autobiographie, « Nous étions jeunes et insouciants », qu'il a éclaté en sanglots dans les bras de Thierry Marie, avant la cérémonie protocolaire.

Une photo de ces moments qui m'avait impressionné à l'époque (j'avais 17 ans) :

https://goo.gl/images/epP7hY

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Peut-on être vraiment un grand champion quand on est dans l'incapacité de maîtriser ses émotions

--> un grand champion a besoin de maitriser ses émotions pendant l'épreuve, après l'épreuve, il peut exploser sinon il finit dépressif (comme Bjorn Borg) : même Rodgeur et Martin Fourcade qui pour moi sont certainement parmi les plus "maitres" de leurs émotions ont déjà versé dans  la larmouille...

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La preuve, je l'ai l'ai sous les yeux dans sa biographie :

J'ai erré pendant de longues minutes. Je ne me souviens plus des gestes qui furent les miens. Je ne savais plus rien, ni qui j'étais ni où j'étais. Puis le choc a commencé à prendre forme, à devenir réalité, à prendre sens dans mon cerveau. Quand je suis sorti de mon coma, je me dirigeais déjà vers le contrôle antidopage. Là, j'ai reconnu Thierry Marie. Sans réfléchir, il se jeta vers moi et s'effondra en pleurs.

Dans ces bras accueillants, j'ai chialé comme un ganmin.

De longs sanglots.

Cela ne m'était jamais arrivé en public.

«Nous étions jeunes et insouciants», Grasset, page 32.

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Un parfait exemple de coureur qui pleurait souvent, c'est Louison Bobet, particulièrement émotif. Sa biographie par Jean-Paul Ollivier montrait pas mal d'exemples où il «craquait». Il détonait tellement dans ce milieu que d'autres coureurs le surnommaient « Louisette Bonbon », paraît-il.

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/03/20/le-panache-de-louison-bobet_372556_3208.html

Qui osera affirmer qu'il n'était pas un champion ? 😛

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