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Marcel Kittel, article en anglais


Bernard MOREAU

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Dans le genre de sport qui ne pardonne pas la moindre relâche mentale il y a aussi la natation moderne. Combien de nageurs ou nageuses sont cuit à 23 ans. 

C'est le problème des sports non "traumatisants" on peut pousser l'organisme très loin en terme de physiologie et d'endurance. Des sports comme le basket ou le foot on ne peut pas s'entraîner 8h par jours toute la semaine sinon le Jeudi on a tendinite ou une déchirure musculaire. Et les pros de ces discipline on le droit à des vrais vacances et sortent même en boite pendant la saison. 

Puis la dimension technique est réduite, on a un plateau d'athlète très dense qui se joue sur des faibles écarts de performance physique. Ca impose une optimisation à l'extrême. 

Les propos de Kittel m'évoquent bien plus ma période Math Sup'/Spé qu'un sport ou un métier. 

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Hello Simon,

Pas mal l’analogie avec la période Math Sup/Math Spé, mais pour moi c’est une période pendant laquelle je suis sorti en boîte, allé voir des expos de peinture, allé à des concerts pop, ai continué à jouer au foot, ... car je considérais (et considère encore) que l’enjeu de terminer quelques dizaines de places plus haut ou plus bas dans les concours ne valait pas de sacrifier ce que l’on doit vivre à l’âge de 20 ans.... Dans le sport de niveau aussi on peut arriver à un niveau décent sans nécessairement se mettre tout le temps au taquet en voulant être le meilleur. Simple question d’objectifs.

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Et de potentiel. Certains doivent bosser d'arrache pied pour avoir un classement décent et d'autres explosent tout sans vraiment forcer. 

C'est un environnement de travail qui en tout cas pousse à ça. Je m'accordais les pauses qu'il me fallait c'était pas une mauvaise période pour moi mais j'en ai vu souffrir. 

Quand tu retires les concurrents "intouchables", pour être certain d'être devant le reste il faut tout faire à fond. Kittel était sprinter N°1 de la QS, l'objectif c'est des victoires en séries. 

L'analogie se retrouve aussi un peu dans le contexte de travail.. Un cycliste pro s'entraîne seul une bonne partie du temps, il doit être sa propre structure au quotidien. Un footballeur il s'entraîne au club tous les jours, a le matériel, les kinés, on lui lave ses chaussettes, on lui sert à bouffer. Un coureur a ça pendant les stages d'équipes et très peu de pros peuvent se payer du personnel dédié. En prépa on a les cours mais après on rentre et on bosse plusieurs heures tout seul et si on doit gérer sa chambre d'étudiant ça fait une charge importante en plus et à la fin des comptes c'est pas pas un classement collectif. 

Ca doit être difficile de peser ses pâtes à midi, de regarder la bûche de Noel sans y toucher et de finir à 35 min de son leader car on a fait la moitié du col à fond et que le lendemain c'est "porteur d'eau" sur une étape de plaine... 

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