Michel ROTH Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 Pour ceux qui critiquaient l'attitude de Viviani à l'arrivée de Gand-Wevelgem, voici les larmes du petit-fils de Poupou battu au championnat du monde de cyclo-cross battu par ... Wout Van Aert : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 A mon avis, même si ça fait beaucoup quand même, c'est la marque d'un champion. La défaite lui est insupportable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 Il n'aime pas le gout de la défaite, il avait oublié ce que c'était cette saison. C'est aussi à ca qu'on reconnait un champion. Wout Van Aert a répondu présent le jour où ca compte le plus, c'est également à ça qu'on reconnait un champion. Ca vaut toujours mieux que se chercher des excuses et ca n'empêche pas de féliciter son adversaire. Je trouve que c'est une plus belle réaction que s'énerver. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Pierre FOURNIER Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 un grand champion respecte l 'adversité qui lui est opposée c ' est cela qui le grandit ,reconnaitre que l'on ne gagne pas toujours fera de lui un homme reconnue Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 Dans cette vidéo, il s'agit du championnat du monde 2017.Il a beaucoup mieux pris sa défaite de cette année, puisqu'il s'est fait battre «à la pédale» cette fois-ci. L'année dernière, c'est une succession de crevaisons qui l'avait fait perdre. De quoi l'avoir mauvaise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 D'après sa biographie par Jean-Paul Ollivier, Poulidor avait chialé comme un gamin devant son directeur sportif Antonin Magne quand il avait perdu le Tour 63 dans l'étape du col du Grand Saint-Bernard. Par la suite, il a su prendre du recul par rapport à la défaite.De même, Mathieu Van der Poel n'a pas pleuré cette année lors de sa nouvelle défaite au championnat du monde de cyclo-cross.Il peut arriver à n'importe adulte de pleurer à l'occasion, sans que cela soit une habitude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 12 avril 2018 Share Posté le 12 avril 2018 Surtout qu'à la pédale il était largement au dessus des autres cette année. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 En 2017 tu veux dire ? Oui, et c'était sûrement d'autant plus frustrant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Oui cette année là WvA est devenu champion du monde de choix de pneus. Le matos est aussi une composante de la discipline mais j'ai trouvé dommage pour les athlètes d'avoir un terrain aussi piégeur et si mal aménagé. De mémoire il y avait une terre très boueuse et molle avec des cailloux tranchants en dessous qui on provoqué beaucoup de crevaisons. Je préfère quand ca se joue à la technique et à la pédale comme cette année. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier COMMENT Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 sans hésitation OUI!ca me fait penser aux chefs qui n'osent pas dire qu'ils se sont trompés ou que c'est de leur faute! De mon côté, je n'hésite jamais de dire si j'ai "fauter" même avec les plus jeunes! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Il faut, au contraire, et effectivement, exprimer ses émotions. C'est un signe d'équilibre. C'est une voie vers l'équilibre.Il est là, quand même, submergé d'une manière qui me semble excessive et qui trouvera sa modération avec la maturité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Je me souviens très bien avoir vu Fignon en pleurs à la télé juste après sa défaite de 1989… ce que je peux très bien comprendre, dans des circonstances pareilles !Il l'avoue d'ailleurs sans détours dans son autobiographie, « Nous étions jeunes et insouciants », qu'il a éclaté en sanglots dans les bras de Thierry Marie, avant la cérémonie protocolaire.Une photo de ces moments qui m'avait impressionné à l'époque (j'avais 17 ans) :https://goo.gl/images/epP7hY Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Casse pas son rêve !! Il a tellement de mal à se trouver un champion qui réponde à tous ses critères de sélection qu'il va plus s'en sortir le pauvre. 😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick CHEVALIER Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 grosse déception ok 😉 mais cherche un peu les larmes sur la preuve en image😕 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Georges IGOR Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Zoetemelk a fait plus souvent second que Poulidor au tdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Peut-on être vraiment un grand champion quand on est dans l'incapacité de maîtriser ses émotions--> un grand champion a besoin de maitriser ses émotions pendant l'épreuve, après l'épreuve, il peut exploser sinon il finit dépressif (comme Bjorn Borg) : même Rodgeur et Martin Fourcade qui pour moi sont certainement parmi les plus "maitres" de leurs émotions ont déjà versé dans la larmouille... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 La preuve, je l'ai l'ai sous les yeux dans sa biographie :J'ai erré pendant de longues minutes. Je ne me souviens plus des gestes qui furent les miens. Je ne savais plus rien, ni qui j'étais ni où j'étais. Puis le choc a commencé à prendre forme, à devenir réalité, à prendre sens dans mon cerveau. Quand je suis sorti de mon coma, je me dirigeais déjà vers le contrôle antidopage. Là, j'ai reconnu Thierry Marie. Sans réfléchir, il se jeta vers moi et s'effondra en pleurs.Dans ces bras accueillants, j'ai chialé comme un ganmin.De longs sanglots.Cela ne m'était jamais arrivé en public.«Nous étions jeunes et insouciants», Grasset, page 32. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Un parfait exemple de coureur qui pleurait souvent, c'est Louison Bobet, particulièrement émotif. Sa biographie par Jean-Paul Ollivier montrait pas mal d'exemples où il «craquait». Il détonait tellement dans ce milieu que d'autres coureurs le surnommaient « Louisette Bonbon », paraît-il.http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/03/20/le-panache-de-louison-bobet_372556_3208.htmlQui osera affirmer qu'il n'était pas un champion ? 😛 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick CHEVALIER Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 je connais un Roger Federer 😉 mais Rodgeur c'est qui???😲 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Michel LAFOUGE Posté le 13 avril 2018 Share Posté le 13 avril 2018 Merci, Franck, pour ce très bel article que je ne connaissais pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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