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Êtes vous bigorexique ?


Olivier LEBOEUF

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dans la tête je le suis ,mais le corps en prend un coup ,et cela m oblige a m arrêter tendinite , sinon j irais courir tous les soirs ,je serais continuellement sur mon vélo mais le manque de temps m en empêche , et j ai le nez bouchée a la sortie de la piscine  , je me demande ce qu il va se passer dans quatre mois ou j aurais beaucoup de temps libre ....mais bon, comme Frederic , je vais surement me calmé

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J'aurais appris un nouveau mot, merci Olivier!

Pour moi, oui et non. Si je ne peux pas faire de vélo dans la semaine, c'est clair que je ressens une forme de manque, mais ce n'est pas non plus insurmontable. Par contre si je ne peux absolument pas me dépenser physiquement (pour cause de blessure, maladie, ou d'emploi du temps plein à craquer) ça devient proche de la torture. J'ai besoin de «bouger», ne serait-ce qu'en marchant à bon pas au moins une demi-heure, mon strict minimum vital quotidien. Sachant que je préfère de loin marcher des heures durant, comme pour le vélo…

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Moi aussi, un peu comme Franck. Il m'arrive souvent, le WE ou en vacances, de rester un ou plusieurs jours sans rouler. Mais je n'aime pas rester sans bouger longtemps, il me faut un minimum de dépense physique. La vie de sédentaire organisée autour du repos, des trajets en voiture  et des repas ne me convient pas (je la trouve très éprouvante en fait).
Par contre (et c'est ce qui me fait dire que je ne souffre pas de bigorexie - et d'ailleurs même si c'était le cas je m'en fiche, c'est un peu du blabla de psy) , c'est que je n'oppose pas le sport et ma vie relationnelle (familiale, sociale) .
En vacances je fais toujours un voyage à vélo avec mon mari, et le WE , des sorties à vélo, skis, ou pédestres. J'aime aussi partager des sorties avec mes amis, cela demeure pour moi une priorité très haute, loin devant toute notion d'entrainement ou besoin de faire du sport. Quand ma fille était enfant j'ai fait un peu tous les sports avec elle, elle a gardé un très bon "fond sportif".

L'inconvénient, c'est que je m'ennuie quand même un peu en compagnie des gens absolument sédentaires  (peu importe le sport ... si j'ai affaire à des gens qui marchent un peu ça va déjà mieux !)  ...

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C'est vrai que si je fais 2 jours sans sport j'ai mauvaise conscience, le troisième il faut que je sorte que ce soit à pied ou à vélo. Couper du bois çà marche aussi, mais enfin si je tombe en dessous de 100km/ semaine c'est la honte, ce n'est pas arrivé beaucoup de fois en 25 ans. Et en ce qui concerne les impossibilités de sport pour maladie, en sortant régulièrement l'hiver, çà évite justement d'être malade: cqfd.

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Certains peuvent avoir des vies très intéressantes, mais c'est difficile de partager avec eux nos expériences les plus fortes. Pour eux ça n'a pas de sens ... pour nous pareil.  Il faut faire une partie du chemin, mais ce n'est pas simple. Je trouve ça plus facile si je suis avec des gens qui pratiquent un sport, de préférence d'extérieur.

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Je ne crois pas.

Lors de mon entorse du 29 novembre 2015, qui m'a privé de sport pour 2 mois, j'ai réellement souffert de cette inactivité.

Lors de ma fracture de la clavicule de l'année d'avant, j'avais repris la marche 3 jours après l'accident, avec le bras immobilisé, et j'avais mieux accepté.

Je me sens très mal quand je ne peux faire la séance prévue, comme le Dimanche où je ne suis pas sorti à cause du vent dangereux. 

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