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Votre sortie du jour 2014


Pierre BEZIZ

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Comme je fais la Morzine-Vallée d'Aulps dimanche, je comptais faire un circuit partant de chez moi et ayant des caractéristiques assez similaires.

L'idée c'était Faucille - St-Claude-Morez-La givrine et la Dôle pour finir, ce qui aurait fait ds les 145 km avec env. 3500 m de D+.

En attaquant la montée à la sortie de St-Claude un gros nuage bien noir a commencé à lâcher qq gouttes.

Repli stratégique sur la place du marché de St-Claude, à une terrasse de cafétéria, à temps pour éviter une énorme averse qui a duré 5-10 mn. J'en ai profité pour manger un morceau en attendant que ça se calme et que la route sèche.

En repartant 1h plus tard, le ciel m'a confirmé qu'il valait mieux rester ds les vallées. Donc direction Dortan- Oyonnax, Nantua, Bellegarde, st-Genis-Pouilly, ....

Excellent choix car si le ciel était bien sombre sur les hauteurs du Jura j'ai eu bcp de soleil et seulement qq  gouttes entre Nantua et Bellegarde avant de retrouver le grand soleil.

Comme la DDE ou ses successeurs se foutent pas mal des cyclistes, quand je suis arrivé à l'entrée de l'autoroute A404 au Nord d'Oyonnax, il n'y avait aucun panneau! Normal 😕. Je suis passé par des bleds dont j'ignorais jusqu'au nom, j'ai fait qq erreurs, mais j'ai finalement trouvé ma route grâce à qq locaux.

Au final  seulement ds les 2000 m de D+ je pense, mais 175 km, ça compense partiellement ( je me sens bien moins fatigué que si j'avais suivi mon programme initial) Le tout sans forcer, sauf sur qq km par-ci par-là et un temps de roulage total d'env. 6h45.

 

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On r'connait les spécialistes 😉.

En vacances en Lombardie pour une semaine et demie, je m'étais dit que j'allais faire quelques photos moi-aussi histoire de partager des parcours que je ne fais pas tous les jours. Et des photos il en avait plein à faire aujourd'hui, encore eût-il fallu ne pas oublier l'appareil photo...

😃

Départ des rives du Lac de Côme pour cette première sortie avec un long col a priori pas trop dur en ligne de mire. Une trentaine de bornes de plat me séparent de Chiavenna et du pied du col, en grande partie sur des routes secondaires et pistes cyclables qui permettent d'éviter "la" route qui traverse la vallée et ses tunnels. Après un début de parcours très stressant avec la route qui longe le Lac, sa circulation importante, ses poids lourds et ses innombrables nids de poule, me voilà tout d'un coup sur route privatisée, royaume des cyclistes. Très vite j'atteins le Lago di Mezzola, ses eaux vert émeraude et ses rives plus paisibles et déjà ça pique les yeux: je me sens comme encerclé par les hauts sommets alentours, en face des montagnes, à droite des montagnes, à gauche...des montagnes, ça y est, je suis en vacances!

🆒

La suite du parcours longe le Mera, torrent qui alimente le Lac de Côme dans un décor toujours verdoyant. Me voilà donc arrivé à Chiavonna, avec au programme du jour le Passo Dello Spluga, 30,2 km d'ascension, 2113m d'altitude et 1780m de dénivelée. Il n'était pas au programme de ma semaine au départ puis j'ai vu quelques photos, ça avait l'air sympa et faisable depuis ma location de vacances sans prendre la voiture, une bonne occasion de faire une ascension longue sans trop de pourcentage pour tester les jambes aussi, je n'ai pas fait de haute montagne depuis deux ans...

Trois paliers au programme, avec le Lago di Mezzola qui conclut le premier tiers, plutôt boisé et à l'ombre le matin, une partie toujours verdoyante dans le deuxième tiers qui se termine en pâturages avant d'atteindre le deuxième replat et un vieux barrage en pierres, la suite est nettement plus rocailleuse avec des traces de neige çà et là. Côté route ça monte en "terrasses" à de nombreux endroits avec des épingles très serrées et rapprochées, de nombreux pare-pierres et tunnel et une pente irrégulière bien que pas insurmontable. Passé le barrage, j'ai bien senti l'altitude, le vent de face et le froid, j'ai pas trainé pour redescendre, juste le temps de jouer les photographes pour un groupe de motards germanophones et de s'habiller chaudement, retour pour la même route avec pleins de beaux paysages dans la tête...à défaut de photos...

😃

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Salut à tous

Depuis 15 jours à Cauterets,j'ai pu écumer pas mal d'ascension.

Aujourd'hui ,départ Cauterets,direction Gavarnie et à gauche après Gedre cirque de troumouse.

Montée difficile mais magnifique,j'ai pu même croiser une marmotte et retour Cauterets 2100 m de dénivelle .

Demain peut être Luz Ardiden avec mon épouse,si en forme je pousserai vers Hautacam.

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Hier, Gran Fondo Eddy Merckx en province de Namur, Belgique. Temps splendide et chaud avec cependant un vent de nord sensible venu jouer les troubles-fêtes. Le départ et l'arrivée étaient fixés cette année à Andenne en bord de Meuse, pour sillonner la vallée de ce fleuve et les montagnes russes du Condroz. Pendant 150 km selon ce que j'avais prévu.

Mais voilà, tout ne s'est pas passé comme prévu!

Le premier impondérable est que la veille au soir je m'étais fait une méchante béquille au mollet gauche (en me cognant contre un siège de bus!). Béquille bien sensible dès le réveil le lendemain et qui me gênera bien fort pendant les deux premières heures de ma sortie (et encore aujourd'hui).

Le deuxième est que j'ai dû tourner en rond pendant un moment avec ma voiture à Andenne, avant de trouver une place pour me garer, tous les parkings prévus étant déjà complets quand je suis arrivé vers 9 h 00. Ensuite, trouver l'endroit où m'inscrire a duré encore plus longtemps. Quand j'ai enfin réussi, il était 9 h 55 alors que le départ était à 10 h 00. Pensant qu'il était trop tard, je me suis inscrit en désespoir de cause au 116 km, dont les départs étaient libres de 8 h 00 à 11 h 00. Ça m'apprendra à être pessimiste: quand je suis arrivé sur la ligne de départ, les concurrents de la 150 km étaient juste en train de s'élancer: j'aurais donc pu en faire partie, d'autant que des participants inscrits après moi ont pu s'intéger au peloton! 😢

Enfin bon, quand le vin est tiré, il faut le boire: allons-y pour 116 bornes au lieu de 150. Au moins je n'aurai pas la pression du chronomètre. Les premiers 50 km sont passés à sauter de bosse en bosse le long de la vallée de la Meuse et de son affluent appelé Samson. Côte de Peu d'eau (sic), côte d'Anton, de Bellaire, du Trou Perdu (re-sic), de Maizeret, avalées sans histoire à mon rythme, avant le plat de résistance de la journée: le «Triple Mur du Monty» à Lustin, la 5e côte la plus dure de Belgique selon l'encyclopédie Cotacol, plus difficile que la Redoute ou le Mur de Huy.Pourcentage moyen de 9% sur 1200m, mais il s'agit en fait de 3 murs à plus de 15% de moyenne séparés par des replats trompeurs, le dernier mur, situé juste avant le sommet, étant le plus raide avec une pointe à 21%. Je passe sans encombre en bénissant  mon 26/34 que les piétons et zigzageurs que je dépasse doivent m'envier très fort! 😛

1er ravitaillement juste après et ensuite une trentaine de kilomètres à quitter la vallée de la Meuse. Le circuit de 116 bornes quitte le grand circuit pour entre dans l'enfer condruzien. Enfer, parce que cette région bosselée, contrairement à la très abritée vallée de la Meuse qu'on vient de quitter, est balayée par un méchant vent de nord qui vient mettre mon moral à rude épreuve. Pourtant les jambes tournent bien, à mon rythme tranquille de cyclo sans pression.

À Spontin, point le plus au sud du circuit, on grimpe la côte assez raide du même nom qui nous amène bizarrement juste à côté de l'autoroute Bruxelles-Luxembourg, et à partir de là j'ai le vent en pleine figure quasiment jusqu'à l'arrivée. Un peu plus loin, mon circuit de 116 bornes est rejoint à nouveau par le 150 bornes, et je vois d'assez loin les premiers de ce parcours arriver comme des avions par groupes de 20 ou 30 cyclosportifs. Pas fou, je n'essaie pas de m'y accrocher, ils vont trop vite pour que je tienne encore 50 bornes dans leurs roues.

Bien m'en prend car quelques centaines de mètres plus loin, un cycliste fait une magnifique cabriole à l'arrière d'un de ces groupes. Il est heureusement aussitôt pris en charge par l'organisation bénévole, par chance présente à un carrefour 100 m plus loin.

Le reste n'est qu'une longue patience à lutter face au vent dans un parcours irrégulier jusqu'au deuxième (et dernier) ravitaillement et au-delà. Les jambes tournent toujours bien, mais la chaleur augmente sensiblement dans ce paysage particulièrement découvert, et je ressens quelques signes avant-coureurs de crampes. Heureusement, ça n'ira pas plus loin. La fin du parcours est parsemée de deux ou trois petites bosses sans aucune commune mesure avec le «Triple Mur», et dans la dernière (la côte de Coutisse) je me permets de «faire la course» avec un des participants du 150 bornes jusqu'au sommet, où je «gagne» la course… mais je la perds ensuite puisqu'il me largue aisément sur les faux-plats qui suivent. On rejoint alors l'itinéraire de départ et l'arrivéee en descendant la côte de Peu d'Eau qu'on avait grimpée au début.

Il est 15h44 quand j'arrive,  donc 5 h 40 de route quand même pour ces 116 bornes. Pas une moyenne d'enfer, loin de là! Mais pas de quoi rougir non plus pour mon niveau, surtout en sachant que la partie aller, bien abritée du vent, était de loin la plus vallonnée et que le retour était avec le vent en pleine figure. Et puis, le paysage en valait la peine tout du long, et le fléchage comme l'organisation ont été impeccables… sauf pour le départ, ce qui m'aura coûté la participation au 150.

 

 

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J'y suis allé, j'ai ramassé! une belle claque dans les gencives, histoire de me rendre compte de ma médiocrité!!!

Samedi, après mes consultations je saute dans la bagnole, et à 15h00, j'attaque... montée de Villard Reculaz à partir de Rochetaillée, puis Huez, l'Alpe, et les lacs Bessons. Pas trop mal, mais sur les passages à 10% au sortir de la station, j'ai pris conscience que les grandes et longues ascensions de col HC, c'est dur!!!

Dimanche: descente des 21 virages, Bourg d'Oisans, Rochetaillée, et monté (ou plutôt...escalade) de la croix de fer!

une chaleur terrible jusqu'au sommet (31°C à 2100 m!), je rame tout le long, je trace un sillon dans les longs passages à 12%, pour me faire fusiller à 300m du sommet (merde...) par des crampes!!!!!!!!!

Y a pas, ma traversée des grandes Alpes... ça sent le roussi! Que faire????? 

Ce qui me rassure, c'est qu'il y aura une "navette Balai", mais quand même, ça la fout mal de se voir comme hier....

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Hier 81 kms sur la cyclo Jean-Luc Vandenbroeck qui partait du site des Lacs de l'Eau d'Heure. Prés de 1000m de denivelé +.

Superbe organisation' Je l'avais dejà faite il y a 2 ans et le parcoursde cette année a été modifié me permettant de découvrir de nouvelles routes alors que j'habite le coin.

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C'est souvent comme ça semble-t-il quand les températures ont brusquement augmenté et que notre organisme n'y n'est pas encore habitué: ça fournit un terrain propice aux crampes. J'ai pu l'éprouver lors de Tilff-Bastogne-Tilff il y a deux semaines, où j'ai dû abandonner parce que j'avais attrapé des crampes de la mâchoire jusqu'aux orteils! 😬

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bonsoir,

65 bornes cet a.m dans les vignobles Savoyards qui sont super beau cette année et déjà les grappes de raisin ......mais que ma sciatique "annuelle" me fait souffrir , non pas que je ne peux pas faire du vélo , mais je ne peux avoir de rythme et je suis limité en kms ..

a+

 

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Bonjour Frank,

 

Je te rejoint parfaitement dans certains points!

 

1 La première partie était de loin la plus exigeante et ce triple mur de monty devenait vraiment une tragédie pour certains qui ont présumé de leur force dans le plat.  Je n'ai fait que le 76km mais le dernièr mur m'a tué.( en 34/25).

2. L'organisation me semblait irréprochable, évidemment je faisait pas la sportive, mais je ne devais pas m'en faire grace au signaleurs bénévoles qui nous ouvrait le passage, juste une fois mettre pied à terre à un croisement d'une voie  très fréquentée près de Wierde.

3. Les crampes (merci le mur de monty), sont arrivées au sommet de la côte de coutisse dernière difficulté au dernier virage et heureusement que ce virage était là car la route s'élevait dangereusement pour mes jambes. à 6km de l'arrivée avec 3 km de descente le soulagement après 2h50 d'effort.

Je découvrait cette région en vélo et franchement une envie d'y retourner m'y entrainer

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Hier AM, 120 km 1650 m D+. Une sortie tranquille pour remettre la tête à l'endroit après ma claque du WE dans les Alpes.

Aucune fatigue à l'arrivée. Maintenant, il faut garder en tête que la traversée des Alpes sera 1000 X plus dure. Il reste 8 jours, je vais essayer de faire du jus, et des réserves de glycogène, essayer de dormir, car avec le mondial, les nuits sont courtes....

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Salut Franck, je constate que tu es un habitué du Grandfondo 😆 ça avait l'air bien chouette comme parcours ! Pour ma part, je n'ai fait qu'une petite sortie de 3 heures dans la région, en cherchant les routes les plus petites et les plus pentues.... Que du bonheur, pas un chat pour troubler la quiétude.

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