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Bassons le pur d'un peloton gangréné


Jim CROFF

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Il n'y a pas assez de célébration de ce grand coureur français que fut Christophe Bassons dont la carrière fut détruite par les années EPO où les cocktails divers de produits dopants s'injectaient de manière généralisée au sein du peloton pro.

 

Pas soutenu ni par son équipe, ni par son directeur sportif aujourd'hui donneur de leçons, ni par ses coéquipiers aujourd'hui dirigeants, voué aux gémonies par Armstrong, Bassons avait fini par jeter l'éponge

 

Et bon nombre d'entre-vous préfèrent s'extasier sur des chaudières et des gars pris au contrôle tel Vinokourov qui finit sa carrière sur un titre olympique. J'ai jamais lu une chronique de Crépel sur Bassons. Sur tout un tas de chaudières, oui...

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Le vélo pro est la jungle car les bidochons des bords des routes, les cyclistes du dimanche et le milieu pro ont historiquement considéré que la fin justifiait les moyens. Voilà pourquoi le dopage en Europe est devenu culturel comme l'excision en Afrique. La culture ? Mon cul...

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Tu mettrais le caisson hypobare au même niveau qu'une injection d'EPO?

Dans le premier cas on réagit à un milieu artificiellement recréé, dans le deuxième on s'injecte un produit artificiel. C'est curieux, mais s'il y a vraiment dopage dans les deux cas, j'aurais tendance à dire que l'un de ces procédés est plus dopant que l'autre…

Mais pour moi la vraie différence est ailleurs. Bassons a revendiqué l'utilisation du caisson hypobare, il ne s'en est jamais caché. Au contraire, avant le fameux Tour 98 j'avais lu un article qui présentait Bassons et l'usage de ce caisson.

Vous avez vu des coureurs assumer publiquement leur usage d'EPO avant l'affaire Festina, vous ? Pas moi. Bassons était déjà un type droit dans ses bottes. Ça faisait toute la différence avec ses détracteurs du «milieu» cycliste professionnel.

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A la fois Bassons, qu'est-ce que tu voudrais que M Crepel mette dans une chronique lui étant consacrée?

Pauvre histoire que la sienne, mais tu crois peut-être qu'il ne savait pas où il mettait les pieds quand il est devenu pro?

Sur le fond, c'est vrai, le cyclisme pro est pourri. Mais on est tous déjà au courant, tu ne nous apprends rien. C'est pareil pour tous les sports pros. Une immense majorité de chaudières.

En vélo, c'est même vrai au niveau amateur, et parfois pas élevé (même en UFOLEP!). On le sait aussi.

Mais Bassons, sans le dénigrer, ben tout le monde s'en bat les couilles. Il a fait un bouquin pour expliquer comment fonctionnait le dopage, et alors? Tu veux lui décerner une médaille?

J'ai un pote qui a été pro dans une autre grande équipe à peu près à la même époque que lui. Il y a passé 2 ans, s'est rendu compte que certaines pratiques ne collaient pas avec l'image qu'il se faisait du sport, et a refusé de renouveler son contrat, préférant retourner à l'amateurisme. Il ne s'est pas senti obligé de remuer la merde pour se faire mousser.

Qu'il faille lutter contre le dopage est une chose. Que les témoignages de repentis soient utiles en est une autre.

Mais je ne vois pas en quoi on devrait s'extasier de l'histoire pas très intéressante d'un pauvre gars et l'encenser pour ça.

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Avant de te permettre de le juger ainsi, tu devrais peut-être laisser parler la défense. En lisant son bouquin « Positif » par exemple. Où il ne dit pas comment fonctionnait le dopage, mais comment il a essayé de s'en sortir malgré ça.

Ou tu peux lire ce que disait de lui Menthéour, qui l'appréciait beaucoup, notamment pour sa franchise… et sa modestie. «Se faire mousser» comme tu dis, n'était visiblement pas dans son caractère.

Faudrait quand même rappeler que sa notoriété, il la devait au fait que plusieurs de ses collègues de Festina, lors de leurs auditions par la police, l'avaient désigné comme un coureur propre dans cette équipe au dopage institutionnalisé. Bassons n'avait rien demandé à personne. Et puis tout s'est enchaîné et on lui a fait porter le chapeau de «Monsieur Propre» qu'il a essayé d'assumer, par idéalisme.

Que ce gars-là, qui cherchait juste à réaliser son rêve de gosse en restant intègre avec lui-même, n'ait pas pu durer dans ce milieu, ça en dit encore plus sur le milieu en question que sur lui.

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Ok, ok, je n'ai rien contre l'individu, au contraire.

C'est plus pour répondre aux posts remue-merde de Croff.

Celà étant, idéaliste ou pas, à un certain moment, il faut regarder les choses en face. Quand tu es tout seul face à des centaines de types, il faut te faire à l'idée que tu ne changeras pas les choses. Tu n'as que 2 choix. T'adapter (d'une façon ou d'une autre), ou te barrer.

C'est triste, regrettable, tout ce qu'on veut, mais c'est la réalité.

Pour faire vraiment avancer les choses, il aurait mieux fait de rencarder les services de lutte (je ne parle pas de l'AMA, AFLD et consorts, mais plus des flics/gendarmes/douaniers) sur les réseaux de dopage, pour aider à en démanteler.

C'est peut être moins glamour qu'un bouquin et que se dire "je ne suis pas une balance", mais c'est efficace...

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Oui tout cela en dit long sur le milieu et sur l'éthique d'une partie des zozos qui fréquentent ce site. Quelqu'un qui rappelle au bon souvenir de l'intègre Christophe Bassons est directement qualifié de "remue-merde". Alors continuez à regarder ailleurs pudiquement comme aux époques les moins glorieuses de l'histoire de France. On protège son intérêt, ses manies, son petit commerce, son pécule, sa secte, son avenir professionnel...

Basson, c'est Glassman, c'est l'affaire OM VA du vélo. Le premier qui dit la vérité doit être exécuté...

Glassman, victime, était devenu coupable d'empêcher le supporter de foot aviné de rêver aux exploits truqués de l'Om dirigé par Tapie and co

Triste monde sportif. Triste monde tout court. Et confusion des valeurs...

 

 

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Très bien ton message Franck!

Palmarès (wiki) de Bassons) On remarque en particulier sa 3 e place en clm en 1998!!!

Au moment du pic de l'EPO.

(J'en profite pour répéter mon allitération que personne n'avait relevée la 1ère fois  "L'époque épique du pic d'EPO)

1995 : en amateurs, gagne le Tour du Tarn-et-Garonne et une étape.

  • 1996 : devient professionnel dans l'équipe Force Sud et remporte une étape de la mi-août bretonne.
  • 1998 : 3e du championnat de France de contre la montre.
  • 1999 : vainqueur de la 8e étape du Dauphiné Libéré. Abandonne le Tour de France.
  • 2000 : 3e du Grand Prix La Marseillaise.
  • 2008 : Christophe intègre la Team Traid (team.traid.fr)
  • 2008 : 3e au scratch du Challenge Euskadi Cap'Aventure (avec la Team Traid).
  • 2009 : 1er au scratch avec Pascal Mouchague sur les 100 bornes du diable de Mialet.
  • 2011 : 4e du Roc Laissagais, Championnat de France de VTT Marathon

 

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Il n'y a pas assez de célébration de ce grand coureur français que fut Christophe Bassons dont la carrière fut détruite par les années EPO où les cocktails divers de produits dopants s'injectaient de manière généralisée au sein du peloton pro.

 Mais on ne peut pas non plus célébrer toutes les victimes de l'EPO:

Pas soutenu ni par son équipe, ni par son directeur sportif aujourd'hui donneur de leçons, ni par ses coéquipiers aujourd'hui dirigeants, voué aux gémonies par Armstrong, Bassons avait fini par jeter l'éponge

 Madiot est prêt à suivre le mouvement, mais lever l'étendard, jamais. Comme beaucoup il pensait à son avenir ds le vélo. Il a donc cessé de soutenir Bassons dès qu'il est devenu encombrant. Il a dû voir aussi que l'arrivée d'Armstrong plaisait bien à ASO et l'UCI qui y voyaient une mine d'or.

Et bon nombre d'entre-vous préfèrent s'extasier sur des chaudières et des gars pris au contrôle tel Vinokourov qui finit sa carrière sur un titre olympique. J'ai jamais lu une chronique de Crépel sur Bassons. Sur tout un tas de chaudières, oui...

Ben non, évidemment! Si tu avais été lecteur de la défunte cyclopédie à l'époque tu aurais vu que Miche Crépel faisait partie des chroniqueurs(?) qui dézinguaient ces coureurs français trop paresseux pour s'entraîner comme les italiens ou Armstrong, trop payés dès leurs 1ers résultats, etc. Et de plus tellement agressif envers ceux qui ne pensaient pas comme lui que pour ma part je ne répondais jamais directement à aucune de ses interventions.

Il aimait bien le vélo du pic d'EPO avec son héros, le meilleur cycliste de tous les temps

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Le pur qui faisait du caisson hypobar ?

Voilà un message dont le seul but est de dénigrer sans avoir l'air de se mouiller.

En 1999 le Dauphiné Libéré a passé un article sur cet hotel des Savoies où Bassons avait passer 2 semaine ds une chambre hypobare. Résultats bien sûr décevants par rapport à l'investissement. Son taux d'hct était monté de seulement 1 ou 2%.

L'hotel avait été ouvert par un ancien sportif (skieur), Sauf erreur il a rapidement fermé (en tout cas cet option basse pression).

Avec qq injections d'EPO, BASSONS aurait pu faire monter son hct de 15%.

Pour avoir un  résultat appréciable par des moyens naturels il faudrait y passer au moins 2 mois.

Le caisson n'est pas naturel, mais la production accrue d'EPO par l'organisme quand on y passe du temps y est parfaitement naturelle.

Dormir dans une hutte toutes les nuits à 3200m d'altitude dans les Alpes pendant des mois (Hervé Balland) n'est pas non plus naturel puisqu'il habite normalement bien plus bas.

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Je pense qu'à la fin des années 90, Bassons a fait quelques place dans des contre la montre (5è au CLM des 4 jours de Dunkerque si mes souvenirs sont exacts) au jus de carotte alors que la quasi-totalité de ses adversaires étaient chaudièrisés...

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