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Quand la bêtise n'a pas de limite


Michel SERRES

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Dans mon journal aujourd'hui, un drame évité avec un petit qui tombe dans le canal sous les yeux de ses parents. Le père le sauve, la mère le réconforte mais une bande de cyclos complètement abrutis passe par là et nous fais passer pour des cons....

J’ai bien cru que mon pire cauchemar se réalisait sous mes yeux quand j’ai vu mon fils basculer et tomber à l’eau dans le canal », confie Maud, une mère de famille de Chaudenay pas encore tout à fait remise d’une sortie à vélo familiale qui, samedi dernier, a failli tourner au drame.

Maud et son mari Jean-Philippe avaient décidé de profiter du beau temps pour emmener leur petit dernier, Pierre-Yves, deux ans et quatre mois, faire du vélo le long de la voie verte qui borde le canal. « Je me disais qu’il n’y aurait pas plus calme pour faire du vélo en toute sécurité », se souvient-elle. La petite famille décide de partir du port de Chagny et de prendre la direction de Rully en longeant le canal. Tout allait bien, Pierre-Yves se débrouillait comme un chef sur son petit vélo équipé de roulettes. Le petit gagne en confiance et tout fier, il s’engage dans une course avec son papa. « J’étais derrière. Je l’ai vu pédaler comme un fou, il baissait la tête pour aller plus vite », se souvient la maman avec précision. « Puis il a dévié de sa trajectoire. Il est parti sur le côté en direction de la barrière de sécurité. Là je l’ai vu heurter le poteau, basculer du vélo et rouler en contrebas pour tomber dans l’eau ». Des images que la maman n’arrive toujours pas à effacer de sa mémoire tant elle a eu peur. « Bêtement, je n’ai pensé qu’à enlever mes chaussures pour sauter à l’eau », se reproche-t-elle. « Heureusement, mon mari, lui, n’a pas perdu une seconde. Il a sauté tout de suite ».

Ancien militaire de carrière à la BPIA, Jean-Philippe a conservé tous ses réflexes. « Pierre-Yves avait disparu de la surface de l’eau. J’ai paniqué », raconte la maman, à nouveau gagnée par ce sentiment.

Repéré dans l’eau grâce à son casque

« Seul le casque en polystyrène du petit était à la surface. C’est là que nous avons réalisé qu’il le portait toujours ». Jean-Philippe a tiré la tête du bambin hors de l’eau. « Ces quelques secondes de recherche m’ont paru durer une éternité », souffle la mère. « Pierre-Yves a toussé et hoqueté. Il avait bu la tasse. Je me suis couchée dans les orties pour tendre les bras et le récupérer en contrebas tandis que mon mari le hissait vers moi. Il n’avait pas pied et l’eau était glacée ». Pierre-Yves était sauvé mais il grelottait. « Je l’ai déshabillé et réchauffé avec une couverture polaire que j’avais avec moi. Il a tremblé jusqu’à la maison de peur ou de froid ». Jean-philippe lui a eu beaucoup de mal à sortir du canal à son tour. Dans la panique, la famille avait laissé tomber les vélos en vrac sur la voie verte. « Un groupe de cyclos sportifs est passé et ils nous ont engueulés alors que je réchauffais mon fils à côté de mon mari tout mouillé », s’indigne la maman. « Ça se voyait qu’il était arrivé un accident mais ils sont passés sans demander si on avait besoin d’aide ».

Aujourd’hui, cet épisode est un mauvais souvenir. « Pierre Yves n’a pas l’air d’avoir été traumatisé », espère Maud. « Mais tous les jours, il me demande pourquoi il est tombé dans le canal ». Aussi souhaite-elle aujourd’hui apprendre à nager à son fils au plus vite. Au final, le couple n’aura perdu que deux téléphones portables dans le canal.

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On a enfin retrouvé les meurtriers du petit Gregory, grace à un groupe de cyclosportifs qui passaient au moment ou ils allaient réitérer leur acte 30 ans après.

La lecture d'une info peut être différente par bien des façons, l'écriture aussi.

Moi ce que je comprend c'est que les cyclos passent par là alors que l'action est terminée et ne peuvent savoir ce qu'il c'est tramé, ils voient juste une petite famille allongé au bord de l'eau alors que leurs vélo sont étalés en travers du chemin, et représentent donc un danger. alors avant de crier au loup, méfiez vous des journaleux.

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Mouais bof la théorie du "méfiez vous des médias", des mecs qui se prennent pour Amstrong à gueuler pour un rien, y en a vraiment un gros gros paquet donc l'histoire est vraiment plausible, un petit avec une couverture, et même, des vélos en vrac les gens font pas ça exprès pour emmerder en général hein.

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hahaha... la faute des parents ? ils étaient avec le petit. C'est déjà mieux que beaucoup de parents qui laissent trainner leur fils dans la rue même a 4 ans (cf mon village).

Un accident ça arrive, bien-sur les cyclos ne sont pas responsables de cet accident, mais un peu de civisme ne fait pas de mal et je trouve que ça manque pas mal à certains.

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Une preuve de plus que les cyclistes - au look sportif - ne laissent pas indifférent. On les aime ou on les déteste, on les respecte ou on les méprise, on les comprend ou on les met en danger... Qu'on soit journaliste, automobiliste ou promeneur du dimanche n'y fait rien : les cyclosportifs, on les met tous dans le même panier dès qu'on a en tête le comportement d'une minorité d'entre eux.

Le racisme ne vise pas les mêmes personnes, mais le raisonnement est identique.

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ce n est pas la peine d'incriminer les cyclistes qui passaient car il a déjà sur le forum une sacré bande de c---;quand je lis les commentaires je me dit qu'il y a de pauvres types derriere un clavier,pas besoin d'aller les chercher sur la route.Pour ma part habitant a sete j ai déjà sauvé deux gamins de la noyade dans les canaux;1 de 4 ans et une fille de 14 ans ala tombee de la nuit et qui passait emportée par le courant sous une peniche;heureusement qu ensuite des gens passant par là m ont aidé a remonter et a appeler les pompiers.Je suis ecoeuré de ces commentaires car c est vraiement parler pour ne rien dire

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hello,

je passais par là, et je me sens obligé de te signifier que la fin de ton commentaire est tout simplement pathétique, pour ne pas dire qu'elle me fait gerber

sinon, évidemment que ces cyclistes n'ont pas du réaliser ce qu'il se passait, ils ont juste été l'illustration de notre société qui ne voit pas l'autre

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