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Miguel indurain tour 1996


Invité

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Deux autres officieuses :

4. Il était au max de ce que son corps pouvait supporter en prise d'EPO pendant les 5 ans précédents. Il y a un moment où cela ne fonctionne plus

5. Il était déjà "au taquet", mais RIIS et compagnie ont vraiment mis la dose d'un coup, en rajoutant de l'hormone de croissance, jusque là pas utilisée.

Par contre, j'ai encore rencontré Miguel Indurain en juillet dernier, après avoir déjà pédalé avec lui deux ans auparavant. Il ne monte plus un pont d'autoroute, mais il roule encore super bien sur le plat. Et il faut bien admettre qu'en civil, il ne fait pas son âge (52 ans).

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Aaah Miguelon, j'étais fan (mais oui Bernard M😉), on est du même âge, même gabarit et j'étais très fier qu'un "lourd" grimpe aussi bien😇.

Bon en 1996 il y a des explications climatologiques, il faisait froid,humide et dans une des premières étapes alpestres du côté de Bourg St Maurice il s'est pris un coup au moral en étant décroché; rien de catastrophique mais le mal était fait.

Ensuite on sentait la montée en puissance de Mr 60% (Riis) qui a dégoûté tout le monde dans Hautacam; ils étaient sans doute tous dopés mais Riis lui à ce niveau c'était comment dire...stupéfiant😃

Et puis le lendemain une étape Pyrénéenne démentielle qui allait à Pampelune, chez Miguel justement, Virenque était parti avec quelques autres (dont Dufaux) et dans le redoutable port de Larrau c'était trop pour Miguel, c'était fini pour une victoire au TDF.

Cette année là j'ai suivi aussi avec attention la Vuelta, en espérant un sursaut d'orgueil du grand Miguel, c'est le contraire qui s'est passé, le ressort s'étant définitivement cassé pendant le TDF 96😢.

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Réponse au message de Jean GUY

Il ne monte plus un pont d'autoroute

Je l'ai vu sur la chiappucci 2016, c'est pas l'impression que j'ai eu!

.................

Alors qu'en surpoids de 15-20 kg Greg LeMond avait fait une étape du tour tout à fait correcte entre Foix et Loudenvielle en 2007. (Olano, lui était vraiment bien).

Le naturel finit par reprendre ses droits devant l'artificie(l).

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Réponse d'un ami fan de Miguel sur le sujet :

 

1 – il s’entrainait moins dur, le coach lui demandait 120 km et il n’en faisait que 100 coupant à un moment. Il avait perdu en rigueur, moins motivé surement.  A ces niveaux là ça se paie cash. Mais la tête avait déjà un eu lâché

2- il arrivait systématiquement avec 2-3 kg de trop sur le Tour et les perdait sur la 1ère semaine (notamment avec l’effet chaleur) et arrivait ultra affuté en montagne. Sauf qu’en 1996, il avait plu la 1ère semaine et il n’avait pas pu s’assécher convenablement n’arrivan tpas au top de sa forme en montagne

3 – oui Riis avait une force inouïe dans les jambes cette année là. Côté dopage, une limite fut encore franchie.

4 – apparemment, quand un type arrive au pic de forme, les risques de fringale peuvent augmenter le corps étant à la « limite ». Ensuite il aurait lâché dans la tête.

5 – l‘air de rien, il régnait moins. En 1993, Rominger joue de malchance, en 94, il survole les Pyrénées et subit les Alpes (ok ok vu les loustics en face, c’est pas infamant),  en 95, il les surprend dans les Ardennes mais Riis n’est déjà pas si loin le tenant en chrono de mémoire et ça c’était nouveau. 1996 ça bascule juste du mauvais côté pour lui

 !

Parce qu’en 1996 il était pas si loin dans les Alpes et à la rue intégrale dans les Pyrénées. Le moral n’y était plus. Et dans Erroymendi, il fait pitié le pauvre. Hallucinante cette image de fin de règne dans une foule inouï et dans un passage cruel !

 

Soyons clairs, j’adorais l’élégance de ce coureur, sa « tranquillité » si loin de l’agitation d’un Armstrong toujours énervé, mais c’était pas un saint question dopage !

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"Il ne monte plus un pont d'autoroute"

 

Il finit 43ème à 31,8 de moyenne (36 pour le 1er) avec son frère Prudencio et sur le grand parcours alors qu'il a fait un bon bout de chemin avec Chiappuci qui lui finit 6ème, qui te dis si en plus il n' a pas fini en roue libre?

Et toi tu étais où? En dessous du pont??

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C'était d'autant inattendu qu'au Dauphiné, il avait fait un fameux numéro dans l'étape Dignes-Briançon. Il avait décramponné tous ses adversaires un à un dans l'étape reine qui passait par l'Izoard et arrivait à Briançon.

Je me souviens qu'il avait fait toute la montée de l'Izoard en tête d'un petit groupe avec plusieurs très bons grimpeurs de l'époque, les décramponnant un à un. Indurain ne s'est jamais retourné pour voir ce qui se passait derrière lui. Au sommet, il était seul et il semblait étonné de se retrouver dans cette position. Dans la descente vers Briançon, je crois qu'il attendu le retour de deux Français dont Virenque (l'autre était Madouas). Ces deux Français se sont alors détachés en tête et ont  roulé à fond dans la descente vers Briançon. Indurain a laissé faire, puis les a flingué dans la dernière montée, dans les ruelles de Briançon.

Il n'a pas seulement rattrapé Virenque et Madouas, mais les a laissé sur place pour gagner l'étape et le classement final. A ce moment, il semblait encore imbattable ! Sa défaite sur le Tour, quelques semaines plus tard m'avait également surpris, au vu de sa forme sur le Dauphiné.

Non seulement Indurain sera battu par Rijs au Tour mais aussi par le même Virenque qu'il avait dominé au Dauphiné. Virenque termina 3ème du Tour et Indurain 7ème. Rijs n'avait pas disputé le Dauphiné. Avec Ullrich il avait disputé le Tour de Suisse où les deux comparses terminèrent plutôt dans l'anonymat (je pense même que Rijs avait abandonné).

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Ce n'est pas Christophe qui a employé ce terme, mais moi. J'ai participé avec lui à la Granfondo Pinarello en juillet 2014 et au Marathon des Dolomites en juillet dernier. Et j'arrive largement devant lui, à chaque fois il s'est écarté dès les premiers pourcentages.

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Et bien entre ne pas savoir monter un pont d'autoroute et faire 156 km pour 2250m D+ à 31,8 km/h avoue qu'il y a quand même un monde. Et puis lui est retraité depuis longtemps, c'est sûr qu'il ne fera pas le poids vis à vis de gars qui sont restés dans la compétition toute leur vie. Note qu'il a choisi de faire le grand parcours de la Chiapucci, c'est à son honneur.

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...moi ce sont les conditions qui peuvent être extrêmes que je ne supporte plus.

A qui le dis-tu !!!

Malgré quoi j'ai terminé la Marmotte 95 (chaleur), la Marmotte 2001 (pluie, presque neige au Galibier, grêle) et l'Otztaler Radmarathon 2003 (plus de 50% d'abandons alors que les particpants viennent de très très loin, la seule fois de ma vie où j'ai eu froid en montant un col).

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... l'Otztaler Radmarathon 2003 (plus de 50% d'abandons

Je me suis donné la peine de vérifier : nous étions 1200 à l'arrivée, sur 3 ou 4000 au départ.

Si je n'avais pas fait 1000 km pour être au départ, je serais resté sous la couette ce jour-là. Comme je l'avais fait pour la Marmotte 2002 (ayant à mon sens assez donné en 2001).

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