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Vos pires " coup de barres "


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Celui qui surgit de nulle part , qui vous tombe dessus sans avertir , qu'il survienne à 20 bornes de la maison ou plus prés , perso il m'en est arrivé un mémorable à 6 kil de chez moi , j'ai mis 1 h pour pour parcourir la distance . Je devais faire 75 bornes en 2h30 et quand tu te retrouves à mettre 3h30 pour ça , bonjour la moyenne horaire.

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J'ai connu quelques coups de barre et fringales dans mes premières années de vélo: manque d'expérience, gestion pas toujours correcte de l'alimentation et de l'effort, endurance pas encore solide et aptitude à puiser dans les graisses peu développée. Et aussi, beaucoup d'efforts lors de mes sorties (quand on est jeune, on a du mal à canaliser son énergie). Un jour, grosse fringale en milieu de sortie longue; le retour a été dur, même après avoir avalé quelque chose (quand le mal est fait...).

Dix ans plus tard, c'est beaucoup plus rare. Bon, je ne suis pas à l'abri d'un petit coup de mou en fin d'entraînement, surtout si celui ci a été long et/ou intense.

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Pour la petite histoire, j etais avec un pote et on avait deja parcouru environ 50 km et on venait de passer un col, et la on attaquait une bosse et on decide de monter tranquillement on se met cote a cote et on discute. Et d un coup je le vois partir je lui dit non deconnes pas on monte tranquillement et lui me dit j ai pas accéléré. Je reviens a sa hauteur péniblement, je regarde le compteur la vitesse qui s effondre et je me dis pourtant elle est pas si dure cette cote...et j arrive pas a rester a sa hauteur, et d un coup d un seul je me dis tiens ca va pas faut que je m arrete. Je met pied a terre etla d un coup une sensation de faim, et le pote qui me dit fais gaffe tu est tout blanc.....j ai mange tout ce que j avais emmené, je craignais le retour et puis non c est reparti.....c etait juste une belle fringale.......
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Je me souviens de mon premier 100 km , et tout à coup , au 75 ème , plus de jus au pied d'un petit faux plat , j'ai failli pleurer tellement je n'avais plus la force de pédaler , après un gros arrêt pour me réalimenter , j'ai réussi tant bien que mal à terminer mon brevet 

Une autre fois , j'ai été pris de crampes  atroces  au niveau des jambes  sous un véritable cagnat , la aussi une vrai galère pour rentrer 

http://bernard.mischler.free.fr/equacycle/

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Le seul vrai coup de barre dont je me souvienne, mais celui-là je ne l'ai pas oublié, date de quand j'avais 15 ans. J'avais acheté un vélo quelques semaines avant, et en me promenant à quelques km de chez moi j'avais rencontré un copain de classe qui faisait un peu de vélo. Il m'avait du coup proposé qu'on fasse une balade ensemble. Le week-end suivant, première balade à trois. 60 km vers Gordes, Sénanque... Dur ; je me souviens avoir mis pied à terre, mais pas vraiment de coup de barre. C'était très chouette, alors on décide de remettre ça quelques jours après. On part tôt, on se laisse emporter par l'enthousiasme (et par le mistral qu'on avait favorable à l'aller...), et le retour est très dur... Je dépose les copains chez eux qui habitaient quelques km avant chez moi et je continue tout seul pour rentrer. Grosse galère, ça faisait déjà un peu plus de 100 km, et pour une deuxième sortie c'était un petit peu exagéré... Je n'avançais plus, je rêvais de manger. A 500 m de chez moi d'un coup je me souviens qu'il me reste du sucre au fond d'une poche... Et bien, je me suis arrêté, alors qu'il me restait 2 min pour être à la maison, pour manger le sucre restant... Quand j'y repense, je devais vraiment être entamé ! Au final 108 km, et je ne suis pas sûr d'avoir fait plus un jour que lors de cette seconde séance de vélo de ma vie. Ça a du me servir de leçon car cela ne m'est plus arrivé ensuite ! Mais ça ne m'avait pas coupé l'envie de faire du vélo, on a continué, plus raisonnablement, tout l'été.
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Comme Adrien, au fil des années je gère de mieux en mieux les coups de barre. Ou plutôt, ils ne ressemblent pas aux coups de barres décrits, plutôt à un lent déclin, qui ne se présente qu'après des heures de vélo. L'hypoglycémie a des signes précoces que je reconnais.
Seul le sommeil après nuit blanche peut me donner des coups de barre assez brutaux, survenant souvent en descente ; dans ce cas je peux faire la descente extrêmement lentement . 
J'ai toutefois le souvenir d'une grimpée particulièrement lente, même pour moi, même sans vent de face, dans le facile col de Bacchus dans le Vercors. les 40 degrés affichés au thermomètre m'avaient littéralement passée en mode ralenti, après trempage dans la fontaine je suis repartie normalement, mais juste 5 minutes ...

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De souvenir en étant jeune deux hypoglycémies réactionnelles car j'avais mangé trop et surtout trop sucré au p'tit déj. Une fois dans les Vosges et une fois avant d'aller monter le Tourmalet. C'est une sensation très bizarre car tu crois que tu a fait le nécessaire pour que çà n'arrive pas et çà arrive...

Sinon le plus effroyable coup de barre que j'ai eu c'était à ma première cyclosportive de haute montagne, au pied d'Hautacam j'étais euphorique car je ne sentais pas mes jambes, 1 km après plus d'essence et il y avait encore plus de 10 km.Je pensais m'être assez alimenté, en fait non. Mais j'ai été au bout!

Je pense malgré tout que le corps doit s'habituer a des situations extrêmes qu'il n'a jamais connu. Les plus grosses défaillances c'est quand on est néophyte.

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En 1999 j'ai pris part à une cyclo précédant la dernière étape du tour de ROMANDIE, Lausanne-Genève, en passant par Vallorbe et le col du MARCHAIRUZ, on est parti comme des fous, j'ai voulu suivre avec un 53-14 ou 15, puis on a rejoint  la vallée de Joux par le Pont. On avait reçu un maillot vert longue manche et exceptionnellement il a fait très chaud cette année-là, j'ai explosé dans le  col, je n'en pouvais plus et entendais les critiques des spectateurs, ça m' a définitivement coupé les jambes, je me suis arrêté peu avant le sommet et abandonné la et les cyclos . il y a un temps pour tout et des braquets plus raisonnables, comme les compacts surtout quand on se contente d'un col ou 2!

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Jamais d'hypoglycémie, mais une énorme crise de crampes lors de Tilff-Bastogne-Tilff en 2014, au seuil des 200 km de route, au pied de la côte du Rosier. Je n'avais jamais connu ça avant, ni par la suite : des crampes simultanées réparties sur quasiment tout le corps, de la mâchoire aux pieds ! C'était devenu impossible de pédaler, j'ai dû mettre pied à terre en catastrophe et abandonner la randonnée.

Après coup, je pense que c'était dû partiellement à un entraînement pas assez poussé, mais surtout à une hydratation insuffisante. Ce jour-là il faisait chaud pour la première fois de l'année, et je n'avais pas pris garde au fait qu'il fallait boire plus que d'habitude.

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bonsoir,

un coup de barre que je me souviens quand je devais avoir 16 ans , lors du "trophée des grimpeurs " cyclotouristes autour de Toulon ( Ste Anne d'Evenos , col de Garde , mont Faron et arrivée au mont Coudon ) tout ce passait bien jusqu'à 3 kms du but ......plus de jus , les jambes molles donc pied à terre et pour simuler cette "défaillance" ......j'ai improviser un déraillement de ma chaîne au niveau des plateaux !!!!...............au bout d'un quart d'heure j'ai pu repartir et finir cette randonnée !!

a+

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Des fringales j'en ai eues pas mal, la première, départ d'Entressen et Montée de Vidauque (après Cavaillon) à bloc, au sommet, en attendant les potes j'ai eu des frissons alors qu'il faisait chaud, la traversée de la forêt des Cèdres a été un calvaire, heureusement qu'on s'y arrêtait pour manger, ça m'a permis de récupérer...   

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La deuxième lors de la semaine fédérale de Mer, une sortie de 231 kms à 26,5 de moyenne, les 120 premières bornes sans manger parce qu'un pote m'avait dit de rien amener (c'était ma première SF) et qu'il y avait de quoi se restaurer aux ravitos, le problème c'est qu'après 100 kms il cherchait les plateaux repas qui se prenaient au 120è, ce que j'ai mangé là est aussitôt reparti et j'ai terminé au radar en me gavant de coca et de tartelettes (je suis très gourmand, ça compense), la panne est arrivée au pied de la table de la permanence où on prenait les repas du soir, j'ai dû m'allonger dans l'herbe et j'ai vu les petites lumières dans les yeux, je suis presque tombé dans les pommes et le plus terrible c'est que je pouvais rien avaler, il a fallu que je me force à prendre un potage pour que ça passe.

J'en ai eues d'autres mais plus depuis longtemps, ce matin sortie et un pote m'a fait remarquer que j'arrêtais pas de manger, ben tiens...😉 

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Je sais pas si ça vous est arrivé mais lors d'une fringale, dans les Pyrénées, Carcassone - Font Romeu et après quelques bonnes parties de manivelles j'ai eue une panne, certains avait perdu un pain d'épice sur la route et j'avais tellement faim que j'ai failli m'arrêter pour le ramasser et le manger, au ravito ils distribuaient des sacs avec de quoi manger (vers 16 heures), j'en ai demandé deux et je les ai mangés, une faim de loup...😃 

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Je sais pas ça fait un moment que j'y suis plus allé, il me semble qu'un pote du club l'a faite il y a pas longtemps, montée de Vidauque et descente par le Trou du Rat.

Il y en a une à Septèmes qui monte sur l'Etoile, raide et bien défoncée aussi, plus praticable, la montée ça va mais la descente est un calvaire, alors on n'y va plus...

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Pas plus tard que cet après midi : 

devant la deuxième étape du Dauphiné, je ferme les yeux 2 min à l'occasion d'une page de pub, le pelonton était encore à 27 km de l'arrivé. En les ouvrant, encore la pub, je me dit que France3 abuse un peu surtout à passer des spots de campagnes pour les légisatives, sauf qu'il était 17h00 et que la course était finie depuis longtemps. 

😃

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  • 4 weeks later...
Ma 2e ascension du Galibier par Valloire... Au lendemain d'un voyage de 8h sans pause (j'aime pas m'arrêter, je veux arriver "vite"), jambes lourdes, après 2 semaines d'un espèce de bronchite qui voulait plus me quitter. Je pars le matin de Briançon tranquille sur le Lautaret, c'était mon premier sejour en montagne à vélo. Donc Galibier sud tranquillement, je decouvre et profite du decors, humble devant la bete. J'arrive en haut sans problèmes, 10 de moyenne environ. En haut c'est magnifique, je suis comme un gamin. Il est 10h du matin, soit je redescend vers Briançon et je sais pas quoi faire de ma journée, soit je descend à Valloire (voir au delà ?...), et j'en profite parce que je suis là pour ça! Valloire, c'est parti!! Arrivé en bas je prends un peu le temps de contempler la montagne en mangeant un petit truc et je repars... Purêe, au bout de 2km bilm!!! Coup de pompe!! Plus de jambes !! La chaleur commence à monter, plus de barre et un bidon entamé... Sauf que l'hotel est de l'autre côté de la montagne !! Bref, j'ai jamais aussi souffert de ma vie, j'ai dû monter à 6 km/h, dépassé meme par mon ombre!! Interminable ! Mais magnifique quand même :)
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