Michel CREPEL PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015  "plus que le palmarĂšs, ce sont ses exploits que l'on retient, comme quand il gagne un Tour des Flandres avec plus de cinq minutes d'avance aprĂšs une Ă©chappĂ©e de cent kilomĂštres". Eddy Merckx, un mythe est nĂ©Â : « Ronde Van Vlaanderen » 1969.  Ce dimanche de mars 1969, l'atmosphĂšre est Ă la morositĂ©. Les conditions climatiques exĂ©crables laissent augurer, si ce n'est une journĂ©e de dupes, tout le moins une course des plus sĂ©lectives, Ăąpre et pour tout dire, contraignante Ă souhait. La bise du Nord, glaciale et revĂȘche, tourbillonne aux faĂźtes des grands bouleaux qui ploient dangereusement. Le feuillage naissant frissonne ajoutant Ă l'austĂ©ritĂ© ambiante une touche macabre. En outre, une pluie ininterrompue, mĂȘlĂ©e de neige fondue balaie lâassistance emmitouflĂ©e et promet, secrĂštement, aux flahutes un nivellement dĂ©mentiel par Ă©limination rĂ©dhibitoire. C'est dans ce climat de fin du monde que va s'Ă©lancer le Ronde Van Vlaanderen. Tous les artistes de la "petite reine" ont, nĂ©anmoins, rĂ©pondu prĂ©sent Ă la grande kermesse Flandrienne, notoriĂ©tĂ© oblige. Le jeune Eddy Merckx Ă tout juste vingt-quatre ans lorsqu'il se prĂ©sente au dĂ©part de l'Ă©preuve mais tous ses adversaires prĂ©sumĂ©s connaissent, dĂ©jĂ , sa boulimie de succĂšs et son appĂ©tit de victoires Ă venir. Il est vrai que, nanti, Ă cet Ăąge, d'un titre de Champion du Monde (1967), d'un Giro (1968), d'un Paris Roubaix (1968), de trois "Primavera" (1966,67 et 69), d'une FlĂšche Wallonne (1967) et d'un Gand Wevelgem (1967), le jouvenceau de Meensel-Kiezegem est, non seulement, en train d'Ă©baucher la saison la plus accomplie de sa jeune carriĂšre, mais pire, d'inspirer une trouille innommable, insidieuse et irrĂ©versible Ă un peloton proche de la soumission.  La course, en fait, s'est dĂ©roulĂ©e en trois actes distincts. A l'approche de Rudderwoorde, tout d'abord, Ă deux encablures de Courtrai, une chute dĂ©concertante dans son dĂ©roulement Ă©limine, prĂ©maturĂ©ment, un favori dĂ©clarĂ©, en la personne de Walter Godefroot. Le "Finisseur", pourtant rompu Ă ce genre d'exercice, se trouvait, malencontreusement, Ă ce moment-lĂ , au beau milieu du peloton. La punition est immĂ©diate pour le Belge de Flandria. Elle se dessine sous la forme dâune vive accĂ©lĂ©ration, lĂ©gitime, des adversaires dĂ©clarĂ©s du futur ex-patron des T-Mobile. Un groupe dâune trentaine dâhommes se retrouvent, ainsi, au commandement dâune course qui est loin, trĂšs loin, dâavoir rendu son verdict. Tous les favoris, peu ou prou, figurent au sein de ce peloton rĂ©duit. Eddy Merckx, entourĂ© de sa garde rapprochĂ©e, Spruyt, Stevens et Van de Kerckhove, nâest pas le dernier, loin sâen faut, à « visser la poignĂ©e ».  Les compagnons dâĂ©chappĂ©e du futur « Cannibale » ne sont pas en reste et lâĂ©noncĂ© de leur nom laisse subodorer, aux suiveurs de tout poil, que nul ne les reverra avant le final de Meerbeke. En effet, sont prĂ©sents, les Transalpins Felice Gimondi, Franco Bitossi, Marino Basso, Vittorio Adorni et Franco Zilioli et les Français, Raymond Poulidor, Jacques Cadiou et Crepel (Philippe). Merckx nâa pas attendu le secteur des Monts pour jauger ses adversaires potentiels et câest dans son style caractĂ©ristique, arc boutĂ© sur sa monture, que le Wallon se porte en tĂȘte du groupe afin dâimprimer un train dâenfer dans le but dâopĂ©rer un Ă©crĂ©mage en rĂšgle. Sâensuit une accalmie salvatrice pour une partie du groupe des fuyards qui, toutefois, nâinspire rien de positif aux membres prĂ©sents de la Faema. Le train de sĂ©nateur qui sâest instaurĂ©, depuis un moment dĂ©jĂ , rend les desseins vellĂ©itaires de Merckx plus quâalĂ©atoires.  Bravant la torpeur de lâassemblĂ©e prĂ©sente, le futur mythe de la « petite reine » porte une attaque du cĂŽtĂ© de Renaix, plus prĂ©cisĂ©ment au mont Cruche. Au Mur de Grammont le Belge voltige et nâaperçoit plus Ăąme qui vive dans sa roue, si ce nâest le coureur au « cĆur fou » Franco Bitossi dĂ©ambulant, dans un rictus cadavĂ©rique, Ă une poignĂ©e de seconde au sommet du cauchemardesque « raidar Flandrien ». Dans le faux plat descendant, un regroupement partiel sâopĂšre, nĂ©anmoins. Outre, Bitossi, la colonie Italienne est prĂ©sente dans son ensemble ou presque. Le « Bergamasque » entraĂźne dans son sillage ses compĂšres Basso et Zilioli, le « Show man » fermant la marche. Cette situation nouvelle et inespĂ©rĂ©e gĂ©nĂšre une suave dĂ©lectation voir un soupçon de jouissance dans le camp, hilare pour la circonstance, Transalpin. Pensez donc, un Belge, fusse tâil Merckx, pris en tenaille au sein dâune squadra de feu âŠÂ ! Les cinq roulent de concert et le Belge ne rechigne, nullement, Ă la tĂąche et câest un euphĂ©misme que de lâaffirmer. Se prĂ©sente, alors, au lieu-dit Vollezele, le bien nommĂ©, un faux plat montant. Et alors, me direz-vous, le Tour des Flandres regorge de ce genre de difficultĂ©s et ce nâest pas une rampe de plus âŠexceptĂ© que le cap des deux cent bornes est depuis un moment, dĂ©jĂ , remisĂ© au profit et perte. HonnĂȘte joueur de ballon rond, Eddy Merckx, produit une accĂ©lĂ©ration anodine Ă lâendroit mĂȘme, un stade municipal, oĂč des marmots galopent Ă la poursuite dâun ballon capricieux. Tout un symbole. En rĂ©alitĂ©, le terme accĂ©lĂ©ration semble galvaudĂ©, ici, changement de rythme serait plus appropriĂ© Ă lâeffet escomptĂ©. Toujours est-il que celui-ci a pour consĂ©quence dâopĂ©rer un trou imperceptible, encore, mais inexorable, pour la suite.  Les Italiens abasourdis par tant dâinsolence se toisent, un instant, en « chien de faĂŻence » en maugrĂ©ant, dans leur patois latin, tout le mĂ©pris que leur inspirait le jeune prĂ©somptueux. Mal leur en prit, car au bout de cette interminable ligne droite, le jeune « pĂ©dant » pointait, dĂ©jĂ , avec vingt-cinq secondes dâavance sans avoir, rĂ©ellement, donnĂ© lâimpression dâĂȘtre Ă bloc. Lâentreprise Ă©tait, tout de mĂȘme, osĂ©e. Le contre la montre par Ă©quipe qui sâĂ©branlait, tel un train en recherche dâune vitesse de croisiĂšre, par les membres de la rĂ©sistance Italienne, aurait, Ă un moment ou Ă un autre, raison de pareille forfanterie. Câest en tout cas ce que Guillaume Driessens a subodorĂ© dans lâinstant. Le « Directeur sportif - mentor - manager » du jeune Eddy, se porte, alors, Ă sa hauteur au volant de sa 404 et se met, soudain, Ă vilipender, vertement, lâinsensĂ© coupable de ce coup de folie. La rĂ©ponse, de lâintĂ©ressĂ© fuse, tel un boomerang, Ă lâencontre du jovial patron de la Faema, par lâentremise dâun bras dâhonneur, du plus bel effet, que la dĂ©cence mâinterdit de reproduire ici.  Tant et si bien que Merckx poursuit son cavalier seul, faisant fi, par la mĂȘme occasion, des plus Ă©lĂ©mentaires rĂšgles de prudence. Durant vingt-cinq bornes, vent de face et malgrĂ© les averses incessantes qui perdurent et sâacharnent sur sa carcasse transie, le Bruxellois dâadoption, sâacharne Ă maintenir lâĂ©cart Ă une misĂ©rable minute. La qualitĂ© de lâopposition nâest, Ă©videmment, pas Ă©trangĂšre Ă cet Ă©tat de fait. Enfin, passĂ© les longs bouts droits peu propices Ă la dĂ©marche entreprise, la course bifurque Ă Niederbrakel pour emprunter des portions de route plus favorables Ă sa chevauchĂ©e suicidaire. A ce moment-lĂ , dĂ©chaĂźnĂ©, Eddy creuse un Ă©cart qui sâavĂ©rera, finalement, dĂ©terminant. En prenant connaissance des nouveaux Ă©carts, le train des « azzuris », passablement harassĂ©, prend, alors, un vĂ©ritable « coup de blues ».  La gamberge nâest pas bonne conseillĂšre et a pour effet de rendre irrĂ©mĂ©diable le simple vĆu ou le misĂ©rable espoir de revoir le maillot Faema avant Meerbeke. Eddy Merckx, loin de toute cette philosophie latente, dominateur impitoyable, franchira la ligne dâarrivĂ©e plus de cinq minutes devant le « Bergamasque » qui avait faussĂ© compagnie, dans les derniers hectomĂštres, Ă ses compagnons dâinfortune. Ces derniers, afficheront un dĂ©bours de plus de huit minutes sur le hĂ©ros du jour. Pour la petite histoire, Marino Basso ne se formalisera pas en rĂ©glant Franco Bitossi au sprint. Ce jour de 69 est nĂ©, vĂ©ritablement, le mythe et la lĂ©gende du « Roi Eddy ». Non seulement il a dĂ©montrĂ© une supĂ©rioritĂ© insolente vis-Ă -vis dâune opposition de tout premier ordre mais, en outre, il a eu le bon goĂ»t dây inclure un ingrĂ©dient dĂ©terminant et pour tout dire incontournable, dont tous les amoureux et passionnĂ©s de la « petite reine » sont friands et avares, Ă savoir le panache ! Cette saison 1969 le verra de surcroĂźt, Ă©crire la premiĂšre de ses cinq pages Tour de France avec, au passage, un trust unique de tous les classements mis en jeu. Il triomphera, en outre, lors de la premiĂšre de ses cinq « Doyenne » et inscrira son deuxiĂšme Gand Wevelgem Ă un palmarĂšs, dĂ©jĂ , exceptionnel. Eddy Merckx terminera la saison en tĂȘte du classement Super Prestige Pernod, vĂ©ritable Championnat du Monde par points.   Michel Crepel Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Michel CREPEL PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Peugeot, Fiat et CetA et accessoirement Solo Superia lorsqu'il est passĂ© pro ! Mais Peugeot, Molteni et Faema maillots mythiques ! Regardes aujourd'hui les maillots dignes de rentrer au sein de la confrĂ©rie des Brooklyn, Salvarini, Bianchi, Peugeot, Ti Raleigh, Flandria ...đ Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Freddy MAERTENS PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 je pense qu il savait đ et aussi peugeot  avant et aussi C et A  fiatđ Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Freddy MAERTENS PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 tu m as battu au sprint đČđ Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Patrick CHEVALIER PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 il y a eu aussi FAEMINO je crois que c'Ă©tait le cafĂ© http://www.siteducyclisme***/ploegfiche.php?id=4666#samenstelling Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Patrick CHEVALIER PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 sur le lien du dessus remplacer les Ă©toiles par N E T Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Freddy MAERTENS PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 faemino pour l italie Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
William WILIER PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 L'autre est revenu ?Combien de temps va tenir son sujet avant de disparaĂźtre ? Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
William WILIER PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Hmmm, c'est bien parti. Continue dans ce sens et ton sujet va finir comme les prĂ©cĂ©dents.Tu dĂ©marres au quart de tour et c'est ça qui me fait marrer.Au fait, tu hĂ©berges combien d'illĂ©gaux en ce moment, toi l'homme accueillant ? Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
William WILIER PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Je suis trĂšs calme. Mais tu n'as pas rĂ©pondu, combien ? Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
William WILIER PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Non, ça ne suffit pas, tu rĂ©ponds Ă cĂŽtĂ©, comme toujours. Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Paul MARPAUD PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Eddy Mercks c'est:11 grands tours dont 3 doublĂ©s27 classiques dont 7 Milan San Remo3 fois champion du mondeet ce record de l'heure, presque 50km il y a 43 ansExcusez du peu Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Franck PASTOR PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Le sujet n'avait pas dĂ©rivĂ© jusqu'Ă ton interventionâŠJe suppose que tu sais parfaitement que Bernard Vaillant rĂ©agit au quart de tour Ă la moindre provocation, Ă©tant un provocateur lui-mĂȘme, alors pourquoi joues-tu son jeu? Ăa te plaĂźt tant que ça?Moi pas. đ Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Franck PASTOR PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Pour ceux qui peuvent aller Ă Bruxelles ce week-end, c'est la derniĂšre chance de voir l'expo consacrĂ©e Ă Eddy Merckx et Jacky Ickx, tout deux septuagĂ©naires cette annĂ©e: http://www.merckx-ickx.be/fr/ J'y Ă©tais dimanche dernier, un plaisir pour les yeux! đ Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Jean BRASSEUR PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Ce n'est pas souvent que je viens sur ce Forum, mais pendant mon tour de vĂ©lo de cet apm j'ai effectivement repenser que c'Ă©tait le jour des 70 ans de Monsieur EDDY MERCKX, dont j'ai toujours Ă©tĂ© un fervent supporter et admirateur.Lors de ma jeunesse et ma petite pĂ©riode compĂ©tition, je roulais dĂ©jĂ sur un vĂ©lo Merckx (annĂ©e 71/76) .....et je suis toujours restĂ© fidĂšle puisque aujourd'hui, Ă 60 ans, je roule encore sur vĂ©lo Merckx. J'ai un Racing alu, un EXM plus un autre cadre MXM.En plus, j'ai eu la chance de le rencontrer Ă deux reprises; la premiĂšre fois en 1993 tout Ă fait par hasard, en attendant un avion, comme lui, Ă l'aĂ©roport de Bruxelles, et la seconde fois en 2006 ou7 en allant "chez lui" Ă l'usine de Meise visiter le showroom avant d'acheter mon cadre EXM, et par chance il Ă©tait lĂ đ Et les deux fois, trĂšs abordable .Vraiment un Grand Monsieur.....Ă qui je souhaite un trĂšs bon Anniversaire Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Michel ROTH PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Je remets le lien des photos que j'y avais prises. On y voit notamment tous les maillots qu'il a portĂ©s et son vĂ©lo du record de l'heure.http://img.gg/YzWX29sSon premier maillot chez les pros (en 1965) Ă©tait un solo supĂ©ria de la cĂ©lĂšbre garde rouge de l'Empereur d'Herenthals.Ensuite: Peugeot, Faema, Faemano, Molteni, Fiat et C&A.En plus des 525 victoires sur route, il faut ajouter 98 victoires sur piste et 2 victoires en cyclo-cross. Merckx courait pratiquement toute l'annĂ©e, l'hiver Ă©tant consacrĂ©e Ă la piste.D'aprĂšs des tĂ©moignages entendus ce jour Ă la radio, il pratique encore chaque semaine des sorties Ă vĂ©lo avec d'anciens Ă©quipiers et amis. Le groupe se promĂšne chaque dimanche Ă prĂšs de 30 km/h et la sortie se termine toujours comme au bon vieux temps: ils font la course ! Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Michel CREPEL PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 J'avais mis le lien sur la radio ! đ Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Freddy MAERTENS PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 le meme age que mon idole  luis  OCANA  mais merckx un monsieur Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Claude CARRIES PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Merckx nous a tous fait rever et ceux qui ont suivi ses exploits sont heureux de dire aujourd hui:j y etais.Avoir connu l ere MERCKX apres celle d Anquetil et avant celle de HINAULT est pour les amoureux du velo un moment d'histoire monumental.J aimais Poulidor pour des tas de raison et quand il battit Merckx au plat d adet j etais heureux pour lui.Mais voir gagner MERCKX dĂ©passait l entendement.Moi aussi je me souviens de ce fameux tour des flandres ou MERCKX se retrouVe en tete avec GIMONDI(pas n importe qui celui lĂ )mais je laisse a gimondi le soin de raconter:il s est dressĂ© soudainement sur les pedales avec un demarrage a vous sortir de la roue et en moins d'une minute disparu dans la poussiere et entre voitures.C Ă©tait a90 km de l arrivĂ©e du tour des flandres ou MERCKX franchit la ligne avec plus de 4 .30 mn sur gimondi et 7 minutes sur le 3 eme.S il n y avait eu MERCKX,on aurait dit que GIMONDI avait realisĂ© un veritable exploit.Il souffrit d ailleurs de la rivalitĂ© puisque ses places de second derriere le cannibale sont innombrablesassister a ses victoires sur Milan san remo ne peut laisser indifferent.qu il dĂ©marre dans le poggio pour passer avec 50m d avance et sans etre repris,ou qu il demarre dans la descente en prenant encore 50 m et qu il les garde jusqu a l arrivĂ©e,ses victoires furent toutes ou presque avec panache.Et meme quand il ne gagne pas.Je me souviens d'un paris roubais ou ils sont echappĂ©s a 4 ;Merckx;Moser,r de Vlaminck et un autre.Merckx creve a 8 bornes de l arrivĂ©e,il change de velo et se met a bloc;il revient a 4 km de l arrivĂ©e et plante un demarrage;de vlaminck revient et gagne au sprint pour 1 boyau,alors que MERCKX avait fait des efforts enormes juste avant.Dans un gand welvegen je crois,Merckx est echanppĂ© avec les 2 freres de vlaminck et dans un tunnel tres proche de l arrivĂ©e un des 2 freres le tient par la selle tandis que l autre demarre et gagne.Merckx ne dit mot et ce sont les journalistes qui ont rapportĂ© l incident et 3 jours dans la fleche wallone je crois MERCKX gagne avec plusieurs minutes d avance ;c Ă©tait sa reponsesacrĂ© champion a qui je souhaite un bon anniversaire Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
Nicolas JOARY PostĂ© le 17 juin 2015 Share PostĂ© le 17 juin 2015 Un tel talent et une telle force morale chez un mĂȘme individu, c'est exceptionnel. C'est ce qui le rendait si redoutable pour ses concurrents, mĂȘme dans les jours oĂč il "marchait" moins bien. Lien vers le commentaire Partager sur dâautres sites More sharing options...
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