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Les montées en cul-de-sac


Guillaume LEROYER

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L'idée d'ouvrir ce post m'est venue d'un forumeur qui a écrit ailleurs "nous autres les cyclistes n'aimons pas trop les impasses"

Ca me semble assez réducteur, personnellement j'adore les montées où au bout de la route on arrive au milieu de nulle part, souvent moins fréquentées d'ailleurs, même par les cyclistes, et où en haut on a parfois l'impression d'être le premier à y planter son "drapeau" 😉

Et pour avoir échangé avec d'autres forumeurs là dessus, je pense que je suis loin d'être le seul

 

Quelques exemples qui me viennent à l'esprit :

- Artzamendi au Pays Basque, l'Angliru basque, avec l'antenne qu'on voit d'en bas, bon là c'est pas très joli en haut 😳, mais les 4 derniers kilomètres sont tellement violents (surtout avec un vent violent comme la dernière fois où je l'ai "escaladé"), qu'on est fier d'être allé au bout. Je me souviens qu'en bas j'avais demandé à un paysan s'il pouvait remplir mon bidon, quand il a su que je montais, il m'a regardé comme si j'étais un malade 😛

- Le Pico Gorramakil dans le Pays Basque espagnol, au dessus du Puerto Otxondo, une route au revêtement parfois très limite, où je n'ai croisé aucune voiture, ni en montant ni en descendant, et où sur le haut je n'avais que la compagnie des rapaces qui tournaient au dessus de moi

- Les montées en cul-de-sac du Val d'Azun : lac d'Estaing, vallée d'Arrens

- La montée du Pont d'Espagne au dessus de Cauterets où on a parfois l'impression que les cascades vont déborder sur la route

- Au dessus de Gavarnie, le Col de Tentes où sur le haut il faut slalomer entre les moutons, Troumouse, superbe montée, au milieu de laquelle il ne faut surtout pas manquer les 2 ou 3 kilomètres qui mènent (en cul-de-sac bien sûr 🆒) au Barrage des Gloriettes, sujets au vertige s'abstenir à la descente

- Les lacs du Néouvielle, superbes

- dans les Alpes, toutes les montées de la Vallée de la Maurienne, la Planchette, le Refuge de l'Orgère (vue magnifique sur la montagne en haut), le Barrage de Plan d'Aval, Plan-du-Lac

- le Col du Sabot, bien sûr, au dessus de Vaujany, même s'il y a projet d'une route qui redescendrait vers le Barrage de Grand-Maison je crois, ce ne serait plus un cul-de-sac 🙁

- la montée vers les châlets de Laval qui part de Villard-Benoit dans la Madeleine, 9 kilomètres à 10%, sur une petite route quasiment inconnue de la plupart des cyclistes

- dans le beaufortain (mon fromage préféré 🆒), le Col du Joly, avec vue imprenable sur le Mont-Blanc en haut, le Signal de Bisanne (emprunté en partie par le Tour 2016, mais il faut aller jusqu'en haut, en n'oubliant pas les 2 ou 3 derniers kilomètres à 11%, en cul-de-sac)

- et puis en Italie, une montée (en cul-de-sac) qui m'a profondément marqué, dans la Valtellina, quasiment en face du Mortirolo, le Rifugio Malghera, avec quelques passages à 20%, un passage sur un sentier forestier (mais pas trop caillouteux donc praticable en vélo de route), et puis tout en haut, surgissant du brouillard, plantée là au bout de la route (il faut quand même faire quelques mètres à pied pour y accéder), au milieu de nulle part, une superbe petite église. Là haut, il n'y avait personne, à part une petite vieille qui devait avoir au moins 100 ans 😲, et que je ne dérangeais visiblement pas plus que si j'avais été une marmotte

 

J'aurais pu en citer plein d'autres mais ça aurait fait trop long

Et puis il y a toutes celles que je rêve de monter un jour, l'Angliru pour le sport, les montées en cul-de-sac suisses dans le Valais (Sanetsch, Lac de Tseuzier, etc ...), celles du Piémont en Italie (Nivolet, Colle Sommeillier), et tant d'autres, il y en a tellement, une vie ne suffirait pas

 

Assez parlé 😉, à vous maintenant, n'hésitez pas à raconter ces montées en cul-de-sac qui vous ont marqué, et qui peuvent donner envie même à ceux qui préfèrent les "boucles" 🆒

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Puisque tu parles de mon Valais natal, je te parlerais de la Croix de cœur (au dessus de Verbier), des barrages Mauvoisin, Dixence,Cleuson,Emosson, Mattmark, Moiry(le plus dur), Zeuzier, ou Ferpêcle. Pour les Vaudois, les col de Jaman, Chaude et Soladier (dont je n'ai jamais trouvé la route!) et les Bernois le Männlichen (Heeje Hubel) au dessus de GRINDELWALD et WENGENl absolument magnifique fin mai 1997, les derniers hectomètres la neige... pour les Grisons Juf qui perche à 2100m un des plus haut village d'Europe, où je ne suis pas encore monté. Il y a aussi un coin réputé des militaires Suisses, Melchseefrutt (OBWALD si je ne me trompe pas) et j'en oublie.  

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Un autre avantage des culs de sac c'est qu'il y a beaucoup moins de circulation que sur les grands cols. Par exemple:

 - luz ardiden et hautacam: tranquille (pour la circulation, pas pour les jambes)

 - beaucoup moins connu, allez donc découvrir le col de Couraduque (au dessus d'Aucun, dans le Val d'Azun); De grands champs de myrtilles au sommet.

 - le Port de Castet également, bien raide, emprunté par l'Immortelle à Bruges, en face de Marie-blanque sur le versant opposé de la vallée d'Ossau

 - En Ariège, la montée de Guzet Neige. Pas très difficile, mais zéro circulation.

 - Et à l'honneur pour l'Ariegeoise XXL cet année, la montée vers Goulier, en vallée de Vicdessos.

 - Et pour le pays catalan, la montée vers la Tour MAdeloc (pourcentages de folie) au dessus de Collioure.

Et il y en a plein d'autres bien sur.

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La plupart des montées vers les stations de ski sont en cul-de-sac (au moins deux exceptions: Chamrousse et l'Alpe d'Huez). Ça fait une certaine étendue de choix, et de quoi s'amuser pour le cycliste en été!

Stations de ski mises à part, en Isère près de Grenoble on trouve la montée de Chalais, cul-de-sac qui donne sur le monastère du même nom, en Chartreuse. C'est une des pentes les plus raides de France sur sa distance: 11% de moyenne sur 6,7 km, dont 4 km à plus de 12%…

Juste à côté, il y a deux autres culs-de-sac remarquables, à peine moins raides: la montée d'Ezy (9% de moyenne sur 7 km) et celle de Mont-Saint-Martin (9,5% de moyenne sur 6 km).

Combiner les trois fournit un joli challenge. C'est une idée qu'a eu Daniel Hardy, en y ajoutant la route de Veurey-Voroize vers Montaud, un peu moins dure et qui n'est pas un cul-de-sac. Un maximum de dénivellation et de pourcentage pour un minimum de kilomètres et un minimum de plat! Challenge qu'il a relevé haut la main, et moi-même à sa suite. On en a parlé ici:

http://www.velo101.com/forum/voirsujet/pour-les-cyclistes-du-38-challenge-de-grimpeur--28965/

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J'ai fait très peu de montagne, mais je compte quelques montées en cul de sac à mon actif :

- Le Mont Vinaigre à proximité de Fréjus, on quitte la DN7 au niveau du col du Testanier pour une route forestière bitumée. La route est en assez bon état, malgré quelques portions débordantes de gravillons. Le sommet est bien visible, puisqu'il est marqué par la présence d'une tour d'observation qui doit servir aux pompiers. Un héliport se trouve à proximité, difficile d'aller plus loin en vélo de route mais on peut toujours rejoindre le sommet à pied pour avoir une vue encore plus belle sur le golfe de Fréjus.🆒

L'ascension n'est pas bien difficile, pour le Testanier compter 5 kilomètre à même pas 5% pour le Testanier puis environ 2,5 km pour le mont Vinaigre, à 7/8% je dirai. La partie sur la route forestière est magnifique, avec vue sur la mer et le massif en dessous de la route.

- Le grand Wintersberg dans les Vosges, à proximité d'Haguenau. Pareil il y a une tour au sommet, mais on ne la voit pas pendant l'ascension car la route monte et serpente au milieu de la forêt de sapins. Il y a deux voies d'accès avant de prendre le cul de sac, la plus intéressante sportivement part de Leitzethal, 4,5 km à 8% avec surtout 2 bornes difficiles à 10% de moyenne. La route est vraiment peu fréquentée, la forêt est sombre, tout celà dégage une atmsphère assez hostile... Mais on est content de vaincre la bête au final!😉

Sinon il y a les culs de sacs forcés, quand on essaie de passer un col en février et qu'il faut rebrousser chemin... souvenir du col du Pendu en Ardèche où les chutes de neige m'ont surpris au sommet 😃

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Dans les Vosges, mais du Sud, il y a également la montée vers le Haut-Koenigsbourg. Ceux qui détestent faire des demi-tour sur les routes y trouveront leur compte, car la route d'accès fait le tour du château du Haut-Koenigsbourg. On se retrouve donc dans la descente sur la même route que la montée sans avoir accompli l'acte symbolique de couper la ligne blanche du milieu de la route, acte qui semble répugner à certains.😉

+ La Planche des belles filles, encore plus au Sud, mais je ne l'ai jamais faite celle là.

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bonsoir,

le cul de sac que j'adore............le col du Granon (05) en face serre Chevalier , je l'ai parcouru en randonnée , en course (vélo et course à pied) en VTT par la vallée de Névache.

dans ma région ,côte varoise , derrière le Mont Faron il y a à l'ouest le Mont Caume(801m) dommage que la route lorsqu'on quitte le col de Garde est mauvaise et à l'est il y a le mont Coudon (702m) avec des paysages somptueux sur la côte et la mer !!!

a+

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Il y a un an et demie, on a essayé de grimper là-haut avec un copain (par St Laurent et la chartreuse de Currière) . On a été sommé de faire demi-tour 1 km après la Chartreuse, sans discussion ni information possible ; même chose pour les autres cyclistes présents. Il était environ 8h30 ou 9 h, en été . Je ne retenterai pas, c'est trop décevant .... Peut-être que quelqu'un qui passe en descente peut avoir plus de chance ... le matin très très tôt ? le soir ?

J'aurais bien aimé comprendre les raisons de l'interdiction. S'il s'agit de sécurité, ça ne devrait pas être autorisé aux piétons (alors que ça l'est)  ... s'il s'agit de la préservation de l'environnement, le gars qui contrôle (et qui roule comme un fou avec son 4x4 sur cette route) devrait revoir sa copie ....

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Un cul-de-sac bien sportive dans la chaîne de Belledonne près de Grenoble, que peu de personnes connaissent hors les locaux (et encore): la montée de Freydières, 1000 m de dénivellation environ.

http://bit.ly/2aLgJl4

Il y a plusieurs variantes possibles, mais la plus sportive est celle qui part de Domène et passe par Saint-Jean-le-Vieux et le hameau des Roussets. On y trouve des pourcentages kilométriques sévères (plus de 10% de moyenne pour certains), des replats et même de (courtes) redescentes qui rendent difficile de trouver son rythme. 

Dans tous les cas, on arrive au hameau de Freydières agrémenté d'un petit lac, et en saison on profite de la présence de deux bars/restaurants. Je recommande la tartelette aux myrtilles locale! 😛

Si on a encore les jambes, on peut prolonger la montée d'un peu plus d'un kilomètre en grimpant vers le « carrefour des quatre chemins», via une route très pentue (passages à plus de 15% à vue de nez). Au bout du bitume, cette fois-ci pas de lac ni restaurants, on ne trouve plus que des pistes qui partent à gauche et à droite, vers des sommets de Belledonne très «courus» des randonneurs (Grand Colon, Croix de Belledonne…).

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