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Olivier BALLY

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Tout ce qui a été posté par Olivier BALLY

  1. Les bosses en ville c'est généralement très compliqué à intégrer au parcours: déjà sur un circuit fermé type critérium, on doit gérer des virages à l'équerre en bas des descentes. Alors sur route ouverte... J'ai des bosses vraiment bien pour un parcours près de chez moi, mais le souci, ce sont les descentes: routes défoncées, trafic routier, virages à l'équerre, stops à répétition... J'ai noté que plusieurs contacts Strava avaient pris le parti de rouler en partie sur la rocade de leur ville/village. En matière de danger, je ne sais pas si c'est plus sécurisant de rouler vite à 40-60kmh sur le rocade ou de rouler en centre ville à 30-40kmh. La ville n'est pas faite pour le vélo "sportif" et on s'en sert généralement comme d'une transition avant de rentrer chez soi. C'est un problème qui concerne quelques centaines de milliers de cyclistes malgré tout et qui n'a pas été anticipé.
  2. Il y a plusieurs solutions hors gopro: -Garmin Virb: très bon produit pour avoir de belles images et un bon rendu des données affichées sur la vidéo -Xplova evo: Le seul compteur qui, à ma connaissance gère la vidéo et les données. C'est celui ci que j'utilise, inconvénient: images de définition modeste. Avantages: fichiers faciles à extraire car peu volumineux, un seul appareil qui fait compteur et caméra, et on peut activer la caméra via un bouton rapide, par exemple avant un sprint... La dernière solution pour moi, c'est Gopro + montage vidéo avec Garmin Virb edit. Cela permet de conserver une qualité 4K et de rajouter des données de vitesse, puissance... C'est la solution pro et assez accessible puisqu'on peut trouver des gopro pas très cher et le logiciel est gratuit. Mais le montage est plus technique. ça remonte un peu, avec ma première gopro j'avais filmé le 1er km de Galibier sud en roulant à bloc: https://youtu.be/Sb04mjf6Zxs
  3. Je ne sais pas trop quoi te répondre, dès lors que tu appliques la règle des 1h/1km. La première chose me semble de diversifier les sorties pour avoir un volume hebdomadaire correct: faire ses courses à vélo notamment. On est encore dans la période où il est d'usage de couper et de faire de la préparation physique générale. Quand on prend de l'âge, je pense qu'il faut en faire, mais pas couper trop longtemps le vélo. Début décembre il faut reprendre la route en mode endurance ou foncier, donc il faut faire des sorties de 2h minimum. Essayer de remplacer une sortie de 3h par des sorties de 1h me semble difficile, mais tu peux tenter 1h de home trainer puis directement 1h de route et éventuellement encore 1h de HT.
  4. ça sent le même dénouement que pour le confinement 1 et voici mon scenario: vélo autorisé début décembre (tout seul)... et la dernière semaine de Novembre le conseil d'état donne raison aux demandeurs, de sorte que la fin du confinement coïncide avec le rendu du conseil d'état. Comme ça, pas de vagues ! Mais moi je pense que cette interdiction est illégale car non justifiée sur le plan sanitaire (en gros, le CE devrait dire que le cycliste a droit de rouler comme il veut mais seul et avec une attestation).
  5. J'ai fait les 2 premiers 3000 que tu cites, mais avec toujours au moins un portage court. Mon préféré est le 3ème, celui du glacier de la Plagne (Bellecôte), à 3055m. C'est le plus sauvage des 3, avec la vue sur la Vanoise. On est très peu sur Strava à l'avoir monté ! Aux Arcs je suis monté à 2950m, A l'Alpe d'Huez on doit aussi pouvoir monter à 3000m mais je me suis arrêté à 2700m en raison de l'enneigement. Au dessus du col du Mont Cenis tu dois aussi approcher les 3000m. L'étage 2700-3100m est très lunaire, il est dépourvu de neige 2 mois par an maximum et certains n'aiment pas, et pourtant la vue est exceptionnelle. Pour les VTTistes de descente, il y a le spot de folie, la grande Sassière, au dessus de Tignes, qui permet de rouler à 3700m d'altitude, mais le vertige est assuré.
  6. Je suis désolé, mais quand on est motard on doit aussi avoir le sens de la course, donc on ne ralentit pas en bloquant la trajectoire naturelle des cyclistes et en leur disant de passer à l'extérieur. On a le droit de se tromper de trajectoire, mais dans ce cas on évite de devenir une chicane ambulante. Il y a trop de motards inattentifs à la course. Quand on sait qu'on navigue au plus près des coureurs on doit faire très attention à rester à distance latéralement. Le motard en question s'approprie la trajectoire et roule à la louche 30kmh moins vite qu'eux, c'est une grosse erreur lourde de conséquence. Le fait que Julian fasse sans arrêt des écarts, a un style très saccadé et imprévisible n'y change rien sur cette chute. C'était le cas à Liège Bastogne en revanche (il méritait ce qui lui arrivait). Aujourd'hui sa chute est clairement la conséquence d'une négligence du motard.
  7. Evidemment c'est encore du béton en montagne. Le col reste néanmoins sur un domaine skiable déjà largement occupé par les véhicules des pistes en été, donc ce n'est pas le trafic des vélos qui va poser un problème de plus. Les grands cols alpins sont quand même largement sur exploités en été, avec beaucoup de nuisances dans des zones de parc nationaux ou limitrophes. Ce ne sont pas vraiment les vélos qui causent les principaux soucis à l'environnement, encore que du côté des déchets, un peu quand même. Je suis contre le développement de nouvelles routes, même cyclables, ou alors cela doit avoir une utilité réelle et elles doivent être peu nombreuses. Le développement du Gravel me semble plus apte à permettre d'emprunter sentiers et chemins sans passer par le bétonnage systématique. Je suis adepte du VTT qui permet de démultiplier par 3 ou 4 les parcours en haute montagne. Pour la Loze, je reste indécis, je n'ai pas d'avis tranché. Sa difficulté le rend moins accessible que d'autres grands cols.
  8. C'est un peu pour ça que je pense que les plateaux ovalisés ne vont pas augmenter la puissance, mais plutôt la durée de l'effort. Si, sur une course, en cumulant les temps passés à PMA, on fait 20mn avec des plateaux ronds avant l'arrivée des crampes, on fera 25mn avec des ovalisés. Je ne connais pas beaucoup d'exemples physiques où les à coups permettent d'avoir la meilleure moyenne. Monter à une puissance moyenne un col régulier est une nécessité pour optimiser sa performance. Un pédalage trop saccadé, même s'il offre du repose au muscle, ne me semble pas pertinent.
  9. Oui Michel, c'est ça. Quand on utiliser le logiciel Rotor sur une sortie de vélo, on se rend compte de ce manque d'uniformité du couple lors d'une révolution. Quelques nuances: -On peut nettement améliorer le couple si on le travaille -Un gros volume d'entraînement améliorer la fluidité du coup de pédale, c'est une tendance lourde, pas une vérité absolue dans tous les cas -Les pros ont tendance à avoir un couple très harmonieux sur une grande partie d'une course en ligne, notamment en peloton. -Si on pédale au seuil, disons 300W, on peut facilement avoir 40nm de couple à un angle, et 20nm à un autre angle. Cette différence de couple est loin d'être anodine et les plateaux ovalisés ne vont pas entièrement la corriger, sauf si cette différence est modérée. -L'angle mort varie, il n'est pas toujours situé à 90°. Cet angle mort est variable au cours d'une sortie, parfois de manière importante, 80° sur une section, puis 90° sur une autre, mais disons que sur une même pente, il devrait être assez régulier, à niveau de fatigue égal, et braquet égal.
  10. Le cyclisme est un sport où il faut de la réussite et pouvoir maîtriser les risques. la FDJ n'a ni l'effectif ni la stratégie pour gagner le TDF dans un contexte normal. Plutôt que de lui taper dessus, il faudrait peut-être diluer cet échec, qui est collectif. Sur le Dauphiné il était déjà très esseulé, ça sentait mauvais. OK, l'équipe a répondu présent sur des étapes piège, mais le TDF est une course par élimination qui ne pardonne aucun jour sans. FDJ est sur 2 fronts: classiques et grands tours. Ineos est spécialisé grands tours. Jumbo est focalisée sur les grands tours, mais son effectif lui permet aussi de gagner des classiques. Depuis 3-4 ans, les équipes qui veulent gagner les GT s'attachent les services de leaders pour servir d'équipier. Résultat: au départ du TDF chez Jumbo, on retrouve 4-5 coureurs capables de gagner un GT. Quand Pinot se retrouve avec des équipiers à 95% de leur meilleur niveau, ça ne pardonne pas. Pour gagner, il faut avoir 2-3 ou 4 coureurs capables de jouer le général, accompagner le leader jusqu'à l'arrivée tous les jours et servir de relais au cas où, à l'image de Tom Dumoulin.
  11. Olivier BALLY

    Mavic

    Ce qui est dommage, c'est que le monde de la roue n'est pas uniquement guidé par des performances techniques ultimes. En clair, les gains de rendement des roues sont assez modérés entre 2 paires de roues de profil équivalent. Les cyclistes qui dépensent 1500€ au lieu de 1000€ dans des roues ne vont pas forcément rouler plus vite, ou alors de manière marginale. En revanche, d'autres points font souvent la différence, comme la durée de vie des roues. Chez Campa, j'ai plutôt 30000km de durée de vie, voire plus. Chez Mavic, sur mes 3-4 dernières paires, je vise 2000 à 12000km selon le modèle. Et à force, ça finit par se savoir ! A force de payer la pub, on en oublie l'essentiel, le produit. Le bouche à oreille joue en rôle tout aussi important sinon plus que le bel encart publicitaire. La Ksyrium au prix et à la qualité de la Zonda, Mavic se serait reconstitué une belle image de qualité auprès des initiés. Aujourd'hui la pub leur permet de séduire le primo acheteur, pas le cyclo expérimenté.
  12. De ce que j'observe, je vois plus de cyclos travailler la vélocité que la force. Or, comme tu le dis si bien, il n'y a qu'une chose qui compte, c'est la puissance, qui est la résultante de force * vélocité. Faire des exos ciblés sur la vélocité et ne pas en faire d'autres ciblés sur la force, ça ne sert à rien. Si on ne dissocie pas force et vélocité, on peut quand même progresser en se basant sur la puissance, et notamment en décomposant les phases PMA et seuil au sein d'une même sortie. Sur route, même sur 1h à 1km de chez soi, on n'imagine pas ce qu'on peut faire ! Il y a enfin 3 types de côtes: celles qu'on monte à PMA (moins de 5mn), celles où on doit trouver un rythme de seuil quitte à finir à PMA (environ 10mn), et les vrais cols, qu'on doit monter en dessous du seuil ou en tous cas ne pas le dépasser. Le fait de progresser sur 10 ou 20mn en col va obligatoirement permettre une progression aussi sur le plat, par exemple si on se fixe un col à monter à 300W, on va vite pouvoir trouver un rythme sur le plat entre 35 et 40kmh selon le matériel utilisé et les routes. Mais c'est vrai qu'en montagne, je vois souvent des grimpeurs me doubler, ils dégagent beaucoup de puissance, mais sont très peu aérodynamiques sur le vélo, ce qui les condamne à rouler à faible vitesse sur le plat.
  13. Le mot scandale est sans doute un peu fort, et en tous cas pas adapté au 1er mois de crise. Je te rejoins plus ou moins sur le 2ème mois de confinement: Début avril la FFC aurait dû jouer un rôle conseil auprès du gouvernement, pour libérer progressivement les sportifs. La FFC devait réévaluer la mesure afin de tenir compte de plusieurs choses: -Avril était un confinement allégé quoiqu'on en dise (ouvertures trop nombreuses de magasins et d'entreprises non nécessaires). -La santé des sportifs Français de tous niveaux: c'était l'occasion de remettre en forme 2 millions de cyclistes avec des effets positifs sur la santé globale de cette population. Au lieu de cela, beaucoup de crispation. Et cela se comprend, car 2 mois, cela commence à avoir des effets très néfastes sur le mental et le physique (je ne parle pas d'avoir un niveau compétition mais de rester en forme). -Le vélo, de part sa pratique individuelle, pouvait être un pilote pour les mesures de déconfinement: par exemple établir un cahier des charges des bonnes pratiques, dès le début du mois d'Avril, et que les autres sports, plus à risques, s'en inspirent pour le déconfinement. J'espère néanmoins que c'est le dernier confinement vélo que nous aurons à vivre de notre vie, et qu'en cas de 2ème vague, le vélo ne sera plus confiné.
  14. Ce qui est incroyable, c'est de culpabiliser les cyclistes en leur disant d'attendre leur tour pour rouler à nouveau alors que: 1) L'engorgement des hôpitaux n'est pas une excuse valable d'après les médecins, du moment que les groupes et les compétitions sont interdits. 2) L'OMS recommande la pratique du vélo 3) On met dans le même sac un irresponsable qui va faire un apéro sauvage, et un cycliste qui irait rouler seul à la campagne. 4) Nous ne sommes pas en confinement strict quoiqu'on en dise, sinon les industries et commerces non essentiels seraient fermés. 5) La logique du gouvernement est de dire qu'il y a l'activité physique, et que 1h ça suffit bien. Et de l'autre côté il y a les pros qui doivent montrer l'exemple. Où est l'immense majorité de cyclistes qui a besoin de 2-3h de vélo pour s'aérer au printemps, pas pour être un champion, mais réaliser son entretien physique, ne pas prendre de poids... 6) Les personnes qui continuent à travailler ont aussi besoin de loisirs pour décompresser et penser à autre chose et être efficaces dans leur travail.
  15. La FUB en a recensé 800. Cette quasi interdiction est une loi bancale que la majorité des pays a solutionnée en remplaçant l'interdiction par une obligation de rouler seul en toutes circonstances ou avec des membres du foyer. Discriminante pour les cyclistes, cette loi porte en elle de nombreux points liberticides au regard d'autres moyens de locomotion, ou d'autres secteurs d'activité restés ouverts.
  16. Je ne sais pas dans quelle société on vit... Les drive de certains Mc do sont ouverts, d'autres le sont en vente à emporter. Pour résumer, pendant 3 semaines: -Dans une zone à 20000 habitants/km2: on ouvre les drive pour tester la distanciation sociale et intoxiquer la population -Dans une zone à 2 habitants/km2: interdit de faire le tour de son canton à vélo seul pour sa santé Evidemment les formes graves de Covid-19 sont mieux armés pour faire face au virus en appliquant le mode vélo interdit qu'en appliquant le mode Mc Do autorisé.
  17. Une façon de monétiser le vélo puisque nous pouvons rouler gratuitement sur 400000km de routes en France. Comme l'eau en bouteille, cette liberté sera-t-elle un jour privatisée ? La FUB a obtenu 800 réponses de verbalisations de cyclistes, ce qui est un chiffre vertigineux. Ils n'en ont sélectionné qu'une partie. Intéressant de voir que ce sont des personnes de terrain qui lancent le débat, plutôt que des technocrates. Ces derniers cherchent à protéger leur poste tout en méconnaissant le terrain. Ils disent oui aux réouvertures d'entreprises qui font du lobbying, et comme le vélo ils ne connaissent pas trop, ils laissent le dossier filer, en laissant en cage le monde sportif, alors qu'au contraire, c'était l'occasion de diversifier sans risque en ayant une activité physique supplémentaire. Reste effectivement le problème des pelotons amateurs, et j'y suis très attaché. Mais je crois les cyclistes assez disciplinés pour y arriver. Les 135€ qu'un suceur de roues devrait payer, c'est justifié sur le plan sanitaire. Mais le Parisien qui va rouler en Beauce tout seul pour éviter de faire du running ne mérite vraiment pas ça.
  18. Oui c'est hallucinant ! Il y a clairement de l'intimidation pour éviter que les gens prennent leur vélo, même quand ils en ont parfaitement le droit. Je pense que beaucoup d'entre nous hésitent à prendre leur vélo pour faire une course à vélo, en sachant qu'ils ont moins de chances d'être verbalisés s'ils prennent leur voiture.
  19. Voici des témoignages de victimes/témoins au PV de confinement pour usage du vélo. Source: procédure de la FUB en référé contre l'Etat (dont le ministre des sports) - Madame A, 60 ans, Pignan (34), comptable : circulant à vélo le 8 avril 2020, elle se fait verbaliser sur le retour de courses essentielles, au motif que les courses devraient être effectuées en voiture. Selon l’agent de police, le vélo ne serait autorisé que pour un usage sportif dans un rayon de 1 km et dans le délai d’une heure. Pièce n° 9/A - Attestation de témoin de Mme A - Monsieur B, 52 ans, Le Barcarès (66), technicien automobile - circulant le 25 mars 2020, il se fait verbalisé à 300m de chez lui alors qu’il se rendait à la boulangerie. Alors qu’il est atteint de myopathie et qu’il lui est très difficile de marcher, le vélo lui est recommandé par son neurologue. Pièce n° 9/B - Attestation de témoin de Monsieur B - Madame C, 60 ans, Saint-Maurice-sur-Dargoire (69), puéricultrice : circulant à vélo le 2 avril 2020 en compagnie de son conjoint atteint de SLA, elle se fait stopper par des gendarmes (et est priée de rebrousser chemin) alors qu’elle était sur le point de faire des courses essentielles. Le motif invoqué est que le vélo serait autorisé uniquement pour se rendre au travail. Par ailleurs, le conjoint de Mme C a besoin d‘activité physique pour freiner sa maladie. Il ne peut pas pratiquer le jogging. Pièce n° 9/C - Attestation de témoin de Madame C - Monsieur D, 64 ans, ingénieur à la retraite : circulant à vélo le 11 avril 2020, il se fait verbaliser à 850m de son domicile à Niort, alors qu’il se rendait au marché. Le policier prétendait que seuls les déplacements domicile-travail peuvent être effectués à vélo, et a ordonné à M. D de rentrer chez lui en poussant son vélo. Pièce n° 9/D - Attestation de témoin de Monsieur D - Madame E, 58 ans, Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78), ingénieur Météo France : circulant à vélo le 8 avril 2020, elle a été verbalisée sur le chemin retour de la boulangerie, courses apparentes sur le guidon, le gendarme invoquant un arrêté préfectoral (inexistant après vérification). Mme E a été forcée à rentrer chez elle à pied en poussant son vélo. Il lui est indiqué “d’oublier le vélo d’ici la fin du confinement”. Pièce n° 9/E - Attestation de témoin de Madame E - Madame F, 49 ans, Aix-en-Provence, institutrice : circulant à vélo le 8 avril 2020, sa voiture étant hors d’usage, elle se rend à un magasin bio situé à 5 km de son domicile, et se fait verbaliser sur le chemin retour malgré son attestation dérogatoire, au motif qu’elle aurait dû faire ses courses au plus près de son domicile. Pourtant, elle avait besoin d’un produit spécifique en lien avec la maladie de son fils, en rupture dans l’unique magasin plus proche. Pièce n° 9/F - Attestation de témoin de Madame F - Monsieur G, 37 ans, architecte, Mons-en-Baroeul (59370) : le 20 mars 2020, en sortant du travail, il est passé faire des courses de première nécessité à l’épicerie spécialisée en produits labellisés agriculture Biologique la plus proche de son domicile (3 km) ; ses courses, placées dans ses sacoches de vélo étaient visibles ; il a pourtant été verbalisé car l’agent lui a reproché de se « promener trop loin de [son] domicile ». Pièce n° 9/G - Attestation de témoin de Monsieur G - Monsieur H, 65 ans, retraité, Clermont-L’Hérault (34) : le 27 mars 2020, son automobile ne démarrant pas suite à dix jours de confinement, il a utilisé son vélo électrique pour effectuer des achats de première nécessité ; il était habillé en tenue de ville ; à 10 h, il a été verbalisé par la gendarmerie de Clermont-L’Hérault, alors même que son motif de sortie est légitime et autorisé par les décrets. Pièce n° 9/H - Attestation de témoin de Monsieur H - Monsieur I, 72 ans, Venzolasca (2B), retraité : circulant à vélo le 10 avril 2020, il se fait verbaliser au motif qu’il circule à vélo. M. I suppose que c’est lié à son vélo de course et à sa tenue sportive. En effet, habitant dans un moulin inaccessible en voiture, il doit franchir une pente raide, d’où le choix du type de vélo et son accoutrement. La verbalisation l’a empêcher de réaliser ses courses essentielles : retirer de l’argent et acheter un médicament pour sa petite fille atteinte d’allergie. Pièce n° 9/I - Attestation de témoin de Monsieur I B – Des verbalisations durant la réalisation de trajets domicile-travail à vélo, malgré la possession de documents en règle - Monsieur J, 45 ans, Vernon (27), agent de maintenance : circulant à vélo le 8 avril 2020 pour se rendre à son travail, il se fait verbaliser au motif que sa tenue vestimentaire laisse supposer qu’il pratique une activité sportive, malgré la présentation des documents justificatifs exigés (attestation employeur). Pièce n° 9/J - Attestation de témoin de Monsieur J - Monsieur K, 53 ans, Challes-les-Eaux (73), directeur général : circulant à vélo le 23 mars 2020 pour rentrer de son travail, il se fait verbaliser au motif que son déplacement de 15 km est trop long pour un déplacement vélo, afin de ne pas charger les urgences en temps de crise. M. K est pourtant en règle (attestation...) et indique que le seul véhicule alternatif qu’il possède est un deux roues motorisé, il s’étonne donc de l’injonction, ces derniers étant statistiquement beaucoup plus dangereux que les vélos. Pièce n° 9/K - Attestation de témoin de Monsieur K C – Des verbalisations durant la réalisation de trajets domicile-travail à vélo, alors que le seul itinéraire sécurisé était fermé par arrêté, sans que la fermeture ne soit connue des témoins - Monsieur L, 34 ans, Noisy-le-Sec (93), agent de sécurité incendie : circulant à vélo le 8 avril 2020 pour rejoindre son travail, il a été verbalisé à la sortie du canal de l’Ourcq. Ce dernier était fermé par arrêté, mais cette fermeture n’était pas indiquée sur le chemin d’accès emprunté par Monsieur L. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont refusé de prendre connaissance des documents justificatifs présentés. Pièce n° 9/L - Attestation de témoin de Monsieur L - Monsieur M, 35 ans, Ostwald (67), vendeur - circulant le 9 avril 2020 pour un trajet domicile-travail de 20 kilomètres, trajet qu’il effectue régulièrement depuis janvier 2019, s’est fait verbalisé sur le canal de la Bruche, fermé par arrêté préfectoral depuis ce jour là (information qu’il n’avait pas). Ayant déjà parcouru 7 km au moment d’arriver sur l’infrastructure fermée, il ne pouvait rebrousser chemin pour ne pas arriver en retard au travail. Verbalisé sur ce trajet malgré sa bonne foi (non-connaissance du décret) et son attestation employeur, il a dû prendre un trajet long et dangereux pour rentrer chez lui le soir même. - Pièce n° 9/M- Attestation de témoin de Monsieur M D – Des verbalisations lors d’une sortie ayant pour motif l’activité physique respectant le décret : durée de moins d’une heure et dans le périmètre autorisé - Monsieur N, 65 ans, Lyon (69), retraité : circulant à vélo le 2 avril 2020, il se fait verbaliser au titre de l’activité physique. Pourtant, il avait débuté sa sortie moins d’une heure plus tôt, avait sur lui l’attestation dérogatoire dûment remplie et se trouvait à moins de 1 kilomètre de son domicile. Pièce n° 9/N - Attestation de témoin de Monsieur N - Monsieur O, 37 ans, cadre, Neuilly-sur-Seine (92) : le 22 mars 2020, il a utilisé son vélo pour son activité physique (il a coché cette case sur son attestation) ; à 17h30, à 200 mètres de chez lui, des policiers l’ont verbalisé en lui affirmant que le vélo ne constituait pas une activité physique autorisé au sens du décret ; or, après cette verbalisation, il a contacté le commissariat de Neuilly-sur-Seine, qui lui a dit le contraire. Par ailleurs, sa contravention n’est pas précisément motivée quant aux faits ayant donné lieu à verbalisation. Pièce n° 9/O - Attestation de témoin de Monsieur O E – La désinformation par les forces de l’ordre n’ayant pas donné lieu à une verbalisation - Madame P, 64 ans, Sainte-Gemmes-sur-Loire (49), retraitée : circulant à vélo le 10 avril 2020 pour effectuer des courses essentielles, s’est vu signifier par des gendarmes qu’elle était en infraction car l’usage du vélo était réservée au trajet domicile-travail, prétendument “suite à des abus”. Mme P n’a trouvé aucune trace d’un tel arrêté préfectoral, mais n’ose plus circuler à vélo. - Pièce n° 9/P - Attestation de témoin de Madame P - Monsieur Q, 48 ans, Saint-Momelin (59), enseignant : circulant à vélo le 7 avril 2020 rentrant de la boulangerie la plus proche, située à 5 km de son village, les gendarmes le stoppent et lui signalent que les déplacement pour motif ‘courses essentielles’ sont à effectuer obligatoirement à pied ou en voiture, et menacent de le verbaliser s’il réitère l’utilisation du vélo. - Pièce n° 9/Q - Attestation de témoin de Monsieur Q - Madame R, 46 ans, Paris (75), traductrice : circulant à vélo le 10 avril 2020 pour effectuer des courses essentielles, un gendarme lui demande si elle sait que le vélo est interdit. Mme R répondant “oui, mais uniquement pour la pratique sportive”, le gendarme prétend le contraire. Lors d’un nouveau contrôle le 13 avril, sa non-détention de permis de conduire est vérifiée, suite à quoi il lui est indiqué que “circuler à vélo est un privilège accordé exclusivement aux gens qui n’ont pas de le permis”. Pièce n° 9/R - Attestation de témoin de Madame R
  20. Au gouvernement ils sont en train de se rendre compte que le virus c'est surtout un problème de distanciation sociale, le confinement n'est qu'un moyen de faciliter cette distanciation. Mais laisser les entreprises industrielles fonctionner, ce n'est pas du confinement. En IDF ils s'aperçoivent le 21 mai qu'on ne peut pas appliquer les mêmes règles partout alors que c'était quand même le son de cloche depuis le début. Tout le secteur du vélo est lourdement impacté sans raison, dès lors que les sites industriels non prioritaires sont ouverts. Les autres pays, hors Italie et Espagne, ont géré en établissant des interdictions localement, ce qui est une approche beaucoup plus cohérente qu'une interdiction générale.
  21. La FUB hausse le ton ! https://www.fub.fr/fub/actualites/fub-obligee-saisir-conseil-etat-faire-reconnaitre-velo-moyen-transport-legitime Ce n'est que mon avis, mais l'usage du vélo pour faire ses courses dans le contexte actuel, ou aller travailler, alors qu'on ne le fait pas en temps normal, c'est un moyen de se réinventer, comme l'a dit le président, et de ne plus donner 85% de taxes à l'Etat.
  22. Pour ceux qui veulent quand même rouler (un peu), vous prenez un sac à dos, le vélo de route et vous allez faire vos courses chez les producteurs plutôt que les grandes surfaces. Nous ne sommes généralement pas assez solidaires entre chaque pratique alors que nous avons un dénominateur commun, le vélo. Pour moi, le vélo a un usage compétition, transport et loisir et c'est donc un mode de vie. La compétition m'aide à me déplacer plus vite lorsque je suis en mode transport. Le transport me permet de faire de l'exercice physique pour améliorer ma condition de sportif.
  23. Cette situation est réellement impossible à comprendre. Je ne sais pas comment on en est arrivés là ! Les vélocistes fermés ont un stock à payer et un chiffre qui ne sera pas rattrapé. Tout le secteur est menacé alors que rien ne le justifie sur le plan sanitaire. Le 16 mars il y avait urgence à agir et ça a été fait, les cyclistes ont été admirables de respect. Un mois après, rien n'a changé, et les effets économiques, physiques et psychologiques se font sentir. Il y avait pourtant moyen de laisser libre la pratique des tous les sports pratiqués seuls, sauf ceux considérés à risques par les assurances. Dans les autres pays ils ont fermé les routes et chemins les plus empruntés, et laissé les routes libres. Il y a 400000km de route en France et je doute que du jour au lendemain on ait 30 millions de français allant faire 100km de vélo, et même si c'était le cas, la voirie serait encore assez grande pour la distanciation. Cela ne les dérange pas de rouvrir des écoles le 11 Mai alors que la veille il sera interdit de faire du vélo seul à la campagne... J'ai choisi le vélo comme passion, précisément car il ne nécessitait pas de stade. Aujourd'hui le stade des cyclistes est fermé et c'est la première fois, à aussi grande échelle que le stade est fermé, depuis l'invention de cette si belle machine qu'est la bicyclette.
  24. Pour le moment moi non plus je ne connais personne ayant pris de PV à vélo. Je pense que le gouvernement à sorti l'artillerie lourde pour compenser le retard pris dans la crise. Ils ont aussi agi avec une vision très Parisienne du problème des cyclistes. C'est très bien que les cyclistes aient su, à un moment donné se montrer solidaires, y compris avec les autres sports. Dans les pays latin, c'est confinement strict, au risque de tuer l'économie totalement. Dans les autres pays, on parle plutôt de distanciation sociale, et de ce fait, le vélo est plébiscité. Les Anglais, au bilan pourtant très lourd, ont seulement fermé le Boxhill pour éviter la concentration des cyclistes. Par contre je regrette que seul le jogging ait été autorisé. A Paris c'est devenu une caricature. Les cyclistes se sont mis à courir, les sports collectifs également, et on leur impose une plage horaire. C'est comme leur donner RDV pour le marathon de Paris :) Du coup j'imagine que l'on ira soit vers une plus grande répression, soit un assouplissement pour que les sportifs se répartissent un peu mieux. La règle actuelle des 1km incite à se rapprocher au lieu de s'éloigner les uns des autres. J'ai vraiment du mal à concevoir que du jour au lendemain on puisse passer d'un situation où le vélo est interdit à une situation où le vélo est autorisé y compris en peloton. C'est pourtant ce qu'il s'est passé le 16 mars, dans le sens inverse. Une phase transitoire où le vélo est autorisé sans limite de manière individuelle, ça me semble nécessaire, mais est-ce que cela sera le cas ? En tous cas, si c'est autorisé dans des pays comparables en terme d'épidémie et d'économie, et interdit dans d'autres, c'est qu'il y a débat.
  25. En 2020 on sait faire du vélo relativement bien sous la pluie à 10 degrés mais l'équipement compte énormément. Franchement, un vélo à disques, des vêtements adaptés, un casque semi intégral et des pneus choisis pour leur adhérence et résistante à le crevaison, et c'est presque une partie de plaisir. Dès qu'on arrive à une pluie forte, routes détrempées et avec le mauvais équipement, c'est galère. Idem à l'approche de 0°, le froid finit par rentrer. Reste quand même qu'une séance sous le sec permet de beaucoup mieux travailler les zones cibles, donc il faut s'arranger pour adapter ses entrainements. Par exemple, dès le mois de mars je commence à caser des entraînements matinaux avant le travail. Sinon il faut trouver des combinaisons pour avoir la possibilité chaque jour d'aller rouler si le temps le permet, car si on a qu'un jour par semaine pour rouler et qu'il pleut fort ce jour là, ça ne sert pas à grand chose de bâtir un plan d'entrainement.
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