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Virus de la psychose en descente revenu


Invité

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Salut Hervé.

Je connais bien le syndrome dont tu parles: grosse chute dans la descente du Granier, il y a une dizaine d'années, j'ai dû mettre 4 ou 5 ans à redescendre correctement un col; et je ne te parle même pas du VTT où, depuis que je suis tombée comme un sac en glissant sur de la boue et que je me suis fracturée l'humérus, je n'arrive presque plus à passer sur des pierres dès que le terrain est un tant soit peu humide... Et le problème, c'est que, plus on a peur en descente, moins on descend bien et plus on se fait des frayeurs.

Donc, pour les conseils que j'ai à te donner, laisser du temps... et en revenir aux fondamentaux de la descente pour bien reprendre les trajectoires: bien te reculer sur la selle pour être bien placé sur le vélo, et porter le regard le plus loin possible. Et te dire que si ton poids est bien placé sur le vélo, il n'y a pas de raison que le vélo ne tienne pas sur la route...

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oui  facile a dire , depuis que je me suis fracturé le col du femur a vélo , il y a 2ans , j avais une peur énorme de retombé sur ce coté gauche , on m a prévenu  , si je retombe dessus , le clou encore en place va fracasser l os et  le réduire en miette , j avais repris un peu confiance , on ne se refait pas , un peu plus d assurance je recommençais a dépassé les 65km /h quand il y a 10 a 12 jours , de loin j aperçois dans le virage a droite  un petit tas de gravillon , j ai freiné assez fort pour être a 30 environ et là mon vélo s est mis a guidonné , et je dis merci a  celui qui avait conseillé de serré les genou sur la barre transversale pour la vibration ( je crois michel serres ) j ai repris le contrôle a    20  .25km/H  environ mais bon sang ; des perles de sueur et des idées un peu noires me sont revenus pour le reste de la sortie

le problème je crois, qui ajoute une petite ou grande peur est le fait que nous ne sommes pas en route fermée , là je me sentirais un peu plus en confiance , et pourrait éventuellement prendre plus large  dû fait  d une plus grande vitesse ou d un danger éventuels , et ne pas se retrouvé nez a nez avec une voiture ou camion

alors je suis encore en cure ....mais c est sure je ne serai plus jamais a 80 , et les routes sont tellement dégradées que cela ne m inspire plus

bon courage HERVE

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As-tu peur aussi en ligne droite ? À partir de quelle vitesse à peu près ?

Pour maintenir une vitesse raisonnable, une idée est d'employer des freinages courts, pas trop puissants mais fréquents, par intervalles. Pas de freinages longs et continus —sauf urgence— sinon les jantes finissent par surchauffer à la longue et le freinage peut devenir inopérant. On peut ainsi descendre à une vitesse peu élevée si nécessaire. Cette technique est recommandée également en voiture, du reste !

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Hé bien, puisque tu sembles maîtriser les techniques de descente, il reste à affronter sa peur sans honte, en accumulant les descentes, aussi prudemment que nécessaire, jusqu'à ce que la confiance finisse par revenir. 

Ça peut paraître creux comme conseil, ou trop simple, mais je n'ai que ça à proposer pour ma part.

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Si c'est un virus, on peut se vacciner avec une petite dose de l'agent infectieux... Visiblement l'agent infectieux est une chute, je te conseille donc une petite cure de chutes. Rassure-toi, c'est préconisé à petite doses, pas plus de 4 ou 5 sur une sortie, avec un rappel deux mois après. Ensuite, tu ne risqueras plus rien. 🆒

Plus sérieusement, je la connais bien ta trouille, je suis un très mauvais descendeur et un très mauvais "vireur". J'ai des défauts techniques, que j'essaye de gommer, mais j'ai beau connaître la théorie (anticiper, placer les pédales comme il faut, s'écarter du bon côté, chercher la corde, bien appuyer sur la pédale extérieure) il y a plein de virages où je n'arrive pas à appliquer la recette. Comme toi, je me vois chuter. Du coup je freine, des fois je passe des virages à 5 à l'heure.

La recette que j'essaye d'appliquer, et qui marche parfois (j'ai fait quelques bonnes descentes pendant mes récentes vacances) c'est vraiment de me laisser glisser dans la descente, de freiner vraiment tôt dans les lignes droite pour ne pas avoir à calibrer un freinage juste avant le virage, pour pouvoir passer sans penser aux freins et vraiment me concentrer sur mes appuis sur le vélo, quitte je pense à les accentuer... Des fois ça marche et je m'éclate.

 

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Je suis heureux de voir que ce forum sert encore a apporter des conseils aux autres. Cette petite astuce t'a rendu service et je m'en réjouis.


Les descentes, ce n'est jamais simple quand on a peur. Perso, ce n'était pas mon truc avec un gros carton en moto resté en mémoire. Je me suis amélioré depuis mes débuts et quand j'ai de nouveau goûté au goudron il y a deux ans, j'ai bien cru que je repartirais de zéro. Et bien non, pas vraiment de peur hormis mes craintes habituelles.


Je ne suis toujours pas un descendeur né mais je me débrouille finalement pas si mal !!! 

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Bonjour,

je connais bien le problème. Pour y remédier et progresser dans ma gestion de l'appréhension, je me suis trouvé une descente un peu technique mais abordable et je me suis obligé à travailler surtout la trajectoire et le posture. Le problème de la peur c'est que tu te raidis et au final tu fais l'opposé de ce qu'il faudrait de manière totalement inconsciente. Une fois que j'ai réussi à vaincre toute appréhension dans cette descente je suis allé dans des pentes plus fortes et plus techniques et même chose.

Je ne suis pas un grand descendeur mais ça commence à devenir à peu près correct.

Bon courage.

 

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Rouler aux cotés d'un cycliste ayant une peur maladive en descente fait prendre conscience que l'on ne descend pas si mal.


J'ai grimpé une partie de la Hourquette d'Ancizan avec un gars la semaine dernière et au beau milieu, il y a un petit bout de descente, tout droit. Il était tellement terrifié qu'il n’avançait plus. Je n'ose l'imaginer quand il a basculé sur Ancizan avec cette pente et ces virages serrés...


Là, tu te dis, mince, je suis pas si mauvais finalement....

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