Chaleur et performances

[Bernard JOSI]

Bonsoir , perso je supporte très bien la chaleur et j aime bien même rouler dans la canicule .même en course .le pire c est la pluie je déteste.

[Vincent EGIO]

Moi vendredi A/M je me suis fais une sortie de 120 km en 4h30 avec un col de 25 km en 1h25 . Pour y arriver ce n'est pas chose facile car faut savoir se ménager car quand on part sur un raid aussi long tout seul , mieux vaut s'économiser .Pour le long col  , je l'ai monté à l'économie car avec du 35° tu prends ton temps .Au 75 ème km en 3h,tu te dis qu'il te reste encore 1h30 et 45 km à faire avec vent de face donc là tu gères pour éviter le coup de barre et rentrer en bon état .

[Bertrand REMY]

 

bah faut rouler tot le matin  non?

[Bernard MOREAU]

C'est ce que j'ai fait : parti juste avant 9h pour 3h30. malgré quoi à 23h30 je me sens encore bien cuit!

[Jacques VANDEWIELE]

Hier par des T° de l'ordre de 30° j'ai fait 152 kms à une allure de cyclotouriste que je suis , soit 22,5 km/h mais j'ai aussi 69 ans. Je ne monte pas dans les tours je suis à max 150 p/minute et je ne me mets jamais dans le rouge. Pour moi le vélo doit rester un plaisir et je ne vois pas à quoi cela servirait de mettre ma santé en péril pour gagner 1 ou 2 km/h de moyenne ." Chi va piano va sano !!!"

Pas de problème pour effectuer le parcours avec plus de 1200m de D+ si ce n'est que j'ai bu plus que de coutume.

[Eric HENNUY]

A effort égal quand il fait très chaud les pulsations sont plus élevées, normal "il faut refroidir le moteur".

C'est vrai pour tout le monde, celui qui dit qu'il se sent mieux quand il fait chaud c'est par rapport aux autres, certainement pas par rapport à lui-même!😄

La solution pour augmenter ses performances quand il fait très chaud c'est de s'arroser abondamment, seulement possible avec une voiture suiveuse...

[Bruno EVAHCAL]

Idem pour moi, dés que la température dépasse 29-30, je suis bon à rien, enfin, non pas que je sois bon à quelque chose en temps normal mais quand il fait frais mes sensations sont bien meilleurs. D'ailleurs dans mon groupe on m'appelle l'hipopotamme, parce que si je vois une fontaine ou un robinet quand il fait chaud je ne peux pas me retenir.

Mais heureusement pour nous Daniel, les jours qui sont en dessous de 30 sont plus nombreux que les jours de canicule ;)

[Nicolas JOARY]

Est-ce qu'on ne peut pas s'entraîner à mieux supporter la chaleur ?

Je songe à Tim Wellens, par exemple, qui n'a pas l'air d'aimer ça et qui "marche" mieux dans le climat "à la flamande".

Merckx faisait parfois du rouleau dans un sauna...

[Franck PASTOR]

Je pense que oui. On est tous inégaux certes, mais l'organisme a une capacité d'adaptation assez importante. Ceci dit, ça prend du temps.

Moi qui supporte très mal le froid, je supportais particulièrement bien la chaleur quand je vivais encore dans la vallée du Grésivaudan, à Grenoble. Pour info, le Grésivaudan est une vallée à basse altitude (200 m) entourée de montagnes qui l'abritent des vents dominants, et où les températures estivales peuvent grimper très haut l'été. J'y ai vu plusieurs fois des 40° à l'ombre sur le thermomètre de la maison familiale… mais jamais ça ne m'avait empêché de sortir le vélo, ni réduit la longueur de mes sorties.

Depuis quinze ans que je vis en Belgique, j'ai remarqué que j'ai progressivement pas mal perdu de cette résistance à la chaleur. Quand je reviens à Grenoble, je souffre nettement plus quand je roule à plus de 30° à l'ombre. Et je supporte toujours aussi mal le froid…

Je pense que ça vient du fait que les températures belges sont nettement moins contrastées que celles du Grésivaudan: été beaucoup moins chaud en Belgique mais hivers comparables. Et mon organisme s'est adapté à ces températures belges globalement plus clémentes.

(Vivre en Belgique m'aura appris à mieux lutter contre la pluie ou le vent, et à faire quelques acrobaties pour éviter les obstacles sur les routes, mais là c'est une question d'acquis technique —ou vestimentaire, pas physique! 😃)

 

[Bernard MOREAU]

Je colle un de mes vieux messages sur le sujet car il est important de ne pas confondre chaleur sèche (les Alpes en été très souvent) et chaleur humide (Pyrénées, surtout côté atlantique).

envoyé le 16/12/2012 15:52

Réponse au message de Fanch BELOEIL

je ne vous comprends pas tous, serais-je le seul à aimer la pluie, car franchement entre une sortie en plein cagnard et une autre sous la flotte, le choix pour moi est vite fait.

Ce dégoût de la flotte reste pour moi un profond mystère.

Sinon contre la déprime, un bon bouquin pour s'évader et ça repart. 

Ouais mais Fanch, tu parles sans doute du crachin breton, celui qui mouille à peine et rafraîchit juste ce qu'il faut.

Et si tu roules en Bretagne tu penses que t'aimes pas le cagnard alors que si çA SE TROUVE TU L'ADORES.

Dans mon cas personnel, j'avais 30 ans quand j'ai découvert que finalement j'aimais bien la chaleur, mais la chaleur sèche, comme dans le désert (ds mon cas celui du Nouveau-Mexique), quand il fait 40°C mais que t'as jamais une goutte de sueur qui perle sur ta peau parce qu'elle s'évapore aussi ... sec.

La chaleur humide, par contre j'encaisse pas du tout et par 25°C en bord de mer en Bretagne quand j'avais une vingtaine d'années je me sentais misérable, trop humide.

[Georges MAILLET]

"Ce post montre que nous ne sommes pas tous égaux devant la chaleur."

Voilà une affirmation de très haut niveau qui fait de son auteur un enfonceur de porte(s) ouverte(s) hors-catégorie !

[Rémy LORIOT]

Ben la chaleur, c'est comme tout, ça s'apprend et ça se gère.

En dehors des compètes, où on fait "comme on peut", il faut peut-être éviter de trop se rentrer dedans quand il fait trop chaud.

Quand je dis trop chaud, je pense au delà de 35°C.

En dessous, ça ne pose pas de réel problème. Juste bien s'hydrater, et si on peut, s'arroser de temps en temps. Ca s'apprivoise en somme. Et plus tu roules dans le cagnard, plus tu es apte à le faire.

C'est comme le froid en fin de compte. Apprivoisable sans réel soucis jusqu'à 4/5°C.

[Rémy LORIOT]

Bien sûr, mais rouler sous le cagnard, ça s'apprend quand même. Le corps assimile.

Un cycliste habitué à rouler en Sud Espagne (par exemple) sera bien moins handicapé par une forte chaleur qu'un Belge ou un Breton (par exemple aussi...) non rompu à l'exercice. Parce qu'il y sera habitué.

Donc, ce que je dis, c'est que pour moins souffrir de la chaleur, et ben, faut sortir rouler quand il fait chaud pour habituer l'organisme. Moyennant quelques précautions, c'est tout à fait faisable.

L'autre solution est de ne jamais faire de vélo passé une certaine limite...

[Rémy LORIOT]

Attention, quand tout le monde est déjà "habitué", comme le sont les pros, il y a toujours des conditions climatiques qui favorisent (ou desservent) tel ou tel coureur.

Mais là, je parle, à notre humble niveau, de s'habituer à supporter la chaleur pour celui qui ne l'est pas.

[Georges MAILLET]

Ma réponse est une réponse à ta réponse, pas de confusion ...

[Georges MAILLET]

"Alors que le cagnard une fois à poil... il y a guère de solution"

Perso, je n'ai jamais croisé de typ à poil(s) sur un vélo - et pas davantage de cyclote, alors que je n'aurais probablement pas désapprouvé ...    💋