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Les chauffards du dimanche


Bruno DUMONT

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Moi à côté de chez moi il y a un club "pro" enfin de DN1, ce sont les premiers à griller les feux rouges, l'autre jour j'en ai eu marre, j'ai mis un mot sur leur compte Facebook, gentil, poli, mais leur disant que nous avions suffisamment de problèmes avec les automobilistes sans que les amateurs de heut niveau en rajoute, depuis, je ne sais pas si le DS leur à remonter les bretelles mais je ne l'ai vois plus faire ça....

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Même exemple rapporté par mon oncle, qui, obligé de mettre pied à terre car arrivé sur une zone en travaux, donc route rétrécie et file de voitures jusq'au rond-point car circulation alternée; d'un coup, il voit débouler 3 gars plein pot faisant fi des règles élémentaires et empruntant la voie de gauche en franchissant la ligne continue pour ne surtout pas ralentir jusqu'au dit rond-point; les 3 gars en question étaient des pros de Roubaix-Lille-Métropole et couraient le grand prix de Plumelec le lendemain...

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Il y en a aussi le mardi, en sortant de mon village je me suis fait klaxonner car j'étais au milieu de ma chaussée qui est impraticable pour la moitié droite en ligne droite et personne en face. A Saint Rémy de Provence une dame nous a coupé la route elle arrivait en face et a tourné sur sa gauche, plus loin un 4X4 s'est arrêté avec beaucoup de difficulté pour me laisser la priorité et comme du coup je ne me suis pas franchement engagé la voiture venant de ma droite étant trop près je suis resté arrêté devant son capot et il a commencé à m'insulter je lui ai dit que même les vélos avait la priorité à droite et je suis parti.

Pourtant je respecte les stops et les feux (sauf un).

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Franchement, ton histoire de conduite défensive, c'est un peu comme ces filles qui ont subi un viol et à qui on explique que la mini-jupe, c'est tout de même un élément provocateur et qu'elles l'ont bien cherché.

Ton extrême prudence finit par ne plus avoir de sens. Il y a un moment ou il faut prendre la place qu'on a dans la société, ou il faut se battre pour que cette place soit respectée. En l'occurence, c'est une toute petite place, d'1,50m de goudron. Trop de prudence confine à la lâcheté.

Et il y a un moment ou il faut dissocier les choses. Nous n'avons pas à travailler notre image pour qu'on nous respecte collectivement. On nous doit ces 1,50 m de goudron individuellement. S'il doit y avoir des sanctions pour les cyclistes qui grillent les feux, qu'il y ait des sanctions sur ce point précis. Mais on ne peut en aucun cas expliquer ou excuser les automobilistes qui rasent les vélos (ou qui les percutent), par le comportement des vélos dans d'autres circonstances. Ce n'est pas un rééquilibrage de raser des cyclistes parce que d'autres cyclistes grillent des feux. Et ce n'est pas une provocation de griller des feux. A la limite, c'est idiot. Mais pas plus.

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Tu ne réalises peut-être pas la rancœur de la plupart des automobilistes lorsqu'ils voient 90% des cyclistes griller joyeusement le feu

NON. J'ai même du mal à imaginer que l'on puisse avoir de la rancœur dans ces circonstances.  

Tous les jours, en voiture, je vois 90% d'automobilistes qui ne respectent pas les "stop". Cela ne m'incite nullement à en faire de même. J'en prends note, c'est tout.

 

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je ne dis pas que les cyclos sont des saints, je dis qu'il n'est pas rare de se faire prendre la tête avec un ou une automobiliste (idem avec les poids lourds) qui sont de plus en plus souvent irascibles et ne supportent pas de devoir ralentir surtout dans les agglomérations ou il n'est pas simple  de doubler un vélo en raison de l'étroitesse de la chaussée et de la circulation de véhicules sur l'autre partie de chaussée

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Encore un : http://www.lindependant.fr/2015/06/22/un-camion-fauche-deux-cyclistes-au-nord-de-beziers-un-mort-et-un-blesse-grave,2048292.php

Il suffit de lire certaines réactions pour constater l'ignorance de certains automobilistes, leur intolérance, ou leur excuse facile ("ils m'ont gêné, alors je les ai rasés"). 

Non seulement la règle des 1,50 m n'est jamais sanctionnée, mais de plus elle est totalement méconnue. Et de par leur inconscience, ces automobilistes ne font pas la différence entre une caisse en acier et un vélo et un cuissard. Affligeant.

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Jean ROULE a écrit :Faudrait peut être prendre des calmants

 

 

avant de faire usage de psychotropes sans savoir si la cause vient de moi, je préfèrerais que tu viennent rouler sur mes circuits d'entrainements (91et 78) je t'accompagnerais comme témoins et si les choses se passent sans au moins une prise de tête (sans que tu ne soit responsable d'une faute au code de la route) je te promet d'avaler la boite de calmant😉

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Hé bien, si j'en crois mon expérience, tu es une des exceptions qui confirment la règle. Ou bien les mentalités des gens qu'on fréquente respectivement ne sont pas du tout les mêmes.

Comme je vis en ville, j'imagine que la sensibilité des gens à ces problèmes de respect du code est à fleur de peau!

D'un autre côté, pour ce qui est du nombre de problèmes provoqués par les conducteurs motorisés, je n'en ai pas eu zéro comme Joachim ou Jean, mais quand même, je n'ai eu «que» trois incidents sérieux en plus de vingt ans de pratique dont douze à résider en milieu urbain (Bruxelles), et aucun d'eux n'a provoqué de dégâts matériels ou corporels.

  • une bagnole m'a renversé en démarrant d'un stop à Goncelin (entre Grenoble et Chambéry), le conducteur m'a dit après coup ne pas m'avoir pas vu arriver sur sa droite (le fameux problème de l'angle mort dû au chassis du pare-brise peut-être, ou plus probablement de l'inattention…);
  • j'ai eu une énorme frayeur lorsque le déplacement d'air provoqué par un camion qui venait de me doubler de (trop) près à pleine vitesse sur la nationale Renaix-Tournai en Belgique, m'a projeté sur le bas-côté, mais heureusement j'ai pu rester sur mon vélo;
  • une conductrice d'un gros 4*4 n'a pas daigné serrer à droite pour me laisser la place de passer dans une rue étroite de Tervuren (banlieue bruxelloise), alors que j'arrivais en face (c'était un sens unique sauf pour les vélos mais elle n'en a pas tenu compte), et je me suis vautré sur le trottoir en saillie. 

C'est tout.

Je sais que ça aurait pu être plus grave dans chacun de ces trois cas et que j'ai eu certainement une bonne part de chance, mais quand même, vu le peu de problèmes rencontrés, j'ai l'impression que ma tactique «défensive» qui répugne tant à Jean Guy ou à Maurice Autobus n'est pas si inefficace que ça.

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Selon mon expérience (bassin grenoblois), on a la chance d'avoir une ville plate, plutôt bien aménagé en piste cyclable, et donc propice aux déplacements en vélos de toute sorte (étudiants, famille, cyclo, etc).

Des vélos y en a partout des respectueux et d'autres qui font n'importe quoi !

La ville est plutôt embouteillé et il faut reconnaitre que beaucoup d'automobilistes sont exaspérés par tout, un feu qui passe au orange, un cycliste devant qui oblige à ralentir.

Bref les causes sont multiples (et l'incivilité des vélos en fait partie) mais il y a rarement une sortie où un automobiliste ne me "frôle pas" (par froler j'entends passer à moins de 50 cm de moi).

Je roule généralement seul, je serre à droite dès qu'il y a de la place pour me doubler (c'est àdire pas quand il y a un terre plein central ne permettant pas à la voiture de doubler).

Les causes de ces frolements sont multiples, certains s'en foutent des vélos, d'autres sont inattentifs, je ne parle de ceux qui roulent alcoolisés ou sous l'emprise de médics/drogues etc mais j'avoue que j'ai régulièrement peur.

En ville, on s'y attend un peu et les vitesses n'étant pas excessive à cause des feux et de la circultation, ça passe encore.

Par contre je suis ulcéré par les gars qui te frôlent sur une route de montagne où il n'y a personne en face et qui passe tout près pour ne pas se déporter dans un virage ou ne pas mordre la ligne centrale.

Bref c'est très courant et à la moindre remarque ou geste de mauvais humeur, on se fait insulter, voire tasser contre le rebord ou le trottoir !

J'ai déjà eu le cas aussi dans une descente de col où il n'y avait pas un chat qu'une voiture double un vélo qui montait avec pour le coup une bonne distance de sécurité mais en ma laissant à moi qui descendait à peine 70 cm pour passer entre la bagnole et la glissière.

C'est clairement de pire en pire mais la cause principale c'est que la voiture rend %@!? et agressif, je me surprends moi même parfois à refuser la priorité à un piéton à un passage protégépour ne pas freiner alors que 20 m plus loin je dois m'arrêter au feu

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