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Olivier BALLY

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Tout ce qui a été posté par Olivier BALLY

  1. Bernard, Je ne suis pas testeur de matériel mais je me documente beaucoup sur les tests pointus des bancs de tests et j’oriente mes achats vers ce qui est supposé marcher, je teste et valide ou non. Par exemple j’ai déjà mis de côté pour mon usage un boyau très performant qui n’était pas assez solide à mon goût. Je roule aussi depuis 7 ans au capteur de puissance et l’un de mes objectifs consiste à réduire ma consommation de watts pour rouler seul à 30kmh de moyenne. En cela, mes 4 axes d’amélioration ont été la position, le textile, les roulements céramique et les pneus. Malgré l’arret de la compétition ces gains me permettent de maintenir les mêmes vitesses qu’avant sur 2-3h , car je n’aime pas papillonner quand je roule en plaine.
  2. Super compliqué de comparer Vuelta-Giro et le TDF de l'autre côté. Giro et Vuelta ont fait très tôt le choix d'intégrer des arrivées compliquées. Le gigantisme du TDF oblige à rester sur des arrivées aménageables pour les suiveurs, avec des critères exigeants. Le niveau actuel est si dense que les % en dessous de 10% ne permettent plus les attaques. Pour casser les trains des équipes, il faut donc arriver à des 12% ou plus sur des distances de plusieurs km. Là, ça limite vraiment les possibilités en France. Je pense que le Gravel pourrait se développer à l'avenir afin de diversifier les routes et en trouver des plus sélectives (pression des fabricants, arrivée du disque ?). Froome a montré la voie en gagnant le Giro 2018 grâce au gravel du Colle delle Finestre. En tous cas, il y a un vrai travail à faire pour durcir les arrivées des étapes de plaine avec 2 objectifs: étirer le peloton pour réduire les risques, proposer plus de spectacle que 200 coureurs à 8 de front/60km/h à 5km de l'arrivée. Il y a eu de très belles arrivées ces dernières années, lorsque le parcours proposait 2-3 talus dans les 10 derniers km. On peut aussi remplacer les talus par des routes très étroites afin de garder la possibilité d'avoir des pur sprinters à l'arrivée.
  3. Je pense que la suppression seule des capteurs est insuffisante. Les pros le garderont à l'entraînement, et pourront avoir sur leur compteur une version approximative de la puissance, calculée par GPS ou baromètre. (dans ce cas on peut avoir des chiffres précis, qui ne seront faussés qu'en cas de vent fort dans des pourcentage faibles). Pour que ça marche il faut supprimer capteurs, cardios et oreillettes. Si on supprime les capteurs, les coureurs trouveront la parade en croisant les données cardio + altimètre. Par contre on ne va pas supprimer l'ardoisier, qui est ancré dans la tradition. Donc, si plaine On est trop focalisé sur les outils modernes. Ce ne serait pas plutôt l'enjeu qui fait que la course est cadenassée ? L'enjeu est de plus en plus important, et avec les 2 nouveaux sponsors, ça ne va pas s'arranger. Solution ? Des équipes de 6 coureurs, avec là encore le risque de voir des équipes faire cause commune, et se retrouver avec 2*6 coureurs qui roulent en lieu et place d'une seule équipe de 9.
  4. Ma puissance dans un col est de 310W (80kg). Donc techniquement, si j'évolue sur 330W je vais sentir le sur-régime, et à 290W le sous-régime. J'ai remarque que plus on emmagasine de données de puissance, mieux on se connait et plus on est capable de se passer (temporairement) de capteur. Je suis passé par la case débutant, complètement perdu et incapable d'exploiter quoique ce soit devant l'abondance de données. Il faut dire et redire que le vélo n'est pas le sport de bourrins que certains essayent de faire croire, mais un sport où la technique et la force collective permettent de faire la différence.
  5. Très franchement, dans un col je peux dire à 20W près à quelle puissance je roule. Et je roule très peu. Donc les 10w de Fred Grappe me semblent très cohérents pour des coureurs qui roulent tous les jours. En tous cas dans un col où on passe 1h au seuil, c'est assez simple. Du reste, un basique altimètre dans un col remplace un capteur de puissance. J'ai fait mes meilleures années en montant à l'altimètre, faute de capteur. L'altimètre va être grossier sur des faibles pourcentages, et ultra précis dans un mur. Plus globalement, sans capteur il est très facile de contrôler une échappée en mettant un rythme précis devant, qui pourrait être par exemple 95% du seuil d'un coureur. Ce sont les phases de désorganisation qui permettent aux échappées de prendre du temps. Sur des courses comme MSR en revanche, je pense au contraire que la bonne utilisation du capteur nous évite des sprints massifs !!! Les attaquants savent en effet qu'ils ont une fenêtre d'attaque de 1000 à 1500m, sous réserve que les sprinters aient été préalablement mis dans le dur. Je suis favorable aux capteurs dans l'ensemble, à condition que le spectateur puisse en profiter et qu'on lui explique. C'est toujours passionnant d'analyser que finalement c'est le coureur avec le moins de watts qui a gagné le sprint, car oui, ça arrive.
  6. Ils sont à leur niveau de début de saison, pas encore à 100% mais c'est suffisant pour jouer la gagne. Le tour du haut Var est un baromètre malgré tout, et passer à travers ne serait pas encourageant pour la suite. Quand on est prétendant au podium des 3 grands tours, on est le plus souvent sur le podium du Tour Méditerranéen ou du Haut Var. Les coureurs avec 10kg de trop en Février, on en voit moins. Roglic marche déjà pas mal.
  7. A l'usage utilisateur on observe que les moyennes de puissance gauche/droite varie de +-1%. Cela signifie que par exemple si en moyenne un cycliste à une répartition de 51-49%, il aura certaines sorties en 50-50 et d'autres en 52-48. Des écart importants seront observés dans certaines conditions, par exemple lors d'une rééducation. Enfin, au sprint sur de courtes durées un capteur double va donner des résultats bien meilleurs. Il me semble que l'on peut valider un profil de puissance avec un capteur qui ne mesurerait qu'une seule jambe, à condition d'ignorer la PMAX, sur laquelle il pourra y avoir des écarts importants avec la réalité. Le capteur qui ne mesure qu'un côté est un formidable outil de progression qui permet de mesurer l'évolution de sa condition physique sur une longue sortie, des efforts au seuil ou à PMA, avec une marge d'erreur largement acceptable. Enfin, un capteur a l'avantage de dépasser les données de vitesse, car il dissocie puissance et vitesse. Le cyclisme des années 90 donnait des feuilles de route en kmh puis en puls dans le meilleur des cas. Aujourd'hui on fixe des objectifs en watts et c'est infiniment plus pertinent que le "pas plus de 30kmh en janvier" ou le "tu es cramé en Avril car tu roulais trop vite en Janvier".
  8. Oui, il y a 2 générations de dérailleurs Di2, et celle en 9100/9150 est différente de la 9000/9050. Comme chez Apple, il faut tout racheter ! Ces chapes CyclingCeramic sont plus solides que celles montées d'*** (en tous cas pour Sram). L'épaisseur de carbone est importante, pour avoir un produit robuste et précis. Du coup je ne suis pas surpris que certains dérailleurs flanchent avant la chape.
  9. En coût de production je suis à peu près certain que des galets polymères resteront toujours moins chers que des galets alu usinés CNC. Voilà sans doute une partie de l'explication.
  10. Le bruit est-il gênant ? Non. C'est l'alu qui résonne un peu. Le bruit a tendance à s'estomper également après rodage. La chape carbone permet aussi de filtrer les bruits. Une chape en alu sur des galets alu, oui ça commence à faire du bruit. Sinon, les lubrifiants les mieux classés dans les tests de rendement vont aussi réduire ce bruit (Squirt, Rohloff...). Ce bruit de chape CyclingCeramic est nettement plus réduit que celui de la cassette Sram Red 1ère génération.
  11. Thierry, les billes sont en céramique et les cages sont en acier traité. Sur la totalité des produits CyclingCeramic que j'ai testés, aucun n'a eu de points d'oxydation malgré de nombreuses sorties où le vélo est maculé de boue. Sur d'autres produits en céramique moins haut de gamme, j'ai effectivement noté l'oxydation des cages. Pour les galets 11 ou 16 dents on se demande parfois comment on peut conserver une telle fluidité après une séance sous la boue, sachant qu'il ne sont que huilés.
  12. Sur ce point il faudrait que tu te renseignes, car 100% des boitiers de cette marque sont montés avec de la graisse de qualité. Les galets sont bien montés à l'huile. Les roulements de roues sont graissés eux aussi, ce qui n'empêche pas que la fluidité est excellente.
  13. Bonjour, Comme le dit Jean Guy, je roule exclusivement avec le même capteur de puissance sur route et je modifie peu mes habitudes matériel (toujours les mêmes roues par exemple). Il n'y aura aucun lien marchand car là n'est pas la question. Il s'agit de démêler le vrai du faux et surtout de sortir des raisonnements simplistes qui consistent à dire si c'est bien ou non. Peut-on rouler avec des roulements céramique par tout temps ? Si les cages sont traitées et de qualité, et les billes toutes en céramique, notamment le grade 3, oui. Certains on vécu de mauvaises expériences avec cette famille de produits, entre des produits Chinois de mauvaise qualité ou des fabricants non spécialisés, il y a du tri à faire. Les roulements aciers peuvent-ils approcher la fluidité des roulements céramique ? Oui ! Une seule condition: lubrification minimaliste et graissage complet dès que la chaine est sale, donc très très souvent (une chaine sale est un indicateur qui permet de dire que les roulements peu protégés nécessitent un entretien). Dans la pratique il faudra compter 20-30mn pour faire une maintenance de ses roulements quand une chaine ne prend que quelques minutes. Sur la durée de vie et l'entretien des pièces suivantes: galets, boitiers, chape, roulements de roue CyclingCeramic: ces produits ne craignent pas le Karcher. L'eau stagnante sur des roulements acier va obligatoirement créer de la corrosion, pas avec des roulements céramique de qualité, qui vont seulement perdre un peu de fluidité, le temps de remettre de l'huile. Une fois les points de rouille apparus sur l'acier il n'y a plus rien à faire si ce n'est remplacer, ou graisser et subir du jeu ou des points durs. Si on doit changer de boitier acier tous les 4 mois, ce n'est pas économique, un boitier céramique durera plusieurs fois la durée d'utilisation d'un boitier acier. Chape avec galets oversize ou simples galets 11 dents céramique ? Dans les 2 cas, les galets sont en alu anodisé, ce qui assure une meilleure longévité que les galets polymères habituellement vendus chez Sram et Shimano. Toutefois, Sram fournit des galets céramique sur ses dérailleurs Sram Red, donc il est relativement inutile d'aller remplacer des galets Sram Red par des galets CyclingCeramic, le gain sera très difficile à mesurer. Par contre, prendre un dérailleur Sram Force ou Ultegra, et y monter des galets céramique, c'est un choix pertinent. La chape oversize va combiner galets céramique, rigidité et un niveau supplémentaire de fluidité. J'en veux pour preuve une usure bien plus lente des galets oversize par rapport aux galets classiques. Il y a bien une raison: les contraintes mécaniques sur des galets de 16 dents sont bien moindres que sur des galets de 11 dents. La chaine va rester légèrement courbée sur un galet de 16 dents alors qu'elle présenter des angles très prononcés entre chaque maillon posé sur un galet de 11 dents. Enfin, la chape surdimensionnée tolère beaucoup mieux les croisements grand plateau/grand pignon que la chape classique. Si vous avez un angle de 120° entre les 2 positions extrêmes de votre dérailleur arrière monté en chape classique, attendez-vous à n'avoir plus que 90° entre les 2 positions extrêmes du même montage, réalisé cette fois avec une chape surdimensionnée. C'est mécaniquement rassurant. Pour les roues, j'y vois l'avantage de la maintenance réduite. Soyons clairs, à 30kmh, difficile de voir la différence de rendement entre des bons roulements utilisés par Shimano ou Campa. A 50kmh en revanche, c'est très net. J'y vois l'intérêt de pouvoir rouler vite sans aller chercher des profils de roues excessifs. On pourra donc avoir un rendement intéressant sur le plat avec des roues de 40mm de profil, ce qui permettra d'allier la nervosité et la vitesse. Sur un boitier acier: de très grosses différences d'un produit à un autre. J'ai vu passer d'excellents BSA chez Shimano. Dans ce cas, on peut se demander si ça vaut le coup de dépenser 150€ pour passer de 10 à 20 tours dans le vide avec son pédalier. Avec les boitiers PressFit, la fluidité est globalement bien moins bonne qu'en BSA. L'écart entre céramique et acier va se creuser sur ce type de produits (BB86, PF30, BBRIGHT, BB386 notamment).
  14. Oui, mais hors de question de "forcer" la vente. Le rôle d'un vendeur est de conseiller pour que le client ne regrette pas son choix. La céramique représente un investissement important qui, selon moi doit être mis au regard des gains apportés par d'autres composants. J'ai essayé sur mes vélos différentes combinaisons groupes/pièces céramique et ça me permet d'avoir un avis sur la question. Il peut par exemple être fort judicieux de monter un Sram Force à la place d'un Red, mais de passer en cage oversize afin de conserver un rapport performance/prix optimal. D'autres usages, comme le vélo intensif en hiver, peuvent justifier l'usage de pièces céramique, car celles en acier ne sont pas suffisamment résistantes.
  15. Bonjour Maxime, Tout dépend de plusieurs paramètres. Sur un vélo complet à 2000€ cela n'a pas beaucoup de sens de monter une chape à 329€. Ensuite il faut distinguer 2 gains: -vélocité de pédalage -vitesse moyenne de tes sorties Pour simplifier, un cyclo qui tourne la canne à puissance faible ou modérée a tout intérêt à passer rapidement boitier et chape en céramique, car le gain total sera de l'ordre de 6-7W pour une puissance disons de 140W, ce qui est vraiment important sur le terrain. Pour simplifier encore, le pro qui fait des CLM à 70T sur 55*11, et 450W sa priorité ne sera pas dans les boitiers et chapes de dérailleur. Elle sera clairement dans les moyeux de roues, qui vont être diablement efficaces à 50kmh. (la céramique est l'un des secret des fameuses Bora). Les roulements sont des pièces bien peu "marketées" par les vendeurs de vélos complets, car moins tape à l'oeil que des mots magiques comme "dérailleur Dura Ace". Ce sont néanmoins des rouages essentiels de la transmission, et les billes acier qui sont vendues actuellement ne valent pas ce qui se faisait encore dans les pièces de vélo des années 70-80. Aller chercher des roulements céramique est essentiel quand on cherche à améliorer sont vélo, et sur ces produits que je connais bien, on est sur des durées d'utilisation de l'ordre de 3 ans minimum, avec une efficacité continue dans le temps.
  16. Bonjour, Il y a plusieurs paramètres qui font qu'on a chaud ou froid aux pieds et il faut se poser les questions suivantes: -mes couvre chaussures sont-ils imperméables au vent ? C'est absolument crucial de ne pas laisser passer d'air. -mes chaussettes sont-elles assez chaudes ? (on peut viser 1mm d'épaisseur de plus par rapport à celles d'été, après, on est trop compressé dans ses chaussures) -Rarement évoqué, mes jambières ou mon collant long est-il suffisamment chaud ? S'il est très chaud, le sang qui circule va bien irriguer le pied. -mes sorties sont-elles adaptées à la température extérieure ? Il n'y a rien de pire qu'une sortie foncière dans les roues à faible intensité et haute vitesse, sur parcours plat. Une sortie tonique seul dans les bosses avec du rythme permet de rouler sur des températures très basses. Un des gros travers, c'est que le rythme en décembre est souvent très bas, car tout le monde fait du foncier, alors que celui-ci, en zone basse ou modérée, ne permet pas de bien se réchauffer. Rouler dans une large zone de 20-30 puls sous le seuil permet de bien rester en température sans mettre la charrue avant les boeufs sur le planning d'entraînement. Quand il fait vraiment froid, on peut placer très astucieusement une sortie d'une durée d'1h et de type circuit/critérium avec une bosse qu'on montera au seuil, en évitant de trop débrancher dans la descente. -ne suis-je pas trop couvert quand il fait 12°C ? C'est bien beau de s'habiller comme un Polonais alors que la températures est quasi printanière, mais quand vient le gel, on fait comment ? Il y a des vêtements fins, ultra légers et très protecteurs disponibles en "long" pour rouler par 12°C, et lorsqu'il fait 4°C on ressort la belle veste d'hiver. Même remarque pour les couvre chaussures, il faut jouer sur les épaisseurs, et commencer par des fins, puis des épais et enfin rajouter des chaussettes très chaudes.
  17. Le 46/30 fonctionne bien chez Rotor (dispo en 3d+ et 3DF). Pour info, le nouveau Aldhu et son frère, le Vegast, vont voir arriver ces 2 spiderings 46/30 et 48/32 dans les prochaines semaines ! Le 48/32 va vraiment bien se placer, car il permet de passer doucement avec l'âge à des développements plus courts. Passer d'un 50 à un 46 est relativement "stressant" puisqu'on parle de 4 dents d'un coup. De plus, sur les nouveaux pédaliers Rotor on pourra simplement changer de spidering et passer de 50/34 à 46/30 en quelques tours de clés. Bien plus simple que le changement d'étoile sur le 3d+. Prévoir une pièce de rabaisse pour le dérailleur avant dans la plupart des cas pour les 46/30. Pour les 48/32, ça devrait passer avec le dérailleur d'***.
  18. Il est certain qu'un 32 dents en petit plateau, c'est quelque chose de rare pour les pros de ce niveau. Par ailleurs, ce plateau est tellement petit qu'à la moindre accélération ou au moindre replat, le fait de descendre les dents n'avance pas à grand chose, donc il faut déjà commencer par passer du 32*32 à 32*14 en 2 secondes, puis passer le grand plateau. Avec un grand plateau de 39 on a déjà un peu plus le temps de voir venir au moindre replat, et garder le petit plateau plus longtemps. Lorsque tout le monde a le même plateau, c'est très difficile d'attaquer. Par contre si on veut attaquer alors qu'on est déjà sur le grand plateau et pas l'adversaire, on peut gagner facilement 2-3s rien que le temps que l'adversaire mette le grand plateau, et donc creuser un écart de 5s environ (loin de garantir le succès d'une telle attaque, surtout quand on connait le jump de Valverde). A part ça, on devait avoir 30 coureurs dans le coup pour la victoire à 20km de l'arrivée, ce qui me fait dire que les championnats du monde sont vraiment une course à part. Si ce parcours avait été proposé sur un monument on aurait peut être eu 10-15 coureurs pour la gagne à 20km de l'arrivée. Il faut donc vraiment que les organisateurs tiennent compte de ce paramètre afin d'alterner les difficultés d'année en année. Il n'y a que sur les championnats du monde qu'un sprinter peut gagner avec 4000m de D+. Le profil de 2019 s'adresse plutôt à Sagan, mais il pourrait être mis en difficulté par des coureurs en forme, plus rapides que lui au sprint.
  19. La force de Julian, c'est surtout son équipe !!! On a 3 grosses cartes en pleine bourre: Alaphilippe, Pinot et Bardet. Barguil aussi peut marcher... La France a clairement la meilleure équipe de grimpeurs au monde sur le papier, et l'un des meilleurs sélectionneurs au monde. Par chance, ce type de parcours devrait être suffisamment difficile pour éviter qu'une échappée partie de loin ne s'impose (imaginez un rouleur prendre 3-4mn en début de course, il serait repris bien avant le final). Dans le même temps, Alaphilippe a montré des faiblesses en haute montagne, mais il a fait ses preuves sur les bosses/petits cols répétés. En 2017 il avait le maillot arc en ciel dans les jambes. Le parcours 2018 n'est pas de la haute montagne mais un dénivelé de haute montagne, chose que Julian maitrise parfaitement. Franchement, le tracé des championnats du monde limite à moins de 10 les coureurs capables de s'imposer. A l'étranger nous avons des coureurs comme Dan Martin, Nibali, Valverde et pourquoi un coureur Colombien en outsider. Je pense que le champion du monde aura brillé par le passé sur les classiques Ardennaises. Bardet, qui est désormais capable de briller aussi sur les courses d'un jour, ou Pinot qui sortira de la Vuelta sont des cartes intéressantes. Alaphilippe qui est dans la meilleure équipe du monde pourra aussi sans doute bénéficier à minima d'un pacte de non agression de ses équipiers, qui préfèreraient avoir le maillot chez Quickstep en 2018 que reste chez Bora.
  20. J'ai eu des Ksyrium élite il y a quelques années et elles ne resteront pas dans ma liste de roues préférées. Avec 80kg, je les trouvais molles et peu aéro. Avec les Zonda, on a un peu plus rigide, bien plus aéro, et hyper costaud. Zonda c'est déjà une roue système et elle vaut moins de 400€. Pour moi dans la gamme de prix Mavic, vers 600-1000€ et des remises de 30% sur le prix public, on a globalement de bons produits polyvalents et performants. Actuellement je roule en Zonda que j'ai tunées en roulements céramique, et ça fait de très bonnes roues de course pour 550€. On sent que les roues sont vraiment bien vers 38-40kmh et l'écart avec des jantes hautes de 50mm va vraiment se trouver à des vitesses plus élevées, 45-50kmh. C'est un peu le constat des roues semi profilées récentes, elles ont souvent été en soufflerie et on donc gommé les gros défauts aéro, les rapprochant ainsi des roues profilées jusqu'à 40kmh.
  21. Pour moi le grand public ça se termine en 3ème caté FFC, et le grand public est capable de prendre la roue d'un coureur de 3ème FFC qui roule fort au train sans relances sur le plat ou en faux plat. C'est ça le vélo, profiter de l'aspiration pour rouler plus vite que si on roulait seul. C'est aussi pour ça que 2 coureurs affichant 25% de différentiel de puissance peuvent rouler ensemble de manière conviviale et avec les mêmes braquets. Le 52 dents, c'est le grand plateau le plus polyvalent du marché, et il y a quelques années, quand les cassettes allaient jusqu'à 23, voire 25 il était sur-employé. En 2018 il mérite qu'on s'y intéresse à nouveau, grâce aux cassettes de finissant par 28 voire 32 dents. Et lorsqu'on fait de la montagne on peut aisément monter 42 ou 39 en plaine, puis passer au 36 lors d'un séjour à la montagne sans refaire de réglages sur son vélo.
  22. Un grand nombre de coureurs de plus de 75kg évoluant en pass cyclisme D1 voire D2 développent 350W sur 5mn. Et si on descend sur 320W on arrive à vraiment beaucoup de cyclistes en France ! J'ai commencé le vélo avec 42/52 et 13-19 derrière. Le passage du 7 au 11V a selon nous 2 objectifs principaux -limiter les trous dans les braquets -monter plus facilement les bosses et les cols Personnellement j'en vois un 3ème: avoir plus de braquet quand ça roule vite ! Descendre un col 52/13 est une expérience assez frustrante. Sinon il est rare aussi d'avoir des pelotons uniformes en 50 dents ? Donc celui qui a 50 n'est-il pas pénalisé par rapport à celui qui emmène à bloc le 53 dents vent de dos ?
  23. Qu'est-ce qui sépare un pro d'un amateur ? La puissance. Si tu prends un amateur à 350W de moyenne sur 5mn, il roulera avec un 52/39 et un pro aura 450W sur 5mn et emmènera 53/39. La puissance, c'est force * vélocité. Or un pro c'est aussi beaucoup de vélocité. Sinon, plus simple, tu vas faire un tour sur Strava et tu regardes à quelle vitesse moyenne roule un pro à l'entrainement et tu t'aperçois que ça roule globalement entre 30 et 34 de moyenne sur parcours plats et vallonés, plutôt 30kmh d'ailleurs lorsque des exos sont programmés), et en haute montagne ils tournent plus souvent à 27kmh sur des sorties de 3000-4000m de D+. Conclusion, les écarts sur le plat sont modestes en terme de besoins de braquets pour les pros et amateurs, le gros du delta se faisant avec la vélocité. En montagne les écarts se creusent entre amateurs et pros à mon avis puisque la vitesse est proportionnelle à la puissance (à peu de chose près) alors que sur le plat un pro bute aussi sur le vent, dont la résistance est proportionnelle au carré de la vitesse. Avec les K7 de 28 dents de 2018, franchement, le 52/36 ou le 52/39 sont des développement grands public très polyvalents.
  24. C'est très bien, il faut encourager les jeunes qui réalisent des performances précoces. Par contre il convient aussi de ne pas mettre de pression inutile aux futurs champions. D'autre part, le potentiel d'un coureur se mesure aussi et surtout à son moteur. Je veux dire par là que des fils de, des frères de... on en a plein le peloton, ils bénéficient d'un environnement familial favorable leur permettant une éclosion précoce. D'autres coureurs sont matures beaucoup plus tard, à force de travail, et ne déméritent pas non plus. Et quand on fait les comptes en fin de carrière, on se rend compte trop souvent que le prodige de 18 ans a moins progressé entre 18 et 30 que la moyenne des autres coureurs. Néanmoins, statistiquement, un futur grand se détecte plus souvent de bonne heure et il vaut mieux partir avec un coup d'avance qu'un coup de retard. Les entraineurs savent normalement à peu près avec les tests de puissance ce que va donner un coureur 5 ans après. S'il se fait débaucher par Quickstep, on aura la réponse quant à son potentiel :)
  25. D'un point de vue client, oui c'est gratuit de regarder F2. D'un point de vue entreprise, c'est aussi la redevance qui finance F2 et les épreuves de vélo. Sans cette redevance, pas sûr qu'on ait droit à du vélo gratuit à la télé sur le service public. Tout ça pour dire: -F2 dispose de la pub et de la redevance TV pour diffuser du vélo -La chaine l'équipe ne dispose pratiquement que de la pub pour se financer En clair, la chaine l'équipe a du mérite, et je pense que nous avons le devoir d'être indulgents avec eux.
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