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Coup de gueule grenoblois


Invité

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"Non, mon problème, ce sont plutôt les suceurs de roue professionnels"

En quoi cela te pose-t-il un problème ? Lors d'une compétition, je peux comprendre, mais lors des entraînements ? Qu'as-tu à perdre au final ?

Je n'échappe pas à l'esprit de compétition. Lorsque quelqu'un me double, je tente souvent de le suivre si c'est dans mes possibilités. Si j'aperçois un cycliste au loin, j'essaie de le rattraper. Et si je me rends compte qu'on me suit, je me dis que le gars est peut-être à fond et ne peut pas me doubler, et je m'en trouve plus flatté qu'agacé. S'il arrive qu'on roule ensuite côte à côte, je souris au gars et engage la conversation. Les circonstances nous ont permis de jouer un peu, ça me met de bonne humeur.

Tout ceci n'est jamais qu'un jeu. Pourquoi s'empoisonner l'esprit au lieu de profiter de cette opportunité d'entrer en relation et de s'amuser ?

 

 
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"Tout ceci n'est jamais qu'un jeu"

Certes et je suis le premier à nouer des contacts avec les gens que je croise, néanmoins il y a des gars qui sont aussi - voire même plus - fort que toi et qui restent continuellement dans ta roue, parfois plus de 100 km; ils ne parlent pas, ils profitent de ta roue point barre. Ce sont des profiteurs, qui souvent ont été formés à l'école des courses de village toutes plates où il faut profiter un max des autres pour faire un résultat. Grâce à Strava tu peux voir leur niveau et juger de leur mentalité. Si quelqu'un reste dans ma roue et me dit qu'il ne peut pas passer, je ferai mon possible pour l'aider mais profiter pour le plaisir de profiter c'est une mentalité que je n'aime pas.

Dernièrement il y en a un qui m'a fait rigoler rétrospectivement, il avait une belle moyenne sur Strava et faisait le fanfaron auprès de ses contacts comme quoi il avait fait une sortie "facile"; alors que c'était un parcours venteux et à fort dénivelé, je l'ai tiré 120 km /190 avant de le lâcher sans accélérer. Comme quoi il n'était pas "si facile".

De toute façon dans le monde du vélo c'est comme dans le monde tout court : on y rencontre toutes les mentalités et il faut faire avec.

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Je n'encourage absolument pas à l'opportunisme, ce n'est pas mon propos. Je mets aussi un point d'honneur à faire ma part du boulot lorsque je roule en groupe.

Mais plutôt que d'être agacé pendant des kilomètres de voir qu'on te suce la roue, pourquoi n'en parles-tu pas en toute simplicité avec le gars ? Ou alors, qu'est-ce qui t'empêche de lever le pied pour te reposer ?

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Allons Thiérry, ne te fais pas l'avocat du diable😆

Tu dépasses un mec, tu lui dit bonjour, il ne te répond pas, ensuite il se cale dans ta roue uniquement pour profiter de l'abri. Un peu comme si en passant devant la terrasse d'un resto, tu vois une place libre à une table, tu ne dis bonjour à personne,tu t'assois, tu te sers dans le plat, tu manges et puis tu pars en rotant.

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La comparaison ne me paraît pas recevable, Eric

Dans ton exemple du resto, tu "voles" la nourriture du gars. Dans l'exemple du suceur de roue, hors compétition, j'insiste, le suiveur ne vole rien du tout au meneur.

Je me fais volontiers l'avocat du diable, c'est vrai, je l'ai dit moi-même il y a peu. Le but n'est pas de juger quiconque mais d'essayer d'arrêter de tourner en rond. Et finalement aussi de moins souffrir, mentalement dans le cas qui nous occupe.

La question est donc : quel est le véritable enjeu de la situation décrite ? De quoi sommes-nous réellement frustré ?

J'ai déjà donné plus haut une interprétation moins vexante à cette situation : si je vois un gars me sucer la roue, c'est qu'il me considère comme un "meneur", ou un exemple pour lui; je sais, c'est assez orgueilleux, mais je ne me prends pas tout à fait au sérieux. Surtout, ça ne m'énerve pas. Sauf en situation de course, évidemment...

Je vous propose de considérer ma question calmement, sans prise de tête, juste pour le plaisir de découvrir de nouvelles choses sur nous-mêmes...

 

 

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"La question est donc : quel est le véritable enjeu de la situation décrite"

Il n'y a aucun enjeu, c'est simplement une attitude qui exaspère car elle n'est pas courtoise. Un peu comme un gars qui veut passer devant toi dans une file d'attente; si il t'explique pourquoi et que l'argument est valable, tu vas le laisser passer de bon cœur, si il ne te demande rien, ou  pire, si tu lui fait remarquer sa goujaterie et qu'il te toise d'un air méprisant, c'est pas la même chose, avoue!

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moi aussi , celui qui prends ma roue ne me gène pas ,car je pense  qu il pense que je suis plus fort ,je jette un oeil pour voir s il se donne bien derrière , si oui no problème ,d ailleurs quand je roule en groupe je prends ou j essaie de prendre le plus de relais possible , mais là , hélas ce sont mes potes qui n arrête pas de me relayer donc ça se finit presque tjrs  - "allez les gars on ralentit un peu " ou  parce que nous arrivons en ville ou village ou un copain est un peu laché : j adore

a la fin du parcours  on se dit   souvent "bonne petite sortie "même si elle fait 120 bornes

pour 2018 en discutant un peu ce dimanche    , LBL  me semble sur la bonne voie  parcours moyen  150  160 km ça se prépare ... j aurais préféré le 280

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D'accord avec toi pour la file d'attente, ça m'énerve également. Dans ce cas, son avantage se fait au prix d'une place perdue pour moi.

Pour le suceur de roue, je reconnais que le procédé n'est pas élégant, mais tant que je n'ai rien à perdre, donc hors compétition, je reste zen.

Lors de sorties en club, un gars qui faisait aussi des courses nous déposait régulièrement quelques kilomètres avant la fin du parcours et bifurquait rapidement pour rejoindre son domicile. Il remportait une course dont il inventait les règles sans nous prévenir... ça me faisait plus sourire que râler. 

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Ben moi franchement je serais content si j'avais des cyclistes dans ma roue face au vent… Ça voudrait dire que j'avance à un bon rythme, moi qui me traîne toujours lamentablement dans ces circonstances !

Je suis tellement pitoyable à ce niveau que je n'arrive généralement même pas à prendre la roue de qui que ce soit qui me dépasse. Quand ça m'arrive quand même, je prends des relais, par principe.

Mais ce n'est vraiment pas le genre de vélo qui me botte. Je préfère quand ça grimpe, donc quand la résistance de l'air ne joue pas ou peu.

Par ailleurs, il paraît qu'on avancerait un chouïa plus vite avec un cycliste dans sa roue arrière que sans personne derrière soi. Une histoire d'écoulement aérodynamique, encore.

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Moi aussi cela me fait plaisir quand, occasionnellement, je peux protéger un cycliste ou plusieurs. Rouler à vélo est justement un sport où le partage est tout autant possible que l'effort personnel, et ça me plait.

Par contre si cela devait durer longtemps sans (volonté de) partage de l'effort, avec des mecs qui ne sont pas un minimum sympa, zut quoi... je comprends que ça puisse agacer.

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Grégory RUYSSCHAERT a écrit :  j'ai déjà eu assez souvent des gars qui voulaient être tractés car ils étaient à bout, et s'ils demandent de l'aide c'est un plaisir de le faire !

 

dans ces conditions avoir un gars dans la roue ok😉

mais il y aussi le gars qui reste derrière "au chaud" qui au premier talus venu n'hésite a te poser une mine et qui te prend 15 m et lorsque tu fais la jonction se recolle a tes "baskets" pour récupérer et recommencer son chef d'œuvre sur le prochain pont d'autoroute📢

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