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Phrase de Guimard sur dopage.


Invité

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Guimard n'a pas toujours raison, mais bon ...

D'après ce que j'en al entendu par un connaisseur/acteur du milieu, jusqu'en 1993 il continuait à "traiter" ses coureurs à la cortisone, il n'était pas passé à l'EPO, de sorte que son équipe était larguée.

Comme je l'ai déjà relaté ici, j'ai aussi entendu Bernard Hinault à la radio s'arrêter en plein milieu d'une phrase parce qu'il allait en dire trop, il s'agissait de Guimard et de Fignon. Si je termine logiquement cette phrase incomplète, Hinault rendait Guimard responsable des problèmes tendineux de Fignon ( on suppose par excès de cortisone) et on peut l'IMAGINER* de ses propres problèmes tendineux sans doute soignés de la même façon excessive (Le fameux Tour d'Espagne qu'il a gagné mais qui lui a coûté si cher).

Il n'a pas non plus toujours été correct (envers Rué quand il a lancé Leblanc à ses trousses (champt de France))

* Dans cette phrase Hinault disait : il n'a pas appris ( sous-entendu à mon sens, qu'après les déboires d'Hinault il avait quand même appliqué la même méthode à Fignon)

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 Il considère juste que le dopage avant ces années était dérisoire.

Entre les amphét et l'EPO, il y a quand même eu l'entrée des hormones ds la préparation des sportifs.

Malgré les débuts tonitruants du dopage sanguin ds le vélo avec Moser en janvier 84 et la transfusion de Zootemelk, les techniques de conservation du sang de l'époque ne permettaient sans doute pas dans les années 84-89  une utilisation autre qu'exceptionnelle dans les longues épreuves par étape.

Pour autant les hormones utilisées (celles de Bellocq + l'hormone de croissance) et les méthodes de récup (perfusions et autres) avaient sûrement un effet loin d'être dérisoire et approchant peut-être celui de l'aicar + GW 516 ou du Gas6 (disons dans les 2--3-4%, plutôt que les 8-15%, selon les cas, de l'EPO et ses auxiliaires)

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Tendinite soignée sans doute à la cortisone.

wiki

Au Tour d'Espagne, son principal rival, Giuseppe Saronni, chute lors du prologue et perd du temps dès le lendemain : il est écarté de la victoire. Dominique Gaigne, coéquipier de Bernard Hinault et vainqueur du prologue, est le leader du classement général durant la première semaine. Les Espagnols Marino Lejarreta, puis Julián Gorospe, Alberto Fernández et Álvaro Pino lui succèdent. Le deuxième secteur de la 15e étape, un contre-la-montre à Valladolid, est remporté par Bernard Hinault. Julian Gorospe reprend le maillot jaune à cette occasion. Deux jours plus tard, il s'impose de nouveau à Ávila et prend la première place du classement général, qu'il ne quitte plus. Cette nouvelle victoire sur un grand tour, la huitième de sa carrière, est selon lui la plus difficile36.

Dès les derniers jours de cette Vuelta, Bernard Hinault souffre d'une tendinite au genou droit. Il renonce à participer au Critérium du Dauphiné libéré. Il participe au Tour du Luxembourg afin de préparer le Tour de France. Son genou reste toutefois douloureux. Il ne termine pas la compétition et déclare forfait pour le Tour de France. En son absence, Laurent Fignon est désigné leader de l'équipe Renault et remporte la compétition. À l'exception du critérium de Callac fin juillet, Hinault ne court plus durant cette année. Il est opéré en août et reprend le vélo trois semaines plus tard37.

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Le dopage était dérisoire avant l'EPO ? Fignon disait la même chose. Après, chacun place le curseur là ou ça l'arrange !

Guimard est capable de faire preuve de beaucoup de mauvaise foi quand il veut. Ils sont quelques uns à lui en vouloir, en raison de ses coups tordus (Barteau, Hinault, Rué, Lemond, etc).

 

ps : concernant Simpson, il est mort du dopage, mais également de l'interdiction de ravitailler les coureurs en eau (chasse à la canette, etc)

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Le cyclisme de haut niveau, c'est une compétition sportive. Donc, en théorie, chacun doit partir avec les mêmes chances. D'où l'interdiction de prendre des produits. En résumé : c'est de la triche

La société civile n'est pas soumise aux même règles !

Jimi Hendrix prenait des produits, il a mis sa vie en danger. Pourtant, ce n'était pas de la triche.

Armstrong prenait des produits, il a peut-être mis sa vie en danger, mais surtout, il a faussé la compétition sportive à laquelle il participait. C'est de la triche.

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Prendre des produits illicites (drogues...), c'est illégal, même si en général le consommateur est peu inquiété.

Mais tu as bien lu : c'est illégal, en plus d'être dangereux, et ça risque au final de coûter très cher à la société.

Un musicien qui ne peut faire preuve de génie sans substance illicite dans le corps triche aussi avec la société. Il se positionne en quelque sorte au-dessus des lois, et se déshinibe grâce à ces drogues. En consommant des drogues, il fait fonctionner également un marché parallèle et mafieux, avec tout ce que ça comporte d'immoralité.

Bref, celui qui se drogue est bien largement sur un pied d'égalité avec le sportif qui se dope. Et il serait hypocrite de dire le contraire.

Armstrong prenait des produits, il a peut-être mis sa vie en danger, mais surtout, il a faussé la compétition sportive à laquelle il participait.                                                                                                                                                            Te rends-tu compte de ce que tu écris, et là où tu places le curseur de ce qui est important ou pas dans la vie (mettre sa vie en danger / fausser une compétition sportive) ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Guimard a fait carrière dans le monde sportif, qui est régi par des règles.

Les journalistes (puisqu'il était question d'eux) sont dans un autre monde professionnel, dans lequel les règles sont différentes. L'atteinte à la déontologie, par exemple, concerne bien + les journalistes que les cyclistes. Et inversement, le dopage est bien plus grave pour un cycliste que pour un journaliste.

Il n'empêche que, dans la société en général, se droguer, c'est pas bien. On est d'accord !

Je ne parle pas de moral. Je parle de règlement.

Le dopage, ce n'est pas forcément prendre des produits interdits (et donc faire fonctionner le marché mafieux, etc). Le dopage, c'est aussi parfois, prendre un médicament autorisé au commun des mortels, mais interdit aux cyclistes. Ce n'est pas moi qui place le curseur à cet endroit, ce sont les règlements !

Guimard a beau dire ce qu'il veut : il y a un règlement pour les cyclistes, et ce n'est pas le même que celui des journalistes !

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Te rends-tu compte de ce que tu écris, et là où tu places le curseur de ce qui est important ou pas dans la vie (mettre sa vie en danger / fausser une compétition sportive) ?

Evidemment j'approuve ton point de vue.

Ce qui ne veut pas dire que je suis d'accord avec ce que tu as écrit plus haut.

De mon point de vue, le montagnard qui met sa vie en danger sur le K2 (j'exclus l'Everest où il y a surtout des malades mentaux) ou le Mont-Blanc a le droit de le faire, mais il ne doit pas attendre de la société qu'elle paie pour aller le récupérer sur le budget général, si des bénévoles le font tant mieux pour lui.

Idem pour les drogues, dures ou douces, aucun interdit n'est justifiable, c'est à chacun de prendre ses responsabilités, mais nul ne doit attendre de la société qu'elle aille à ses frais sauver les intempérents.

Pas de prohibition = pas de trafic.

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"Un musicien qui ne peut faire preuve de génie sans substance illicite dans le corps triche aussi avec la société. Il se positionne en quelque sorte au-dessus des lois, et se déshinibe grâce à ces drogues"

Tu as raison mais le LSD et les drogues psychédéliques ont été à la base du développement du rock à partir du milieu des années 60 et indirectement des styles musicaux qui ont suivi.Sans ces drogues nous n'aurions sans doute pas connu cette musique que des générations ont adoré et adorent encore :the Beatles, Pink Floyd, Jimi Hendrickx,the Rollings Stones,... à un moment de leur carrière il y a eu un lien avec la drogue.Le malheur est que certains en sont morts ou sont devenus fous. Cà aussi il faut le savoir.


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@Bernard : cette prohibition de façade et le trafic qui en découle arrange bien du monde. A commencer par les pouvoirs publics qui laissent ainsi se développer un commerce parallèle qui assure une certain "équilibre", dans les milieux défavorisés notamment...

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bONSOIR

Je ne suis pas d'accord avec toi:

Si prendre des produits lui permet d'écrire de meilleurs article qu'un collègue qui n'en prends pas alors il lui pique son boulot. lES JOURNALISTES ENTR'EUX SONT EN COMPETITIONS;;

Pour preuve les "mercato" des stars des JT ou les salairs grimpent....

 

Dans ce monde tout le monde est en compétion avec les autres dans son métier.

Mais il n'y a que les sportifs qui pissent dans un bocal à la fin de leur journée de travail........

cordialement

 

 

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