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Jean GUY

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Tout ce qui a été posté par Jean GUY

  1. Je pense qu'il y a des pertes sur HT. Je ne sais pas comment ils calibrent le truc, mais j'ai constaté environ 10% de différence pour le même effort fourni entre la route et le HT.
  2. Résultat identique -50 watts?? Et sinon, c'est sûr qu'avec ton propre vélo c'est le top. Mais comment ça se passe concrètement?
  3. max 1066 20s 807 30s 669 50s 599 2mn 448 5mn 391 13mn 315 20mn 310 Ce qui est intéressant, ce sont plutôt les valeurs en w/kg. Je fais 57kg pour 44 ans.
  4. Un peu de lecture : http://www.velochannel.com/33000-km-avec-un-quarq-6079
  5. Les gros cons de cyclistes sont quand même moins dangereux que les gros cons de chasseurs.
  6. Petit aparté, l'intérêt du test machine est aussi de déterminer les seuils précisément, et la VO2max. Les tests en labo partent du principe qu'à protocole équivalent, on peut étalonner un sujet par rapport à d'autres. On en ressort des valeurs en watts, fréquence cardiaque, échanges gazeux, lactatémie, etc. et on calcule le VO2 max. Sauf que ça ne tient pas compte la plupart du temps de l'ensemble homme-machine. Un cycliste, qui plus est bien entraîné, n'est pas qu'un moteur qu'on peut mettre sur n'importe quel vélo. Il y a les cotes de position (hauteur, recul, longueur, manivelles, position du cintre, etc.) qui font que l'humain fait corps avec son vélo, et en obtient le meilleur rendement. Avec un vélo de laboratoire, il est impossible de se retrouver exactement dans les mêmes dispositions que sur le terrain. J'ai vu de tout dans le domaine : vélo trop grands et inréglables en longueur, pédales à cale-pieds, sans compter l'étalonnage différent des machines selon les centres. Alors le labo te donne des valeurs, mais qui sont peut-être précises à 5% près en watts (rapportées à la fréquence cardiaque et/ou à la lactatémie) compte tenu des problèmes de position, et des VO2 max approximatives, en fonction de la motivation du jour. Avec un test de terrain, les choses sont finalement beaucoup plus simples : tu pars dans un col (ou sur une partie de plat chez moi, mais c'est plus dur) et tu fais un test de 20' au meilleur de tes possibilités. La puissance moyenne tenue sur 20' te donnera ton seuil anaérobie exprimé en watts. Il est facile ensuite de cibler tes exercices sur cette puissance pour la faire évoluer soit en nombre soit en durée. Il est facile aussi de reproduire régulièrement ce test pour juger de l'évolution de ta forme. Idem pour un test de 5' (plus facile à faire en bosse chez moi), qui te permettra de connaître ta PMA exprimée en watts. Tu peux ensuite imaginer tout un tas d'exercices autour de cette valeur pour la faire progresser en nombre. Je rajoute personnellement des tests sur 5'', sur 30'' et sur 1'. Dans le premier cas, je sais ou j'en suis en puissance max, et donc en explosivité. Dans les autres cas, cela me donne une indication précise de ma résistance à l'acide lactique, sur des efforts en puissance pure, qui sont très utiles en course. Bref, avec un capteur de puissance et des références qui deviennent de plus en plus importantes au fil du temps, tu es mieux armé pour te préparer efficacement, sans passer par la case test labo.
  7. Donc à la limite on est bien d'accord. Le problème n'est pas la chasse, mais les gros cons de chasseurs. Tu as bien résumé.
  8. Pour les tests d'effort, je trouve pas cela nécessaire. Sur la machine tu n'as pas la même position (et de loin !), pas les mêmes conditions (humidité, transpiration) et pas le même mental. Sur la machine j'avais 50W de moins que sur mes tests terrains. A tel point que je ne fais que des tests terrains, bien plus fiables et moins cher. Les machines mesurent la puissance globale. + 1000 ! Surtout qu'en se servant de la courbe PPR, tu n'as plus trop besoin de faire de tests à mon avis. Et sinon, pour la répartition G/D, j'ai un poil plus d'écart en période hivernale, quand je fais de la CAP à côté (52/48 au max). Mais surtout, le plus étonnant, c'est que j'ai un très léger décalage quand je roule en foncier, sans tri réfléchir. Par contre, dès que je fais un effort spécifique (fractionnés) ou même un sprint max, je repasse à 50/50 !
  9. Pas de polémiques pour moi. Je t'avoue que je t'ai volontairement "cherché", car je savais exactement où tu voulais en venir et à qui tu voulais faire référence. Je me suis beaucoup renseigné sur la question, lorsque j'ai préparé au printemps un dossier publié dans Vélo Mag sur les capteurs de puissance. J'ai interrogé divers intervenants et entraîneurs en France, qui usent tous des mêmes références. C'est un peu comme les roulements céramiques : il suffit qu'un ou deux experts déterminent leur faible utilité après un protocole de test, pour que tout le monde ou presque prennent leurs conclusions pour argent comptant. Pourtant, à l'étranger, on trouve d'autres études sérieuses qui montrent un faible gain, certes, mais un gain quand même. Je note également que AL est intervenu sur un sujet cdp dans l'Acheteur Cycliste récemment, et j'ai vu sur un autre forum que certains interprétaient assez mal ses propos. Cela me semble donc assez injuste que d'autres appareils que SRM et Powertap soient désapprouvés de la sorte, alors qu'ils sont devenus dignes de confiance. Par ailleurs, c'est vrai qu'il y a eu quelques problèmes sur les Quarq de première génération, et que concernant Stage, la mesure uniquement sur la jambe gauche peut poser problème (pas pour moi qui pédale 50/50 ou 51/49).
  10. Pour l'affichage et l'analyse des données de puissance, un 500 est suffisant. Tu paramétrer l'affichage comme il te plait. Personnellement, j'utilise la moyenne de puissance sur les 3 dernières secondes, la puissance moyenne de la sortie et du circuit intermédiaire en cours, la puissance max, la répartition droite/gauche (compatible avec certains capteurs seulement). Tu peux ensuite analyser ton ficher sur Golden Cheetah ou Training Peaks, voire en plus simple directement sur Stava (à condition d'être membre Premium, à 6 $/mois) Tu peux faire tout cela avec un Bryton (selon les modèles), mais l'importation sur Strava sera moins simple. Car tu devras d'abord importer le fichier sur ton ordinateur, puis l'importer dans Strava. Alors qu'avec un Garmin, la liaison est directe entre le compteur et Strava.
  11. De plus, il me paraît péremptoire d'affirmer qu'un capteur est sûr s'il n'a pas été testé. ;-) Je pense que tu devrais revoir la définition de péremptoire dans le dictionnaire. Testé par qui? Ainsi donc Alban Lorenzini serait le seul et unique spécialiste, qui validerait ou non un appareil? Je ne me prononce pas sur le Stage, que je ne connais pas, et dont je ne peux affirmer avec certitude qu'il est oui ou non utilisé par la Sky pour des séances d'entraînement sérieuses. Par contre, pour le Quarq, je sais qu'il est utilisé en course et à l'entraînement par la Quick Step. On a déjà vu moins sérieux comme équipe, et aussi comme encadrement. De même, je connais un coureur pro qui est revenu à un Quarq avoir avoir utilisé - et détesté au vu des nombreux bugs rencontrés - un Powertap. Je précise que c'est un capteur qu'il achète pour son vélo d'entraînement. S'y ajoutent les expériences que j'ai vécues avec un SRM mal calibré et qui donnait des valeurs complètement farfelues. Choses que je n'ai pas connues avec deux Quarq différents sur le même vélo, et qui m'ont permis de superposer des courbes de PPR à un ou deux watts près sur deux saisons différentes. Et accessoirement de travailler et suivre précisément l'évolution de ma forme. Enfin, il y a d'autres tests comparatifs, publiés ailleurs qu'en France, qui démontrent l'utilité et la précision d'autres capteurs que le SRM. Même la société Matsport, qui importe SRM et Powertap en France admet qu'il est fort possible que d'autres capteurs soient aussi fiables que les sus-cités (ce qui exclue catégoriquement Garmin et Look par contre). Alban Lorenzini regrettait ne pas avoir reçu en prêt un Quarq pour le tester. Je suis étonné que pour toi les seules limites de validation d'un appareil ne reposent que sur l'avis d'une seule personne, aussi pointue soit-elle dans ses analyses, alors même qu'elle n'a pas eu accès à tous les appareils du marché. En tirer des conclusions catégoriques est donc totalement hors de propos.
  12. Là n'est pas mon propos. Alban Lorenzini dit lui-même qu'il n'a pas tout testé, et notamment les cdp Quarq. Or il se trouve que j'utilise un Quarq. Et que c'est mon deuxième. Il s'avère aussi que les valeurs des deux capteurs sont trés cohérentes. Comme j'ai pu le constater en superposant mes PPR. Il me semble donc péremptoire d'affirmer que seuls les cdp validés par AL sont dignes de confiance.
  13. A moins que tu puisses acheter un powertap ou un srm, tous les autres cdp ne sont pas au niveau requis pour pouvoir faire des entraînements correct (dérive erratique de 5 à 20% selon les modèles, autant dire que tu ne sais pas ce que tu travailles -et autant rester au cardio vu leurs tarifs !!). D'où tiens-tu ce jugement si péremptoire? Pour info, j'ai vu des SRM et des Powertap déconner aussi. Et d'autres capteurs fonctionner parfaitement.
  14. Jean GUY

    Pinarello F8

    Je sais que ce n'est pas drôle, mais tu ne devrais pas le prendre comme ça. Peut-être que je dis cela parce que je viens de passer commande de mon septième Pinarello, et donc que je sais exactement à quoi m'attendre. Annuler ta commande ne changera rien pour Pinarello, car leur réputation en ce domaine n'est plus à faire. On sait que les délais sont longs, et qu'en plus même si tu ne prenais pas ton vélo, il trouverait très vite preneur, au vu de la demande. Pour info, un de mes potes a commandé le nouveau Specialized Tarmac le 15 juillet. Livraison prévue le 15 septembre. Et finalement repoussée logiquement au 15 novembre (et encore, tant qu'il ne l'a pas, on verra bien samedi).
  15. Alors, pour apporter encore des précisions, et parce que tu sembles ne pas comprendre : un générique Pina n'existe pas. C'est forcément une copie si ce n'est pas un vrai. Des génériques de modèles Pinarello, ce n'est pas possible, car Pina dispose bien d'un département RD, et étudie bien ses modèles. Donc les modèles sortent avec le nom Pina, ou ne sortent pas. Imaginer le contraire, c'est simplement entretenir le flou autour des copies.
  16. Un générique, c'est un cadre no name, auquel une marque sans imagination ou sans moyen de RD a collé un sticker. C'est pour cette raison que l'on trouve parfois le même modèle sous différents noms.
  17. En tout cas, comme je n'ai pas eu l'occasion de te le dire sur l'autre post, il est magnifique ce vélo. Et compte tenu de tes sensations, tu vas recourir :)
  18. UN PINA GENERIQUE CA N'EXISTE PAS !!! Et pour ton info, le niveau de vie à Taïwan est le même que chez nous (les salaires donc). Ce qui n'est pas le cas en Chine. Pas encore.
  19. Une bonne fois pour toutes, un générique Pinarello n'existe pas. Soit c'est un cadre Pinarello, fabriqué à Taïwan, certes, mais Pinarello quand même, soit c'est une copie. Une vulgaire copie. Et posséder une copie, c'est interdit. Et encore heureux pour toi que tu ne sois pas tombé, car non seulement tu n'aurais que tes yeux pour pleurer, mais de plus tu ne pourrais te retourner contre personne en cas de chute causée par la rupture du cadre. A voir également comment ça se passe au niveau des assurances si celles-ci découvrent que le mec qui cherche à se faire rembourser roulait avec un vélo qui n'a pas passé les tests de certification. Enfin, pour ton info, les cadres Look n'ont jamais été fabriqués aux USA. Mais en Tunisie (par une usine Look et une main d'oeuvre tunisienne). Et si tu persistes à penser que les cadres copiés sont les mêmes que les originaux, tu nous expliqueras comment Time arrive à être copié en Chine, alors que les cadres Time sont fabriqués en France. Tu nous expliqueras aussi comment les copies qui se font passer pour des vrais n'emploient pas la même fibre de carbone que les originaux (par exemple un Pinarello Dogma original c'est en fibres 1k et pas en 3K ni en 12K) et comment les copies peuvent être proposés avec une boîte de pédalier en BB30 ou en BSA quand les originaux sont en pas italien. Et dis nous ensuite que ce sont les mêmes....
  20. Tu roules avec un vélo de contrefaçon?
  21. Un De Rosa Made In China à 1000 € ? Et qu'est-ce qui te fait dire que ce n'est pas une contrefaçon?
  22. Tu es en train de tout confondre. Alors que j'ai pris la peine d'expliquer plus haut. C'est désopilant...
  23. Puisque c'est la troisième fois que je te pose la question et que tu ne veux toujours pas répondre, emporté que tu es par ta mauvaise foi : c'est quoi pour toi un générique?
  24. Tu penses ce que tu veux. Le mec qui se permet de communiquer sur Internet, il le fait parce qu'il contourne les lois des pays des marques qu'il attaque. Et qu'il est très difficile à distance de faire interdire un site Internet. Quant au reste de ton message, ce serait oublier la contrefaçon qui existe dans le textile par exemple. Dans ce cas, il s'agit bien d'entreprises très organisées qui la pratiquent. Et pourtant, tout le monde a bien conscience que ce n'est pas la même chose que les produits originaux. Reste enfin les problèmes de conception dont j'ai parlé plus haut. Ils existent bien.
  25. La différence est avant tout dans la volonté d'abuser le client (ou les copains du client). Il y a vraiment de tout à Taïwan et en Chine. Depuis les usines les plus Hi Tech en matière de carbone (comme Giant, qui fabrique pour beaucoup de grandes marques) aux bouis-bouis au fond d'une ruelle. Les "bons" génériques sont en général fabriqués par des usines ayant pignon sur rue, qui reclassent des moules et des procédés de fabrication déjà amortis et/ou qui n'appartiennent plus aux marques ayant investi dans ces moules. Les copies sont fabriqués par des bandits qui veulent se faire du fric sur le dos d'une marque, en abusant le client, et qui lui même veut abuser ses potes du dimanche matin, parce qu'il n'a pas les moyens d'acheter un vrai. Concernant les génériques, le problème principal est qu'on a très peu de garantie quant à la qualité du carbone utilisé. Sans doute que pour baisser les prix au maximum, même si les moules sont largement amortis et qu'il n'y a pas de marketing à amortir, la proportion de résine utilisée est plus importante que celle de fibre de carbone. C'est solide, mais ce n'est plus tout à fait du carbone. Concernant les copies, rien ne ressemble plus à un carbone, qu'un bout de plastique. Sous la cosmétique très ressemblante aux vrais, on ne sait pas ce qu'il y a en dessous. Et quand on sait que c'est une copie et donc que c'est une arnaque, on imagine bien que les concepteurs ne sont pas à ça près pour rogner sur la qualité du cadre, et surtout sur la sécurité. J'en reste à une expérience vécue il y a deux ou trois ans, avec un copain responsable d'une marque de vélo. A Taïwan (parce que ces vélos à lui sont fabriqués dans différentes usines là bas), il a acheté deux génériques (carbone sans marques, qui ressemblait à ce qui se fait un peu partout) : un monocoque et un "tube to tube". 500 $ chacun. En rentrant, il a découpé les deux au dremel dans le sens longitudinal. Pour le monocoque, pas de soucis, si ce n'est une épaisseur des tubes assez importante, et une finition intérieure sans beaucoup de soin. Pour le tube to tube par contre, une catastrophe : plus d'un cm de jour entre les tubes, seulement cachés par la couche de finition. Imaginez ce que ça peut donner dans la descente du Ventoux à 90 km/h... La différence avec un cadre de marque, c'est que si une telle malfaçon était révélée, ce serait un scandale et la marque serait au minimum obligée de rappeler ses modèles et de payer des dommages en cas de chute. Avec un générique ou une copie, vous vous retournez contre qui?
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