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Wiggo entre en piste !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
"Gem" ? -
Wiggo entre en piste !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
Lorsqu'on songe surtout, que Boardman, un spécialiste, ne l'a battu que de 10 mètres, 30 ans (28) après !!!!! Au niveau de la mer certes mais tout de même ! -
Wiggo entre en piste !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
Cela aurait très bien pu être "Ma Pomme" ! 😃 Merckx 72 ! Mais ça c'était avant !😉 Super Prestige Pernod Tour de France : Classement général Classement par points Classement du combiné Prologue, 3eb (contre-la-montre par équipes), 5eb (contre-la-montre), 8e, 13e, 14ea et 20ea (contre-la-montre) étapes Tour d'Italie : Classement général 12ea (contre-la-montre), 14e, 16e et 19eb (contre-la-montre) étapes Trophée Baracchi (avec Roger Swerts) Tour du Piémont Tour de Lombardie Liège-Bastogne-Liège Milan-San Remo Tour d'Émilie Prologue, 2e et 5e étapes de Paris-Nice Flèche wallonne Flèche brabançonne Escalade de Montjuïc : Classement général Course en ligne, contre-la-montre individuel et contre-la-montre par équipes Grand Prix de l'Escaut GP Union Dortmund À travers Lausanne : Classement général Course en ligne et contre-la-montre 2e du championnat de Belgique sur route 2e de Paris-Nice 2e du Trofeo Laigueglia 2e du Grand Prix E3 2e du Grand Prix de Francfort 2e du Championnat des Flandres 2e du Prix national de clôture 3e de Gand-Wevelgem 3e du Het Volk 4e du championnat du monde du route 7e de Paris-Roubaix 7e du Tour des Flandres -
Wiggo entre en piste !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Discussions Route
"Les conditions devraient être vraiment bonnes. Un record de l’heure dépend beaucoup de la température et de la pression atmosphérique. La pression de l’air change absolument tout. Si vous avez une pression vraiment basse, vous pouvez aller beaucoup plus loin. Quasiment 1 km de mieux à puissance égale. Et il se trouve que le premier week-end de juin, la pression sera anormalement basse à Londres, ce qui est fantastique pour moi". -
Sir Bradley entrera en piste, le dimanche 07 juin prochain, pour une ronde infernale d'une heure pile ! Le Britannique prétend, désormais, tutoyer voir accrocher les 56,375 km, non-homologué de Christopher Boardman, réalisés en 1996 ! J'aimerai connaître votre (vos) sentiment (s) pour la circonstance. L'élève battra t'il de maître ?😉
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Mon "Mimi", c'est la météorologie qui va dicter sa loi sur la prochaine "Kermesse" ! Déluge à Seraing , classement final incertain !😉
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Movistar, c'est vrai, c'est assez impressionnant mais c'est la densité des coureurs de cette formation à s'intégrer dans le top 10 des épreuves qui fait qu'elle soit en première position. C'est un groupe homogène et un de ses leaders, hormis "Tirreno" n'a pas encore élevé son niveau de performance. En outre, nantie de Quintana et Valverde pour la prochaine "kermesse", ils demeurent, si tout se passe bien pour eux, bien évidemment, favoris à leur propre succession ! 😄
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Effectivement, je te rejoins également sur l'essentiel des points concernés. Maintenant, il y a l'admiration que chacun éprouve pour tel ou tel joueur et qui fausse souvent la réalité, ainsi, pour moi Bjorn Borg demeurera le meilleur ambassadeur du tennis mondial. Il va de soi, et je pense que tu me rejoindra, que sa carrière a pris fin en 1981, année de son dernier RG victorieux. Tout le reste, son retour, ses frasques sont à mettre sur le compte du mal être. Il avait perdu sa motivation sa hargne, à l'image d'un "Rafa" en cette saison 2015. Il existe, vois tu, deux cas, dans mon "existence" sportive, où j'ai ressenti à l'égard d'un sportif ou d'une formation, sportive un sentiment d'invincibilité permanente. Bjjorn Borg à RG et Wimbledon et l'Ajax d'Amsterdam 1971-73 en football. Je suis, en effet, très "difficile" avec les sportifs Français surtout dans des sports majeurs dans lesquels nous bénéficions par le passé un aura digne des "All Blacks" universel, par exemple. Le cyclisme et le tennis en font partie même si je n'ai pas connu, de mon vivant, les pérégrinations des "Mousquetaires" car je suis né au tennis à la période Pierre Darmon puis Jauffret, Barclay, Barthes .... Pour le vélo, pas de souci la période s'étale de sa naissance au crépuscule des années 90 si l'on met entres parenthèses la période "Jaja". Bref, il est tout de même incroyable et difficile d'admettre qu'une nation aussi ancrée, enracinée à ce point dans ces disciplines que sont le cyclisme et le tennis ne sortent pas de l'ornière dans laquelle elles végètent depuis tant d'années !!! J'aimerai tant, pourtant, avant de rejoindre l'océan, rédiger un texte sur un "Blaireau 2018" ..... Enfin, l'espoir fait vivre, dit on ! Pour en revenir à "ton" quatuor Français (o) il serait souhaitable, afin de prendre de la caisse, qu'ils se frottent un peu plus souvent aux "cadors" dans les Masters au lieu de jouer les "satelittes" afin de grappiller des points. Pour terminer, ta conclusion sur la Coupe Davis 2014 résume, en tous points, ce que je pense des journalistes dont la "versatilité" chronique, pour être respectueux, n'est plus à démontrer ! J'ajouterai qu'ils n'ont pas vraiment été moins "assassins" après les défaites des Gasquet et surtout de Monfils. Ce dernier a fait l'énorme erreur de déclarer après son succès en cinq set sur Cuevas, : "Il faudra être fort pour me battre !" ! Les journalistes ont, bien évidemment, sorti la phrase de son contexte et l'ont balancé en pâture aux lambdas et internautes de tous poils. Tu imagines les réactions ! Les journalistes pensaient, sans doute, que Gael allait réaliser la performance de Lille face à "Rodger" ? Que nenni ! Tu connais la suite ! Voilà Jacques, le temps passe et j'ai un site qui m'attends afin que je mette en ligne le prochain Critérium du Dauphiné ! Mais c'est sympa de s'escrimer en compagnie d'un passionné ! A+😉
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Le fait est que je n'ai aucune hostilité envers "kinder bueno" excepté, peut être, "kinder bueno", tant c'est mal joué et invraisemblable comme situation ! En outre, le fait qu'il soit en "demi" me ravi sauf que les gens pense que c'est du à son seul talent (qu'il a grand, je ne le conteste nullement) alors qu'il ne faut pas être dupe (et cela il y en a qui pense que je le suis) mais à la partie de bas tableau où il figurait. Celle-ci était franchement plus dégagé pour parvenir en "demi" voir en final que celle du haut ! Nadal, Djokovic, Ferrer et Murray en haut et Tsonga, Nishikori, Federer et Wawrinka en bas ! Pas de dessin ! Pour en revenir aux sportifs Français ou étrangers, je n'ai aucun a priori, je ne suis pas chauvin et je loue les mérites de tous ceux qui parviennent de haute lutte au sommet de leur discipline respective même si celui-ci est soupçonné (oui soupçonné, quoi, les on dit, les rumeurs, les commérages, les potins, les oui dire, les racontars, les qu'en-dira-t-on, les ragots), par la grande masse des "purificateurs zélés" de tous les maux qui nuisent à la virginité de notre merveilleuse planète où règne, il faut bien l'avouer des relents nauséabonds de temps pas si immémoriaux que cela !😉
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Désolé, je n'ai que parcouru ton monologue car il n'y a pas un fait que tu évoques que je ne sache déjà ! Tu énumères les succès de la France par rapport à qui ? La Croatie ? La Suisse ? L'Espagne ? En trente ans tu me cites 6 victoires en masters 1000 ? Le "Djoker", par exemple, en a remporté 4 cette saison et nous ne sommes qu'au mois de juin ! Il en a 8 à son actif depuis ces deux dernières saisons sur un total (série en cours) de 24 ! La Coupe Davis est une compétition snobée depuis pas mal d'années par les "cadors" ! Seule la France y est attachée car outre le fait d'effectivement posséder une densité de joueurs enviables dans le top 50, elle n'a que cet échappatoire pour meubler son armoire à trophée. Alors oui au hasard de l'histoire quelques "grosses têtes" croisent le chemin de nos "Mousquetaires" des temps modernes tels Sampras ou Federer, par exemple mais c'est assez rare pour être souligné ! Celle de 1991 à Lyon face à Sampras et Agassi demeurant la plus marquante ! Quant à la domination de quelques énergumènes par génération, c'est un scenario qui se renouvelle depuis la nuit des temps ! La période Nadal, Djokovic, Federer et Murray ( Del Potro et son poignet récalcitrant) succédant à Sampras, Agassi, Becker, Courrier "Guga" qui succédèrent à Connors, Edberg, Lendl, McEnroe, Borg, Vilas, Willander qui eux même .... Panatta, Ashe, Newcombe, Nastase, Smith .... puis tout le contingent Wallaby qui submergea le tennis avant et le juste après ère Open Newcombe, Laver (le seul à avoir fait le GC) Roche, Rosewall, Emerson, Stolle, Fraser ... Au nombre de licenciés pourtant la France "devrait" posséder un "contingent" de "tripoteurs de balle jaune" peu ou prou équivalent aux nations qui trustent les trophées depuis des décennies, non ? J'adore tous les sports, quels qu'ils soient ! D'ailleurs à ce propos, je rédigeais des articles sur le rugby, le foot, le tennis, l'athlétisme, la natation, le cyclisme, la boxe, le ski, le basket et tutti lorsque j'étais plus jeune. Mon aversion pour les journalistes est allé crescendo depuis l'émergence des "journaleux" "beau parleur" (quoique) mais dénués de culture sportive liée à la discipline dont ils tentent de se faire les apôtres. Les sportifs, autochtones ou non, sont livrés en pâture à ces derniers et personne ne s'aperçoit de la supercherie. Ils se délectent à satiété en mettant en avant certains champions en devenir sans leur laisser le temps de réciter leurs gammes ni de s'aguerrir. C'est pour cette raison, et cette seule raison que j'"implore" la patience concernant les coursiers sus cités ! Si vous ne comprenez ça, alors ..... Quant au tennis c'est une partie d'échec (virtuelle et fraternelle) que je joue avec un journaliste et ami d'Eurosport, Laurent Vergne (Pro Tsonga, Monfils, Gasquet ...) ! Sachez, pour terminer, que j'éprouve et cela depuis ma plus tendre enfance (5 ans) un respect sans borne à l'égard de tous ceux qui ont animé et embellie ma "putain" de vie à savoir, les sportifs ! Alors les "Ho, lui, il critique le Français machin chose !! Houu à lui, bisque bisque rage !" je n'en ai rien à battre ! J'ai ma conscience pour moi ! 😉
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Oui "Kinder Bueno" !😃
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En effet et pourtant sur tous les forums Français, excuses moi mais ça dégoupille à vue lorsqu'il s'agit des hommes politiques Français ! 😃 Maintenant, toi tu es "Italien" et cela peut être interprété comme une intrusion alors que moi je suis un indigène !
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A propos, sur "Velo 101" c'est moins tendance qu'ailleurs où tu ne dois pas t'y rendre souvent ! Perso, je les fais tous enfin presque tous !
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Je ne vois pas où est la critique, désolé ! De la même manière on nous serine que Monfils, Gasquet, "Kinder Bueno" ou Simon vous tout faire péter, en tennis et ce sont des pétards mouillés ! Ce sont les journalistes qui, bien évidemment, se délectent de ce genre de papier afin de fidéliser les lecteurs au lieu d'attendre sagement l'éclosion des dits espoirs ! Si cela tu ne l'as pas compris ! Et puis merde si on ne plus émettre un avis sur un coursier Français ..... En 15 ans j'en ai ébréché quelques uns ici et pas que des autochtones, tous te le diront ! Et ça ne m'a jamais fait boîter ! 😃
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Je n'avais pas songé à cela mais effectivement .... mais on a de la marge, en plus, avec deux Français sur le podium ! Il faudrait vraiment un séisme pour que ce soit finalement un Espagnol, quoique !😉 A toute fin utile, j'ajouterai que c'est de l'humour !
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Absolument, "Jacques, les tennismen Français ont eu leur heure de gloire de 1924 à 1932 grâce aux "Mousquetaires", Cochet, Borotra, Brugnon et Lacoste ! Depuis, nada, que d'chi, wallou ! Vous qui cherchez des dopés, avec Noah vous êtes servi ! Il aurait été contrôlé en 1983, il aurait fait sauté le central ! Les footeux, eux, se contentant de pulvériser le tout beau, tout neuf stade de France en 98 !😉
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Guillaume, il faut aussi arrêter d'être "parano" ! Je ne critique en aucun cas le cyclisme actuel, relis au lieu de parcourir ! Vos interprétations de mes propos commencent à me les hacher menu, menu ! L'émergence de nouveaux pays ne signifie pas nécessairement que la densité de vainqueur potentiel sera proportionnel ! Il y a 30 piges, il y avait des Américains, des Britanniques, des Colombiens, des Tchèques, des Russes, des Australiens, des Mexicains, des Scandinaves, des Européens ! Certes, il n'y avait pas d'Erythréen ! Je parlais dans ce "post", l'attente des passionnés d'aujourd'hui que vous êtes, L'impatiente que j'aurai, moi-même, éprouvé si je n'avais pas connu des Français illustres ! Faut aimer la polémique pour rédiger un réquisitoire d'une page qui n'apprend rien ! Enfin si tu regardes le classement mondial par nations, tu trouveras toujours les mêmes au sommet de la hiérarchie à savoir, les Espagnols, les Belges, les Italiens, les Français, les Allemands et les Néerlandais, c'est à dire peu ou prou les pays qui dominaient le cyclisme il y a trente ans ! Enfin, des individualités de tous pays peuvent effectivement s'incruster au sein de cette hiérarchie mais ces derniers sont tellement "européanisé" (ils vivent, s'entraînent .... en Europe dix mois sur douze) que leur nationalité en devient accessoire ! J'espère que tu as pigé ! Hier n'était pas mieux qu'avant ! Cela te rassure ? On m'affuble du costard de ringard mais cela ne m'offusque pas plus que cela ! Vous les jeunes vous êtes à fleur de peau ! 😉
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Chapeau, en effet, Louis ! Mes 15 bornes journalières sont une goutte d'eau ! Tu y parviendras sans soucis ! 😉
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Un très grand !!! Tour 55 : Briançon - Monaco, « Gem » est « Géant » !!!!! Ha ! Charly Gaul ! Il était novice à cette époque et pas vraiment « fufute » étant donné qu'il était alors encore immaculé, vierge de tout exploit digne de ce nom, et pourtant ...... Et pourtant, ce qu'il réalisa lors de cette 8ème étape sur les pentes crasseuses et savonneuses des Aravis, du Télégraphe et du « Tsar Galibier », résonnera à l'unisson au nirvana de la « Légende » jusqu’à la fin des temps ! L'atmosphère était aussi apocalyptique, pour les jeunes d'aujourd'hui, que lors de la chevauchée fantastique du « Pirate » vers les Deux Alpes en l’an 98. Maintenant, la route n'a plus vraiment la même consistance ni le même revêtement qu'à l’époque des faits sus-cités, en effet, plus quarante ans nous contemple ! Quatorze minutes à Briançon, Louison était stupéfait mais nullement abattu ! « Incroyable ! J'étais pourtant pas mal ! Qu'est ce qui va nous mettre dans les Pyrénées !» Voilà, c'est en ces termes que le Breton de St Méen s'exprimait à sa descente de vélo. Concernant « Le Grand Fusil », il y a un moment que l'ombre de Charly embuait voir hantait l'esprit et les pensées de l'Auvergnat. D'ailleurs, il avait juré ses « grands diables » de lui « faire sa fête » le lendemain, au « Nain Virevoltant ». L'affable Clermontois l'avait, comme à son habitude vociféré à qui voulait l'entendre mais surtout à l'oreille d'Antonin Rolland, la veille ! Pourtant, le jour dit, « Gem » en compagnie de « Biquet » « ardoisaient » déjà à onze minutes au pied du Vasson sur le Luxembourgeois, auteur à l'avant de l'« Envol du Condor » un jour d'effroi. Le temps est épouvantable, la pluie glace les os et le vent accentue encore cette impression de descente aux enfers. Le natif de Pfaffenthal, quant à lui, abhorre la chaleur mais vénère le déluge. Tous pensent alors à une rediffusion du film de la veille, mais .... Une attaque malencontreuse et inappropriée car désuète de « Tête de Cuir », dans les lacets du Vasson, rendit l'ami « Gem » furibard ! Se hissant sur les « étriers » avec rage, il éperonna, alors son destrier et, Robic dans ses sacoches, avala les pentes tel un glouton en rupture d'enzymes. Cette poussée d'adrénaline lui permit de reprendre quatre minutes au futur « Aigle des Cimes » au sommet. Dans la vallée et la traversée des gorges du Cians, les torrents dévalant la montagne inondaient les routes et les sentiers boueux. Une vraie patinoire, une gabegie monstre s'instaurait alors que seul, Geminiani appréhendait avec maestria et domptait avec aisance et une facilité déconcertante alors que les autres, tous les autres, partenaires, adversaires, motards et tutti se vautraient lamentablement sur l’abject macadam. Dans un état comateux qui frisait l'inconscience, « Gem » poursuivait son raid dévastateur à la poursuite homérique d'un fantôme aux contours vaporeux car inaccessible. Au Plat de Var, le présomptueux grognard des sommets rejoint Rolland et Bobet en compagnie de Marcel Bidot. Ce dernier n'a pas de mot pour décrire l'admiration qu'il éprouve pour cette inénarrable « grande gueule » capable de tous les excès, certes mais doté d'un panache inouï, incommensurable. Au passage, il lance vertement mais nanti d'une arrogance candide à son directeur sportif : « Alors Marcel, tu en connais des mecs comme moi ? Il est où votre Charly ?» « Seul devant avec Bauvin et « Walko » !» Se dressant de nouveau sur sa monture, il s'en fut tel un diablotin insatisfait et insatiable, abandonnant, par la même occasion, à leur triste sort ses petits camarades de galère. Bientôt, il se retrouvera dans l'aspiration des trois renégats déserteurs, bientôt, il les toisera avec perfidie et délectation et bientôt les lâchera au détour d'un lacet plus prononcé du Col d'Eze. La pluie n'ayant jamais cessé et victime d'une « perce » dans la descente qu'il aborda tel un malade mental, le « Grand Machin » coupera la banderole à Monaco plus de trois minutes devant le Luxembourgeois. Le « Gem » s'était bel et bien payé le « Charly » !!!!! C'était aussi ça la « Grande Pétoire » ! Michel Crepel
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Mahé terminera quatrième ! Extraordinaire doublé, Dauphiné - « Derby » 1965 de « Maître Jacques ». L'exploit que je m'apprête à vous narrer, aujourd'hui, s'apparente plus à un cas d'aliénation qu'à un quelconque fait de course, fut ce-t-il d'anthologie. Ce qui va suivre dépasse, en effet, l'entendement. Souvent la légende nous a confronté à des situations dantesque, chevaleresques, burlesques, parfois même, et nos héros se sont montrés en toutes circonstances dignes de nos idéaux vélocipédiques à savoir, braves, héroïques, incomparables que ce soit dans la liesse enivrante ou la détresse affligeante. Les défis, les challenges, les « sautes ruisseau », d’hier et d’aujourd’hui, les ont relevé sans jamais subodorer que ceux-ci génèreraient l’admiration sans borne de leurs contemporains. Le cyclisme est, certainement, l’unique discipline où l’irrationnel, avec un grand I, peut convaincre un cartésien invétéré, pur et dur, tel que votre serviteur. A l’aube du vingtième siècle, lorsque le cyclisme se situait aux prémices de sa floraison, les conditions de courses, primaires et exécrables, favorisaient l’évènement et l’avènement. Nos aïeux se sont délectés sans modération de faits qui apparaissent, de nos jours, utopiques et chimériques pour des personnes non avertis des choses de la « Petite Reine ». L’incompréhension mêlée à la jalousie, nés de ce « patrimoine culturel », que renie sans cesse les irascibles « biens pensants », ont engendré, au fil du temps et des années, le mépris et la désaffection d’une partie de l’opinion publique. L’authenticité du cyclisme interpelle et la « folie ponctuelle » des « Géants de la route » ravive d’anciennes querelles dues à l’excellence de sa notoriété passée. Pourtant le vélo, de par sa conception et son utilisation, demeurera, à jamais, synonyme d’exploit, de courage, de solidarité et d’abnégation. Le récit que je m’achemine à vous dévoiler, humblement, vient corroborer cet état de fait. Tout récemment auréolé d’un cinquième succès dans la Grande Boucle, ce qui en fait, naturellement, le recordman absolu, « Maître Jacques » s’adonne, songeusement, aux plaisirs du farniente réparateur et salvateur. Ses pensées vagabondes et l’amertume l’étreint soudain. Cette dernière levée n’a pas, selon lui, été obtenu de la manière dont il l’aurait souhaité. Un Giro arraché aux griffes d’une coalition de tous les instants semble avoir été l’élément déterminent à son, bref mais douloureux, fléchissement lors de l’étape dantesque du Puy de Dôme. La dépense d’énergie engendrée et abandonnée sur les pentes escarpées des Dolomites a, n’en déplaise à l’intéressé, nuit au rendement final du Normand lors de cette inoubliable journée du 12 juillet. En outre, la popularité dont a été ceint, ce jour-là, son adversaire du jour, le très pugnace Raymond Poulidor, l’a rendu un soupçon maussade. Cette morosité conflictuelle et ambiante qui flâne puis pèse sur et dans l’entourage du natif de Mont Saint Aignan aura des répercussions insoupçonnée, car insoupçonnable, sur le déroulement, et l’essence même, de la saison 1965. En effet, Jacques Anquetil, après avoir, mûrement et longuement, réfléchi et évalué, en toute sérénité, les tenants et les aboutissants de son intime résolution, décide que le Tour de France 65 ne le verrait pas défendre son titre si chèrement acquis un an plus tôt. Les raisons invoquées sont multiples mais toutes portent en elles la légitimité de son auteur. La popularité du Limougeaud l’agace et l’excède au plus haut point, c’est un secret de « Polichinelle », et une année sabbatique pourrait s’avérer, selon lui, bénéfique à son image d’insatiable despote. En outre, la motivation d’un sixième succès ne le tenaille pas, outre mesure, en revanche, nombres de défis, jamais encore relevés car nullement imaginés, nourrissent son excitation et attisent sa convoitise jamais rassasiée. Ce challenge ahurissant et, osons, « suicidaire » sera d’enchaîner, sans la moindre journée de repos, le Critérium du Dauphiné Libéré et Bordeaux Paris dans la foulée, deux épreuves atypiques demandant des aptitudes diamétralement opposées. L’hérésie de ce futur « feuilleton » mélodramatique, soulève la désapprobation de l’ensemble de la corporation des « biens nés », éternels traditionalistes. Les frasques et le franc parlé du Normand sont pourtant monnaie courante, en ce bas monde, mais abondance de biens, ironie du sort, nuit en ces temps d’opulence, c’est bien connu. Enfin, connaissant le « bonhomme », la phrase sibylline, aujourd’hui obsolète car galvaudée, « …l’essentiel est de participer… », De l'évêque de Pennsylvanie, empruntée bien fortuitement, par notre cher Baron Pierre de Coubertin, n’a certainement pas due être la composante d’un livre de chevet de notre fougueux Rouennais d’adoption. Ce pari ? Il le veut gagnant ! Le Normand est fier et exerce son métier en bureaucrate un tantinet zélé. Même s’il se lance des défis gratinés, ce n’est pas pour euphoriser son aura, c’est simplement pour se prouver, à lui-même, qu’il est apte à se surpasser. Les lauriers, il les fustige et les abandonne, volontiers à autrui. Un jour de 65, « Bob » Chapatte lui demandait s’il accepterait : « de courir pour une médaille », la réponse fusa tel un boomerang » Non ! Le cyclisme est trop dur pour que je puisse courir pour un colifichet ! » Là-dessus, il s’en alla participer à un « gala cycliste » de solidarité organisé par le monde journalistique. C’était tout Jacques ça ! Raymond Poulidor demeure son plus sérieux rival à la veille de l’envol de ce Dauphiné 1965. La rivalité latente, initialement, a atteint des sommets d’incompréhension dès que le monde médiatique s’en est fait l’écho. La suprématie des épreuves par étape est à ce prix. Jacques Anquetil porte le maillot de leader depuis l’étape qui l’a vu vaincre à Oyonnax. Grand et judicieux calculateur devant l’éternel, le Normand a pris un malin plaisir à s’octroyer le maximum de bonifications aux arrivées d’étapes. On n’est jamais trop prudent. Cette cinquième étape, menant le peloton de Thonon les Bain à Chambéry et longue de deux cent vingt-six bornes, est propre à décanter, confirmer voir chambouler l’ordre établi jusqu’ici. C’est en tous les cas l’espoir qui hante les songes et pensées « emberlificotés » du fringuant Limougeaud. Dès le Mont Revard, « Poupou » affiche ses ambitions en explosant un peloton déjà à l’agonie. Le moment de stupeur évanoui, « Maître Jacques » accompagné du jeunot de chez Peugeot, Raymond Delisle, de l’espagnol Fernando Manzanèque et du « Tom pouce » Germain Karl Heinz Kunde, recolle au boyau arrière du fuyard. Ce dernier apparaît serein et métamorphosé. Après un éphémère mais significatif coup d’œil vers ses compagnons d’escalade, ce dernier improvise une nouvelle accélération démoniaque. Cette deuxième couche appliquée avec la grâce d’un bûcheron Alpin a pour effet de scier les « guibolles » flageolantes de ses quatre acolytes. Saint Léonard de Noblat est en liesse, l’enfant du pays s’est libéré de l’étreinte du « pompeux » Normand. Seul, il passe au sommet du Revard, vingt secondes devant Anquetil et le « souffre-douleur » de Roger PIngeon, Delisle qui se liquéfiera, un peu plus tard. Dans la descente, secteur privilégié, de « Nation’s man » on ne donne pas cher des chances de Poulidor de rallier Chambéry en solitaire. Pourtant, au pied de celle-ci, le Limougeaud caracole toujours à l’avant et ce, malgré les quatre-vingt-dix Km/h affichés sur le cadran des motos épousant les courbes ondoyantes du leader de l’épreuve. La portion finale de plat qui se profile nous promet un mano a mano d’envergure et épicé. Il le fut, Anquetil dans sa position traditionnelle d’esthète fait tomber les bielles dans l’huile à la perfection. Plus en avant, sur sa monture, le dos rond, Poulidor semble piocher mais l’efficacité se révèle être une constante de cette sobriété. En effet, l’écart se meurt imperceptiblement mais irréversiblement également. Le Normand est en phase d’accélération continue et c’est « Homèrien ». Le Limougeaud s’arrache mais ne se désunit pas le moins du monde et c’est « Shakespearien ». L’apothéose s’annonce « Hitchcockienne ». Bientôt, en point de mire puis dans l’aspiration, Raymond Poulidor appréhendera, la mine déconfite, le retour du TCV Paris Rouen. Détestant les omnibus, le Normand ne flânera pas en route et poussera la galéjade jusqu’à coiffer le Limougeaud sur la ligne pour la victoire d’étape. Ce dernier résistera tant bien que mal à la locomotive lors du dernier chrono de Romans et s’inclinera, finalement, pour une minute et quarante-trois secondes. Un écart correspondant, peu ou prou aux bonifications dont Anquetil s’était fait un devoir de cueillir tout au long de l’épreuve chère à Thierry Cazeneuve. Nous venions de clore trois journées démentielles où les combats âpres et sans concession furent légions et harassantes physiquement et nerveusement. Jacques Anquetil ne se trouvait, alors, qu’aux deux tiers de son insensé pari. En outre, la tâche restant à accomplir était diablement plus aléatoire, car nouvelle, comme nous allons le constater. Le « Grand Fusil » l’incontournable auteur et ordonnateur de cette folle équipée n’a pas, un seul instant, quitté son coureur des yeux qu’ils possèdent malicieux et très, mais alors très avertis. Raphaël Geminiani, tel une éminence grise, est inexorablement, de tous les coups d’éclats et de génie mais aussi de tous les revers et camouflets du Normand. Sitôt délesté du podium, vers 17h00 où il reçoit le bouquet du vainqueur, le Normand rentre à l’hôtel où il s’adonne aux joies d’un bain régénérant. Après être passé dans les mains complices de son masseur attitré, Anquetil se rend sans attendre à l’aérodrome de Nîmes – Garons où il s’accorde le droit de répondre aux journalistes avides de confidences. Il est alors 18h passé de trente minutes. Le grand oiseau de zinc s’ébranle sur le tarmac peu avant 19h direction Bordeaux Mérignac. Arrivé sur les bords de la Gironde, environ une heure plus tard, il prend possession de sa chambre où il s’autorise un « farniente » d’un désuet tour d’horloge. Après un nouveau massage et un décrassement en règle, c’est coiffé d’un bonnet de laine du plus bel effet, que « Maître Jacques » se présente aux Quatre Pavillons, point de départ traditionnel du « Derby ». Peu après le départ, le Normand souffre le martyr. Des soucis respiratoires viennent se greffer au sommeil errant qui taraude son corps endolori et noueux. Peu après la mi-course, les choses sérieuses prennent enfin formes par l’intermédiaire d’une attaque tranchante et enlevée de François Mahé. Le Breton d’Arradon ouvre la route comme à ses plus beaux jours. Il est vrai que le Morbihannais s’achemine vers sa dernière saison professionnelle. Anquetil, lui, souffre et tente de s’abriter en queue de peloton. A Chartres, « Stab », toujours aussi impulsif et rageur, élabore une contre-attaque dans laquelle il convie le « Major » et … « Maître Jacques », en personne. Les trois hommes rejoignent le gendre de Léon Le Calvez et l’abandonnent à son imminente pré retraite. Le Parc des Princes, terme de Bordeaux Paris gronde de plaisir à l’écoute des annonceurs. A quinze bornes de là, Jacques Anquetil requinqué et opiniâtre à souhait place, alors, un « caramel » à la faveur de la côte de Picardie. Tom Simpson tente un instant de s’ériger à la hauteur de « Goliath » mais le « bonbon » déposé, plus avant, par ce dernier est frelaté et reste en travers de la gorge du Britannique. « Stab », à son tour se retrouve occis par l’insolence et le toupet du néophyte. Le Normand fond sur Paris et son aisance n’a d’égale que le grain de folie qui anime ce phénomène de certitude. Le Parc des Princes est au garde à vous, tout Paris chante les louanges de l’ « ange blond » exterminateur. La foule enthousiaste hurle son nom, c’est un délire indescriptible. Le Normand, les yeux embrumés de larmes, donne ses derniers tours de manivelles. L’émotion étreint ce prédateur pourtant imperturbable. La fatigue mêlée à la messe que lui alloue le peuple de la capitale, sorte de réhabilitation ponctuelle, lui inspire des sentiments jusqu’alors méconnus et inavouables pour un cador de son rang. Plus que le Tour, ces quatre jours de pure folie ont éclaboussé cette saison 1965. L’exploit n’est pas mince car jamais réalisé, auparavant, et pas davantage depuis. Je crois que personne d’autre que le Normand n’aurait pu tenter et dompter pareille ineptie. Jacques Anquetil que l’on blasphème à loisir pour son autoritarisme légendaire, sa faconde outrancière et son indécrottable impudence laissera l’empreinte d’un coureur, hors norme. Novateur, pugnace, pétri de classe il restera celui qui aurait pu porter le record des victoires dans la Grande Boucle à des sommets que l’on n’imagine même pas encore aujourd’hui. Pour tout ce qu’il a réalisé, le Français occupe dorénavant et pour l’éternité une place au sommet de la hiérarchie des « Géants de la Route ». On peut aisément situer le Normand juste derrière l’intouchable « Cannibale » à hauteur du « Campionissimo » et juste devant le « Blaireau » et « Gino le Pieux » ! Michel Crepel
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Pourquoi tant de polémiques dès que tu remportes une épreuve, "Toto" ? C'est court, succinct, explicite et impertinent mais original ! Tout de qu'un journaliste ne sait plus faire !
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Décédé le jour de ma naissance, l'Arradonnais était un fervent "adorateur" du "Derby" (Mais putain ! pourquoi avoir supprimé cette épreuve !!!!). Coursier régulier et somme toute complet, il fut dauphin de Soler sur la Vuelta 1961 mais surtout, il domina Perez Frances à cette occasion (3ème) ! Cinquième du Tour 59 remporté par l'"Aigle Tolède" lors d'une épreuve où es Français HYPERFAVORIS ont inventé la course par équipes en solitaire, il sauva les meubles grâce à un professionnalisme sans faille. C'était l'époque reine des "sans grade" de qualités tant le dessus du panier était gratiné avec les Bobet, Géminiani, Anquetil, Poulidor, Rivière, Saint, Anglade, Bonvin, "Walko" et tutti ! 😉
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Encore un sacré défi !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Rémi ROCHELET dans Discussions Route
C'est une plaie (sic) !😉 -
Encore un sacré défi !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Rémi ROCHELET dans Discussions Route
😉 -
Encore un sacré défi !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Rémi ROCHELET dans Discussions Route
Bruno y avait pensé, merci "Papy" !😉