On a déjà vu des gars faire des fringales et le lendemain marcher fort, ce qui s'explique médicalement. Il puise tellement dans les réserves lors de la défaillance que le lendemain l'effet de surcompensation fait son oeuvre. Je l'ai vécu personnellement. J'ai fait il y a quelques années avec mon club une journée de 8 montées de cols. Un après midi dans la montée du télégraphe en venant de valloires, température caniculaire, je prends un "coup de buis", défaillance, pas bien, collé à la route. fin de journée dans la montée du galibier, je caresse les pédales, je fais l'avion.. Les pros, comme aru, ont la pression du résultat, de l'attente du directeur sportif, des tifosis. Aru a eu un mauvais jour, sans doute lié en plus à un coup au moral. La journée de repos après, il allait mieux. C'est possible