Quand je débutais le vélo, avant la compét. -- vers 16 ans -- j'étais curieux de savoir jusqu'où je pouvais faire monter et mon coeur et je sprintais dans une longue bosse et m'arrêtais pour compter sur 5s.
Déception : je n'arrivais pas à compter assez vite et me mélangeais. De sorte que je sais seulement que je dépassais 192 = 16 fois 12. Compter 17 ou 18 ou même 19 en 5 s sans se. tromper, ce n'est pas évident.
Dans ma période de compétition intense, entre 19 et 24 ans, je ne me souviens pas m'y être intéressé.
Puis j'ai vécu en altitude et là je mesurais mon rythme cardiaque au repos pour comparer à ce qu'il était au niveau de la mer.
Par le suite, disons dans les 20 ans plus tard, quand j'ai voulu lancer l'idée de ce que l'on appelle maintenant "l'Everesting" mais que ça n'a intéressé personne (normal, en France pour qu'une idée soit intéressante il faut qu'elle vienne de l'étranger, je ne sais pas si la Belgique ça compte), je voulais savoir comment se comportait mon coeur à une allure à peu près constante sur plusieurs ascensions consécutives du Col de la Faucille (4 fois puis 8 fois).
Cela me permettait de me projeter jusqu'à 8848 m de D+.
Mais sur le plat, il m'arrivait aussi de tourner autour du Lac de Divonne (3,1 km) à diverses allures fixes et de mesurer mon rythme cardiaque à ces différentes allures.
J'étais donc le plus souvent motivé par la curiosité plutôt qu'autre chose.