Lunettes, poussières et bestioles volantes

[Nicolas JOARY]

Quand je réalise tout ce que je me prends en plein visage comme bestioles volantes, je me demande comment ils faisaient, les anciens (voyez les photos en course de Merckx et consorts, par exemple) pour s'en passer. Une mouchette dans l’œil à cinquante km/h, c'est quand même dangereux !

C'est pour moi l'équipement de sécurité numéro un.

[Franck PASTOR]

Je ne m'en passe pas. Prendre une saleté dans l'œil en pleine descente de montagne, j'ai su ce que c'était. Et quand ça te fait vraiment mal, ce n'est pas un œil qui se ferme sous l'effet de la douleur, mais bien les deux! Arrêt en catastrophe et à l'aveuglette, et une belle peur rétrospective (heureusement que le route était large…). Autant dire que depuis, je mets systématiquement mes lunettes, sauf quand il pleut.

[Georges IGOR]

C'est comme beaucoup de choses, avant c'était comme ça, on ne se posait pas de question, la culture sécurité était quasi inexistante.

Avant il n'y avait pas de clim dans les voitures, pas de limitation de vitesse, pas de ceinture de sécurité, etc...

[Pierre-Yves DESSIMOZ]

Les mouchettes et autres bestioles volantes, on peut aussi les gober...beurk!

[Jacques VANDEWIELE]

C'est aussi un problème pour moi. Je porte des lunettes en temps normal donc aussi à vélo mais celles-ci ne me protègent pas nécessairement des mouchettes etc...

Après pas mal de recherche j'avais la solution de porter des lunettes de cyclisme à verres correcteurs. Hélas en Belgique, pas d'intervention de la mutuelle ou une intervention ridicule et le coût pour moi serait de l'ordre de 650€. C'est un peu cher !!!

Alors j'ai trouvé des casques avec visière amovible . Chez Casco, marque allemande, il y a le Speedaero qui coûte dans les 250€ et le Speedster que l'on peut trouver sur le*** à 151€. On peut porter ces casques , visière baissée avec des lunettes . Cela donne un air de cosmonaute mais cela semble efficace.

Il n'y a pas de détaillant dans le sud de la Belgique alors je vais profiter de mes vacances à Malaucène pour d'abord essayer le casque . L'achat d'un casque sans essai est pour moi impensable ce qui fait que je ne l'ai pas acheté sur le***.

[Xavier BOILEAU]

Des protéines !!!!!et puis les mouches ont des yeux à facettes.....

C'est vrai que c'est pénible ,mais bon certains insectes ont une utilité ;

Tiens quand je roule dans un endroit dont je tairai le lieu ,les chevaux se mettent "tête bêche " la queue de l'un ,éloigne les mouches du museau de l'autre ...

Bon à vélo ,c'est pas évident .😄

[Patrick CHEVALIER]

quoi beurk.............t'en gobe 2 et tu économises une barre céréale 😃

[Etienne DUC]

Tiens pendant qu'on en parle j'en ai gobé une sur l'ardechoise de mouche ! 

Au niveau du goût c'est comment dire.... Peu ragoutant, voila c'est le mot (inutile de vous dire que je l'ai recraché hum..

 

Le pire c'est surement les moucherons, si tombes sur une nuée il faut bien penser à tout fermer ! Même le nez ^^

Avant d'avoir des lunettes je ne me souviens pas m'etre pris une saleté dans l' oeil mais je sais que je regardais vers le sol en descente, ce qui m'imposais de rouler un peu plus lentement donc bonne question... 

[Pierre-Yves DESSIMOZ]

Imagine, que tu avales une punaise, rien qu'à l'odeur, ça dégoûte! Mais par contre les mouches à m...., dans les alpages, on ne les bouffe pas, ce sont elles qui le font...

[Etienne DUC]

Beurk... Je préfère les mouche.... 

[Steven PICARDA]

Sauf que dès les premiers tours, les coureurs portaient des lunettes, elles font partie de l'attirail quasi permanent des coursiers de l'époque , les grosses lunettes rondes à monture métallique.

C'est seulement après la seconde guerre mondiale qu'elles se sont fait plus rares pour quasiment disparaître à la fin des années 50 jusqu'à la fin des années 80 où elles sont revenues en force dans les pelotons.

En tous cas moi, il ne me vient pas à l'idée de rouler sans lunettes et vu dans l'état qu'elles sont au bout d'un moment je me dis qu'elles m'ont protégé dans un paquet de circonstances, gros insectes, projections diverses, sable sur la côte, ...

[Georges IGOR]

Je doute que dans les premiers tours que ces lunettes servaient à se protéger des insectes. Les routes étaient loin d'être largement enrobées et les coureurs roulaient beaucoup dans un nuage de poussière soulevé par les voitures

 

Après guerre, le bitume se généralise, la poussière disparaît, et les lunettes rejoignent les tiroirs car leur inconfort ne compense plus les désormais maigres avantage

[Steven PICARDA]

pourquoi tu ne parles que d'insectes, tout est dans le titre"lunettes, poussières et bestioles volantes"

et au passage quand tu tapes un frelon ou une guêpe à pleine vitesse, ça te fait tout drôle au moment de l'impact, j'ai même déjà eu une guêpe qui s'est planté sur mon oreille à vélo, étant plus jeune, j'ai eu mal au crâne pendant 2-3 heures... Je ne vois pas pourquoi les anciens auraient été insensibles à ce genre de chose, car que tu prennes un grain de poussière, de sable ou un insect dans l'oeil, les dégâts ou la gêne occasionnée est souvent la même...

[Georges IGOR]

Toi tu comprends vite, mais il faut t'expliquer longtemps visiblement.

 

Avant la culture et la mentalité étaient différentes. Ce que l'on considérait comme de la fatalité ou pas de chance ne l'est plus aujourd'hui et on se protège.

 

Je te refait une analogie avec l'automobile: Vitesse et alcool. Aujourd'hui on ne l'accepte plus, alors qu'avant c'était pas de chance.

 

Pareil dans le monde du travail. Une personne aujourd'hui qui travail en hauteur sans harnais et sans être attaché est viré. Avant on considérait que le fait de faire attention était suffisant

[Nicolas JOARY]

Oui, Georges, c'est sûr : les époques changent, les mentalités aussi.

Je me dis qu'à la vitesse où roulent les cyclistes compétiteurs, se prendre un corps étranger dans l’œil doit être dangereux.  Impossible que les pros des années 70, par exemple, n'en aient pas souvent pris dans les mirettes.

À la réflexion, s'ils ne portaient pas de lunettes protectrices, ce n'est pas parce qu'ils n'en avaient ni l'idée, ni l'envie, mais c'est probablement parce que les lunettes de l'époque étaient loin de valoir celles d'aujourd'hui. Aujourd'hui, on les porte et ce n'est pas une gêne. Celles de jadis devaient être inconfortables, non ?

[Georges IGOR]

Inconfortable, certainement. D'où une réticence a les porter. Je ne sais pas quel âge tu as, mais j'ai couru dans les années 80. Et le casque était obligatoirement en course. Seul le casque à boudins existait à l'époque et le porter était une contrainte tellement il était inconfortable. Les lunettes de sports n'existaient pas et les lunettes de vue apportent une protection limitée car des turbulences se créent et tu pouvais quand même te prendre des moucherons dans l'oeil. Sans compter le risque de conjonctivite.