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Avis choix roues


Andreas GAILLARD

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la tu es vache !! c'est ton ami , enfin c'était !! la nana plié en deux , le nez dans le cintre pour tenir la roue ( oui ils étaient en groupe de deux  ) quelle volonté , moi aussi , plié en deux dans mon sur place !! , ça vient des roues, trop légère 1180 grs la paire , j'aurais mieux fait de prendre mes roues d'entrainement ou roues pour mauvais temps les RO 😃

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Simon,

c'est qui tes cotes ? et quelle génération de Quattro ? Pour ma part j'ai eu les premières et je te confirme que ce sont des enclumes.

Néanmoins, une roue avec de l'inertie peut être intéressante dans certaines conditions, notamment quand la vitesse est élevée et que tu n'as pas à relancer.

Sinon, re-mesure sur un col, tu vas voir que tes Quattro vont te faire pleurer...

Après c'est compliqué d'évaluer les roues... ça va dépendre de bcp de paramètres dont ; la pente, le poids du cycliste, et la vitesse à laquelle on roule.

J'avais fait un essai croisé de Bora One (pneu ou boyau) sur du vallonné (50km avec 400m D+), impossible de voir une différence... malgré l'écart de poids.

Sur un peu plus d'un an, j'ai roulé alternativement avec des Ksyrium Carbone à boyau ou des Bora One à pneus et difficiles à départager. Mon impression était que je passais mieux les portions très raides avec les Ksyrium mais que les Bora était mieux dès que j'avais un peu de vitesse (> 12-15 Km/h). L'un compensant l'autre mes meilleurs temps ont été faits avec les Bora.

A une autre époque j'avais pu comparer les R0 et les Bora One et sur un circuit type (25km/400m D+) je roulais plus vite avec les Bora One qui étaient du même poids et peut être un peu moins rigides que les R0...

Depuis mon passage aux disques, j'ai utilisé 4 paires de roues : 

- les roues alu Syncros d'origine sur le Scott (lourdes et un peu molle)

- des roues artisanales (jantes carbone génériques/moyeux Novatec 24T/24T) 

- des Bora WTO 33

- des DT351RD montées d'origine sur le BMC rigides mais assez lourdes (32T/32T)

Quel que soit le vélo, les WTO33 sont très au-dessus avec un gain de temps dans les ascensions que je fais régulièrement (Prat D'Albis Superbagnères, Peyresourde) entre 3 et 5 minutes.

Donc, à cette heure je n'ai pas vraiment de conclusion quand au poids. Il est incontestable qu'une paire de roues moles de 2kg ne va pas tenir la comparaison avec une paire de roues de haut de gamme... après à 150g près je ne suis pas sûr que ça joue... le comportement dynamique de la roue peut prendre le pas sur le poids...

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Je suis impressioné par ces différents essais très instructeurs, s'agissant de comparatif de roues dans la catégorie haut de gamme il est certain que c'est plus difficile de détecter de réelles différences, et comme tu le soulignes le poids ne fait pas uniquement la différence, le dynamisme de la roue est un paramètre important et également la zone où est situé le poids supplémentaire également:  150 grs dans les moyeux n'auront pas le même effet que sur la jante   

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n'ayant jamais désossé les roues en question, je ne sais pas te répondre sur le poids comparé des moyeux et des jantes sauf sur les Bora One à boyau vs pneu... qui à priori ont le même moyeu et donc la version boyau a moins de poids en périphérie... quand nous avons croisé les pneus boyaux utilisés (Corsa graphène pour tt les deux) étaient "équivalents" mais le circuit en difficulté et en longueur ne permettait certainement pas de faire la différence.

Le rayonnage a aussi sont importance : mes DT351 sont je pense assez lourdes parce que pas mal rayonnées (32T/32T)...

Enfin, dès que je monte des Véloflex, je roule plus vite 😃. Mes records absolus d'ascension sur les 3 dernières années,  c'est avec le Parlee + Bora One + Veloflex Corsa 25... 

Malheureusement, les pneus sont assez fragiles et les tubeless fuient...

Mais c'est très très compliqué de quantifier car à chaque fois que j'ai essayé de faire des comparatifs formels : soit j'ai manqué de temps, soit je me suis rendu compte que les conditions météo étaient trop variables pour que soit significatif, et enfin ma tête peut faire varier les performances de manière plus importantes que le matériel...

Quand j'ai préparé un triathlon il y a deux ans, à l'entrainement même en ayant l'impression de ma faire super mal, j'arrivais péniblement à 35km/h de moyenne, là où le jour J j'ai roulé à 40kM/h (sans drafting, c'est du triathlon)... donc...

Ma conclusion, c'est que je vais continuer à me faire plaisir avec mes vélos, sans trop me prendre la tête au niveau de mes choix techniques, pour peu que la géométrie soit OK, que le matériel me plaise et que les roues soient des Campagnolo 😇

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Excellente conclusion, sinon je suis du même avis sur les Veloflex et je n'en mets plus guère, j'ai trouvé les Panaracer  Race evo qui ne marchent pas mal en étant relativement fiables et pas hors de prix.

Sans démonter les roues on peut avoir une idée des poids de moyeux coutants sur beaucoup de sites de vente (DT Swiss, Novatech, Power Way, Hope, Tune...)   

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Ce sont les 15C d'il y a 6 ans.

J'ai fais toutes les côtes de la vallée de Chevreuse avec les deux. Que ca soit du roulant comme les 17T ou des murs comme à Milon. J'ai fait LBL avec et ce qui m'a fait coincer c'est le mauvais temps après plusieurs heures.

J'ai grimpé le Ventoux avec des "merguez" Shimano (RS 71 ?) en 1H30, même temps sur le Glandon avec les Quattro qui est un col assez similaire en distance et % moyen (à 2 ou 3 minutes près mais c'est l'épaisseur du trait...)

J'ai de sérieux doutes sur l'impact de 150 g d'inertie par jante sur des relances, surtout en bosse. Ayant fait les calculs la différence est dérisoire. 

Je vais pas assez souvent en montagne pour faire un benchmark en col et à moins d'y aller avec un camion de roues pour les tester le même jour ca n'a pas de valeur pour moi. Je pense que mon état de forme varie bien plus que le gain potentiel de roue.

En passant aux Shamal j'ai juste l'impression d'être un peu plus réactif en me mettant danseuse, l'impression se dissipe si je reste debout. 

Je suis d'accord avec toi que la conception d'une roue (géométrie de moyeux, nombre/longueur/tension de rayons...) sur le ressenti et le confort. Les gains aéros peuvent être important à haute vitesse. Par contre 100 g de plus ou de moins sur des roues de même conception ca fait des poignées de secondes dans un col. Ca doit pas jouer beaucoup plus que la température, la qualité du sommeil la veille ou la taille du petit déjeuner 😆

Ce qui est certain c'est qu'avec nos jambes on est capable de sentir de nombreuses différences infimes mais on est incapable de les quantifier avec précision et souvent elles ne se corrèlent pas un gain mesurable. 

Suffit de voir les expérience où des gens trouvent en toute bonne foi le son d'enceintes ou le goût d'un yahourt différent selon sa couleur. Si l'effet placebo arrive à guérir des gens, je suis sûr qu'il peut les faire aller un peu plus vite. 😉

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