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Couvre chaussures pluie


Jean ROBERT

Messages recommandés

C'est un sujet compliqué... après 3 heures sous la pluie à part un scaphandre...

La plupart des couvre-chaussures sont "étanches" mais l'eau rentre soit par dessous par les trous de la semelle soit par dessus en ruisselant le long des tibias.

Pour les trous de la semelle, il faut bouger les trous d'aération avec ce que tu peux qui sera amovible ou condamner un paire pour rouler sous la pluie.

Pour le ruissèlement via le tibia, la solution c'est de prendre un couvre-chaussures fin et étanche (Style Velotoze) les mettre directement sur la peau et rabattre le collant par-dessus.

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J'ai des Grip Grab en neoprène de 4mm jaunes qui tiennent bien sur une sortie de 2 hrs mais si fortes pluies pendant 3 hrs je crains qu'il n'y ait pas beaucoup de sur-chaussures qui restent  totalement imperméables !

Effectivement comme dit par Pierre ci-dessus l'eau vient alors souvent par les semelles.

Certains enfilent un sac en plastic sur les bas  et les sur-chaussures par dessus les chaussures mais personnellement je n'ai jamais fait l'expérience . Je doute que ce soit confortable sur 3 hrs !

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Les modèles en néoprène épais protègent bien du froid même humide, mais il sera très difficile de parvenir à une étanchéité complète.

Le sac plastique peut fonctionner, je l'avais mis au dessus des chaussettes dans la chaussure et serré le sac autour du mollet par un élastique, j'ai tenté l'essai une fois, ça n'a pas résisté longtemps aux infiltrations.  

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Les pro utilisent beaucoup la marque "Spatzwear" à l'entrainement. 

--> C'est la marque que je cherchais en plus de "Velotoze"

Le Spatzwear et aussi fin sur le tibia et peut être mis sous le cuissard pour éviter que l'eau ne ruisselle.

Les deux modèles s'enfilent de la même manière (mais apparemment le Velotoze est très costaud à mettre en place)

Un petit test du Spatzwear : très efficace mais si tu le laisses sur le cuissard, tu finis par prendre l'eau...

https://roadcyclinguk.com/gear/reviews/accessories/cycling-shoe-covers/spatz-pro-overshoes-review.html

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Cher Jean, tu t'attendais à quoi? 3 heures sous la pluie avec des températures froides!!! La solution je la donne gratos, la prochaine fois reste bien au chaud avec séance de HT, pieds au sec garantie à 100%. Je m'excuse à l'avance mais là t'as fait ma journée, j'adore ce genre d'histoire style film avec Pierre Richard.

Ne m'en veut pas trop et soigne toi bien

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Et si on n'a pas de home-trainer, on fait comment ? ?

Dans certaines régions, il pleut souvent et longtemps. Ne pas sortir par temps de pluie signifierait annuler une sortie sur deux, voire beaucoup plus.

 Et on peut trouver plus intéressant de faire une sortie même sous la pluie, ce qui maintient le niveau d'entrainement et habitue l'organisme à ces conditions, que de "faire du surplace en respirant un air pourri" (la définition d'Antoine de Caunes pour le home-trainer).

Chacun son point de vue sur la question. ?
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Ton rhume n'est pas directement dû à ta sortie. Le rhume s'attrape dans les espaces fermés bien chauffés dans lesquels on se réfugie par mauvais temps (froid, pluie), et où les micro-organismes genre virus prolifèrent... Pas ou très peu à l'extérieur, ce qui explique pourquoi les gens qui travaillent en extérieur sont rarement enrhumés.

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C'est sur que chacun s'adapte aux conditions climatiques de son coin, par ici c'est souvent pluie et vent mais pas trop de froid  en même temps.

Le vélo est un sport d'extérieur quand même, on doit pouvoir rouler quand ça mouille. personnellement si ça se produit en cours de sortie pas de souci, on fait avec et on continue. Je dois bien avouer que si il pleut bien dès le départ, il n'y a pas grand monde de partant (moi non plus).

Le HT n'est pas la panacée, mais ça peut être utile à ceux qui le supporte, en conditions météo vraiment pourries. Il y a les réfractaires et les partisans.  

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C'est sûr que si je vivais au Canada, en ce moment je ne ferais pas de vélo non plus, avec la neige et le verglas qu'il doit y avoir là-bas. Pour faire du vélo à l'extérieur il faut quand même pouvoir tenir sur deux roues ! 

Mais s'il ne s'agit que de pluie, ça ne m'arrête pas, ou plutôt ça ne m'arrête plus. Je me suis vite aperçu, avec les contraintes horaires que j'ai (mes sorties sont généralement à horaires fixes et non flexibles, à cause du boulot et de ma famille) et les caractéristiques de la météo belge, que ça signifiait supprimer beaucoup trop de sorties, alors que je ne peux généralement sortir que deux fois par semaine...

D'autre part, une fois sorti sous la pluie, c'est très rare que je le regrette : la pluie, mine de rien, on peut s'y faire. Vêtements adaptés, pneus solides, vélo bien équipé, paysages parfois mis en valeur par la flotte (si, si).

Et je ne suis jamais tombé malade après une sortie sous la pluie, et pourtant Dieu sait que j'en ai fait qui duraient longtemps (mon record : 8 h environ sous une pluie continue, et en montagne en plus, lors du Challenge du Dauphiné en 97).

Ca ne veut surtout pas dire que je trouve la pluie agréable (surtout quand je regarde l'état du vélo ensuite...) mais c'est pour moi un moindre mal. Moi, mon pire ennemi, c'est le vent. Quand il souffle très fort, là j'ai du mal à garder la motivation, mais il faut quand même que ce soit une tempête pour que je ne sorte pas.

A propos des surchaussures : j'en ai essayé un paquet, aucune n'a été une protection absolument durable. Au-delà de 2-3 h, l'eau finit par y pénétrer d'une façon ou d'une autre, de même que malgré l'imper le haut du corps finit par être humide également. Il faut s'y faire...

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J'abonde en ton sens Franck, sauf que pour l'état du vélo cela ne dépend que très peu du nombre d'heures passées sous la pluie... Il est très sale de suite en hiver par temps pluvieux?Je comprend donc que tu optimises en ayant pas peur de longues sorties "mouillées", car quitte à être sale, au moins que cela en vaille la peine.

A une époque je jouais à éviter la pluie et finissais souvent les 2 ou 3 dernier km trempé par la perturbation que j'avais soigneusement évité toute la matinée ==> moralité, le vélo très sale pour si peu sous la pluie et nettoyage "long et C.iant" quand même, donc maintenant si je veux roulé et qu'il pleut, tant pis j'y vais et au moins le vélo n'est plus sale pour rien?

Pour les sur-chaussure, j'ai des Shimano Jaune d'il y a 5 ou 6 ans (je ne sais plus ou les trouver mais tant pis), très bien pour 1 heure et puis après... et bien mouillé jusqu'au bout des chaussettes. Donc parfois (si pluie froide), je pars avec 2 poches plastiques fines en dessous des sur-chaussures, qui entoures complètement la chaussure (poche genre rayon fruit et légume supermarché même en biodégradable), même si la prise de cale peut percée un peu la dite poche, cela me permet d’être plus au sec pour 2-3 heures mais guère plus.

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Le deuxième degré passe toujours très mal sur le web. ?

Au sujet de tomber malade, comme je l'ai dit plus haut, ce n'est pas à cause de la pluie elle-même, mais à cause des endroits où on se réfugie pour lui échapper… des endroits généralement bien chauffés, mais aussi souvent fréquentés et mal aérés, et qui sont pour ces raisons de véritables nids à virus, bactéries et autre micro-organismes pas très bienveillants.

Rouler sous la pluie peut présenter des risques : diminution de l'adhérence des roues, de la visibilité, risque accru de crevaison, d'usure du matos… mais pas celui de tomber malade. Du moins pas directement…

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Combien avons-nous vu d'abandon pour cause de bronchite sur les grands tours et les coureurs annoncés qu'ils avaient pris un refroidissement par journée fraiche et humide? On a tous connu ce genre de désagrément dans différente circonstance de la vie, vélo compris, sauf toi évidemment. 

A bon entendeur 

 

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On parlait de pluie, pas de froid. Une sortie peut être pluvieuse sans être froide, même si les deux peuvent aller ensemble. 

Oui, le froid peut causer des troubles sévères, dont ceux dont tu parles.

Mais non, je n'ai pas connu de bronchites, ni de refroidissement (si tu parles du dérangement gastrique) sur le vélo malgré toutes mes sorties sous la flotte, mais j'ai eu froid, en effet, sans tomber malade pour cela.

Peut-être parce que, en plus d'éviter les endroits fermés et mal aérés au retour,  j'ai toujours tendance à sortir trop couvert que l'inverse. Parce que paradoxalement, je suis très frileux… je me suis souvent fait charrier à ce sujet, d'ailleurs : je sors parfois en tenue longue quand tous les autres cyclistes sont en court.

J'ai aussi toujours un imper en poche au cas où, dès que le moindre risque de pluie est annoncé, ce qui pour certains est du poids superflu inutile…

Je maintiens également qu'il y a une question d'entrainement derrière tout cela. Si vous voulez que votre organisme résiste mieux à la pluie et/ou au froid, il faut oser de temps en temps sortir sous la pluie et/ou le froid (dans la limite du raisonnable).

L'organisme développera à la longue des réflexes de défense qui vous seront profitables si un jour, malgré toutes vos précautions, vous vous faites surprendre par le mauvais temps.

Ce qui n'empêche pas (au contraire) de sortir protégé autant que possible. Imper, veste adaptée, maillot de corps de saison (point important souvent négligé)… et surchaussures. Ça n'est pas efficace éternellement, mais ça permet quand même de tenir bien mieux que si on n'avait rien prévu.

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Au cas où, je place cet article intéressant (en néerlandais malheureusement) mais en plein sur notre sujet de discussion à tous les deux :

https://sporza.be/nl/2019/12/25/onderkoelde-veldrijders-sporters-tips-sportsarts-tom-teulingkx/

Titre : « Conseil aux cyclocrossmen et sportifs gelés : entraînez-vous par mauvais temps ».

Pour résumer, un médecin du sport appelle les sportifs (les pros, mais pas seulement) à oser s'entrainer également sous de mauvaises conditions climatiques, pour apprendre leur organisme à mieux y résister. Il déplore le fait que les coureurs pros actuels négligent les protections contre la pluie et le froid, alors qu'ils déploient tout un arsenal pour se protéger de la chaleur et qu'ils préfèrent se préparer au soleil des Canaries. Ce qui contribuait à expliquer selon lui les cascades d'abandons bien dramatiques qu'il y avait eu lors du cyclo-cross de Namur d'il y a deux, couru sous le froid, la pluie et la boue tout cumulé.

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