Jean GUY

Les jantes hautes sont toujours favorables, mais la limite se trouve dans le pilotage. Si tu as des roues de 80 mm, plus aérodynamique et qui peuvent même créer ce qu'on appelle une traînée négative (c'est-à-dire que sous certaines conditions elles te poussent et te font gagner de la vitesse), mais que tu ne peux pas les tenir, il n'y a bien sûr pas d'intérêt. Car ce que tu vas gagner pour fendre l'air, tu vas le perdre en énergie pour conserver ton vélo droit. Aujourd'hui, avec des 40 mm en forme de U, il n'y a aucun impact sur le pilotage quel que soit ton poids et quelles que soient les conditions météo. Evidemment, à partir de 50/60 mm, la forme en U ne fait pas tout, tu as quand même de la portance avec le vent de travers, et si tu pèses 55 kg cela peut être dangereux. Il convient aussi de relativiser l'importance des roues dans la résistance aérodynamique globale. Ça se joue à 10 watts à 45 km/h, alors que pour un cadre ça peut monter à 25 watts, toutes choses étant égales par ailleurs bien entendu. Le premier élément qui offre une résistance à l'air, c'est le bonhomme sur son vélo, et sa position.

Le problème principal que tu vas trouver avec une jante basse à pneu "étroite", c'est surtout si tu veux monter un pneu plus gros que du 23. Tu vas te retrouver avec un ballon, perdre en rendement et en précision de pilotage. Donc les jantes fines basses fonctionnent encore très bien, mais il faut y mettre du 21 ou du 23. De toute façon ce n'est pas compliqué, la bonne association jante/pneu c'est quand les flancs du pneu ne sont pas plus larges que la surface de freinage de la jante.

.... qui sont... larges ! :)

C'est probable et heureux pour certaines choses, et ce n'est pas qu'une question de moyens physiques, mais disons de pratique. Il n'empêche que pour le vent de côté, il n'est pas utile de pousser 500 watts pour s'en rendre compte. Par contre quand on fait 55 kg avec des roues hautes, et quel que soit le niveau, la différence de stabilité et de conséquences des rafales avec une jante large par rapport à une jante fine est évidente.

Maintenant, tu as bien raison de te faire une idée tout seul. Va rouler par exemple avec des Bora d'ancienne génération à 21 mm de large et 50 mm de haut par un jour de grand vent, puis ensuite fais l'essai avec par exemple les nouvelles Bora. Et reviens nous dire.

Une jante large est plus stable lors des relances. Avec une hauteur de jante moyenne ou haute, une jante large permet d'avoir une forme de jante en grand U et non en petit v, ce qui évite les coups de raquette lorsque le vent souffle de côté en rafales. Et puis les jantes larges offrent une meilleure assise à un pneu de 25, là encore avec un placement en U, plutôt qu'en O.

Les chutes sur les courses professionnelles sont surtout dues à deux facteurs : - Le nivellement des coureurs par le haut, ce qui fait que le placement en course est fondamental pour espérer un résultat. Même un super grimpeur n'a aucune chance de bien figurer s'il entame un col en fin de peloton. D'abord parce que ça fait de la distance à remonter, mais aussi parce que ceux qui lâchent laissent des trous et les combler coûte énormément d'énergie, sachant qu'à l'avant il y a toujours des équipiers pour maintenir un rythme très élevé au pied de la difficulté. Tu rajoutes la pression de l'équipe, du résultat, du boulot à effectuer... Tout le monde veut être bien placé, mais il n'y a pas de place pour tous. - Les aménagements urbains sont vraiment une plaie pour le cyclisme : rétrécissements, dos d'âne, ronds points, là encore il n'y a pas la place pour tout le monde. Mais globalement, les coureurs pros frottent beaucoup mieux que n'importe quel amateur. Les coureurs s'appuient fréquemment les uns sur les autres sans que ça ne pose plus de problème que cela.

Et équipe de France c'est beaucoup dire... Le gars s'est qualifié sur une des épreuves qualificatives. Mais s'il porte un maillot France le jour de l'épreuve, il devra l'acheter...

Un ancien du forum. Est-ce le même auquel je pense ?

Non ce n'est pas lui, c'est un autre... Mais tu as raison, JC Peraud est l'exemple parfait.

Merci pour ce moment 😆

Je serais ravi de te discuter avec toi si tu peux m'apporter des arguments qui tiennent la route et qui contredisent ce que j'écris. La majorité, ils ont un oncle, cousin, père, ,etc...qui est dans le vélo ne le nie pas... S'il-te-plait, non... Pas de mot comme "la majorité" alors que tu ne peux donner de chiffres là dessus, ça ne veut rien dire. Bref, parmi les pros que je connais, je ne saurais dire la proportion. Mais pas tous, ça c'est certain. Je t'ai parlé du pro au-dessus. Personne dans sa famille ne fait ou faisait du vélo. Il y a quand même des mômes qui débutent le vélo par envie a 14/15 ans, parfois même un peu plus tard. Cela les handicape légèrement les deux trois premières années par rapport à ceux qui ont baigné dans ce milieu depuis tout petit, mais à la vingtaine n'importe qui est capable de comprendre comment fonctionne une course cycliste. J'ai commencé le vélo en Cadet, personne dans ma famille ne faisait du vélo, et je ne pense pas que ce soit ça qui m'ait donné des limites.

Vous avez invité alcantara ?

Je t'aime bien car je pense que tu es une bonne personne, dans l'erreur selon moi sur beaucoup de points mais pourquoi pas, je ne juge pas, --------------------------------------------------- Bien, nous parlions de je ne sais plus quoi d'ailleurs, de foot je pense et comme le comportement général des fans de foot que tu défendais me parait un des comportements les moins intelligents, les moins humains, se rapprochant plus de la bête que de l'homme, j'avais dit donc tout le bien que je pensais d'eux. Je croyais avoir lu plus haut que tu n'étais pas dans le jugement Donc tu ne juges pas, sauf quand il s'agit de fans de foot ? Mais au moins, comme tu essaies de te raccrocher aux branches, Sylvain a eu ses excuses. C'est bien. Un premier pas vers la rédemption.

Attention alcantara, tu es déjà désagréable. Tu manques de respect à René qui a parfaitement le droit de lire et de partager un article publié dans un journal sérieux comme Libération. Malheureusement pour toi ce n'est pas la Pravda, mais les temps ont changé.

Réponse du troll, comportement de pervers narcissique qui ne supporte pas d'avoir été démasqué, d'avoir été mis le nez devant ses contradictions et tous ses mensonges. Mais personne n'est dupe alcantara/dupont/dupuis/kuip. Tu es imbu de ta personne, manipulateur, menteur, tu juges et tu conspues à tour de bras dès lors que tu es contredit. Tu portes atteinte régulièrement à la dignité des personnes qui participent à ce forum, ceux qui ne suivent pas tes avis de girouette. Tu le montres tous les jours par tes écrits ici, comme lorsque tu t'en es pris à la fille de Sylvain parce qu'il ne partage pas tes idées d'ayatollah, à ceux que tu traites de crétins ou de déficients intellectuels quand ils ne sont pas d'accord avec toi, d'imposteurs voire encore avinés quand ça t'arrange. Mais qu'importe, car tu pourras toujours raconter que tu es différent avec tes amis, personne ne pourra en témoigner ici, puisque tu es un personnage virtuel, contrairement à la plupart des gens qui interviennent ici et qui se connaissent plus ou moins en réel. La modération sera dorénavant prévenue dès lors que tu manqueras de respect à n'importe lequel des intervenants sur ce forum.

C'était donc ça : c'est de toi dont tu parlais quand évoquais un cyclosportif au potentiel inexploité qui aurait pu faire carrière chez les pros. Je comprends mieux maintenant tes frustrations. Mais comme je te l'ai dit, tu es à côté de la plaque. - D'abord parce que "la majorité du peloton pro issu d'une famille de cycliste et qu'on m'avait mit sut la selle a 7-8 ans crois moi qu'aujourd'hui j'aurais un autre niveau." il n'y a rien de plus faux. Non les mecs ne commencent pas à 8 ans à quelques exceptions près, et non ils ne sont pas tous issus d'une famille de cyclistes. - Ensuite je vais te donner un autre exemple d'un coureur qui a 30 ans et qui commence seulement sa carrière chez les pros : il débute à un âge moyen, en cadet/junior, mais par le VTT et le cyclo-cross. Il est plutôt bon au niveau régional, mais ne va pas voir plus loin. Au début de ses années espoir, il monte en première caté sur la route, mais sans vraiment le vouloir. Bon, sa dernière course pour monter il la gagne devant Kenny Ellissonde alors champion de France Junior, ce qui montre qu'il a un bon petit niveau. Puis il a des ennuis de santé, avec un genou récalcitrant. Il doit se faire opérer, ça se complique, il ne peut pas courir. Alors il arrête le vélo pendant 4 ans, finit ses études, trouve un bon boulot grâce à son diplôme d'ingénieur, s'installe dans la vie avec sa compagne, achète un appartement. Il voyage beaucoup, profite de la vie, s'ouvre sur le monde. L'année de ses 26 ans, il a envie de reprendre le vélo. Il commence en 3e caté, et en trois mois il remonte en 1ere. Tout en travaillant à plein temps dans l'aéronautique. Il fait une saison et demi comme ça, avec quelques résultats intéressants. Note que le gars bosse à plein temps, qu'il roule le soir à la pile, par tous les temps, et qu'il ne se cherche pas d'excuses. L'année de ses 28 ans, il se décide à demander à son employeur un après-midi par semaine, histoire de rajouter une sortie longue dans la semaine. La perte de salaire est compensée par le petit fixe que lui donne son nouveau club, parce que le gars s'est distingué par ses résultats. L'année suivante il remporte 9 victoires, et se voit proposer un contrat pro, alors qu'il travaille 32 heures par semaines. Il hésite un peu dans un premier temps, parce que cette entrée chez les pros par la petite porte lui fait perdre environ 40 % de son salaire dans l'aérospatial. Mais c'est l'année de ses 29 ans, et son employeur lui offre la possibilité de prendre 2 ans de congés sans solde, c'est le moyen de vivre son rêve. Voilà, il va finir sa deuxième année, mais comme il est plutôt bon et qu'il a déjà gagné chez les pros tout en se montrant à son avantage face à des coureurs renommés, sa carrière est lancée. Son salaire l'an prochain va être multiplié au minimum par 3, mais là n'est pas le plus important. Il a assuré ses arrières, et peut vivre son rêve, aller au bout de ses possibilités. Et tu vois, il a gravi les échelons en travaillant à plein temps, avec des horaires fixes. Il a malgré tout fini par être repéré. On ne lui a rien donné : il est monté en première catégorie avec autant de temps disponible que toi, il a ensuite eu la possibilité de prendre UN après-midi par semaine, parce que ses résultats en 1ere justifiaient qu'il ait en contrepartie un petit fixe dans un club amateur. Puis il a gagné des courses, et là seulement il a eu la possibilité de ne faire que du vélo en passant pro, mais le choix n'était pas facile, il impliquait de prendre des risques financiers. Alors si tu étais si bon que ça, je pense que ton talent aurait fini par exploser aux yeux de tous, et pas seulement à ceux de tes copains à qui tu peux raconter des histoires pour te faire mousser. Allez, au boulot !

Alors la principale différence entre les deux systèmes vient du liquide utilisé. - Pour Shimano : huile minérale, inoffensive pour les joints et la peinture, insensible à l'humidité, fiable, mais très sensible à la hausse de la température. - Pour Sram : huile DOT, corrosive pour les joints et la peinture, très sensible à l'humidité, ce qui impose des purges plus fréquentes, et beaucoup plus résistante aux hausses de températures lors du freinage. Mais aussi : - Pour Shimano autre que nouveau Dura-Ace et Ultegra : poignées trop grosses, action au levier trop douce et impression On/Off, pas de réglage de la garde, jeu en avant de l'action du levier (qui sert de "Fusible" en cas de chute paraît-il). - Pour Shimano nouveau Dura-Ace et Ultegra Di2 : leviers de taille identique à ceux du freinage à patins, feeling du levier au freinage identique à celui du patin, réglage possible de la garde - Pour Shimano : freinage en 140 dosable comme freinage patins, beaucoup plus puissant en 160, rotors 140 qui hurlent quand trop chaud, voilage des disques fortement sollicités. - Pour Sram : poignées trop grosses, action au levier spongieuse (ce qui perturbe le feeling), réglage de la garde, rotors 160 moins puissants que les 160 Shimano (et comparables aux 140 Shim), rotors qui sifflent lorsque fortement sollicités, étriers qui manquent de "retour" lorsque fortement sollicités (avec bruits de frottements), système plus léger que Shimano.

Pour le carbone, je te l'ai dit : il y a mille façons de faire du carbone, dont la plupart sont invérifiables. C'est d'ailleurs pour cette raison que jamais je n'achèterai de copie chinoise, et sans doute jamais aussi de "générique". Avec une marque reconnue, tu as au moins l'assurance que les cadres et fourches ont passé les normes de validation européennes et UCI. Alors bien sûr ça ne change rien en cas de chute, mais ça limite quand même les risques de casse juste à cause de la fatigue. Pour les guidons, j'ai résolu le problème car je n'en utilise pas en carbone. Je préfère et de loin un cintre en alu, pour une question de rigidité, et de risque de casse en cas de chute (l'alu va plier alors que le carbone peut casser, et pire, casser plus tard après la chute). Pour les freins à disque, c'est moins compliqué : il y a en gros trois systèmes pour la route. Shimano, Sram et Campa. On connait les qualités et défauts des deux premiers, et le troisième est invisible.

Si les roues bloquent c'est que tu as freiné trop fort, La bonne blague Sinon à VTT la différence c'est que tu as des pneus larges et crantés, gonflé à 2 bars et avec une fourche suspendue.

Quel est le rapport? De plus concernant le carbone, c'est un mauvais exemple : il existe une multitude de façons de faire du carbone. Le matériau seul ne justifie pas une défaillance.

Ca tu le sais déjà. Je reviens dans la discussion parce que tu parles de tailles de disques. Et tu balaies mes arguments en disant que je n'aime tout simplement pas. Je ne suis pas contre les disques. Je n'en veux pas pour moi, mais c'est autre chose. Non, je t'explique ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Je t'explique aussi pourquoi tout le monde avec la même taille de disque, ça ne marche pas. Pour un cyclo, pourquoi ne pas personnaliser la taille des disques, effectivement. Mais en course, ça ne marche pas. Tu as des exemples tous les jours des difficultés que ça procure. Tu mets Ellisonde avec des 140, et ça marchera très bien. Tu mets Rowe avec les mêmes disques en montagne, ils voilent et les mécanos les récupèrent bleuis par l'échauffement. Pour régler le problème, tu mets Ellissonde et Rowe avec les m^mes disques de 160, mais Ellissonde a ses roues qui bloquent sans aucun feeling. Tu leur mets à chacun des disques différents, et comment tu fais pour le dépannage entre coureurs, par l'équipe, et encore pire avec la voiture neutre ? Voilà la problématique principale, qui n'existe pas avec un freinage à patins.

J'ai expliqué plus haut pourquoi les patins étaient plus adaptables à des différents gabarits. Enfin, tu remarqueras que sur la route, Shimano préconise du 140 à l'avant et à l'arrière pour un feeling proche des freins à patins. Le 160 chez Shimano, c'est pour les gros (et Shimano en a conscience, puisque ce sont leurs recommandations). Problème : les 140 pour des gabarits moyens chez les pros, ça impose de fréquents changements de Rotors. Et dans le même temps, Sram met du 160 pour une utilisation route. Alors où est la standardisation et le côté pratique en course ?

Heu oui d'accord. mais mettons une voiture de 1500 kg (ce qui est assez classique). Le constructeur décide après essais d'adapter une taille de disque pour le système de freinage avec un poids maximum de charge autorisée. Que ce soit moi avec mes moins de 60 kg ou un type qui fait 120 kg, cela a peu d'influence sur le poids total. Sur un vélo qui fait 7, disons 8 kg pour un vélo à disque 😃, la différence de poids entre le même vélo + moi et le même vélo + le type de 120 kg est presque du simple au double. Il est simple de comprendre alors que le même vélo avec le même système de freinage ne peut pas être adapté à deux gabarits aussi différents. Enfin pour ta dernière remarque concernant la puissance des freins d'une voiture, il y a l'ABS. Ce qui n'existe pas sur un vélo pour l'instant.

Oui mais on a déjà parlé de cet aspect plusieurs pages avant. Un disque trop grand est trop puissant pour un gabarit léger. Si on prend l'exemple d'un véhicule (voiture ou moto) les disques sont adaptés au poids de la machine. Or, le poids de la machine sur un vélo ce n'est presque rien par rapport au couple homme-vélo.