Rodolphe LOURD

Je ferai ce qu'il faut pour Bernard, malheureusement ça ne se passe pas toujours aussi bien qu'à Morzine cette année 😄 Mais le parcours me plaît davantage (moins de temps morts a priori) : je serai vite fixé sur mes ambitions sur le haut de Moissière... dans la forêt à 10/11 % (en croisant les doigts pour la météo, qui peut vite dégénérer là-bas).

Ce n'est pas vraiment un col... mais dans le coin il y a aussi le Mont Colombis, une sacrée vacherie (terrain de jeu du célèbre Serge Garnier). Beau grand parcours sinon, pas trop long et bien équilibré en difficultés... présent si le soleil est un minimum de la partie (l'an passé c'était tendu au départ, mais bon par la suite).

A peine 1/4h de plus que la première équipe duo : Chavent/Ougier qui ne sont pas des peintres. Avec le très difficile San Carlo en plus (et quelques km en moins) par rapport aux éditions précédentes... Très impressionnant, je comprends pourquoi l'ami Bart me colle 1/2h à la Vaujany+Marmotte l'an passé :) Côté météo j'ai l'impression que c'est la loterie à cette période de l'année (flotte une fois sur deux en gros), vu la longueur le risque de se prendre un orage à la fin est augmenté.

Comme toute l'année : 50/36*11/25, profil grimpeur (1m78 - 60 kg) vivant à côté de Grenoble. Cette année il devrait y avoir un peu plus d'affluence (et de costauds pour le général du coup).

Même avis, sauf que la Marmotte existe depuis 25-30 ans et qu'il y a tout un business autour. J'ai aussi préféré ce parcours à la Marmotte... pour moi le braquet de la honte c'était le 36*25, pendant près d'une heure et encore, à 55 tours/minutes :P Avoir plus d'affluence permettrait de se sentir moins seul dans les vallées, et même dans le Galibier (plus personne en visu devant ni derrière à Plan-Lachat, ça fait un paquet de minutes d'écart). Sans parler de la météo je n'ai pas regretté une seconde d'avoir fait ça le samedi et zappé la Vaujany dimanche (certains ont fait les deux, avec pas mal de réussite cela dit :) ). Belle initiative de proposer un tel parcours qui a tout pour devenir une classique du calendrier s'il est reconduit quelques années... Pour moi le week-end est déjà réservé pour 2015.

La bonne fenêtre météo était pour le grand parcours samedi... même si j'ai un peu craint le pire en prenant quelques gouttes du côté de Modane et voyant le fond de vallée s'assombrir (bon j'avais Goretex+gants dans la poche, histoire de ne pas rentrer à poil en cas de coup dur). Sinon très beau parcours, très difficile surtout avec le vent de face sans arrêt depuis Valloire jusqu'à l'arrivée. Par la durée et le placement du Télégraphe/Galibier en fin de parcours je place ce parcours un demi-ton au-dessus de la Marmotte en difficulté (malgré les chiffres) : en gros la longueur des Trois Ballons, avec un D+ supérieur et deux passages à plus de 2000 m (dont un à 2600 après 5h de course, grand moment de solitude pour ma part). Sécurité excellente avec la police italienne à chaque carrefour ou presque une fois la frontière franchie, et paysages magnifiques du côté de Suse ou au Mont-Cenis, même si c'était un peu bouché au-dessus (heureusement on a pu apercevoir le lac au milieu des nuages). Merci à l'organisation de nous proposer ce genre de parcours, dont l'objectif est avant tout de ne pas finir en vrac y compris pour les meilleurs (10° scratch j'ai passé un très sale moment après Plan-Lachat ; même le futur vainqueur Loïc Ruffaut a fait sa fringale en ces lieux). J'avais prévu une petite visite vers Névache/col de l’Échelle en décontraction ce matin, mais quand j'ai vu le déluge... J'ai souhaité bon courage en voyant le peloton qui prenait le départ à 8h30, prenant mon petit-déjeuner au chaud 😉

J'ai juste vu que les dossards allaient de 1 à 400 l'an passé... possible aussi qu'il y en ait pour l'épreuve en relais ;-)

A mon avis peu importe... y'aura pas des milliers de courageux participants au départ (~400 l'an passé avec une météo favorable). Et puis pour 12h de selle grand minimum ça ne partira pas à fond ;) Bonne chance à tous, je rejoins les avis précédents sur la gestion de l'effort : toujours garder suffisamment de réserve, manger et boire très régulièrement (ne pas hésiter à prévoir du salé aux ravitos : après des heures de sucré c'est salvateur)... et se donner des objectifs à court terme (un col après l'autre). Mon expérience la plus longue se limite aux 220 km et presque 7h de course aux Trois Ballons, mais si on commence à raisonner en kilomètres ou heures restantes le moral finit par flancher.

Une chose à peu près certaine, c'est qu'on ne souffrira pas de la chaleur ce samedi :-P

Qu'à J-6 la météo peut encore beaucoup changer... pas la peine de stresser pour ça ;-) Et si c'est vraiment trop instable le jour J, pas de départ et puis c'est tout (tant pis pour l'engagement/hébergement, le Galibier sous l'orage ou la flotte ça me dit moyen et y'a pas de plan B pour revenir).

A voir, d'autant que pour les engagés du GF le samedi l'inscription serait à 10 € le dimanche (sur deux parcours magnifiques)... tout dépendra de la météo, de l'état physique, bref : inscription le samedi après la course en gros :-)

Rien à ajouter : LVO tient le haut du pavé en rapport prix/prestations, avec une très bonne ambiance à chaque épreuve. Présent sur la trilogie également, pour tenter un truc au général... je ne serai pas le seul apparemment 😄 Y'a plus qu'à souhaiter la même météo que l'an passé (soleil, pas trop chaud... optimale).

Bonne remarque pour la Time Karl, sachant qu'un jour faudra bien reboucher un peu les trous (dangereux même en moto ou voiture) :) Cela dit (pour une première participation) je m'attendais à une tranchée d'après les récits de certains, et finalement c'était certes pas bien joli par endroits, mais praticable avec un peu de prudence (rien à voir avec Sarenne par exemple). Et finalement j'ai l'impression d'avoir pris plus de risques lors de l'étroite mais correcte descente sur Villard/Doron, plutôt que la dernière des Saisies (certes faite en ballade avec Nico Ougier). Après chaque organisateur voit midi à sa porte, si on n'est pas d'accord avec le règlement on ne s'inscrit pas. Rarement à mon avantage en descente face aux tous meilleurs j'avoue avoir apprécié le déroulement de la Time, mais ne souhaite pas non plus une neutralisation générale des descentes sur les cyclos... On y perdrait un peu l'esprit du sport cycliste.

... et que le GPS ne bugge pas, mais c'est un autre débat. On paie aussi une prestation de chronométrage, sinon rien n'empêche de se faire le parcours en solo, quand on veut. D'accord pour la remarque sur le ravito : on ne peut pas contenter tout le monde (trop de sucré, trop de salé, pas assez de Coca frais, etc), donc si on est "sensible" à ce niveau autant rester autonome sur ce point (et juste prendre de la flotte, car pas trop le choix ;) ).

Première participation pour ma part, j'ai trouvé l'organisation dans la moyenne : assez peu de motos croisées sur la grande boucle (alors qu'on était dans les cinq premiers quand même), pas mal de carrefours non gardés (certes y'avait pas un chat du côté de Crest-Volant, et après tout on est sur route ouverte). Repas original, après presque 5h de sucré le menu salé faisait du bien, en plus de changer des sempiternelles pâtes toujours trop cuites... Après pour les routes, je m'attendais vraiment à pire vu les commentaires des années précédentes, même si j'ai béni mes tubeless sur certains passages. En plus les portiques de chronométrage étaient assez agressifs et parfois mal placés (Villard/Doron, juste devant un gros nid de poule où un paquet de mecs a dû laisser une ou deux chambres :( ). Pour le reste : grand plaisir, première descente un peu tendue entre l'envie de suivre les tous meilleurs et y aller plus cool (finalement option deux), après j'ai l'impression (du moins dans le top 10) que personne s'est mis à bloc dans les descentes, sans pour autant mettre trois plombes. Ça a dû en frustrer quelques-uns qui aiment faire la différence sur tous les terrains : pas moi qui aime de moins en moins prendre des risques dans cet exercice. De plus le règlement était clair dès le départ : si on adhère pas on ne vient pas, c'est aussi simple que cela. Perso je franchis la ligne troisième, au final quatrième par le jeu des chronos... A ma place car j'ai longtemps bataillé avec le troisième (un peu derrière sur chaque ascension), et vu les premier/deuxième que jusqu'aux Saisies (vraiment une jambe au-dessus hier). Pour conclure j'ai passé un très bon moment sportif et humain dans une région que je ne connaissais que de nom, et je pense y retourner l'an prochain (le format col/descente pas de plaine convient bien à mon profil ;-) ).

Intéressant, merci pour le lien. Oui Nicolas s'est garé dans le col du Pré, pour finir tranquillement avec sa femme sur le 115 km... pas suffisamment récupérer de son Tour du Mont-Blanc visiblement :-)

Si on considère les watts sortis hier... je dirais que ce sont les autres qui ont moins bien supporté la chaleur :-) Pas forcément prêt à remettre ça demain, mais moins cramé qu'après la Ventoux par exemple (je préfère une succession de cols/descentes, plutôt que des portions plus roulantes où faut tirer du braquet). Un peu moins brûlé par le soleil aussi (vive la crème solaire 😛).

Salut Bernard, Yes ! Rarement eu des sensations comme ça... J'espère surtout que la chaleur va perdurer, y'a pas à tortiller je suis meilleur dans ces conditions :-)

Euh oui, sauf que Nicolas est beaucoup plus qu'un "bon" cyclosportif... parmi les trois meilleurs en France. Le matériel a évolué, mais aussi les méthodes d'entraînement, diététique, revêtement des routes, etc. Difficile de comparer les performances d'il y a 30-40 ans, surtout au milieu de trois semaines de course quotidienne. Faut aussi comparer le ratio km/d+ des étapes, la dureté de la pente (ex : les forts % des Pyrénées impactent plus la moyenne qu'un col "roulant").

Le même pour moi ;-)

Comme à l'entraînement : - pompe sur le cadre - chambre à air, rustine, colle, dérive-chaîne, attache-rapide, cartouche CO2 dans une poche du maillot Car pas d'assistance 90% du temps, et comme il m'est déjà arrivé de crever plusieurs fois ou péter la chaîne en course... J'aime autant ne pas trop compter sur la voiture-balai (souvent loin, très loin derrière).

Tout est dit ou presque, sachant que le sponsoring a des avantages bien visibles, mais aussi des inconvénients parfois cachés : - faire des compte-rendus réguliers (avec des résultats) pour la visibilité des partenaires - revenir à la charge régulièrement, car il n'y a jamais de "tacite reconduction" dans ce genre d'accord :-) - aller rouler même quand on n'en a pas spécialement envie, car il faut un minimum de résultats (cf point 1.) De mon point de vue de bénévole (secrétaire de mon club), c'est loin d'être facile pour nous ; donc idem pour eux... Car rien n'est jamais gratuit. Après chacun fait en fonction de ses attentes, mais jalouser untel sur FB car il se fait équiper par une voire plusieurs grosses marques c'est facile (derrière il y a souvent une bonne négociation, un dossier à monter, etc).

Cool que les Chevrères aient été "rafistolées" juste ce qu'il faut :-) Merci pour les infos, y'a plus qu'à commander la même météo que l'an passé (grand parcours pour bibi).

En fait il était stagiaire chez Festina en 1999... donc à deux doigts de passer pro, un très gros moteur c'est évident (faut bien ça pour taper Absalon/Pouly au sommet du Semnoz). Malheureusement il y aura toujours des critiques sur ce genre de défi sportif (comme ceux de David P, Olivier B, ou Eric L), sachant que même en ne faisant que du vélo c'est loin d'être à la portée de tout le monde. Perso j'arrive à me faire 20h hebdo pendant mes congés d'été, mais je suis cramé après trois semaines... Donc loin d'avoir la capacité physique de faire ce qu'il font (sans même parler de boulot). Chacun se lance ses propres défis ; c'est dommage de taper sur ceux qui nous font vivre les leurs par articles/blogs interposés.

Bonjour, Pour ma part c'était une première, voilà une belle épreuve qui remplace (à mon avis) avantageusement les 1000 Bosses... Peu de circulation, belles routes, grand parcours très intéressant avec beaucoup de bénévoles et de motards (avoir une moto ouvreuse en permanence avec soi dans le troisième groupe, c'est rare). Idem pour les carrefours bien signalés, jamais je n'ai eu besoin de regarder le fléchage (pourtant je ne connaissais pas du tout le terrain). Tout cela avec douches à l'arrivée, un bon repas et une remise des prix rapide et efficace... Bref, un sans-faute pour un tarif contenu (dans la moyenne basse des cyclosportives comparables), avec une chouette météo ce qui ne gâche rien (en plus c'est pour la bonne cause !). Allez juste pour chipoter je remplacerais les 20 km initiaux en plaine par une ou deux difficultés (le terrain s'y prête)... mais là c'est mon côté grimpeur nerveux en peloton qui parle 😄 Je vous souhaite le même succès pour l'année prochaine, et réserve déjà le week-end en fonction. Courir le samedi permet de récupérer tranquillement le dimanche avant de retourner travailler, la formule idéale pour moi... Moins pour ceux qui travaillent le samedi, évidemment. Merci, à l'année prochaine.