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Stéphane MERTZ

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Tout ce qui a été posté par Stéphane MERTZ

  1. Oui c'est vrai, j'arrive pas trop à me rendre compte de la récupération en fonction de l'effort qu'il a fourni. Tu penses que ça n'aura aucun impact sur sa forme du lendemain et le final au Ventoux ? Sinon entièrement d'accord avec la suite ! Je l'appréciais déjà et ça ne fait que conforter l'opinion que je me fais de ce brave type.
  2. Je trouve que vous vous emballez quand même assez vite sur Quintana. Il a certes commis des erreurs mais je pense fortement qu'elles n'auront pas d'énormes conséquences sur le résultat final. Nous en sommes à peine à la moitié de ce TDF et le plus dur reste encore à venir avec notamment 3 grosses étapes alpines concentrées dans les 4 derniers jours. Il y a fort à parier que le suspens sera encore de la partie jusqu'à la dernière étape avant les champs. Enfin ce n'est que mon avis et je me trompe peut-être. Je suis à fond derrière Froome et je peux vous assurer que je suis tout sauf serein quant à l'issue de la compétition.
  3. Je n'apprécie pas particulièrement Quintana mais tu y vas un peu fort je trouve. Concernant Peyresourde, je ne sais pas vraiment si on peut lui reprocher son manque de vigilance. Tout le monde se dit que Froome attaque en haut pour le classement montagne donc y'a pas vraiment de quoi se foutre le stress et Quintana se ravitaille donc comme tout autre coureur l'aurait logiquement fait. De là Froome poursuit son effort et à l'air de se lancer dans une descente folle. Quand bien même il avait l'air trop tard pour Quintana de réagir, personne à sa place n'aurait imaginé que Froome puisse réaliser un tel numéro de descendeur. En effet, imaginer qu'un seul coureur, pas spécialement connu pour ses talents de descendeurs de surcroix, puisse prendre une avance substantielle et la conserver jusqu'au bout paraissait hautement improbable. Dans plus de 80% des cas ça aurait été un coup d'épée dans l'eau et des efforts fournis en vain (qui se payent à un moment ou à un autre sur un tour de 3 semaines). Dans tout ça je ne tiens pas compte non plus des risques pris par Froome, au final ça s'est très bien terminé pour lui mais il s'est exposé à de gros risques de chute et à cette vitesse là le tour était fini pour lui. Dommage pour le grand favori qui n'a pas forcément besoin de gagner du temps dans ces conditions périlleuses. Aujourd'hui je serais un peu moins clément vis-à-vis de Quintana qui a pour le coup vraiment manqué de vigilance. Cependant il ne concède "que" 12 secondes sans fournir d'effort particulier quand Froome lui a quand même du appuyer durement sur les pédales pendant un bon pti moment la veille d'une étape clé. Sur le bilan comptable je trouve que ce n'est pas très dommageable pour Quintana mais ça l'est surement plus sur le plan psychologique ! Au final, Froome compte une demi-minute d'avance sur son plus grand concurrent ce qui n'est pas rien mais pas énorme non plus. Il reste beaucoup de chemin à parcourir et rien n'est encore fait. Ceux qui pensent le contraire ne connaissent pas grand chose au cyclisme et devraient s'informer de grands retournements de situation qu'à connu ce sport.
  4. Je m’interroge sur ce que ses détracteurs vont pouvoir dire...
  5. Enorme !! Mais Quintana sera sauvé par les équipiers des sprinteurs j'en ai bien peur...
  6. Quand tu en as gardé sous la pédale et que tu finis mieux c'est une sensation extra. Même si on va moins vite (et encore pas énormément) le plaisir est là et c'est quand même important. On récupère aussi bien mieux !
  7. Je trouve 192W pour : - cycliste : 68kg - matos : 12kg - vitesse : 10,25km/h - pente : 7.6% Comment tu es arrivé à 224W ? Sinon ça te fait une puissance légèrement moindre que ta grimpée du Ventoux en 2h (192/200W) mais en étant quand même pas mal plus bas en pulsations (142/149bpm). Après sur 2h de montée continue t'as aussi la fatigue musculaire, le rendement du pédalage et la dérive cardiaque qui rentrent un peu plus en jeu donc ça se vaut.
  8. Avais-tu l'impression d'être à fond à la fin de ton test ? Si oui, tu t'es plutôt senti limité par les muscles ou par le coeur ? A priori, ce test sous-évalue assez fortement tes capacités réelles. Si tu dis faire le Ventoux depuis Bedoin en 2h, ça te fait une puissance moyenne d'environ 200 watts. Théoriquement et dans la moyenne, un cycliste moyen parvient à tenir 65 à 70% de sa PMA sur cette durée donc en inversant le calcul on tombe sur une PMA d'environ 300W. Tu peux facilement vérifier cette valeur sur le terrain en grimpant une portion entre 7 et 10% de pente et sans vent sur une durée de 5 à 6 minutes à bloc. Tu intègres ta vitesse moyenne dans un calculateur et tu obtiens une très bonne estimation de ta PMA. Tu auras aussi une idée de ta FC max surtout si tu fais en sorte de monter très légèrement en puissance et de finir vraiment au bout du bout. Ensuite pour trouver ton seuil anaérobique (SV2) ça devient plus coton avec les calculs théoriques puisque ça dépend grandement de beaucoup de facteurs (forme, entraînement, etc). Grosso modo ça va de 75% de la PMA (cycliste débutant ou hors de forme) jusqu'à 90% (pro). Si tu prends une valeur moyenne, donc 83%, ça te donne 250 watts. Pour ce type d'effort, soutenable entre 15 et 60 minutes (toujours en fonction du cycliste), tu te situes autour de 88-92% de ta FCM.
  9. Pour en revenir à ton post, sachant que tu t'es trouvé plus efficace avec une selle "basse" et à moins que le réglage précédent était trop exagéré de part sa hauteur, il y a de grandes chances que tu sois un cycliste plutôt "costaud" avec des qualités explosives et appréciant les changements de rythme. Est-ce le cas ?
  10. Je me posais la même question et j'ai essayé d'étudier la question en observant la position des cyclistes que je croisais et celle des pros à la télé. Il en est ressorti qu'en très grande généralité ceux qui étaient assez bas sur le vélo possédaient des cuisses plus volumineuses et de meilleures qualité d'explosivité et inversement ceux positionnés plus en hauteur étaient plus longilignes avec des difficultés sur les changements de rythme. Pour mon propre cas, ayant fait moultes essais de différentes hauteurs sur différents types d'efforts, j'ai constaté que : - sur une selle plutôt basse, je viens "buter" plus rapidement sur le point haut du cycle ce qui nécessite en contrepartie d'augmenter sa vélocité pour le gommer plus facilement. La puissance au seuil dans les montées est moindre mais la récupération entre les efforts (et les sorties) est meilleure. J'ai aussi plus de facilité à alterner les positions avec la danseuse, ça doit s'expliquer avec le fait qu'être plus bas sur la selle économise les muscles sollicités lorsque l'on monte sur les pédales. Le ressenti musculaire de l'effort se fait majoritairement sur les quadriceps. - sur une selle plutôt haute c'est le contraire, le point haut se fait moins ressentir et j'ai même un peu le ressenti de "pédaler dans le vide" si je ne rajoute pas du braquet. Meilleure puissance sur une montée sèche pas trop longue (<30min) mais plus de mal à récupérer musculairement. Moins l'envie de passer en danseuse car quand je le fais les muscles disent non. Le ressenti musculaire se situe davantage sur les ischio-jambiers. Il y aussi le critère de la pente qui rentre en jeu : plus le terrain est incliné et plus on aura la sensation de se rapprocher du pédalier. C'est explicable physiquement à cause de l'angle de la route et au niveau des sensations car l'inertie est moindre. On en déduit donc qu'une selle "bien réglée" sur du plat devient "trop basse" lors d'un col assez pentu et inversement une selle "bien réglée" pour une forte pente est alors 'trop haute" pour du plat. De ces constations, j'en déduis qu'en plus de tous les différents facteurs purement morphologiques propres à chacun (énumérés par Jean-Luc dans un post précédent) il faut aussi tenir compte : - des facteurs physiologiques individuels (forces et faiblesses musculaires, typologie des fibres, capacité de récupération, etc) - des conditions de pratique avec le type d'effort (récup, enchaînement d'efforts, contre-la-montre, etc) et la nature du terrain (plat, pure montée, terrain varié)
  11. Justement, la fréquence de repos étant variable, la fréquence de réserve l'est donc tout autant d'un jour à l'autre suivant ton état de forme... (sans compter tous les autres facteurs influant sur la FC que sont les conditions climatiques ou encore l'état de stress). Personnellement, je n'utilise pas la fréquence de réserve, mais si je devais le faire, je me servirai d'une fréquence au repos fixe qui correspond grosso modo à la moyenne que tu mesures sur la période actuelle de l'année.
  12. Bonjour, Suite à une blessure (fracture à la main sur une chute), je ne pourrai participer à l'étape de tour. J'avais souscrit à l'assurance annulation mais en regardant les détails c'est quand même assez contraignant... (http://www.letapedutour.com/ET1/fr/annulation.html). Apparemment vous dites que l'on peut céder (illégalement si j'ai bien compris) son dossard à une autre personne et qu'elle pourra donc le retirer avec une photocopie de ma carte d'identité, ai-je bon ? Merci d'avance.
  13. C'est bon de se sentir moins seul ! Un barbeuc à volonté le midi et je ne bouge plus de l'aprem par contre.
  14. Ayant un appétit d'ogre, je me dois de manger quasiment que fruits et légumes, sans quoi j'exploserais la ration calorique. Cependant ça pose pas mal de problèmes au niveau de la digestion qui prend énormément de temps et fatigue beaucoup. Du coup, depuis quelques jours, j'ai trouvé la solution : faire des jus et des smoothies. C'est super rafraîchissant (ça tombe bien vu les températures actuelles) et bourré de vitamines et minéraux. Par ailleurs, ça m'aide bien à réguler mon appétit.
  15. C'est pour cela qu'on dit qu'une perte de poids c'est au moins 70% dans l'assiette que ça se passe !
  16. Je comprends pas bien ton message. Par exemple, sur une journée, tes dépenses peuvent être : - 1700kcal (métabolisme de base) ; - 500kcal (activités basiques) ; - 1800kcal (activité sportive). Total : 4000kcal. Tu fais en sorte de consommer 3500kcal et tu as ton déficit. Attention à ce dernier, s'il est trop important (>500kcal/jour), tu risques de trop perdre en masse maigre et en qualité de récupération. Concernant la valeur de ton métabolisme de base, en effet, vu la quantité de vélo que tu pratiques, elle me paraît assez basse. Ca dépend aussi de ton poids (principalement ta masse maigre) et de la génétique.
  17. Le métabolisme basal ne comprend que ce que ton corps consomme pour "vivre" = respirer, digérer, etc. A cela il faut rajouter toutes les activités de la journée : marcher, regarder la télé, faire du sport, etc. Tu peux trouver sur internet les calories consommées pour chaque activité et faire le calcul. Ou bien prendre un nombre moyen qui regroupe la somme de ton métabolisme basal + toutes les activités de base de la journée (grosso modo 2200kcal pour toi je dirai) et y rajouter les calories liées à la pratique sportive.
  18. Ou surtout sa FC max sous-évaluée. Je sais même pas si un pro peut tenir plus d'une heure sur un premier col à 94%FCM et encore moins sur le second, si ?
  19. Concernant le feeling, c'est ce que je me dis mais j'ai du mal à y venir ! Je ressens le besoin de tout programmer et analyser et avec du recul c'est vrai que je me rends compte que je me prends la tête pour pas grand chose... Quand pour X raison je pars sans compteur, je profite beaucoup plus de ma sortie et je suis à l'écoute des sensations. J'essaye de le faire de temps à autre, mais le fait de ne pas savoir ce que j'ai "donné" m'embête toujours une fois rentré chez moi. J'espère que ça se guérit !
  20. Ce post tombe bien ! J'ai toujours eu tendance à limiter mon effort en col pas trop long à 180 pulses pour ne pas dépasser 90% de ma fcm (celle-ci n'ayant jamais dépassé 199 pulses) mais je sentais avoir un peu de réserve et 170 pulses sur les cols plus longs. Samedi dernier, après une semaine forcée sans vélo (et sans sport), j'ai participé à un contre-la-montre. Lors de l'échauffement, la fc monte rapidement et répond du tac-au-tac, ce qui d'habitude n'est pas le cas. Ca devrait paraïtre inquiétant mais je me sens en super forme, les jambes sont incroyablement "fraîches". Tout cela se confirme dès le départ, je lance la machine en danseuse et dès que je me rassois le cardio affiche 95% (avec fcm=200) alors que je ne suis pas dans le dur. Je me dis alors que ça va redescendre mais non, les 5km premiers kilomètres, qui sont plats, sont effectués à 92% de moyenne alors que je prévoyais de faire cette portion à 85%. J'ai pourtant l'impression de "gérer mon effort". La deuxième partie c'est quasi 5km à 5% de moyenne, pas très régulière. Dès l'entame le cardio passe à 98%, puis survient un petit coup de cul et avec l'adrénaline je garde mon braquet et surprise, le cardio m'affiche ... 102%. Avant la première moitié je sens quand même que j'en fais un peu trop et ça devient dur, du coup la deuxième moitié se fera en résistant au maximum (fc qui va légèrement diminuer jusqu'au finish). Ca donne 98% sur la montée et 96% sur les 20 minutes au total. Tout cela remet en cause ma fc max, qui doit se situer entre 205 et 210, et donc les fréquences limites auxquelles je peux grimper en fonction de l'intensité. Ca m'a surtout montré que le repos ça fait un bien fou, je n'ai jamais eu de si bonnes sensations et d'aller aussi loin et longtemps à une telle intensité. PS: J'espère ne pas être trop "HS".
  21. Logiquement, quand on se déhanche, on n'a plus le bassin qui sert de point de fixation et c'est donc les extenseurs/fléchisseurs du genou qui font le gros du travail (dans des proportions variables suivant la position et donc l'étirement de chacun). C'est ce qu'on voit souvent sur un cycliste qui produit un effort intense. Je disais que Cancellera ne se déhanchait pas du à la hauteur de sa selle, du moins pas directement. Pour aller vite on a besoin de vélocité, et pour avoir de la vélocité il est préférable de garder le talon relativement haut lors de la descente de la pédale pour réengager plus rapidement la jambe. Et pour garder le talon haut il faut conserver une certaine contraction des ischios-jambiers lors de la "poussée" (= effet de sangle). C'est cette contraction, plus intense durant les phases d'effort, qui le fait se déhancher.
  22. Je n'ai pas l'impression qu'il se déhanche parce qu'il est vraiment haut, mais plus parce qu'il est en plein effort et qu'il essaie donc de solliciter au maximum ses quadriceps. D'ailleurs on voit bien qu'il garde un angle de fermeture au niveau du genou. Par contre, j'ai trouvé Zakarin vraiment très haut sur le CLM du tour de Romandie. Il se déhanchait énormément et avait la jambe quasi tendue en bas (au contraire d'un Pinot très bas). Tu l'as regardé ?
  23. Quand je les avais vu l'an dernier à Grenoble, je les avais trouvé au contraire étonnement bas.
  24. Je ne suis pas fan non plus de la danseuse, à vrai dire jusque il y a peu je ne l'ai jamais vraiment "travailler". Je trouve qu'en danseuse on peut bien se focaliser sur le muscle que l'on veut principalement solliciter. Quadriceps en appuyant assez tôt sur la poussée, fessiers en appuyant plus tard jusqu'au début du "griffé", ischios en insistant bien sur la fin du griffé et le début de la remontée, ou psoas en donnant des coups de genoux (quasi au contact du cintre). Après ça dépend de chacun et de sa morphologie. Certains pros ne se mettent que très très rarement en danseuse, pourtant ils ont le temps de travailler la technique à l'entraînement.
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