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Votre sortie du jour 2016.


Invité

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Hééé Serge, décoince un peu quoi!

Après tout, soyons honnête: j'ai fait 123 km ce matin à 25 de moyenne avec 1.000 de D+ et beaucoup de vent, et tout le monde s'en fout, non?

On peut prendre un peu de liberté et parler d'autre chose que de chiffres, même si, je suis d'accord, il y a d'autres endroits pour ça.

Sans rancune, hein! :-)

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Aujourd'hui, la classique «trilogie de Chartreuse», les cols du Granier, du Cucheron et de Porte en enfilade.

J'aurais souhaité remplacer le col de Porte par le col du Coq, mais on m'a prévenu que la descente du col vers Saint-Nazaire-les-Eymes était fermée, suite à un éboulement récent dans le tunnel peu après Saint-Pancrasse. Et j'aurais également voulu faire le Granier par le versant Chapareillan, mais là j'ai découvert sur place que cette route-là était fermée aussi, suite à un autre éboulement, de grande ampleur celui-là : un pan de la falaise du Granier qui s'est effondré en mai dernier.

Vidéo de l'éboulement en question, que j'ai dénichée une fois rentré au bercail: http://www.ledauphine.com/savoie/2016/05/13/granier-l-eboulement-filme-par-un-drone

J'ai donc été contraint de prendre une variante du col du Granier que je ne connaissais pas, beaucoup plus au nord, quasiment aux portes de Chambéry: celle de Saint-Baldoph. Hé bien je n'ai pas été déçu du voyage, elle est d'une part assez pittoresque, sinuant à son début dans les vignobles des Abymes de Myans, et surtout elle est sacrément pentue par endroits, spécialement sur deux kilomètres à 10 % de moyenne. Et ils sont très irréguliers ces deux kilomètres, si bien que par endroits ce sont de véritables murs qu'on grimpe! Michel Dury, si tu me grimpes le Granier par ce versant un jour avec ton 38/25, et si tu as le coffre nécessaire pour enchaîner avec le Cucheron et le Porte après, tu auras droit à ma plus dévote admiration!

Après ces deux bornes éprouvantes, cette variante débouche sur la route beaucoup moins pentue du versant nord classique (qui vient de Chambéry même), cinq kilomètres avant le sommet du col situé à 1134 m d'altitude. Ce qui aura fait 830 m de dénivellation en 12 km à partir de Saint-Baldoph. Ensuite c'est l'enchaînement usuel : la descente vers les deux Saint-Pierre-d'Entremont (l'un en Savoie, l'autre en Isère, séparés par le ruisseau du Guiers vif), puis la remontée vers le col du Cucheron (1139 m d'altitude, 530 m de dénivellation en 8,3 km), la descente sur Saint-Pierre-de-Chartreuse et puis la montée finale vers le col de Porte (1326 m d'altitude, 630 m de dénivellation en 8 km). Et de là, dévalade vers le Sappey-en-Chartreuse puis la banlieue Grenobloise, à Meylan, en passant par le chemin (cabossé) des Rochassons. Puis encore une dizaine de kilomètres avant le retour au bercail.

En tout 115 km à la moyenne stratosphérique de 18,8 km/h, soit 6 h 8 minutes sur le vélo. Vitesse maximale de 64 km/h atteinte probablement en dégringolant du col de Porte. 88 tours/minutes de cadence moyenne. Environ 2000 m de dénivellation si on se limite au cumul des trois cols cartrousins, auxquels on doit sans doute ajouter quelques centaines de mètres supplémentaires avec les divers vallonnements de la N90 entre la banlieue de Grenoble et Saint-Baldoph.

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Ah c'est ça ! Non, pas tant par la circulation que par tous les feux et croisements… Arrêt-redémarrage, arrêt-redémarrage… Il me faut souvent une heure, parfois plus, pour sortir de cette agglomération, et ma moyenne est souvent à ce moment de l'ordre de 15 km/h.

À tout prendre, je me sens bien plus à l'aise dans mes bonnes vieilles montagnes dauphinoises! Mes moyennes basses, je ne les dois qu'à moi-même ici ! 😃

À propos, objectif de samedi prochain: l'officieux «challenge du grimpeur-38» mis en place l'année dernière (et réussi) par Daniel Hardy. Moi je n'en ai fait que les trois-quarts et je voudrais bien le faire en entier cette année.

http://www.velo101.com/forum/voirsujet/pour-les-cyclistes-du-38-challenge-de-grimpeur--28965/

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Sortie hier encore une fois sous la grosse chaleur avec des jambes bien fatiguées par ma semaine sportive. En italie auss, le dimanche il faut faire attention aux motards qui roulent n'importe comment dans les cols. J'ai eu la trouille de me faire percuter par l'arrière plusieurs fois, et ai préféré bifurqué sur une petite route plutôt que de finir le second col, très prisé des motards. : 100km, 4h42, 2344D+, moyenne 21,4km/h.

 https://www.strava.com/activities/667701612

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bravo pour la trilogie, Franck. Ce n'est jamais une sortie facile! Pour la Granier, après la montée de Chapareillan qui est la plus pentue, celle de Saint-Baldoph vient juste après. Personnellement, j'aime bien monter par Apremont: quelques km dans les vignes puis une petite route en sous-bois; c'est à mon avis le meilleur rapport difficulté/beauté du paysage pour monter au col.

On a profité du beau temps pour sortir en montagne de notre côté: ascension du mont Coin depuis le col du Chaussy. 1400 m de dénivelé au total, une vue magnifique au sommet du Cervin aux Ecrins. Ca a aussi du bon, la rando pédestre.

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Sortie intense ce matin, avec deux murs patentés de Grenoble et environs : la Bastille, à Grenoble même, et la côte du Rocharey dans le massif de Belledonne.

J'ai grimpé la Bastille en suivant le chemin… de la Bastille, donc un profil légèrement différent de celuii présenté ici:

http://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/bastille-de-grenoble-depuis-grenoble-c1275.htm

La différence est au tout début : en suivant le Chemin de la Bastille au lieu de partir de la mairie de la Tronche c'est raide dès le départ, et ça raccourcit un peu: 1,86 km (d'après compteur) au lieu de 1,90 km. Les deux itinéraires se rejoignent très vite (après 200-300 m sur le chemin de la Bastille à vue de nez). La côte doit donc faire dans les 15% de moyenne sur cette distance.

Temps de montée: 14 min 19 s, soit 7,7 km/h de vitesse moyenne à 80 tours/minute de cadence moyenne sur mon 26/34. Il y a 16 ans, je mettais une minute de moins sur le même itinéraire ! C'est pas bon de vieillir… 😢

Pour l'anecdote, un plaisantin a inscrit sur la route à un endroit bien raide : « Plus vite ! » 😃

J'ai d'ailleurs été surpris de l'état de la route, très mauvais depuis la dernière fois que j'y étais passé (en 200). Elle aurait bien besoin d'une réfection !

Dans le dernier virage, il y a maintenant une stèle en l'honneur du regretté Thierry Claveyrolat maintenant, évidemment ornée de pois rouges !

Après être redescendu, j'ai traversé la vallée en longeant l'Isère tout d'abord, pour aller à Murianette et m'attaquer à la côte de la Pérerée, qui m'a fait l'effet d'un faux-plat montant à côté (ça doit bien monter à 8% de moyenne quand même). Puis après le replat des Ferrats, les 2,3 km de la côte du Rocharey. Pas de profil sur le web pour cette côte méconnu, mais si Michelin la symbolise avec trois chevrons marqués 17-18%, ça veut dire quelque chose ! J'ai pu constater néanmoins que c'est moins pentu que la Bastille : 87 tours/minutes de fréquence de pédalage moyenne, et j'ai pu passer sur le 26/30 de temps en temps, bien que le gros de l'ascension se soit fait sur le 26/34.

Puis retour au bercail, avec la sensation d'avoir accompli une bonne sortie pour la forme ! 😄

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