Rémy LORIOT

Un copain a à peu près le même soucis avec les siennes (carbones boyau 50mm), et a opté pour un nouveau rayonnage avec moyeu dt 240 et rayons DT également. Depuis, il est enchanté !

A ce tarif, tu as aussi les nouvelles DT Swiss Spline en 38 ou 55, avec panachage possible. Peu de recul actuellement, mais de ce que je les ai testé, c'est vraiment pas mal.

C'est tellement vrai que pour progresser en grimpée, il vaut mieux enchaîner à l'entrainement les côtes relativement courtes franchies "fort" en privilégiant les variations d'allure et de rythme, que d'enchaîner les cols longs et durs. Si c'est utile d'en faire pour se familiariser à ce type d'effort, et connaître ses limites et la durée qu'on peut tenir à telle ou telle allure, ne faire que des cols aura tendance à diéséliser et le cycliste aura rapidement tendance à plafonner. Dans l'idéal, l'entrainement "de grimpeur" se fera à 70% sur des bosses courtes et plus ou moins pentues et à 30% seulement en cols pour y "transférer" les acquis. En gros, c'est du travail de PMA en bosses courtes et de seuil en col. Et comme un accroissement de la PMA permet mécaniquement de faire progresser le seuil...

Certes, mais dans ce cas, pas de compétition sportive possible. C'est d'ailleurs ce qui a été décidé. Quand on est malades, on se soigne, mais tant qu'on a besoin de soins, on n'est pas guéri, donc pas en état de participer à une compétition sportive. Si on respectait un peu plus ce principe, ça limiterait drastiquement tous les problèmes qui résultent de l'utilisation abusive d'AUT. L'AUT ne doit selon moi servir qu'à "couvrir" les éventuelles traces résultantes d'un traitement achevé au moment de la compétition. Comme écrit plus haut, si le traitement n'est pas achevé, pas de compétition...

Si si. Le CR1 a changé en 2009 justement. Les matériaux non, puisque j'en ai eu un en "Hmf" de l'ancienne géométrie. Scott a réorienté le CR1 vers le cyclosport à ce moment là, vu que l'Addict était typé "compète", et donc relevé légèrement la douille de direction et très légèrement raccourci le tube supérieur également. Modif' de la fourche également, moins typée "aile d'avion" sur le nouveau. Depuis 2009, c'est toujours le même cadre il me semble. Haubans et bases aplatis pour plus de confort également. Ancien cadre : http://www.cityimage.rs/pictures/Scott-CR1-2006-rep-1-2010.JPG Nouveau cadre : http://bicyclevillage.com/images/library/zoom/scott-cr1-pro-compact-copy-180715-1.jpg

Je confirme, sur mes DT spline 38mm, avec prolongateur de valves, le "balourd" est plus marqué que sur mes autres roues. Rien d'inquiétant. Tant qu'il n'y pas de jeu, que ça tourne rond et fluide...

Salut, comme promis, ma réponse détaillée. Infos météo donc sur le Pays Basque. Déjà, c'est une des régions les plus pluvieuses de France, il ne faut pas se voiler la face. Quantité d'eau équivalente à Rouen, nombre de jours de pluie équivalent à Brest ou pas loin. Ensoleillement équivalent à Angers, Clermont, Poitiers et autres (1883 heures en 2013 contre 1819 pour la moyenne nationale, et 2034 en 2012 contre 1986 pour la moyenne nationale). Températures "fraîches" en été (autour de 28° l'aprème en moyenne), et douces en hiver. Sinon, au niveau différences très locales, tu as plus de chances d'avoir d'avantage de nuages proche de la montagne. Par exemple, l'influence de la Rhune fait qu'il pleut un peu plus sur Saint Jean de Luz que sur Anglet (différence pas énorme quand même), et que sur Sare, un peu plus en cuvette, il arrive que le village reste sous le gris alors qu'il fait beau à St Pée (à quelques km à peine). Possibilité que ce soit un peu pus dégagé sur le secteur limite Soule/Basse Navarre/Béarn (St Palais, Sauveterre, Mauléon). Mais sinon, et c'est surtout ce qu'il faut retenir de l'expression "les 4 saisons dans la même journée", c'est que le temps change très vite. Tu peux très bien partir pour 2h de route sous un franc soleil et rentrer sous la pluie, comme tu peux en été te lever le matin sous l'eau, et être à la plage par 30°C l'après midi. La marée fait beaucoup. Dernière chose, oublier de regarder le bulletin météo. Déjà que là où c'est "fiable", ce n'est pas du 100%, ici, entre l'océan et les montagnes, ça fait tomber le pourcentage de manière notable. A la rigueur la météo marine pour les 4 heurs suivantes, mais c'est tout. Il n'est pas rare qu'on nous annonce le lundi (par exemple) une perturbation qui doit arriver le mardi et se barrer progressivement dès le jeudi, et que dans les fait, ça se traduise par l'arrivée de la perturbation dès la fin de matinée, il pleut jusqu'au mardi midi, et le mercredi, il fait déjà beau... avant qu'il ne repleuve le soir, mais c'est déjà une autre perturbation ! Bon, dans les faits, ça se traduit par la possibilité de se faire mouiller souvent, mais aussi par la possibilité de rouler toute l'année (quasiment jamais de verglas), et le plus souvent au sec, avec toujours des cols moyens accessibles et de jolis parcours. Bref, ce n'est pas la Provence ou le Languedoc question soleil, mais il y a moins de vent et il n'y fait réellement trop chaud que rarement. Pour la topographie, tu connais déjà il me semble.

Ici, ça n'arrive pas souvent quand même. C'est même une "spéciale championnat régional".

Maintenant, tu ne marques des points qu'avant la 15° place (incluse). Donc 16° = 0 points.

Oui sans doute, 42 étant en effet ma pointure "dans le civil".

Dans le même cas, j'ai opté pour des Bontrager RL. Semelle carbone, boucle micrométrique pour moins de 100 euros. On les trouve même sur le*** à moins de 80 euros. Elles sont light, jolies et on est très bien maintenus. Par contre, attention si VPC, ça chausse grand. pour exemple, j'avais des Sidi en 43, et j'ai pris les Bontrager en 42. Dernier bon point, le SAV. J'ai une couture qui a lâché au bout de 7 mois, ils n'ont pas cherché à comprendre, remplacement de la paire par une neuve.

Froome bénéficie d'une AUT. Mais je ne cherche pas à défendre Froome. Qu'il soit dopé, si c'est avéré, soit. Mais qu'on soit logique. Que ce qui est dopage à vélo le soit aussi sur un pré.

Le prednisolone par voie orale, c'est (entre autres) le "solupred". A savoir ce que beaucoup de médecins donnent à ceux qui ont une grosse angine par exemple, ou autres pathologies qui congestionnent le système ORL. C'est interdit en compétition et tout sportif concerné doit le savoir et le signaler à son médecin. Il faut une AUT, que je croyais suffisante pour les comprimés, mais qui apparemment ne concerne que les "spray". Le problème est là. En revanche, ce dont on nous parle dans l'affaire Ribery (injections de cortisone) est interdit, non seulement en ce qui concerne le produit, mais aussi dans le principe d'administration. L'injection elle même est une pratique dopante et interdite par l'AMA dans TOUS les sports. Et une AUT impossible. Or là, on apprend que le toubib de l'EDF injecte de la cortisone, mais aussi que celui du Bayern pratique des injections (40 par saison !) couramment. Et on nous en parle comme quelque chose de normal. Bref, ce qui est un crime dans le vélo (normal d'ailleurs) est un peccadille habituelle en foot. Comme l'écrit JP, comprenne qui pourra...

Tu sais ce qu'on dit ici au sujet du climat : "les 4 saisons dans la même journée"... Là, je vais au lit, mais je développerai 'ici lundi.

Bien d'accord. Ullrich est sans doute le plus grand "talent" cycliste depuis Hinault. Dommage qu'il n'ait pas eu la carrière qu'il aurait du.

Petite parenthèse historique. Le baron de Coubertin était un gros misogyne, raciste au possible, partisan de la colonisation, et qui, au moins au sujet des JO de 36, a soutenu Hitler, avec qui il partageait la vision d'un monde aux races hiérarchisées... Voilà pour le "grand homme". Sa phrase, au sens détourné par l'histoire était : "L'important dans ces olympiades sera moins d'y gagner que d'y prendre part", faisant dans son discours allusion à la partialité affichée des jurys exclusivement Britanniques aux JO de Londres de 1908.

Erratum. Dans Ahusquy, ce ne sont pas 5 km en 16', mais 4,5 (un tout petit peu moins en fait). Ca change pas mal de choses...

Bon, je ne poste pas beaucoup sur ce fil, mais ma sortie d'hier était vraiment sympa. Départ de Saint Jean Pied de Port à 10h du matin avec un pote. Direction St Jean le Vieux, et de là, D18 vers Iraty. Un léger voile sur les sommets, déjà 25°C au mercure. Le plat en mode "échauffement" cool, une petite 20aine de km puis on y est. D'un coup, on arrive dans Burdincuructcheta. On bute littéralement sur un mur. 9 km à 8,8% de moyenne, dont le dernier km facile (0,5%). Sur les 9 km, 7 sont vraiment très durs. Ruptures de pentes, des km complets à plus de 11%. Mon compteur m'affichera même au maxi de la pente un joli 16%, et pas sur 20m... Mais le jeu en vaut la chandelle. Les panoramas sont magnifiques. On bascule ensuite vers la fourche qui nous conduira au col de Bagargi, cool dans ce sens. 2 km de descente, 2 km en faux plat dans un joli vallon, et 5km en montée irrégulière, avec "seulement" les derniers 800 m à 9%. Le tout dans la forêt d'Iraty. On y est, le point culminant de la sortie. On se jette ensuite dans le vide pour descendre sur Larrau. Au passage, on admire un magnifique panorama sur le massif de l'Orhy et plus loin celui de l'Anie. On ne se déconcentre pas trop quand même, vu la pente de ce côté là. On se dit avec le pote que même si on a souffert par Burdincurutcheta, ce flanc doit réellement être inhumain à grimper. En bas, au hameau de Penin, nous remontons sur Larrau pendant 2 km avec 500 derniers mètres un peu abrupts, mais on en a vu d'autres. Au passage, la vue depuis Larrau est toujours aussi magique. On s'arrête au resto "Etchemaïté", excellente table locale, à ne pas manquer si vous passez dans le coin, mais juste pour y remplir nos bidons (le patron aime bien les cyclistes, il participe même à l'organisation de la course FFC Salies-Oloron-Larrau tous les ans). Ensuite, on bascule vers la descente, et on a le plaisir de descendre l'affreuse pente de 3km qu'on monte dans le final de la course précitée. Au passage, un joli renard transformé en descente de lit nous regarde de ses yeux vitreux depuis la voie de circulation en face. S'en suit la liaison vers Tardets et Saugis, d'où nous bifurquons sur notre gauche pour aller chercher le col d'Ahusquy par son flanc le plus facile (encore que le terme ne soit pas bien choisi), par Aussurucq, que nous monterons dans une dizaine de jours en course FFC. Après Burdincuructcheta, c'est presque une promenade de santé, mais les 5 premiers km après le virage qui marque le réel début des hostilités restent quand même coton. Je m'escrime à garder un rythme soutenu jusqu'au replat (inclus) en prévision de la course à venir. Mais ça me coûtera mes jambes dans les derniers km qui s'intensifient. Pas grave. Je me suis chronométré pour l'occasion. Les 5 premiers km (et 400 m de D+) en 16', et la totalité des 800 m de D+ pour 12,5 km en 42'. On voit bien que la vitesse chute sur la fin, mais en même temps, pas facile de garder une grosse vitesse ascensionnelle compte tenu du plat/faux de 2 km de la mi pente et des faibles pourcentages qui suivent pendant 3 km environ. La forêt des Arbailles est toujours aussi belle, et les paysages de pâturages sur lesquels on débouche quand on en sort toujours aussi jolis. En haut, le magnifique spectacle de voir Iraty en face, qui nous accompagnera lors de l'horrible descente par Mendive. Le retour à la Bagnole, à un train de sénateurs, et une bonne bière bien fraîche et bien méritée nous attendent. Le mercure a largement dépassé les 30°C, et le soleil cogne. Mal aux jambes, mais heureux à l'arrivée ! Au bilan, 115 km pour 2650 m de D+ environ, à une petite moyenne de 25 km/h, et pourtant, on n'a pas eu l'impression de s'être économisés. Mon 39x26 n'était pas de trop. Quand je pense à mon pote qui n'avait qu'un 25, j'ai (encore plus) mal aux jambes... La montagne Basque dans toute sa splendeur ! Des vaches, pottoks, brebis au milieu de paysages magnifiques, très peu de voitures, et une jolie météo. Un bonheur ! Une des plus belles sorties que j'ai fait de ma vie cycliste. La plus belle de l'année jusqu'à présent.

Bonjour, 1- F Cancellara 2- B Wiggins 3- T Martin 4- T Dumoulin 5- S Devolder Grog

Bonjour, 1- R Kreuziger 2- C Evans 3- B Mollema 4- D Pozzovivo 5- M Monfort Grog

Bonjour, 1- Arnaud Demarre 2- T Gallopin 3-P Velits 4- D Impey 5- L Boom Grog

Mon pauvre ami... 🙄

Je ne m'avancerais pas sur un vélo que je ne connais pas, mais pour être passé récemment d'un BMC RM01 (cadre carbone assez haut de gamme, et très typé course) à un Cannondale Caad 10 (donc alu), ce dernier est nettement plus réactif que le BMC. C'est plus une question de géometrie que de matériau. Par contre, il est moins bridé au niveau de la douille de direction (quoique fabriqué à Taiwan), et moins stable. Sinon, un pote coursier a un Izoard, et ça ne l'empêche pas d'avoir un super niveau. C'est à priori un vélo typé course, donc à priori déjà assez rigide et vif. Le mieux, c'est d'essayer.

A ce prix là, tu peux peut-être trouver des roues d'occase genre Mavic Ksyrium équipe ou Fulcrum Racing 5 sur tr.. vé.. Et s'il te reste quelques euros, t'as toujours moyen d'alléger avec une tige de selle plus light, ou une selle de meilleure qualité (encore que la selle, d'occase, c'est parfois bof) toujours d'occase sur le même site. Pour tes histoires du pied qui bouge dans la godasse, c'est qu'elles ne sont je pense pas à ta taille. Pour les pédales, c'est normal d'avoir une liberté angulaire. Sinon, tu dois avoir une petite vis quelque part pour tendre un peu plus le ressort si tu trouves qu'il y a trop de jeu. Tu pourras trouver la doc correspondante en tapant sur ton clavier la marque et le modèle de la pédale. Google est ton ami...

Eh oui ! merci aux bénévoles. Pour être aussi parfois de l'autre côté du miroir, je sais à peu près ce que c'est, et je préfère être sur le vélo, c'est indéniable.