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Bernard MOREAU

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  1. Voici ce que je postais le 26 juin 2021 : https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20000620&article=1276349&type=ar J'ai eu l'occasion de faire un certain nombre de cyclosportives avec ce Robert Poggio, qui, s'il était excellent en marche arrière, assis sur le guidon, n'était mauvais du tout assis sur la selle. Je suppose que son "record" du Galibier à l'envers tient toujours. Je ne pense pas non plus que Chris Froome essaiera de faire mieux que lui sur Genève-Brest. Il faisait également du vélo en pédalant avec le pied droit sur la pédale de gauche et inversement : je l'ai vu en faire la démonstration sur la télé suisse romande (il travaillait dans une banque à Genève à l'époque).
  2. La sécurité sociale et les assurances des 2 roues motorisées paient le prix de ces malfaçons.
  3. Donc, tu aurais fait une luxation, mais pas de fracture.
  4. Je vois que le gravillonnage est beaucoup beaucoup plus rare en Suisse (Romandie) et j'estime que l'Europe devrait l'interdire dans les conditions où il est dangereux. Je ne compte pas sur la France pour l'interdire. Heureusement que l'on trouve souvent l'Europe pour remettre la France dans le droit chemin, espérons que cela arrive enfin pour les gravillons.
  5. J'ai une amie qui s'était fait le même genre de truc. Elle a remis l'os dans l'alignement par elle-même, mais quand elle a vu le toubib elle a compris que c'était plus compliqué. Elle a dû porter des chaussures spéciales pendant plus de 3 mois. Je suppose qu'elle aurait mieux fait de consulter tout de suite sans toucher à son os. Elle va bien maintenant. Ça vaut peut-être pour toi aussi.
  6. En cherchant "Bordeaux-Paris Michel Sorine" j'ai trouvé un article intéressant : https://www.lequipe.fr/Velo-mag/Route/Actualites/Le-monument-bordeaux-paris-renait-en-mode-ultra/1255999 de là je suis remonté à la version randonneur que voici : https://www.cyclos-cyclotes.org/archives/bp/presentation_bp.html et qui semble avoir duré jusqu'en 2010 (19e édition). Je ne sais pas s'ils étaient en concurrence avec le B-P de Michel Sorine.
  7. Si je ne m'abuse les attentats des JO de Munich sont dus à Septembre Noir, et pas à l'OLP. Quant aux décès des athlètes israéliens ils viennent en grande partie du fait de l'inadéquation et de l'impréparation (on ne dira pas de la stupidité) des forces prétendument de sécurité de la RDA.
  8. Quitte à dézinguer des innocents par dizaines ou centaines pour un suspect d'appartenance au Hamas. Imagine une situation du même style en Europe de l'Ouest.
  9. Et détruire afin de survivre politiquement ce qu'il a tellement contribué à créer afin de survivre politiquement. Je ne pense pas avoir besoin de spécifier qui est ce "il".
  10. Parce que toi tu te souviens si c'est au bout de 2h5', 2h15 ou 2h45 que t'as réussi à t'échapper dans une course il y a 39 ans (et en plus au milieu de la nuit et sans regarder tes notes éventuelles) ?😂
  11. 10 ans plus tôt j'avais fait ma 1ère épreuve de longue durée : un clm de 24h dans le comté d'Onondaga (état de N-Y). Un collègue de boulot m'avait demandé quelle distance je pensais pouvoir couvrir en 24h et j'avais sauté sur l'occasion pour pouvoir lui répondre. Le pb c'est que je n'avais pas de temps libre, je ne pouvais m'entraîner que les week-ends (et encore). J'estime que j'avais réussi à faire environ 2700 km (avec une sortie de 270 km) avant la course. J'avais fini 2e avec 679 km (+ 4 ou 5 km car ne voyant plus de flèche j'avais craint d'en avoir raté une et fait demi-tour jusqu'à rencontrer un autre concurrent tout tranquille qui avait l'itinéraire sur le guidon). C'est dans la 24e heure que j'avais couvert la plus grand distance : tous calculs faits 2h avant l'arrivée on m'annonçait que j'étais bien placé, en 3e position, pas loin du 2e. J'ai donc accéléré et si on me l'avait dit un peu plus tôt la victoire était envisageable. Donc je savais que la distance de B-P (autour de 600 km) ne poserait pas de problème.
  12. La raison pour laquelle je ne portais pas de lunettes c'est qu'à l'époque il n'y avait que des lunettes en verre minéral et que comme je courrais encore en FFC je trouvais qu'elles présentaient un risque en cas de chute. Je n'étais pas vraiment gêné, seulement par faible luminosité. Il est probable que sans ce problème de vue, je me serais mieux positionné puisque sur la ligne de départ j'étais plutôt bien placé et j'aurais eu de bonnes chances de me trouver dans le groupe de tête. Ce dont je n'ai pas parlé c'est à quel point c'est spécial de rouler en course de nuit à travers la campagne avec tous ces villages qui attendaient notre passage avec souvent de la musique. Je ne sais pas s'il y aurait eu autant de monde sans les pros. Finalement les loupiotes ne servaient pas à grand chose, il y avait toujours des phares de voitures suiveuses pour éclairer la voie. Mais le sentiment d'avoir raté ma course m'a incité à revenir en 1988 pour la der des der. Je ne suis pas revenu en 1987 parce que cette année-là Sport communication (ou organisation ?) avait mis sur pied un Défi national sur 5 épreuves cyclosportives (Epervier, J.Anquetil, Marmotte, l'Izard-Bahamontès, L. Bobet) et que cela me suffisait bien en plus de mes courses FFC. Bien sûr ce Bordeaux-Paris c'était sans les dernys. Je dois dire aussi que j'avais pris en grippe mes 3 derniers accompagnateurs parce qu'ils n'arrêtaient pas de se plaindre auprès de leurs femmes -- qui se faisaient ch.er à les suivre à même pas 30 km/h -- que ce n'était pas le bon bidon, la bonne saveur, le bon casse-croute. Je vous raconterai peut-être 1988 et cette échappée à 13 sur 350 km. PS : c'est en 1987 que j'ai couru la J. Anquetil. J'avais fini 12e je crois et j'aurais fait mieux si je m'étais rendu compte à temps que tous ou presque étaient cuits dans mon petit peloton sur la bosse d'arrivée. Je ne m'en suis aperçu qu'en accélérant un peu avant l'arrivée.
  13. Je note que je m'entraînais pendant que le panache de Tchernobyl passait sur la région (30/4/86 et ensuite), mais je vérifiais sur un site à proximité que les doses supplémentaires que je recevais restaient bien inférieures à celles de mes séjours en Bretagne. Le départ a été calamiteux, nous, les 900 environ amateurs, partions 5 mn avant les pros et Elites dans Bordeaux à 23h sur des pavés si bien que les éclairages obligatoires fournis par A.S.O. se cassaient la gueule bruyamment, semant la panique. Comme je suis un peu myope et n'utilisait pas de lunettes, j'ai ralenti pour éviter l'accident et la chute jusqu'à arriver à une zone plus sûre. C'est là que j'ai appris qu'un groupe de 80 coureurs s'était enfui dans l'obscurité. J'ai passé 2 heures sans succès à essayer de former un groupe de chasse. Finalement au bout de ces 2-3 heures ça a marché, nous devions être une 12aine, mais impossible de les faire rouler un poil plus vite, 1 ou 2 km/h auraient suffi pour revenir sur la tête. Les ravitos étaient situés tous les 100-150 km environ. C'est à ce sujet que j'ai eu un coup de chance. Des membres de ma famille m'avaient signalé grâce à un article du journal "Le Télégramme" qu'un groupe de 5 cyclos léonards prévoyait de participer à B-P sous la houlette de l'un d'entre eux, ex-président d'un club cycliste auquel j'avais appartenu 10 ans plus tôt (je vivais alors aux USA, mais j'avais voulu faire quelques courses en France pendant mes vacances). On a pu se rencontrer sans problème à Bordeaux et leur chauffeur a pris mes 5 musettes préparées par mes soins. Entre le 80e ou 100e et le 350e km, mon groupe s'était effiloché et vers le 200e km nous n'étions plus que 4. Les 3 autres se connaissaient et ils étaient suivis par leurs femmes. Je voyais bien que dès que ce n'était pas moi qui roulait en tête l'allure baissait, m'obligeant à revenir mener. Avant d'arriver au 350e km et son ravito, ils essayaient de s'accorder sur un arrêt de 2mn, mais je n'ai jamais dit que j'étais d'accord, si bien qu'après avoir pris ma musette, je suis parti seul sans les attendre. Plus tard, je me suis trouvé à plus de 2 h de la tête de course et la voiture-balai m'a dépassé, j'étais hors délai, livré à moi-même à peut-être 100 ou 150 km de l'arrivée, mes 5 léonards avaient tous abandonné et voulaient voir l'arrivée. En me dépassant ils m'ont laissé ma dernière musette et ont filé. Les choses se compliquaient, il ne fallait rater aucune flèche et cela devenait de plus en plus difficile de passer les intersections car on traverse des zones de plus en plus peuplées Puis un motard bien âgé m'a demandé ce que je faisais sur mon biclou et je lui ai expliqué. Alors ce gars incroyable, ancien cycliste et pas pressé, me devançait quand une intersection approchait, regardait les panneaux, arrêtait la circulation si besoin et me montrait par où continuer. C'est comme ça que j'ai pu finir mon 1er Bordeaux-Paris, 61e et dernier. Les centaines de cyclistes piégés comme moi en début d'épreuve avaient tous abandonné, j'étais le dernier des mohicans.
  14. Intéressant. Je relève une erreur puisqu'on y lit : Cette course fut réservée aux professionnels jusqu’en 1988, avant de connaître quelques éditions cyclotouristes jusqu’en 2010. C'est faux. En 1986, pour essayer de la sauver, les organisateurs ont ouvert l'épreuve aux amateurs FFC, UFOLEP, et peut-être d'autres. Tout comme je m'étais précipité sur La Marmotte dès que j'en avais appris l'existence, je l'ai aussi fait pour Bordeaux-Paris. Ce qui m'avait forcé à modifier mes façons de faire habituelles. En effet, je ne reprenais l'entraînement que lorsque le temps le permettait, fin février en général (pied du Jura). Donc cette année-là j'avais accumulé 40 heures supplémentaires au boulot et pris 2 semaines de congé fin avril-début mai pour cumuler environ 3000 km d'entraînement sur ces 2 semaines (courses incluses, mais conçues comme un entraînement). Je roulais tous les jours (aucun problème de récup à l'époque). C'est comme ça que j'ai pu arriver aux 5000 km avant Bordeaux-Paris, ce que j'estimais être un minimum. Je m'arrête là pour le moment parce que j'ai autre chose à faire, mais je reviendrai.
  15. Puisque tu ne dis pas où tu as pompé ce texte, voici : https://legruppetto.fr/forum/viewtopic.php?p=3851704 Pour ma part, comme cité dans ce texte, j'ai aussi tendance à regarder vers un produit sanguin, type PFC amélioré ( bien que ce soit EN PRINCIPE facile à détecter, mais peut-être en principe seulement).
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