Stéphane MERTZ

Merci à vous deux pour vos réponses. Je vais donc inclure de la PMA, la grand question est, dans l'optique de l'amélioration de sa VA, est-il préférable de la pratiquer par cycle à dominante ou plutôt de temps à autre (~3 fois par mois) ?

Bonjour, Je m'interrogeais sur l'utilité, voire la nuisance, de travailler sa PMA pour améliorer sa vitesse ascensionnelle en vue de participer à des cyclos de moyenne/haute montagne et de pouvoir allonger ses sorties escarpées ? Merci pour vos avis, surtout s'ils sont argumentés :D

D'accord, j'ai saisi pour la VO2 max. Concernant le gain de "100%" en PMA, c'était une pseudo-supposition pour arriver à comprendre comment le gain de VO2 max variait en conséquence. Pour mon cas personnel, j'ai débuté le vélo en Mai et à cette époque je montais une côte (2.3km, 5%, irrégulière) en un peu plus de 11' et actuellement mon meilleur temps est de 6'15. Après il faut aussi compter que j'ai perdu environ 2 kilos, que mon pédalage s'est amélioré, et qu'en allant plus vite l'effort est donc plus court dans le temps donc plus intensif (mais ça tu le sais déjà ^^). En contre-partie, sur cette "côte" il y a 800 mètres presque plats et 500 en légère montée, et donc que sur ces sections il y ai une "perte" de watts pour une raison logique. Bref, ce que je pense avoir compris c'est que la VO2 max serait une notion physiologique concrète et que la PMA qui en découlerait serait elle plutôt abstraite car dépendante de plusieurs facteurs (rendement du cycliste, temps de soutien, etc). Me vient une autre question (désolé). Supposons qu'un cycliste programme un mois d'entraînement exclusivement dédié à la force, il s'est donc amélioré puisque gain en force. A-t-il pour autant amélioré sa VO2 max ? Je sais, cette question est dénuée de tout sens pratique mais c'est juste pour comprendre, si je suis en mesure. Encore merci ! EDIT: Dans ton exemple Stéphane, c'est exactement cette importante progression possible en PMA corrélée à un faible gain possible en VO2 max qui m'interpellait, sachant qu'il existe une formule qui lie ces deux variables.

Tu as oublié ma question initiale Bernard (je ne t'en veux pas !), quant à l'évolution de la VO2 max sur cette période où on a doublé notre PMA.

Tout d'abord merci d'avoir pris le temps de me répondre Bernard. En effet je suis "nouveau" sur le forum, c'est un de mes tout premiers messages mais je le consulte depuis un mois ou deux. Je consacre aussi pas mal de temps à m'informer sur tout ce qui touche aux "chiffres", j'adore ça. Je ne faisais pas forcément référence à un test d'effort. Si on considère que sur une période donnée, sur un col à pente constante (à assez fort pourcentage pour négliger au mieux les effets non liés à la gravité), à poids et rendement cycliste égal, on arrive sur une durée d'environ 6 minutes à doubler la distance parcourue, c'est qu'on a approximativement réussi à doubler notre PMA, me tromperais-je ? Dans ce cas, qu'en est-il de l'évolution de la VO2 max ? Désolé par avance si je te fais répéter des choses que tu as déjà clairement énoncée sur ce forum, dans ce cas je ne suis malheureusement pas tombé dessus.

Personnellement je ne comprends pas trop comment on peut si étroitement lier PMA et VO2 max. Apparemment la VO2 max peut en moyenne être améliorée de +/- 20% alors qu'on peut assez "aisément" pouvoir doubler sa PMA de base lorsque l'on débute. Partant de ce constat (est-il correct ?), comment se fier à une relation liant PMA et VO2 max et pouvoir affirmer que quelques différences trouvées soient "anormales" ?

Il faut choisir entre les deux dans le cas où on veut augmenter/diminuer sa vitesse d'~10%, ce qui est souvent permis par le passage d'un pignon où le changement de cadence. Sur une modification plus importante, je conçois qu'il est "logique" d'adapter les deux composantes pour rester au plus proche de son "équilibre". Au sujet de la force, bien que débutant, je ne peux qu'être d'accord avec vous. Une fois la vélocité acquise, l'entretenir est suffisant là où la force a un "réservoir" bien plus important. A ce sujet, le travail de force en côte, c'est mieux sur un enchaînement de bosse en montée/descente ou sur un col long/régulier en alternant 45/90RPM ? En tout cas merci pour vos réponses.

Bonsoir à tous, Je me posais une question : sur un même col, en comparaison d'une montée sèche faite à fond (~90%FCM), pour le faire en mode tranquille (75-80%FCM, sortie longue) vous réduisez votre cadence de pédalage ou vous montez des pignons ?