Rodolphe LOURD

Moi non plus : rajouter 15 bornes aux parcours (le grand faisait presque 160 au final) pour revenir à contre-sens sur des voies de bus et le long des quais : franchement c'était triste et j'ai du mal à saisir l'intérêt. J'ai fini seul, mais les mecs en paquet devant pour la gagne ça devait être quelque chose. Avec en plus un fictif particulièrement tendu malgré la neutralisation (tout le monde cherche à remonter devant, c'est humain). On va me dire les commodités (gymnase + grand parking), mais au final parking, village et gymnase étaient relativement éloignés le long des boulevards... A Grézieu ou Tassin c'était toujours aussi bien je trouve (la circulation d'un grand centre-ville en moins). Mais l'organisation doit avoir ses raisons (que nous ignorons). Sinon belle organisation, bien rodée et efficace avec une sécurité rassurante sur les très nombreux carrefours du parcours (nous roulons sur route ouverte, il est utile de le rappeler). Au fait y'aura-t-il des photos des coureurs ?

Une matinée d'éclaircies coincée entre deux épisodes de pluie... ne crions pas victoire trop vite (on devrait au moins éviter la neige hihi).

Je suis de l'avis de Joachim... le cyclosport est avant tout une bataille contre soi-même, surtout en montagne où ça se joue uniquement à la pédale et la gestion de sa course. Faire top 10, 20 ou podium ça fait évidemment plaisir, mais perso j'accorde davantage d'importance au temps d'une année sur l'autre (à conditions équivalentes bien entendu). Comme par exemple arriver un jour à boucler la Marmotte sous les 6h30 (descente du Glandon incluse)... 6h37 en 2011, et ma 38° place scratch je m'en moquais un peu ;) D'ailleurs les pros ne roulent pas souvent à bloc sur les cyclos (juste à quelques moments-clés, comme Absalon sur le récent GF à St-Tropez), au contraire des élites/cyclos "semi-pros" qui mettent pleins gaz sans jamais se relever pour la gagne. Mais c'est la règle du jeu... si on ne veut pas s'y confronter on va faire des Pass' ou des UFOLEP en circuit, avec les avantages/inconvénients que ça implique (ex : parcours trop souvent insipides).

C'est vrai que le mail (automatique) est un peu "sec", mais ça évite que 1500 gonzes aient à sortir la licence ou le certificat le jour J... On perd du coup tout l'intérêt d'engagements à l'avance. D'ailleurs vu le peuple présent le retrait des dossards était particulièrement efficace : un vrai bon point pour l'organisation, il faut le souligner 😄

Oui, l'an dernier c'était le premier weekend de septembre... ça doit être autour de cette date (une belle épreuve dans un magnifique cadre haut-alpin :)).

D'autant que derrière faut payer la sécurité, la grille (~250 €), les lots... avec les sponsors on arrive tout juste à l'équilibre pour une 3/Pass (FFC), sans ça nous coûterait pas mal de pognon à chaque fois. Du coup comme dit Joachim on n'organise plus qu'une Pass' cette année ; on n'a plus personne en 3, et c'est toujours ça d'économie sur les primes (lots en nature) et "forfait" FFC (on ne reverse rien à la fédé sur les engagements, et le droit d'organisation est moins élevé). Honnêtement je ne vois pas comment faire du bénéfice en organisant une FFC 3 ou +... même avec 200 coureurs au départ (ce qui n'arrive pour ainsi dire jamais).

Dans notre (mon ?) jargon "gros chantier" signifie long parcours à gros dénivelé... A prendre au second degré, rien à voir avec l'état "physique" des routes Jean-Claude ;) Rendez-vous en juin dans les Vosges Saônoises donc...

Je crois qu'il n'y en a plus cette année... en tout cas pas de "Trophée de Haute-Saône" sur le bulletin d'inscription. Le parcours ressemble à un gros chantier ; voilà au moins une épreuve qui ne sacrifie pas le kilométrage de son grand parcours pour attirer plus de monde :-)

Voilà une bonne chose de faite donc, ce matin ; rien de très original, à part que le réveil est nettement moins désagréable qu'après une AG (ce coup-ci j'avais choisi l'anesthésie locale seulement). Retour chez soi en milieu d'aprem ; le temps d'aller récupérer les anti-inflammatoires à la pharmacie le coude commençait à "piquer" un peu, mais maintenant la douleur est très supportable. Quelques heures après l'opération il est encore trop tôt pour sentir l'absence de matériel, mais vu à la vitesse où le mouvement revient je devrai bientôt être fixé... Positivement. D'ici deux semaines on retire les points ; après ce sera de l'histoire ancienne et on pourra clore 2012 :)

Bonjour, Témoignage perso, sachant que j'avais 29 ans et quinze ans de vélo de route derrière moi au moment de ma fracture en mai dernier. Rien de bien original : grosse gamelle collective en course, en peloton, en descente (le Garmin s'est coupé à 60 km/h). Le coude gauche a tapé en premier ; il a logiquement cassé (vu la violence du choc c'était soit le coude, soit la clavicule, soit le scaphoïde je pense). Immobilisation temporaire le dimanche soir aux urgences (seul réel moment où j'ai morflé, quand le bras était "mobile" le temps de plâtrer), opération sous anesthésie générale le lendemain pour poser broches et hauban (technique traditionnelle et éprouvée). Puis enchaînement classique : salle de réveil, attelle (pas de plâtre pour garder de la mobilité), écharpe et retour à la maison quelques jours plus tard. A partir de là nettoyage de la plaie tous les deux jours pendant deux semaines, puis les points sont retirés par l'infirmière. Le bandage enfin enlevé on passe à l'étape 2 : le kiné, commencé trois semaines après l'opération (délai recommandé par le chirurgien, plus vite on commence, plus on récupère). Tranquille au début, et un peu plus fort au fur et à mesure des séances, après avoir vérifié que tout aille bien à la radio de contrôle (opération + 6 semaines). En parallèle du kiné j'ai repris boulot et vélo sur home-trainer (1 mois d'arrêt au total) pour garder le coup de pédale, en attendant le feu vert pour aller sur la route. A noter que les progrès en flexion/extension sont plus rapides au début de la kinésithérapie ; comme en vélo les derniers degrés sont plus difficiles à aller chercher ;) Feu vert obtenu début juillet (un mois et demi après l'opération) : sur route plate avec un très bon revêtement pour éviter les vibrations, de toute façon à la moindre petite bosse le coude me rappelle à l'ordre :D (une guidoline doublée façon "Paris-Roubaix" doit bien aider). Bien entendu chute interdite (encore plus que d'habitude), et une semaine après je remontais mes cols favoris... sans avoir trop perdu en puissance (faut dire que j'avais réussi à perdre du poids sans rouler et soigné l'hygiène de vie). Puis j'ai allongé les sorties, et recouru à l'Alpe-d'Huez le 1° août, veille de ma seconde visite de contrôle. Kiné également arrêtée à ce moment-là : j'avais retrouvé toute ma mobilité antérieure. La consolidation est bonne donc retrait des broches programmé mi-novembre... soit demain :) Pas mécontent car depuis la fin de l'été le matériel me gène pas mal. Avec lui j'ai parcouru ~7000 km, remis 5 fois un dossard et retrouvé voire dépassé mon niveau d'avant (mentalement et physiquement on revient plus fort, car on a le temps de réfléchir aux petits détails et se "régénérer" pendant la convalescence forcée). Voilà... Mon cas se situe plutôt dans la moyenne, même si chaque fracture/personne est différente. La technique d'haubanage est efficace et permet une mobilisation du coude en kiné sans attendre la formation du cal osseux (qui intervient en moyenne 2 mois après la fracture) : c'est autant de jours/semaines gagnés sur la rééducation. Celle-ci est relativement longue (une vingtaine de séances pour ma part), mais on peut la continuer chez soi tant que la douleur reste supportable : les mouvements réalisés sont basiques. Comme dans le vélo les progrès sont autant rapides que l'on est sérieux et appliqué (3/4 séances hebdomadaires). Aujourd'hui je n'ai pas encore récupéré toute ma force de gaucher, mais j'enchaîne les heures de selle sur route sans la moindre gène... et c'est bien le principal ;)

Si l'alternance est respectée ça grimpera par Malaucène en 2013 (après Bédoin+Sault cette année). Quant à la date : généralement fin mai ou début juin.

Le problème de la licence (absence de certificat médical) c'est qu'on moindre pépin de santé sur la course "chrono", c'est l'organisateur qui sera responsable... donc normal que tu te sois fait recalé sur le parcours rando ; n'importe quelle organisation sérieuse aurait fait la même chose. Pour l'éloignement faut pas pousser (même s'il tombait des cordes à la fin), y'avait 4 bornes entre départ et arrivée, dont la moitié en descente pour rejoindre le départ. Aux Trois Ballons (par exemple) y'a quasiment 20 bornes pour rejoindre sa voiture au départ... après 205 bornes de course :D

A partir du moment où on met un dossard (et paie le tarif en conséquence), c'est normal que le chrono intéresse... sinon on fait une rando et profite des ravitos calmement :) Je n'y étais pas cette année, mais ça m'aurait aussi fait râler d'être bloqué (bien que je comprenne et respecte leur combat).

Pour 6h30/7h de course (au soleil) je partais avec la poche gavée de barres/gels et deux grands bidons de boisson énergétique... un ravitaillement complet en eau à Valloire, et je tenais jusqu'à la ligne ;) Une autre poche pour le kit de réparation, et la dernière pour le coupe-vent/manchettes.

Voilà... c'est la licence la moins chère disponible avec certificat médical : elle te permet de t'inscrire à des cyclosportives, sans avoir à fournir une attestation médicale à chaque fois. Par contre pour participer en plus aux courses FFC en Pass' (anciennement 4° catégorie ou départementale) il te faut une Pass'Cyclisme... là aussi pas besoin d'être en club si mes souvenirs sont bons.

Oui y'a une puce, donc temps réel... mais les meilleurs partent tous devant, donc pour faire un chrono c'est mieux d'être dans un groupe rapide du sas prioritaire. Quelle que soit la cyclo ce n'est pas automatique : l'organisateur ne va pas chercher dans les résultats de chaque inscrit pour le placer "au mieux" dans les sas, c'est au coureur de faire la demande... En tout cas j'ai toujours procédé ainsi, et jamais eu de problème en s'y prenant suffisamment tôt (quand le sas est plein, c'est trop tard). Sur les épreuves SportCom jouer le général du Grand Trophée aide bien évidemment à obtenir un sas prioritaire, mais ça implique de s'inscrire très tôt (décembre 2011 pour ma part), avec tous les aléas qu'on peut avoir par la suite... genre une chute avec fracture du coude qui me fait manquer toutes ces belles épreuves :-(

Peut-être... mais à l'avenir je m'inscrirai sans doute sur place (comme souligné plus haut), puisque ces engagements sont remboursés intégralement. Et ça n'arrangera pas plus l'organisateur, bien au contraire... Je n'ai rien contre le fait d'un avoir sur l'édition suivante (après tout, ça se pratique dans le commerce standard) pour un cas de force majeure, mais 60% de réduction "seulement" j'ai l'impression de me faire avoir (comme beaucoup).

Et le pire c'est qu'ils se "cachent" derrière l'assurance annulation... qui a la base n'est sensée couvrir qu'un pépin "personnel" du participant :-( Engagé à l'avance depuis plusieurs semaines je ne critique pas la gestion des impondérables météo (vu les conditions venteuses ce n'était pas raisonnable de partir en peloton), mais qu'ils nous fassent rendre la puce sur place en laissant entendre un éventuel remboursement c'est limite prémédité... Connaissant les "modalités" décrites hier j'aurais certainement gardé la puce "en otage", attendant bien sagement qu'on vienne me la réclamer (ce qu'ont fait certains collègues). Bref, pas sûr du tout que je sois au départ l'an prochain (même si je suis libre ce jour-là)... les 60% de remise ont certainement été calculés pour arriver à équilibrer le budget sur cette année, mais je doute qu'ils battent un record de participation l'an prochain.

Bonjour, Dans la mesure où la plupart s'inscrivent à l'avance, les mêmes font le déplacement (comme moi)... et ils étaient nombreux. L'organisation a suivi l'avis de la préfecture (il paraît qu'une ligne HT est tombée sur le parcours) ; pas de bol avec la météo mais on ne transige pas avec la sécurité d'un millier (voire plus) de participants. @+

Certes non... mais il faudrait un peu plus que 3/4 modèles de pneus tubeless pour faire décoller le marché (et la concurrence surtout). Quant aux GP4000S ils sont "durs", quelle que soit la chambre ou la roue utilisée... par forcément le meilleur point de comparaison pour juger du confort (Ultremo, Atom, Pro3Race sont moins tape-c* à pression équivalente).

Même avis Joachim. Déjà l'an dernier je crois que le départ avait été retardé pour éviter les routes gelées, alors vu ce qu'ils annoncent cette année... courir en thermique au petit matin, très peu pour moi ; on verra le temps qu'il fait à la Specialized fin février.

Merci, je n'avais pas le bon lien ;-) Parcours intéressant, mais 40€ ça fait cher du kilomètre...

Pour le moment je n'arrive pas à mettre la main sur le parcours... dommage car avec de la famille par là-bas ça pouvait faire une reprise sympa, pour accrocher un dossard au soleil ;)

L'an dernier avec 600€ par coureur ils étaient en déficit... pas étonnant que ça ait tant augmenté. Quelle prestations en plus ? Peut-être de vraies chambres au lieu d'un gymnase pour passer les nuits (d'après le témoignage d'un collègue)... en tout cas ça fait des sommes astronomiques, et comme dit plus haut sans sponsor point de salut. En détail, ça donne ça : http://www.hauteroute.org/raceinfo/race/inscription Après il paraît que les ravitos cette année étaient fortement dotés en produits énergétiques (ça aussi ça se paie), enfin bref... chacun fait comme il veut. Ça me tenterait bien, mais le coût et surtout le risque météo sont rédhibitoires selon moi (courir dans le froid et/ou la pluie un jour ça passe, mais quelques jours d'affilée = grosse galère). PS : clair que 1000€ par personne pour huit nuits d'hôtel... c'est "légèrement" abusé.

OK, nous sommes d'accord. J'ai souvent entendu parler de la difficulté de "faire prendre" les flancs sans compresseur ;)