-
Compteur de contenus
3 177 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Galeries photos
Calendrier
Articles
Tout ce qui a été posté par Rémy LORIOT
-
Bonsoir Eric. En vrac: MAM n'a jamais été Basque de souche, ni n'est originaire du "coin". Elle y a élu résidence (secondaire), comme son père (Toulousain) en son temps. On peut éventuellement parler de Basque "d'adoption" bien qu'elle passe le plus clair de son temps à Paris, et ce depuis toujours. Oui j'aurai pu parler de l'Alsace Oui, même si les temps modernes "métissent" les populations, il y a un morphotype Basque, rien à voir avec le coup des aryens. Même si ça n'a rien d'absolu, c'est également une des rares population mondiale où me groupe sanguin O est largement majoritaire (75% je crois), avec les amérindiens et les Islandais. C'est de plus la seule langue d'Europe de l'ouest à n'avoir AUCUNE origine commune avec l'une ou l'autre langue du continent. Je ne me base par ailleurs pas seulement sur le morphotype pour déterminer l'identité nationale Basque. Qu'on le veuilles ou non, l'histoire Basque fait partie de l'histoire Européenne au même titre que l'histoire Française, Portugaise, Italienne ou toute autre. Elle contribue aussi à sa richesse. Rien ne sert de la dénigrer.
-
Pays ne veut pas dire état. Qu'on le veuille ou non, la nation Basque existe. On a une terre, un peuple, une histoire, une culture, et une langue. Le droit c'est le droit, la vie, c'est la vie. Reconnu ou pas, le pays existe. Comme le Kurdistan ou encore l'Ecosse. Ce n'est pas parcequ'elle n'a pas d'existence politique qu'elle n'a pas d'existence historique ou réelle. L'Azerbaïdjan, l'Ukraine, les Pays Baltes, la Slovaquie, la Croatie, la Slovénie et bien d'autres n'ont pas commencé à exister dans les années 90. Quant à demander ce que les autorités Espagnoles en pensent... Je n'ai jamais eu besoin qu'on me dicte ce que je dois penser. Pour ce qui est des dissensions entre les Navarrais et les autres Basques, je pense qu'il faut en chercher la cause dans l'histoire Espagnole du XX° siècle plutôt que dans un réel non sentiment Basque...
-
Ouais bon, sauf que Iñigo (ou Iñaki, ou Eneko) est quand même un prénom Basque (à moins que tu arrives à m'expliquer que St Ignace de Loyola n'était pas Basque. Quand au patronyme, de quelque façon que tu l'écrives, il est également évidemment Basque. Un peu comme si tu écris (par exemple) Etxexuri ou Etchechourri. 2 façons d'écrire la même chose. Et pour moi, un pays dont le peuple a le morphotype Basque, la langue Basque, l'histoire et la culture Basque est Basque. Comme le Labourd, la Basse Navarre ou la Soule en France. Par ailleurs, je n'ai pas dit que ce qui compte c'est le droit. Ca, c'est ce qui fait loi. Mais la réalité historique, la vraie, pas l'officielle (il y a souvent des nuances importantes), n'a pas moins droit de cité ou d'importance. Qu'un état Basque n'existe plus ne fait pas qu'il n'existe pas de Pays Basque. Comme pour la Bretagne, les Flandres ou je ne sais quoi d'autre.
-
Bernard. Si la Navarre ne fait pas partie de la communauté autonome Basque administrativement, elle en est pourtant unes des sept provinces. Au même titre que les 3 provinces Françaises, qui n'en font pas partie administrativement non plus. Donc, Mikel (pour mémoire Michel en Basque) Nieve est Basque, au même titre que Romain Sicard ou Pierre Cazaux d'ailleurs. Pour ce qui est de Samuel Sanchez, s'il ne l'est pas par "droit du sol", il l'est par "droit du Sang". Saches en effet qu'on ne reconnait pas uniquement le droit du sol dans tous les pays du monde. Et pour l'histoire, s'il existe actuellement une zone non bascophone dans le sud de la Navarre, c'est le Royaume de Navarre qui constituait la nation Basque quand elle existait politiquement en tant que telle, et ce jusqu'au 16° siècle. Dans son histoire, au moment où il a été le plus étendu, ce Pays recouvrait la quasi totalité des sept provinces actuelles, plus une partie du sud de ce qui est actuellement le département des Landes, une partie de l'ouest Arragonais, du nord de la Castille, et quasiment la totalité de la Rioja. La Gascogne tire d'ailleurs aussi son nom du pays Basque. Le 1° roi de Navarre, Eneko Aritza a été élu au 9° siècle par tous les représentants Basques de toutes les provinces afin de défendre leur indépendances faces aux velléités d'annexion de leurs voisins (Musulmans, Francs et Aragonnais). C'est à ce moment que le royaume de Navarre, aussi dénommé Royaume des Basques a vu le jour. Par ailleurs, si les Navarrais sont effectivement attachés à leur spécificité, ils n'en sont pas moins Basques pour autant. D'ailleurs, tu trouves des Gazte-Etxe (maisons des jeunes) dans presque toutes les villes de la Navarre, le double affichage idiomatique, les cartes des restos en langue Basque etc... etc... comme dans le reste du pays Basque. Les patronymes Basques et le nom des lieux et des villes sont également quasiment tous Basques. L'administratif est l'administratif, l'histoire réelle est l'histoire réelle. Différente de celle des manuels scolaires. Les Gaulois n'ont jamais été les ancètres des Algériens comme cela a été mentionné. Des Basques non plus...
-
Ce n'est pas une question de régionalisme (d'autant que ce mot est non adapté en ce qui concerne le pays Basque), mais une question de valeurs. Des valeurs où l'éthique et l'amour du pays surpassent celle unique du pognon. Une autre façon de voir le sport. Qui a d'ailleurs été viable pendant quasiment 20 ans au plus haut niveau mondial en cyclisme. Façon de voir qui est toujours efficace au plus haut niveau footbalistique, pourtant autrement concurrentiel (l'Athletic Bilbao est historiquement la 3° équipe en Espagne après le Réal et le Barça. Jamais une saison en 2° division depuis que les compétitions existent et un des meilleurs palmarès Espagnol. Pourvu que ça dure...). Ce n'est pas l'évolution, c'est juste une histoire de gros sous. A la place de la fundacion Euskadi, je refuserai le plan d'Euskaltel et je chercherai un autre sponsor. Et sinon, tant pis, retour si besoin 1 ou 2 division en dessous... Mais pas d'abandon des valeurs.
-
Voilà, Euskaltel annonce la fin de l'exclusivité du recrutement Basque au sein de l'équipe qui porte son nom (associé à celui de la fundacion Euskadi qui a amené l'équipe au plus haut niveau mondial). Condition sine qua non de la reconduction du partenariat d'euskaltel au soutien de l'équipe, ou quand le secteur commercial sacrifie sur l'autel de la publicité et du "développement" commercial les valeurs d'une équipe. Un peu comme si l'Athletic Bilbao changeait de mode de recrutement sur la pression de son sponsor Petronor. La fin d'idéaux qui faisaient que quand on voyaient les oranges courir, on voyait les "petits du pays", qui arrivaient quand même à se maintenir au plus haut niveau . Triste. Les seules équipes à ce niveau avec ce mode de fonctionnement. Pas d'ethnocentrisme, mais la fierté de faire le max avec ce dont le pays dispose.
-
Conseil en fortifiant
Rémy LORIOT a répondu à un(e) sujet de David MOUREY dans L'entrainement et la santé
Je dirai même plus Freddy, la progression ne se fait que lors des phases de récup'. C'est le phénomène de surcompensation. -
Conseil en fortifiant
Rémy LORIOT a répondu à un(e) sujet de David MOUREY dans L'entrainement et la santé
J'ai lu le fil en diagonale, mais je crois en avoir saisi le principal, notamment ce qui donne lieu à un quasi affrontement. Bien que ce ne soit que monsentiment, je vous le livre dans ces lignes. Certains tirent à boulets rouge sur les interventions de Mauro. Celà étant, je pense qu'il n'est pas éloigné de la vérité. Produits naturels ou pas (est-ce qu'une gellule dans laquelle on a mis le principe actif d'une plante est un produit naturel d'ailleurs?), quand on cherche des produits pour améliorer sa performance, même si ces produits sont légaux, je pense qu'il y a effectivement conduite dopante. Que cela marche ou pas. Je ne conçois pas qu'avec une alimentation équilibrée, une bonne hygiène de vie et un entrainement adapté à sa pratique on ait besoin de compléments. Un traitement quel qu'il soit (administré ou non par un médecin) ne devrait concerner pour moi que les cas pathologiques. Pas malade, pas besoin de soin. C'est aussi simple que ça. Si on a des courbatures, des crampes ou des douleurs musculaires et qu'on prend même en automédication de l'arnica ou quoique ce soit d'autre, on est dans le traitement d'une certaine pathologie, aussi faible soit-elle. Pas de problème. Mais si on prend des analgésiques, vitamines fortifiants ou autres, même 100% autorisés pour améliorer ses perfs, on est déjà dans une démarche foireuse. Eventuellement, un végétalien, qui sera carrencé par le manque de certaines protéïnes animales (on n'est pas herbivores...) pourra avoir besoin d'un complément. On est là dans le traitement d'une pathlogie, certes facilement évitable, mais pathologie quand même. Sinon, l'entrainement, la récupération et une bonne hygiène de vie doivent suffire à atteindre le niveau de performance naturel que notre corps est capable de fournir. Vouloir aller au delà pose pour moi un problème éthique. -
Lendemain de fete
Rémy LORIOT a répondu à un(e) sujet de Freddy DUPONT dans L'entrainement et la santé
Bof... J'ai testé, le lendemain d'une grosse bringue (de midi à 3h du mat'), course en ligne 2/3/J/FFC par + de 40°C cet été. Bon, un peu dur au début, puis le rythme vient. L'échappée part dans une bosse. Je fais partie du peloton qui laisse filer... Je récupère un peu plus loin un collègue pas bien qui a essayé de suivre l'échappée, et le ramène dans le peloton. Il me dit qu'on a 1 gars de l'équipe devant. On remonte à l'avant du peloton et on contrôle. Pas si dur en fait. Juste quand il a fallu sauter dans les roues d'un gars qui partait, j'ai cru que j'allais dégue.ler. Mais sinon, dur à l'arrivée, mais ralliée quand même. Bref, tout dépend de l'objectif que t'as, et de ton niveau du moment. -
Hors course, hors manifestation encadrée, chaque cycliste est 1 conducteur autonome et responsable pour sa part. Donc, pas de priorité si cédez le passage. C'est aussi simple que ça. Le peloton ne constitue pas une entité, mais une somme de conducteurs, indépendants au niveau légal. Pour ce qui est de l'abus de priorité, il est caractérisé lorsque le véhicule prioritaire entre en collision avec la moitié arrière du véhicule non prioritaire.
-
Mieux vaut un bon alu (ce que tu as avec le CAAD 10) qu'un mauvais carbone. L'inverse est bien entendu évident, mais le rapport au prix dans ce cas défavorable... La différence entre un bon carbone et un bon alu (outre le prix) vient surtout de la filtration des vibrations, ou alors d'une rigidité plus importante à poids réduit.
-
Tu le vends combien ton Orca?😛
-
Votre sortie pour 2012
Rémy LORIOT a répondu à un(e) sujet de Vincent EGIO dans L'entrainement et la santé
Salut! pour moi hier, grasse mat', et madame travallant l'après-midi, j'ai passé cette dernière avec les marmots (bien sympa d'ailleurs). Du coup, le 1° entrainement s'est cantonné à 45' de HT en mode récup' active. La 1° sortie attendra un peu vu qu'aujourd'hui, c'est repos... -
Le Facet 5 est un très bon vélo. Ne me plait pas pour des raisons esthétique, mais vaut largement les cadres des plus grandes marques, et fabriqué selon les mêmes standards, dans les mêmes usines que ces derniers. Si tu peux faire ton entretien tout seul, vu que le SAV est plutôt inégal selon le décathlon du coin, c'est très compétitif. Snobisme complètment injustifié, mais sans doute une blague?
-
Pour du confort cadre carbone ou alu ?
Rémy LORIOT a répondu à un(e) sujet de Nicolas LANGLOIS dans Le matos
Question de confort, pas photo. Soit acier, soit titane. En plus, c'est souvent magnifique. Le second a sur le premier l'avantage d'être quasi invulnérable aux affres du temps qui passe, et peut être un peu plus léger et d'offrir une meilleure rigidité latérale. Il est aussi plus cher. Toujours est-il que pour ma part, le jour ou je raccroche niveau compète, je passe au titane sans l'ombre d'une hésitation. -
Salut, après les 90 km de ce matin, j'en suis à 11677 km, sans compter le vélotaf, qui doit chiffrer à environ 500 de plus, mais non mesurés. C'était ma 1° saison vraiment orientée course FFC. Enfin, faut relativiser, une 20aine d'épreuves seulement. Le but était de me mettre au niveau des courses en 2/3 FFC, venant de pass la saison précédente. Pas de podium, mais bon, j'ai pu suivre, ce qui n'était pas gagné d'avance. En espérant encore progresser en 2012...
-
Quel est votre tiercé de vos plus beau cols ?
Rémy LORIOT a répondu à un sujet dans L'entrainement et la santé
N'étant pas un gros chasseur de cols (j'en ai gravi beaucoup plus en voiture...), je donnerai: -L'alto de Jaizkibel, pour sa vue magnifique sur la côte Basque et l'Atlantique depuis le sommet. -Le col d'Ahusquy, pour son panorama exceptionnel sur le massif d'Iraty. -et enfin, le col du Soulor pour le cirque du Litor. A revoir quand j'aurrai enrichi mon "palmarès"... -
Salut, ben de toute façon, même s'il y a 10% d'erreur, (soit 600 grammes) de plus, vu le prix en Sram Force, avec des roues qui semblent correctes et sont très légères... s'il te plait, je pense que tu ne trouveras pas meilleur rapport qualité/prix. Après, c'est toujours l'éternelle question de la VPC...
-
Bonne idée! C'est le genre qui se porte avec bretelles et qu'il faut pomper pour avoir la pression?
-
D'autant que le volume est loin d'être la 1° chose à travailler pour courir. Il en faut certes, avant le début de saison pour la caisse, et quelques longues sorties de "rappel" pendant la saison, mais bien plus important est le travail qualitatif (explosivité, PMA, seuil...). Un exemple, un junior de mon club arrive fin septembre avec 13 ou 14000 km au compteur depuis janvier. Et bien il ne finit pas une course de la saison... Il a la caisse et l'endurance, mais est incapable de suivre quand ça visse. Il est capable de rouler 4h30 ou 5h, mais est "diesel". Si jusqu'en janvier il est utile de privilégier le volume (et encore, en complétant avec du rythme et de l'explosivité au moins une fois/semaine pour ne pas diéséliser), après, c'est place au spécifique, et il vaut mieux chaque semaine faire 3 séances de 1h30 en spécifique plus 1 de 3h30-4h en fartlek, (soit 200 à 260 bornes selon le profil), que de faire 3 fois 4h (soit 280 à 350 bornes selon le profil). La référence du nombre de bornes à l'année est loin d'être opportune. Tous les kilomètres ne se valent pas, loin s'en faut. Ca fait bien longtemps qu'on a trouvé de meilleures façons de s'entrainer. Le volume est utile, mais pas seul en cause dans les perfs. Loin de là... Dire qu'il faut 5000 bornes pour marcher est un non-sens.
-
Qu'il se fasse mal est évident, mais qu'en se mettant à la planche, il soit tellement au dessus des autres en est une autre.
-
"en donnant du crédit au fait qu'ils soient "coursiers" eux-même..." Mais n'importe quoi Florient, qu'est-ce qu'on s'en branle de savoir que Jo, ou moi-même soyons coursier ou marchands de tapis! Etant coursier, je suis conscient de mon piètre niveau, loin de celui des pros. Cela ne m'empêche pas de voir ce que je vois. Et quand on voit la démonstration, on est pour le moins "réveurs". Alors certes, le Fabian est sans doute avec Gilbert le meilleur coureur de classiques en activité, doublé d'un As du CLM, soit sans doute le meilleur rouleur actuel. Mais là, c'est quand même limite au delà du humainement possible. Et je ne vois pas quelle tactique il y a dans ce qui s'est passé. C'est du CLM de 2h, voilà tout. Soit du physiologiquement impossible, ou miraculeux.
-
Mais jaloux de quoi? De qui? Qu'est-ce que j'en ai à cirer que ce soit un Suisse, un Belge, un Français, un Slovaque ou Kadhafi qui gagne? Qu'est-ce que ça va changer à ma vie? La même chose de la part de Chavanel ou Voeckler aurrait je pense suscité des réactions similaires. Ce qui est sur, c'est que cette performance est exceptionnelle dans tous les sens du terme. Et je ne voispas en quoi les interrogations de Jo sont illégitimes. Je pense qu'il est conscient de son niveau et qu'il est suffisament intelligent pour ne pas comparer celui des pros à celui de coureurs amateurs, ne le prenez pas pour un c.. quand même. Et qu'on ne vienne pas me dire que des roulements plus fluides suffisent ou que des gars comme Haussler se résignent simplement en voyant que Cancellara est devant. Résignation mon c... Même moi, en pass, qui suis une buse, si je suis en position de m'accrocher à un 2 qui court pour la gagne, je vais tenter le coup, quitte à ne pas prendre beaucoup de relais, mais au moins, je vais essayer. Alors un pro... Et quand on sait que ce numéro s'est déroulé sur une épreuve de "préparation".
-
Ben un miracle pardi!
-
Sylvain et Michel, vous me trouez le c..! Avez-vous la moindre idée de ce que cela veut dire de rouler seul pendant des bornes et des bornes à + de 50km/h de moyenne après une course de plus de 200 km? Et après avoir fait un tel numéro? Parceque c'est quand même bien différent ce qui s'est passé dans l'affaire en question que de partir dans une étape en milieu de course et de réussir à bien gérer son avance parceque le peloton a démarré trop tard. Les gars derrière ne réagissent pas du tout de la même façon lors d'une course d'un jour. Et avoir le jus pour faire ça, ça tient du miracle. Je comprend qu'on puisse se poser des questions. Sylvain, tu dis avoir couru, mais visiblement tu n'as pas du souvent te trouver en échappée, et encore moins seul. Quand aux "extra terrestres", c'est un autre débat.