Marie-Noëlle FROMENT

Une fois achevée sa TCR victorieuse à Brest, Fiona est partie dans la foulée vers Paris à vélo en faisant du tourisme puis a repris une nouvelle fois la route de Brest dans le cadre du Paris-Brest-Paris!!!

J'ai acheté récemment un gravel de chez Scott: le Speedster 30 pour remplacer mon vieux Rockrider 500 de chez Décathlon qui me servait quotidiennement pour vélotaffer et que l'on m'a volé...et puis je voulais me mettre un peu au gravel, histoire de varier les pratiques. Je suis ravie de mon achat. Pour aller au boulot, il est impeccable. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi efficace sur la route; il l'est tellement que je m'en sers maintenant de mulet pour mes sorties purement routières et il passe bien les pistes les chemins faciles. Freins à disques hydrauliques Shimano (mes premiers freins à disques, j'avais des craintes mais ils sont très progressifs et efficaces). Groupe Shimano GRX spécial gravel: double plateau 46 très appréciable (et non 50 comme sur de nombreux modèles dans la même gamme de prix équipés en groupe Shimano route) /30 et 10 vitesses: 11-42 il me semble. Les manettes sont très confortables comme toujours chez Shimano mais en plus sur ce groupe l'axe de la poignée de frein est plus haut donc il faut moins de force pour freiner mains sur les cocottes, c'est très bien pour les dames qui ont des mains plus petites... Il est équipé d’œillets pour les bagages. 1399 euros.

Dans mon coin, si je pars vers le nord, je suis vite sortie, peu de ville et même les parties en ville sont roulantes donc cela se ressent moins sur la moyenne. En revanche, quand on va au sud d'Orléans, il faut traverser toute l'agglo et lorsque, enfin, on peut rouler sans obstacles, j'ai, je pense, à peine 22/23 km/h de moyenne donc pour faire remonter la moyenne à 27, faut y aller...

Disons que je ne m'étais jamais posé la question la vitesse moyenne est la vitesse moyenne mais évidemment, cela dépend du moment où on enclenche son compteur. Perso, je le mets à zéro (kilométrage et moyenne) au pied de mon immeuble ou au lieu de rendez-vous du club lorsque que je roule en groupe. Alors évidemment, cela prend en compte la sortie de la ville, la mise en chauffe des anciens, les discussions entre cyclos... C'est pour cela qu'en général, j'ai une meilleure moyenne quand je roule seule qu'en groupe car même si j'ai une vitesse de pointe moins élevée, je roule beaucoup plus régulièrement sur l'ensemble de la sortie: pas de blabla, je m'échauffe assez rapidement, pas d'à coups...

Ah ben ça me rassure car tout comme toi, en regardant les moyennes annoncées par beaucoup, je me disais que j'étais vraiment nulle, mais bon, je me rassurais en me disant que je ne suis qu'une faible femme... Sur du plat (en fait, il n'y a que ça par chez moi), sans trop de vent (y en a toujours) et une sortie d'environ 70/80 km, je dirais que j'ai une vitesse de croisière de + ou - 28 km/h avec une moyenne de + ou - 27 km/h. Il est loin le temps où je faisais des sorties de plus de 150 km à 29 km/h de moyenne avec deux traversées de l'agglo orléanaise...

Personnellement, je ne me risquerais pas à un casque No Name acheté directement en Chine ou ailleurs. Les casques de vélo sont des EPI (équipements de protection individuelle); à ce titre, ils doivent répondre à une norme européenne (eh oui, les fameuses normes que certains aiment à décrier mais qui sont là pour protéger les consommateurs) qui impose un certain nombre d'obligations au moment de leur importation: déclaration de conformité signée par le responsable de la mise sur le marché, attestation d'examen établi par organisme notifié par l'UE, obligation de marquage, présence d'une notice... Les casques font régulièrement l'objet de contrôles par rapport à la norme UE en vigueur par la douane au moment de l'importation ou par la DGCCRF après importation avec tests en laboratoire. En plus des administrations, les grandes marques ou grandes enseignes ont des services qualité qui font des auto-contrôles. Un casque No Name acheté en direct ne passera par aucun contrôle, donc l'acheteur n'a aucune garantie de qualité...

Oui, la dernière fois que j'ai fait le BRA (sens Croix de Fer/Galibier), la montée du Mollard le matin tôt a été le meilleur moment de la journée: belle vue, très peu de circulation contrairement aux autres cols qui sont devenus des circuits automobiles et motos...

Ceci dit, si on reste plusieurs jours, on aura bien le temps de découvrir plein de cols. Donc, pour le jour du rassemblement, je n'ai rien contre du classique, et puis je n'ai jamais monté le Glandon à part en descendant la Croix de Fer.

Super idée Clémentine, mais que de boulot pour toi!!! Bien sur, cela m'intéresserait, donc voici ma réponse au questionnaire: Dates: Indifférentes du moment que cela se décide assez tôt pour pouvoir poser des congés au boulot et trouver un petsitter pour Iris (qui est un chat). Nombre de jours sur place: le plus possible: autant rentabiliser le déplacement et puis la montagne, ce n'est que du bonheur, donc autant en profiter. Hébergement: Je suis open à tout sauf le camping: j'aime mon confort, même minimal, après l'effort ;-) Nombre de personne(s): 1, moi. Sortie rassemblement: Montvernier-Chaussy-Madelaine, je ne connais aucun de ces cols. Ma connaissance du coin se limite au parcours du BRA dans les deux sens. J'aimerais profiter des connaissances des gens du cru pour découvrir autre chose que le classique: Croix de Fer, Mollard, Télégraphe, Galibier.

David, Ce n'était pas moi au RPE, l'ultra, c'est trop costaud pour moi, je reste dans l'univers des randonneurs.

Bravo pour la création de ton club! Ton 300 m'intéresse: superbe région et puis mon frère habite à deux pas d'Assas, et le parcours passe chez ma cousine! Ce serait l'occasion de descendre de ma région orléanaise pour faire un beau parcours...

Super récit David! J'aime lire ces CR des costauds qui restent très modestes. Et puis même si en 2007 on n'a pas fait la même "course", toi, avec des noms bien connus comme Talabardon, Mingant ou Bocquet, et moi, anonyme parmi les anonymes, finalement, c'est la même émotion à l'arrivée...

Depuis quelques temps, je fais aussi le jeun intermittent, niveau vélo, je fais des sorties de 80 à 115 km le matin sans avoir pris de petit déjeuner et franchement, cela ne me pose aucun problème, même pas besoin d'une barre de céréale ou d'une pâte de fruit pendant la sortie. En fait, c'est le repas de la veille au soir qui est le plus important. Donc je mange bien, sans excès, au diner avant la sortie du lendemain matin.

J'ai été abonnée à Eurosport il y a plus de 20 ans de ça, Patrick Chassé y officiait. Je n'ai pas le souvenir qu'il se trompait comme ça sur l'identité des coureurs ou le déroulement de la course. Peut-être une difficulté à s'adapter aux moyens "modernes" (j'imagine qu'il consulte un ordinateur, tout en regardant la retransmission). J'ai juste vu une étape commentée par Jérémy Roy: commentaires intéressants et voix agréable.

En 2007, on a pris cher au bout d'à peine un km après le départ! Le seul moment où j'ai un peu séchée (pas de fringues de rechange...), c'est sur Brest et à partir de Mortagne au retour... J'ai en effet le souvenir du moment où avec mes copains de club nous avons quitté le contrôle secret durant la troisième nuit vers 1h ou 2h du matin: il pleuvait des cordes, les bénévoles qui signalaient le contrôle étaient emmitouflés dans des capes de pluies. C'est le seul moment où je me suis demandé ce que je faisais là... Mais toi tu n'as pas du avoir trop de problèmes de sommeil, tu es allé beaucoup plus vite que moi donc moins de nuits à passer sur le vélo!!!

Bravo Brigitte pour ton PBP et ton CR! J'aime bien le "n'importe quoi" à la fin... ;-) C'est vrai qu'à la fin d'un PBP, c'est plus dur de se discipliner sur les arrêts, le temps perdu ici et là. Quant au sommeil, en 2007, j'ai vraiment découvert ce que c'était de souffrir du manque de sommeil: j'ai dormi 1/2 heure la troisième nuit et une heure la quatrième. Ce n'est pas qu'on ne s'arrêtait pas pour dormir, mais je n'y arrivais pas, impossible de fermer l’œil! Mais dès que je remontais sur le vélo, le sommeil me reprenait. La 3e nuit, je me suis endormie plusieurs fois sur mon vélo, rien n'y faisait, ni de de chanter, ni de me mettre des claques! Heureusement, comme il a plu tout le temps, ça m'a un peu maintenu éveillée... En 2011, cela a été beaucoup plus simple à gérer: comme j'étais seule et sans assistance, je me suis arrêtée quand je voulais et j'étais à mon rythme, et comme j'ai roulé plus vite, je n'ai fait que trois nuits sur le vélo. Je suis allée jusqu'à Brest sans dormir sans aucun problème (juste une nuit blanche) mais impossible de m'endormir une fois là-bas. Si j'avais au moins dormi une heure à Brest, je ne me serais plus arrêtée pour un dodo; finalement, à la 3e nuit, j'ai eu peur du coup de sommeil, alors je me suis arrêtée à Villaines où j'ai réussi à dormir à peine une heure mais après ça, j'ai fini sans aucun gros coup de sommeil...

Au vu de la grogne des Français au moment des inscriptions (manque de places) et du nombre d'abandons des étrangers (dans l'attente des statistiques, il semble que les asiatiques avec un gros contingent d'Indiens aient beaucoup abandonné), ll se pourrait que l'ACP réserve plus de places aux Français (système de quotas?) et tente (mais comment?) d'être plus exigeant sur les brevets qualificatifs organisés par certains pays. J'ai un copain de club qui est parti le mardi en 84h00, il a vite "ramassé" des cyclos notamment Indiens déjà à la dérive partis la veille et qui n'ont jamais atteint Brest. Donc quid de leur brevets? A part cas particuliers (accident, maladie, casse mécanique...), si tu as fait un 600, tu vas au moins jusqu'à Brest dans un état correct...

Pour les coureurs classieux sur un vélo: pareil qu'Isaac, Luis Leon Sanchez mais aussi Tom Dumoulin. J'aime les coureurs élégants sur un vélo... Pour la classe pure: je ne vais pas être très originale: Nibali. A l'avenir, déjà bien présent: Mathieu Van der Poel: ce garçon est un "génie du vélo!

Bonjour Alain, Une nouvelle fois, bravo pour ton 12e PBP, je connaissais les difficultés que tu avais rencontrées cette saison, ta réussite n'en est que plus exemplaire. Merci également pour ton CR très lucide. La longue distance doit rester un plaisir, même s'il est un peu masochiste parfois, et surtout, il ne faut pas trop se mettre en danger et reconnaitre ses limites. J'ai le souvenir de ce cyclo américain sur le PBP 2011 qui, pense t'on, s'était endormi sur son vélo et était allé percuter un camion... Bref, si tu décides de ne plus faire de PBP, tu peux être fier de ce que tu as accompli, c'est exceptionnel! Et surtout, j'espère que tu continueras à faire les BRM, notamment ceux du CJF où tu es toujours le bienvenu. D'ailleurs pour 2020, le club concocte un nouveau 200 avec des parties gravel!

Bravo à tous et je plussoie, un super immense grand bravo à Alain Collongues qui vient de boucler son 12e PBP!!! Respect... Concernant les bosses, Bécherel m'avait semblé longue au retour lors de mes deux PBP...

Hier, super sortie club: 120 bornes dans la Beauce, sous un ciel gris et un vent frisquet dans la figure pour revenir. Une sortie de rêve...

Je suis un peu comme toi, j'aime bien les conditions un peu difficiles, genre grosse pluie, j'ai l'impression d'être une "guerrière"! :-) La pluie ne me dérange pas, contrairement à la chaleur, et puis après avoir vécu le Paris Brest 2007 où on s'est pris de la flotte pendant quasiment 1200 bornes, plus rien ne me fait peur de ce côté là...

Avec un peu de retard: très sympa ton CR (comme tout tes CR d'ailleurs)! C'est vrai que cela donne envie, surtout le 24h. Ceux du Mans ne m'ont jamais tentée mais là, vu l'environnement, ça a l'air vraiment chouette!

Je ne sais pas si ces messages sont efficaces mais ils ne peuvent pas faire de mal et ont le mérite d'exister. Je pense qu'en effet, les gros c.. de chauffards ne regardent pas le tour de France mais si ces messages peuvent sensibiliser monsieur et madame Tout le Monde qui, sans vraiment le vouloir ou sans s'en rendre compte, nous mettent en danger, ils n'auront pas été inutiles. PS: perso, je n'ai pas pensé que tu te la pétais en racontant que tu avais mangé à la même table que Patrick Chêne...

Merci Michel de ton retour d'expérience malheureuse. Je suis à la Maif et cette complémentaire peut être intéressante, surtout vu notre activité qui hélas est devenue risquée...