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Ferdinand BLASER

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Tout ce qui a été posté par Ferdinand BLASER

  1. Non, sous les ponts c’est une mauvaise idée, l’humidité risque d’y régner. C’est pour cela que j’évite les champs qu’apprécient néanmoins certains copains (rosée du matin) et que je privilégie les environnements urbains des villages de campagne.
  2. Non, je fais le choix de rouler léger et donc sans sac de couchage. Je dors dans les abribus, sous les narthex d'église, dans les haies. A l'abri du vent, si possible de la lumière. J'emporte une couverture de survie mais je n'ai encore jamais éprouvé le besoin de l'utiliser. Après une journée et 500km de vélo, en pleine campagne à 3h du matin, tu t'endors assez facilement. Il s'agit de dormir 30 minutes, 1 heure, 2 au plus, avant de repartir. Sur PBP, j'ai dormi 3 ou 4h à Carhaix sur un lit de camp de l'organisation. J'avais le plus grand besoin d'une douche aussi. Je réfléchis encore à quelle organisation adopter pour la Réconciliation, une randonnée de 1600km entre Sainte-Mère-l'Eglise et le Territoire de Belfort organisée sur le thème de la réconciliation franco-allemande, décalée de juin 2020 à juin 2021 en raison de la situation sanitaire.
  3. "Sur un 200km, tu peux partir avec toute ton alimentation ce qui est très compliqué à partir de 300km et impossible sur un 600km." Je ne vois pas l'intérêt de partir sur 300 ou plus avec toute l'alimentation, puisqu'il faut de toute façon s'arrêter dans un café ou une boulangerie recharger les bidons. Mais c'est tout à fait réalisable sur 300 ou 400 en emportant des graines, des petits sandwiches pain de mie et des petites pommes de terre. Des copains habitués au cyclotourisme se préparent leur salade de pâtes et leur taboulé. "Un 600km implique forcément une nuit" J'emploie la solution du merinos. Un tour de cou dans la sacoche, des gants longs que je glisse entre les jambières et le cuissard court, une veste coupe-vent dans la poche du maillot ou au niveau des cervicales comme me l'a enseigné un Ancien. Certes, je voyage léger et je ne suis pas frileux. Mais une sacoche de selle traditionnelle (Topeak Aero Wedge taille M), au plus une sacoche de bikepacking Apidura comme j'avais sur PBP, sont largement suffisantes. "Sur un 200km, tu peux te nourrir uniquement de barres de céréales et de poudre dans le bidon" J'ai résolu le problème de la poudre pour le bidon : je ne roule qu'à l'eau claire. 😆 Cet été, après le déconfinement, j'ai fait en solo Versailles-Chambord-Versailles + quelques tours de Longchamp pour arrondir à 450km : départ 5h15 retour 23h avec deux pauses de 20 minutes à Orléans pour avaler un sandwich et à Chambord pour prendre des photos. J'avais emporté un micro sac à dos avec deux bidons supplémentaires compte tenu de la saison. "tu t'arrêtes manger un plat de pâtes ou une pizza" Non, ça c'est quand je suis avec les copains. Seul, je préfère manger de la quiche, des sandwiches ou des ficelles au chèvre ou aux lardons. Que du froid consommable sans délai. 😉 "3h00 du matin, il est quasiment impossible de se ravitailler" Evidemment ! 😆 Faut prendre ses précautions avant, et penser le cas échéant à sonner chez les gens vers 23h quand on voit de la lumière pour embarquer de l'eau pour la nuit. Cet été étant exceptionnel avec la crise sanitaire, j'ai acheté un Camelbag pour assurer mon indépendance complète sur Angers-Paris en passant par Orléans (355km avec un départ à 19h45). 😛 "il ne faut pas banaliser la chose" Je ne crois pas la banaliser. Je fais part de mon expérience et de mon ressenti. Je n'ai aucune qualité cycliste particulière et pourtant je suis arrivé à prendre du plaisir en longue distance, quels que soient le terrain, les conditions. Mais je ne prétends pas qu'il faut commencer d'un coup à partir à l'inconnu. Jusqu'à récemment, je faisais 250km de vélotaf par semaine. Ça donne une caisse certaine. J'ai eu l'occasion de faire mes expériences, j'ai écoute les conseils des cyclistes plus expérimentés. Rouler en course à 40 de moyenne, il faut des qualités athlétiques évidentes. Rouler longtemps, à condition de rouler avec intelligence, est à la portée de chacun.
  4. "il faut adopter un rythme plus lent, chose qui ne m'est pas naturelle" En longue distance, il faut conserver un rythme régulier, à hauteur de 80% de la FTP, je crois (FTP : https://fr.wikipedia.org/wiki/Functional_Threshold_Power) Comme évoqué par Christian Colombel hier, tu roules régulièrement sur le plat et en descente, tu conserves une puissance identique dans les montées (donc sans forcer). On retrouve ici (comme en course) l'intérêt du capteur de puissance pour surveiller son rythme. Mais on peut très bien rouler sans, à condition de se connaître. C'est mon cas. 😉
  5. "Tu dormais où et comment?" L'hiver à l'hôtel, le reste de l'année dans les abribus, les haies ou les sas de banque, l'été dans les champs. 😆
  6. J'ai une expérience complétement différente de celle de David. Parce que je roule dans le nord de la France, peu vallonné, et lui en région lyonnaise, qui l'est bien davantage ? Parce que je roule beaucoup seul et lui plutôt en groupe ? Parce que je n'ai pas d'expérience de coursier, seulement de la longue distance, alors que lui possède les deux et fait jouer l'une avec l'autre ? Je ne sais pas, mais mes observations sont à l'opposé des siennes. "Une distance de 200km peut se faire en autonomie." Comme un 300. Comme un 600. Ou comme mon Paris-Brest-Paris l'an dernier. Je ne roule qu'en autonomie, avec mon GPS, mes barres de céréales, un billet/une carte bleue pour les cafés et sandwiches sur la route. "La tenue est simple à définir, un cuissard court, un maillot, des manchettes et un gilet coupe-vent." Le cuissard court, pas en hiver. 😃 "600km, c'est autre chose. Il est impossible de partir avec une simple tenue." Je ne comprends pas cette phrase. Pour un 600, j'ajoute seulement à ma tenue de base des jambières et des manchettes, éventuellement une veste plus épaisse, mais je conserve la même tenue de base, sachant que je roule volontiers avec du mérinos (sous-couche et maillot) : l'avantage de la laine, c'est qu'elle garde le frais quand il fait chaud et le chaud quand il fait frais. L'éclairage, je roule presque toujours avec, parce que même pour un 200 je pars souvent de nuit, vie familiale oblige. Et à l'hôtel, je n'ai jamais enfilé une tenue de ville. 🙄 Je dîne tant que les boulangeries/épiceries/restos sont ouverts, j'arrive à l'hôtel pour poser mon vélo, prendre une douche, dormir et repartir. Pourquoi faire une tenue de ville ? "La gestion de l'alimentation est tout aussi différente." Non. J'ai la même gestion de mon alimentation sur 200, 300 ou 600. Des barres, du salé pour varier quand j'en trouve en boulangerie, sinon en supérette. Il est vrai que je m'arrête peu : je roule modérément vite, donc j'évite les pauses longues à m'attabler au restaurant, je privilégie les pauses courtes et espacées ainsi que les boulangeries/épiceries. Juste une pizza le soir ou une assiette de pâtes, mais je m'assure qu'elles me seront servies rapidement. "Sur un 200km, le plaisir que tu associes à la distance est le temps que tu auras mis." Non. On ne met pas le même temps sur un 200 dans le Luberon et un 200 en Camargue. Et encore, je suis plutôt un rouleur rapide (toujours ces contraintes familiales sur lesquelles je ne peux pas trop tirer), certains préfèrent flâner davantage, profiter des paysages et leur plaisir n'est sûrement pas moindre que le mien. "Au départ, tu as forcément une idée précise du temps que tu dois faire. (...) Sur un 600km, le temps n'est jamais la question initiale, elle n'est même pas secondaire." A force de multiplier ces distances, j'ai une idée assez précise des temps que je fais sur 200, 300, 400 ou 600 km. Ensuite je m'adapte aux circonstances. Quand il y a des rafales de vent à plus de 80 km/h de face ou 3/4 face, on prend son mal en patience, en attendant de tourner pour en bénéficier de dos. J'avais en tête un temps sur PBP si la météo restait sèche, un autre temps s'il se mettait à pleuvoir. Le temps est tout aussi important sur un 600 que sur les autres distances, sinon plus encore du fait de sa relative rareté et donc de son caractère d'entraînement en conditions réelles, lorsqu'il est effectué en préparation d'une distance plus longue. J'en ai fait en solo, en peloton, sans forcer avec une copine. Circonstances différentes, enjeux différents, mais à chaque fois je savais, nous savions ce que nous voulions et nous scrutions avec attention les temps de passage. "A l'arrivée d'un 200km, il y a de la lassitude sur les visages." Lorsqu'il est effectué dans des conditions exécrables, peut-être. Mais j'ai accompagné suffisamment de copains sur leur premier 200 pour constater la banane qu'ils avaient de réussir cette étape. "Pour réussir un 300km, il faut partir avec des collègues expérimentés" C'est toujours une bonne chose de s'entourer de collègues expérimentés lorsque la distance s'allonge. "Il est une notion très importante, c'est qu'il y a un mur à 250km" Je n'ai jamais éprouvé ni jamais entendu parler de mur à 250km. Le mur est à 400km, parce que 400km c'est 16-18 heures et donc l'été ça tient dans la journée (4h>22h). En revanche, la distance suivante, le 600, impose en effet de passer la nuit dehors, soit à rouler soit à dormir. Mais 250km, c'est une dizaine d'heures donc 6h>16h ou un peu plus si on s'arrête déjeuner un burger au resto. Rien de particulier.
  7. Dans quelle région roules-tu ? Regarde sur le site de la FFVelo, les brevets de randonneurs mondiaux. Il en existe de 200, 300, 400 et 600km, parfois 1000km ou 1200km. Selon la région et la période, tu peux trouver des groupes plus ou moins étoffés qui roulent à des vitesses plus ou moins élevées. Cela peut être l'occasion de faire des rencontres et d'apprendre au contact de cyclistes plus expérimentés. Mon conseil : sur 200, selon la région et le D+, tu prévois 2 pauses à 70km et 140km (ou 3 pauses tous les 50km si tu es dans une région très vallonnée). Il faut augmenter les distances progressivement. Je ne sais pas d'où tu pars, mais disons 120 puis 140, 160, 180 et 200. Avant de partir, consulter la météo pour éviter un jour de pluie (si tu peux) et t'assurer de rentrer vent de dos (ou au moins vent 3/4 latéral) pas vent de face. Tu peux soit faire une boucle (départ & retour au même point) soit, selon l'endroit où tu habites, et s'il y a un fort vent, partir vent de dos et rentrer chez toi en train. Attention, dans les TER tu peux en général installer le vélo sans housse et sans le démonter mais dans les autres trains, une housse est demandée et il faut démonter roue avant et/ou arrière. Si c'est exceptionnel, un sac poubelle peut servir de housse, mais si tu y prends goût, tu auras vite envie d'une housse plus commode quoique plus onéreuse. 😉 N'hésite pas si tu as des questions. 😆
  8. "200km me semble plus compliqué que 600km. Ca n'est pas du tout la même gestion de l'effort. Après un périple de 200km, pour lequel on a tendance à partir en mode sportif, on finit épuiser, avec le sentiment trompeur qu'on n'est pas fait pour plus long." Je n'ai pas compris ce paragraphe. Je ne comprends pas comment 200km peut être plus compliqué que 600km, à moins de parler d'un cycliste entraîné pour le 600 et d'un novice pour le 200. Ou de partir sur un 200km en peloton comme on le ferait sur une course de 80km.
  9. "Sur ce fil il me semble qu'il y a confusion entre cyclotourisme et ultra. 1000 bornes en 5 jours ça s'apparente à du cyclotourisme. (...) Mais ça n'a rien à voir avec l'ultra distance. Pour moi l'ultra commence à 600 km et/ou 24h d'une traite." Je suis d'accord avec toi. 😉
  10. "de longues distances 1000 bornes en cinq étapes mais avec l assistance (...) ....j y ai déjà pensé , bordeaux dunkerque (...) pour vous , cela vous semble possible ?" Bien sûr Jean-Pierre. Les Diagonales de France. 😄 http://www.diagonales-de-france.info/
  11. Je pratique la longue distance (200-600km). L’ultra, c’est la marche suivante, mais la longue distance c’est déjà le pied. :)
  12. Je roule en chambres, sur la route comme en gravier. Je ne pratique celui-ci qu'occasionnellement, c'est plutôt une pratique festive avec les copains à la différence de la route où je roule très principalement en solitaire. 😆 Grâce à mes habitudes de la longue distance, j'avais 3 chambres, mais je ne faisais pas le fier sur la dernière portion du chemin jusqu'à la gare que j'avais prévu de gagner pour rentrer en train. 🤐
  13. Les Overide 35, c'est pas mal sur route sèche, c'est un pneu assez roulant. Mais dès que la route est humide, ils crèvent de peur. Mauvais souvenir d'une triple crevaison en 35km (en TT certes, pas en TL). 📢
  14. Oui, dans la limite de 25 personnes présentes à l'enterrement. Sur l'attestation, il faut cocher la case "motif impérieux". https://www.liberation.fr/checknews/2020/10/31/puis-je-assister-a-des-obseques-ou-un-mariage-dans-une-autre-region-pendant-le-confinement_1804091
  15. "Je ne sais quoi en penser." Et bien moi je vais te dire quoi en penser : il y a une règle, elle vaut pour tous, cyclistes, chasseurs, promeneurs etc. J'imagine que rien n'empêche les chasseurs qui possèdent un grand terrain de tirer les animaux qui y passent. Mais les chasseurs qui ne respectent pas le confinement, j'espère qu'ils vont se faire pruner. De 135€, je te rassure, pas d'une décharge de chevrotine. 😃
  16. David, c'est dommage que ta haine de la chasse et des chasseurs t'aveugle au point de colporter des contre-vérités. 🙄 Selon Bérangère Abba, secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité : "C’est uniquement sur demande de l’autorité administrative afin d’éviter les dégâts aux cultures et forêts dus à prolifération du grand gibier que des actions exceptionnelles de chasse pourront avoir lieu." Les chasseurs n'ont pas le droit de décrocher leur fusil à leur initiative pour partir chasser. Ça correspond à l'avant-dernière case de l'attestation : "Participation à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative". Autrement dit, la quasi-totalité des fusils vont rester au râtelier (et c'est bien normal).
  17. Arkea est une équipe ProTeam, pas une équipe WorldTour (ils ont postulé, mais en vain). 😉 Sur le fond, je suis d'accord avec toi ! 😃 (mais je n'ai pas regardé la composition de l'équipe, j'imagine que ce ne sont pas les cadors du team 🤐)
  18. "je crois qu'avec Tommasini ça ne s'est pas trop bien passé..." Ça, c'est une sacrée surprise... 😆 Quand on sait à quel point JG est ouvert à la discussion et susceptible d'écouter le point de vue de l'autre, j'imagine parfaitement la scène... 😃 (même si évidemment, qu'une soudure puisse lâcher sur son Tit'âne Tommasini, c'est sûr ça peut légitimement surprendre 😕)
  19. En longue distance, ça ne sert pas à grand-chose de rouler trop vite si cela implique de s'arrêter souvent ou longtemps. Autant que la gestion de la vitesse roulante, c'est la durée des pauses qui joue. J'ai la chance de me nourrir facilement de barres de céréales et d'eau claire, en revanche à la différence de David Pauthier par exemple, j'ai besoin de dormir. Ne serait-ce que parce qu'en arrivant à la maison, je dois prendre mon tour avec les enfants, je ne peux pas laisser ma femme gérer seule quand je suis absent et ensuite le temps que je me remette. 😆 Donc je m'arrête faire de l'eau tous les 100-150km (selon la saison) soit dans une boulangerie (et j'en profite pour acheter une viennoiserie ou sandwich, parce que c'est important d'alterner avec du salé, on finit par en rêver sur le vélo à force de barres ou de pâtes de fruit 😉) soit dans un café soit dans une épicerie soit dans un cimetière (si je n'ai pas besoin d'acheter du solide). Je roule le plus souvent seul : pas de pause clope à faire, je préfère manger en vitesse un sandwich ou une quiche froide que m'attabler trop longtemps pour une assiette de pâtes ou une pizza (sauf l'hiver quand il fait très froid). J'essaie de tenir un 200 en moins de 8h, un 300 en une douzaine d'heures, un 400 en 16h-18h. L'an dernier j'ai fait le BRM 600 d'Angers en solo en 26h30 (dont une pause de 0h30 adossé à une vieille cabine téléphonique France Telecom : il y avait plein d'araignées dedans, j'ai préféré rester à l'extérieur. 😃) Les temps que je donne sont indicatifs lorsque les conditions météo sont correctes. Évidement le vent de face ralentit et s'il pleut, c'est facilement 2km/h de moins.
  20. La barrière, amha, c'est moins les 300km que les distances supérieures à 400km. En tout cas dans mon expérience de cycliste roulant dans le nord/nord-ouest de la France, sans col. Pour 400km, il faut compter environ 3.000m de D+ soit 16h-18h de vélo. En partant à 4h du matin, on peut boucler le 400 sans rouler toute la nuit. J'ai fait comme ça sur mon premier 400, plus récemment sur Versailles-Chambord-Versailles roulé en solitaire à la sortie du confinement. Mais en général le départ des randonnées officielles (notamment les BRM de préparation à BPB) sont donnés entre 14h et 16h donc il faut rouler toute la nuit. C'est là la vraie barrière.
  21. "aller au bout, ne pas abandonner, ce dépassement de soi que Ferdinand évoque. Et puis, c'est aussi enquiller les kilometres en profitant du paysage, découvrir de nouvelles régions, rouler la nuit... Tu te découvres, tu te retrouves en tête à tête avec toi même, moment d'introspection..." Ton texte, c'est exactement mon ressenti. 🆒
  22. Je dirais, sans grande originalité, le dépassement de soi. :)
  23. L’endurance, c’est vraiment une question d’entraînement. Évidemment si tu as des objectifs de temps stricts, c’est plus ardu. L’important c’est de bien se connaître, d’analyser ce qui convient à son corps et de disposer d’un matériel adapté (pour ça faut rouler par tous les temps). Sans négliger, évidemment, le facteur chance : la pluie sur 1200 bornes comme PBP 2007, ça amplifie grandement les difficultés naturelles d’une telle randonnée.
  24. Pour PBP, j’avais une sacoche de cadre supérieur Zefal (pour la batterie externe servant à recharger le GPS et les lampes) et une sacoche de selle Apidura (avec le change complet : cuissard, maillot, sous-couche et le matériel de réparation : chambres à air et démonte-pneu).
  25. J'emporte une couverture de survie sur les distances 600+ km en cas d'incident/accident, mais je ne m'en suis jamais servi. J'ai des copains qui en utilisent, souvent des couvertures à usage unique (plus légères que les couvertures réutilisables), ils les replient pour la suite du voyage. Je roule souvent avec du mérinos (maillot, sous-couche, chaussette), je trouve que le matériau est à la hauteur de sa réputation (frais quand il fait chaud, chaud quand il fait frais). Pour la nuit, je te l'ai dit, j'enfile des manchettes, des jambières et des gants longs. Je garde mes chaussures de vélo au pied et comme je roule avec une casquette sous le casque, j'enlève le casque (pour le confort) mais je garde la casquette. Tu peux emporter un bonnet (plus chaud qu'une casquette) et un tour de cou (afin de réduire les échanges thermiques par le cou). J'enfile le coupe-vent et hop je suis prêt à dormir. Mais je reconnais que je ne suis pas très frileux.
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